À partir de ce vendredi 7 juillet, jusqu’au dimanche 27 août, le service de transports Orizo met en place quelques modifications. Des navettes spéciales pour le Festival d’Avignon, des changements sur certaines lignes, ou encore des navettes gratuites, découvrez tout ce qui va changer.
Du 7 au 29 juillet, Avignon accueille son célèbre festival. Afin que tout le monde puisse en profiter pleinement, Orizo met en place Bustival et Allobustival. Ainsi, certaines lignes fonctionneront tous les jours jusqu’à 1h30 du matin, et ce pendant toute la durée du festival :
La ligne T1, qui relie St Chamand et St Roch, aura un départ toutes les 15 minutes environ en soirée.
La ligne C2, qui relie Archicote Avignon Nord et Hôpital, aura un départ toutes les 15 minutes environ en soirée.
La ligne C3, qui relie P+R Agroparc et Avignon St Lazare, aura un départ toutes les 20 minutes environ en soirée.
La ligne 4, qui relie Salle de Montfavet et Avignon Poste, aura un départ toutes les 30 minutes environ en soirée.
La ligne 5, qui relie Villeneuve Cigalières et Avignon Poste, aura un départ toutes les 30 minutes environ en soirée.
La ligne 9, qui relie Lycée René Char et Avignon Poste, aura un départ toutes les 30 minutes environ en soirée.
La ligne 10, qui relie Avignon TGV / Courtine et Avignon Poste, aura un départ toutes les 30 minutes environ en soirée.
La ligne 16, qui relie Grand Angles et Avignon Poste, aura un départ toutes les 30 à 50 minutes environ en soirée.
Allobus pour toutes les communes hors Avignon (sauf La Barthelasse et Montfavet).
Les navettes P1, P2 et P3 (Parking Relais Piot, Italiens et Avignon Nord) seront gratuites.
Pendant cette période de festival, le P+R Lycée R. Char sera desservi gratuitement par les lignes 9 et 11 de 9h à 23h, avec présentation d’un justificatif de stationnement. En raison de la piétonisation de l’intramuros, la navette Citizen République s’arrêtera à 13h30.
Tout le mois de juillet et tout le mois d’août :
P+R Piot sera desservi gratuitement par la navette P1
P+R Italiens sera desservi gratuitement par Cityzen Italiens jusqu’à 13h30 (jusqu’à place Pie en raison de la piétonisation de l’intramuros), puis par la navette P2 de 13h30 à 1h30 jusqu’à Limbert.
P+R Courtine sera desservi gratuitement par les lignes 10, 20 et 30.
La ligne C2 aura plus de fréquences de 9h à 13h du lundi au samedi. L’arrêt Duffaut devrait rouvrir durant le mois de juillet.
Les lignes C3 et 4 auront nouveau terminus à P+R Agroparc. L’arrêt Agroparc sera renommé Montaigne.
Pour la ligne 10, l’arrêt Confluence sera déplacé devant la Caf.
La ligne 11, qui dessert Jonquerettes, ne sera pas en service. Il faudra se reporter au service Allobus
Le terminus de la ligne 14 se fera à St Chamand.
Le terminus de la ligne 18 est prolongé jusqu’à l’arrêt Le Couchant (entre Weldom et Burger King).
La ligne 20 observera plus de fréquences en heures de pointe.
Une navette camping va être mise en place pour desservir les campings de la Barthelasse, ainsi que le marché de Villeneuve-lès-Avignon les jeudis et samedis matin.
La Baladine Villeneuve desservira les monuments historiques de Villeneuve-lès-Avignon tous les jours jusqu’au 3 septembre.
Pour en savoir plus sur tous les changements, cliquez ici.
V.A.
Grand Avignon : Orizo passe en mode été
L’enseigne de grande distribution vient de l’annoncer : elle proposera ses carburants à prix coûtant tous les week-ends de l’été entre le 30 juin et le 13 août 2023. C’est la première fois que E.Leclerc reconduit cette opération pendant 7 week-ends d’affilée lors des grandes vacances. La mesure concerne plus d’une demi-douzaine de stations-service en Vaucluse et à sa proche proximité.
