23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Leasing social : un véhicule électrique à 150€ au lieu de 100€ ?

Le