Si plusieurs opérations similaires, dont la dernière en mars 2023 à l’occasion de la fin des vacances scolaires d’hiver, ont déjà été mises en place par l’enseigne ces derniers années, c’est la première fois que les stations Leclerc reconduisent cette opération durant les 7 week-ends* d’affilée lors des grandes vacances. Ainsi, entre le 30 juin et le 13 août, les 696 stations-service** du groupe de grande distribution vont donc participer à cette opération visant à « protéger le pouvoir d’achat des automobilistes français alors que les prix continuent à subir le contexte inflationniste » et « accompagner les usagers dans leurs déplacements, tous itinéraires et dates de départ en vacances confondues ».
Les stations vauclusiennes concernées En Vaucluse, cette initiative concerne notamment les stations des magasins d’Avignon, Carpentras, Morières-Lès-Avignon, Apt, Bollène et Valréas. A cela, s’ajoute les stations des Angles, dans le Grand Avignon, et Meyrargues, à côté de Pertuis. A noter que cependant que les stations d’autoroute, comme celle de Mornas sur l’A7 dans le sens Sud-Nord, ne sont pas concernées par cette opération.
L’opération commence dès ce vendredi « Les prix des carburants sont sur une tendance baissière, mais restent encore trop élevés pour de nombreux automobilistes dans ce contexte de hausse des prix toujours généralisée, Michel-Edouard Leclerc, président du Comité stratégique des centres E.Leclerc. Et cela ne doit pas impacter les vacances d’été tant attendues des Français. Alors que bon nombre d’entre eux prévoient d’effectuer des déplacements importants dès ce week-end et que les autres enchaîneront jusqu’à la mi-août, nous décidons de donner un coup de pouce et de proposer une nouvelle fois le carburant à prix coûtant. Mais pour que le plus grand nombre puisse en bénéficier en cette année particulièrement tendue pour le porte-monnaie, nous avons choisi de mener cette fois cette opération chaque week-end de l’été jusqu’au 13 août. Et ça commence dès ce vendredi. »
L.G.
*Week-end = vendredi, samedi et dimanche **Hors fuel domestique et hors stations d’autoroute, dans les magasins participants.
Grand Avignon : Orizo passe en mode été
Cécile Helle, maire d’Avignon l’avait annoncé il y a quelques semaines lors de son bilan de mi-mandat : la Ville allait notamment moderniser son parc de vidéo-surveillance. Objectif : lutter contre la délinquance et les incivilités mais aussi faciliter la vidéo-verbalisation. Pour cela, outre les caméras fixes de vidéo-surveillance déjà installée ou à venir, la cité des papes vient d’équiper l’un de ses véhicule électrique afin qu’il puisse réaliser des contrôles mobiles comme le font désormais Lyon et Villeurbanne depuis le mois d’avril dernier. Ce dispositif de Lecture automatique de plaques d’immatriculation (Lapi) est embarqué sur une Renault Zoé du service des ASVP (Agents de surveillance de la voie publique) de la commune d’Avignon (voir photo ci-dessus). « Ce système de contrôle de stationnement payant avec émission de forfait de post-stationnement (FPS) en situation embarquée et délocalisée » permettra dorénavant de constater les infractions et de procéder à l’envoi, si nécessaire, d’une contravention au domicile des contrevenants.
Tolérance zéro Ce nouvel outil mobile de contrôle s’inscrit dans la même logique que la pose annoncée de pièges photographiques afin de verbaliser les contrevenants en matière de propreté. « La Ville peut beaucoup, le Grand Avignon peut beaucoup, mais il faut aussi que le citoyen fasse des efforts, expliquait Cécile Helle. Il y a aura une tolérance zéro en ce qui concerne les dépôts sauvages et le non-respect des consignes de ramassages des poubelles. »
Renforcement de la Police municipale Par ailleurs, si la commune s’est félicitée de l’annonce récente de nouveaux renforts de police nationale en Vaucluse dont Avignon va bénéficier, la Ville a aussi annoncé il y a peu qu’elle allait renouveler l’armement de sa police municipale (PM) ainsi qu’une partie de sa flotte de véhicules. « Nous allons aussi procéder à des recrutements afin de pouvoir intervenir la nuit, annonce aussi la maire de la cité des papes. Nous allons également moderniser notre parc de vidéo-surveillance et réorganiser les locaux de la police municipale à Montfavet notamment. Par ailleurs, nous allons créer un poste en commun pour la PM et la police nationale. »
L.G.
Grand Avignon : Orizo passe en mode été
C’est Agilis, filiale nationale basée au Thor du groupe NGE spécialisée dans les équipements de la route, qui a participé à la réalisation du chantier multimétiers du nouveau parking relais végétalisé d’Agroparc à Avignon dont l’inauguration a eu lieu vendredi 26 mai dernier.
« Le Grand Avignon a mis en place un Plan de déplacements urbains (PDU) visant la neutralité carbone à l’horizon 2050, explique l’entreprise basée au Thor. Aujourd’hui, 4 parkings relais soit 3 550 places de stationnement et 8 lignes de bus sont déjà à disposition sur le territoire du Grand Avignon. A ceux déjà existants vient donc s’ajouter celui situé à Agroparc disposant de 320 places de parkings. Ce nouveau parking-relais permet d’augmenter la capacité d’accueil pour des événements du Parc des expositions d’Avignon situé en face du parking et d’inciter aussi les festivaliers qui viennent au festival d’Avignon de laisser leur voiture pour rejoindre en transports en commun le centre-ville. »
Insertion sociale et développement durable Pour ce chantier débuté au mois d’octobre 2022 Agilis, mandataire du lot 2, est intervenu afin de réaliser les marquages au sol (places de parking, lignes de peinture rétroréfléchissantes, lignes blanches, pictogrammes…), la signalisation verticale (panneaux et balises) ainsi que la pose de mobiliers urbains (barrières, bornes, brises-vue, panneaux d’affichage, consignes à vélo, local pour les chauffeurs équipés de toilettes…). Un chantier pour lequel Agilis, qui compte 560 salariés en France pour un chiffre d’affaires de 120M€, a intégré des critères d’insertion sociale (personnes handicapées et en voie d’exclusion) ainsi que de développement durable (tri des déchets effectués sur chantier). Des dispositifs ont également été mis en place pour limiter les nuisances sonores et la pollution visuelle durant les travaux pilotés notamment par Lucas Coste (chef de secteur de l’agence Agilis Vaucluse) et Roland Montagut (conducteur de travaux).
Proposer une alternative au tout-voiture et limiter les émissions de gaz à effet de serre « La mise en place de ces parkings-relais sont des alternatives à la voiture en centre-ville, poursuit Agilis. En effet, ce dernier vient compléter l’offre existante, optimiser l’utilisation des transports en commun et ainsi réduire la circulation automobile afin de décongestionner le centre-ville. La volonté finale est également de réduire les émissions de gaz à effet de serre. »
L.G.
Grand Avignon : Orizo passe en mode été
Après quelques mois de travaux, le nouveau parking de covoiturage, situé Chemin de Queyradel à proximité de l’entrée de l’A7 et de l’A9, a été inauguré vendredi 9 juin.
Fruit d’une collaboration étroite entre Vinci Autoroutes et la ville d’Orange pour répondre à l’évolution des usages, ce nouveau parking est destiné à faciliter le développement du covoiturage et ainsi contribuer à décarboner les déplacements du quotidien en luttant contre l’autosolisme.
Proposant 84 places de parking gratuit, cet aménagement comporte également des emplacements pour les motos ainsi qu’un dépose-minute.
D’un montant total de plus de 650 000 €, cofinancé par Vinci Autoroutes et la ville d’Orange, cette infrastructure mise en service fin avril s’inscrit dans le cadre du plan d’investissement autoroutier signé entre l’Etat et Vinci Autoroutes. Il devient le 49e parking du réseau.
J.R.
Grand Avignon : Orizo passe en mode été
Vendredi 26 mai, le parking-relais d’Agroparc a été inauguré par le Grand Avignon et ses partenaires.
La politique de transports du Grand Avignon, défini dans un plan de déplacements urbains (PDU), mise notamment sur l’intermodalité, à savoir la capacité d’un réseau à combiner l’utilisation de différents modes de transport (voiture, bus, vélo, etc.). Cette politique induit un changement des modalités d’accès aux centres-villes et une évolution de la politique de stationnement, avec le développement d’une offre de parkings-relais.
Doté de 320 places de stationnement, dont 9 pour les personnes à mobilité réduite et 4 équipées de bornes de recharge électrique, le montant de l’opération d’aménagement du parking-relais d’Agroparc s’élève à 2,16 M€ avec un financement de 1,807 M€ de la communauté d’agglomération du GA, 184 800 € de l’Etat et 168 000 € de la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Pour satisfaire tous les usagers, le parking est également équipé d’un abri moto de 12 places et d’un local vélo de 10 places. Pour remplir sa fonction de relais, le P+R comprend un terminal de bus équipé de 2 quais destinés à accueillir les lignes 4, C3, ainsi qu’à la fin de l’année, la ligne C3 Expresse (Orizo). Une station de bus destinée à accueillir les cars interurbains, ainsi que les lignes 13 et 22, a également été aménagée sur le chemin des félons, adjacent au P+R.
Elément clé de l’intermodalité, ce parking-relais construit en périphérie, tout comme celui de Saint-Chamand (inauguré le 28 avril), permettra aux automobilistes de se rendre au centre d’Avignon en empruntant les transports en commun et contribuera à une circulation plus fluide et plus propre.
D’autres parkings-relais, notamment ceux des Angles et de Réalpanier, viendront bientôt compléter l’offre déjà proposée.
Parking-relais d’Agroparc – Chemins des Félons – Avignon.
J.R.
Grand Avignon : Orizo passe en mode été
Le lundi 5 juin prochain, la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) va lancer et inaugurer la cinquième ligne de son réseau de transport en commun urbain cavaillonnais CmonBus. Cette ligne reliera le haut de la colline Saint Jacques à la route de Lagnes, en passant par le centre-ville.
La nouvelle ligne, la E, vient renforcer la desserte des quartiers Est de la ville, et répond donc à une attente forte de la part des habitants de ce secteur. Le tracé, long de plus de 7 kilomètres, compte 14 arrêts, dont 10 sont nouveaux. Afin de pouvoir desservir de nombreuses parties de la ville de Cavaillon et de faciliter la vie des voyageurs, la ligne E dispose de nombreuses correspondances avec les lignes A (Parcs du Luberon / Les Vergers), B (Clinique Saint-Roch / Rond-point du melon), D (La Canau / Vidauque) et la navette gratuite C (parking relais du Grenouillet / centre-ville).
En 7 ans d’existence, le réseau Cmonbus a beaucoup évolué, mais ses tarifs, eux, restent inchangés. Ils restent fixés à 1 euro le trajet (tarif normal), 50 centimes pour les tarifs réduits et gratuits pour les personnes âgées de minimum 65 ans et les personnes en situation de handicap. Le ticket reste aussi valable une heure sur l’ensemble du réseau. Ainsi, la création d’une nouvelle ligne intervient dans l’objectif de répondre davantage aux attentes des Cavaillonnais mais aussi de permettre davantage d’indépendance pour les personnes âgées, mais aussi les jeunes, avec une attention particulière à ce que les établissements scolaires soient bien desservis.
Pour plus d’informations sur les lignes, leurs horaires, et les abonnements, cliquez ici.
V.A.
Grand Avignon : Orizo passe en mode été
Ce jeudi 25 mai, le Grand Avignon a présenté le bilan de son partenariat avec « Klaxit », l’application de covoiturage qui met en relation des conducteurs et des passagers dans le cadre de déplacements domicile-travail.
Pour répondre aux enjeux de mobilité du quotidien, améliorer la qualité de l’air et apaiser les centres urbains, le Grand Avignon a pour objectif de développer les modes de transport alternatifs à la voiture individuelle, notamment via le covoiturage. En 2021, un marché a été passé pour expérimenter cette solution de déplacement sur le territoire et c’est le prestataire Klaxit qui a été retenu. Après une nécessaire phase de développement, l’application a été déployée le 15 mars 2022 et a connu un essor immédiat dû à la situation internationale (guerre en Ukraine, inflation, prix du carburant à 2.30 €/L).
Bilan de l’expérimentation
Application de mise en relation entre conducteurs et passagers dans le cadre de déplacements domicile-travail, Klaxit a d’abord été expérimenté auprès des principaux employeurs du territoire. Le principe est simple : les uns réservent les trajets proposés par les autres. Pour inciter financièrement les usagers à opter pour ce mode de transport, le Grand Avignon a choisi de financer les conducteurs entre 1 € et 3 € en fonction de la distance du trajet, complété par une participation de 0,50 € du passager.
En 2022, le bilan de l’expérimentation est plutôt positif. L’application compte 3 814 inscrits, 1 780 covoitureurs et 28 000 trajets effectués pour un coût moyen, financé par le Grand Avignon, de 2,06 €. Côté environnement, 74 tonnes de CO2 ont été économisées.
La poursuite du projet en 2023
En 2023, la volonté du Grand Avignon est d’étendre cette offre de covoiturage à l’ensemble des déplacements réalisés sur le territoire et de la compléter par le réseau de transport en commun. Pour financer les trajets des covoitureurs, le Grand Avignon prévoit une enveloppe de 40 000 €.
Pour poursuivre l’incitation financière, le modèle a été revu. Pour tous les passagers, les 10 premiers trajets seront gratuits, puis une participation de 0,50 € par trajet sera demandée. Les conducteurs recevront quant à eux 1€ par passager transporté durant les 10 premiers kilomètres, puis 0,10 € par km et passager. Enfin, ils recevront 3 € par passager transporté au-delà 30 km.
Un opérateur unique pour 2024 ?
Le Grand Avignon et ses partenaires du pôle métropolitain se mobilisent actuellement pour proposer un opérateur unique de covoiturage sur l’ensemble du territoire à compter du 1er janvier prochain. Cette homogénéisation devrait permettre d’augmenter le volume de covoitureurs et de limiter les impacts environnementaux de l’autosolisme. Pour l’heure, les modalités sont en cours de définition.
Grand Avignon : Orizo passe en mode été
Réélue maire d’Avignon en juin 2020, Cécile Helle vient de dresser le bilan de ses 3 années d’actions de son second mandat. L’occasion pour l’élue socialiste de revenir sur une période particulièrement agitée pour les collectivités avec une succession de crises majeures tout en partant à la rencontre des avignonnais lors de plusieurs réunions thématiques qui se dérouleront jusqu’à la fin du mois de mai. Et si la maire de la cité des papes veut en profiter pour rappeler sa volonté de poursuivre la transformation d’Avignon, elle entend désormais aussi mettre l’accent sur la propreté et la sécurité.
‘Trois ans ensemble’, c’est le nom que la municipalité de la cité des papes a donné à la série de 9 rencontres de terrain qui se déroulent durant tout le mois afin de dresser le bilan de mi-mandat de l’équipe de Cécile Helle. Trois années qui ont été marquée par un contexte de crise qui a particulièrement impacté les marges de manœuvres des collectivités locales. « D’abord, il y a eu la crise sanitaire, puis il y a eu la crise internationale avec l’Ukraine qui a débouché sur une crise énergétique puis une crise inflationniste, énumère celle qui a été réélue maire d’Avignon en 2020. Cela a touché toutes les collectivités. Et à cela s’ajoute la crise climatique qui était déjà sous-jacente lors de notre premier mandat. Si on nous avait dit tout cela il y a 3 ans, je crois que l’on aurait eu du mal à le croire. »
« Ces crises ont renforcé le rôle de ‘maire-protecteur’. »
« Cependant, il faut aussi prendre conscience que ces crises ont renforcé le rôle de ‘maire-protecteur’, insiste Cécile Helle. Les communes ont ainsi été en première ligne en termes de solidarité et d’accompagnement, notamment des plus fragiles, qui sont les premiers touchés lors de ces épisodes de crise. Des périodes où la Commune a su être en réactivité avec une Ville solidaire, humaine, bienveillante… » Ainsi, rien qu’entre son plan d’urgence en 2020 et son programme ‘Avignon rebond’ en 2021 la Ville a engagé près de 50M€. « Nous avons lancé des programmes comme les corbeilles solidaires ou bien encore les légumes solidaires, dont certains, qui ont besoin de ces produits de première nécessité, bénéficient encore aujourd’hui. Nous avons aussi renforcé l’accompagnement du CCAS (Centre communal d’action sociale) en portant son budget de 7,5M€ à 8M€. » Même satisfaction au niveau des cantines, où la commune a initié une baisse des tarifs depuis septembre 2022. « D’ici 2024, 3 enfants sur 5 pourront manger pour moins de 1€ par repas et avec des produits locaux. C’est d’ailleurs, ce qui explique la hausse de la fréquentation des cantines, notamment dans les quartiers populaires d’Avignon », se félicite la maire.
Continuer à transformer Avignon « Pour ce nouveau mandat, nous avons axé notre action autour de 2 piliers majeurs : agir dans la proximité et porter une vision à l’horizon 2030-2050. Le tout sans augmenter les impôts des avignonnais. » « Nous allons continuer à transformer Avignon comme nous le faisons depuis 2014 », insiste Cécile Helle qui rappelle que son premier mandat « a surtout servi à remettre à niveau les équipements de la Ville, notamment dans le domaine énergétique. Car il faut rappeler, que lorsque nous sommes arrivés nous avons dû faire face à un double endettement : celui qui apparaissait dans les comptes mais aussi l’endettement ‘caché’ en raison des équipements non-entretenus. » Pour réaliser ces objectifs, la Ville entend réaliser des investissements conséquents pour un montant de 40M€ dont 9M€ de subventions (contre 3M€ en moyenne avant l’arrivée de la nouvelle municipalité).
Mais « la transformation d’une ville prend du temps, » tempère cependant l’élue avignonnaise pour qui la bibliothèque Jean-Louis Barrault sera l’un des grands équipements de ce 2e mandat. « Il y aura aussi la nouvelle école Joly-jean qui sera opérationnelle pour la rentrée de septembre 2024. Un investissement de 12M€ au cœur d’un nouveau quartier. » Et Cécile Helle de citer pêle-mêle les autres projets de la Ville : le futur quartier de Bel air, la gare de Montfavet, Avignon-Confluence en Courtine, « co-piloté » avec Joël Guin, le président du Grand Avignon, dont l’attribution du premier des 16 macro-lots est en cours, l’aménagement des bains Pommer annoncé pour 2025, le développement de la géothermie et des réseaux de chaleur pour répondre aux besoins énergétiques des logements des avignonnais… Le tout sans oublier l’Anru et le NPNRU permettant la rénovation urbaine dans les quartiers d’Avignon qui viennent notamment d’obtenir la qualification Quartiers résilients. « Ce deuxième mandat est un projet au long cours et cela ne va jamais assez vite », regrette toutefois la maire.
Une ville plus verte « Nous croyons à la ville nature, car il y a une réelle nécessité de nous adapter au changement climatique et d’en atténuer les conséquences, » rappelle Cécile Helle. « Il faut participer à une ville plus fraîche, continuer à produire des parcs et des jardins, généraliser l’installation de plateforme de jeux d’eau généralisée dans les parcs, développer les ‘rues jardin’ comme nous l’avons fait rue des écoles par exemple. » Dans cette logique, le parc de Champfleury sera requalifié en 2024 alors que les 7 ha de la plaine des sports à Saint-Chamand, inauguré en 2019, continueront d’être aménagés. Chaque année, la Ville s’engage aussi à enlever le bitume d’au moins 3 cours d’école afin de les re-végétaliser dans le cadre de projets menés en concertation avec les élèves.
Un ‘verdissement’ de la cité qui est aussi passé par la végétalisation des aménagements de l’avenue du moulin de Notre-Dame, le parc de laïcité et sa ferme urbaine ‘le Tipi’, l’aménagement, en partenariat avec le Conseil département de Vaucluse, du chemin des canaux jusqu’à Réalpanier et qui se poursuivra avec l’inauguration, le 3 juin prochain, de la maison du parc des îles Piot et de la Barthelasse lors d’une fête qui se déroulera sur les bords du Rhône. « Cet événement coïncide avec l’arrivée de la Via Rhôna qui rejoindra ensuite le chemin de la confluence jusqu’en Courtine et permettra de se connecter à la ‘Via Durancia’, annonce Cécile Helle. Cela permettra de jouer la carte d’un tourisme durable en développant le cyclotourisme et, au-delà, de réintroduire les mobilités douces – piétonne et vélo – à leur juste place dans la ville. » Une ville ‘apaisé’ qui va ainsi bénéficier de 8km de pistes cyclables supplémentaires.
Plan Faubourgs, mobilité et qualité de vie Avec la mise en place du Faubourgs, question mobilité il est certain que la Ville n’a pas fait l’unanimité. Pour autant, la commune estime que cette mise en place était indispensable pour améliorer la qualité de vie des riverains subissant jusqu’alors une circulation de transit : « Avec le Plan faubourgs aujourd’hui ce que je vois c’est qu’il y une indéniable meilleure qualité de vie pour les habitants. Ce que cela gêne le plus ce sont certainement les communes résidentiels autour d’Avignon. Chaque fois que je dois prendre une décision, je privilégie toujours les habitants. Je privilégie toujours les Avignonnais martèle l’élue. Je ne suis pas la maire de Villeneuve ou de Morières. » Pour faciliter les transports sur Avignon, Cécile Helle fonde beaucoup d’espoirs sur la mise en service des parkings relais en périphérie de la cité des papes. « Cela avance bien du côté du Vaucluse, observe-t-elle. Il y a eu tout récemment la mise en service de celui de Saint-Chamand et nous allons inaugurer celui d’Agroparc et320 places ce vendredi. Pour l’avenir, j’attends beaucoup des parkings relais gardois dès qu’ils pourront être mis en service. » Même optimisme avec un éventuel projet de téléphérique urbain comme à Toulouse, « le Grand Avignon y réfléchit », ainsi qu’avec la desserte ferroviaire où la Ville s’est positionnée auprès du Gouvernement afin d’être un territoire test pour l’extension du plan RER France aux villes intermédiaires. « Notre candidature a reçu un accueil favorable de la part du ministère des transports ainsi que des régions Sud et Occitanie », révèle la maire d’Avignon qui disposera bientôt d’un nouvel écrin pour accueillir ce projet avec la rénovation du parvis de la gare-centre qui s’achève.
S’attaquer au chantier de la propreté et de la sécurité « Il n’y a pas d’attractivité sans propreté et sans sécurité », a également insisté la maire d’Avignon. C’est pour la cela que la Ville veut mettre davantage l’accent sur ces deux chantiers. Concernant la propreté, cette dernière rappelle que « la Ville peut beaucoup, le Grand Avignon peut beaucoup, mais il faut aussi que le citoyen fasse des efforts. Il y a aura une tolérance zéro en ce qui concerne les dépôts sauvages et le non-respect des consignes de ramassages des poubelles. » Des pièges photographiques et la vidéo-verbalisation, qui permet déjà de traiter les infractions routières, seront donc mis en place pour verbaliser les contrevenants en matière de propreté.
Pour la sécurité, « un enjeu partagé avec l’Etat » précise Cécile Helle, « il faut notamment faire particulièrement face aux trafics de stupéfiant. On ne peut pas être en première ligne de la rénovation de nos quartiers sans s’engager à offrir une pleine sécurité à leurs habitants. Il y a une vraie nécessité à harceler les trafiquants de drogue. »
Si la commune se félicite de l’annonce récente de nouveaux renforts de police nationale en Vaucluse dont Avignon va bénéficier, la Ville renouveler l’armement de sa police municipale (PM) ainsi qu’une partie de sa flotte de véhicules. « Nous allons aussi procéder à des recrutements afin de pouvoir intervenir la nuit, annonce aussi la maire de la cité des papes. Nous allons également moderniser notre parc de vidéo-surveillance et réorganiser les locaux de la police municipale à Montfavet notamment. Par ailleurs, nous allons créer un poste en commun pour la PM et la police nationale. »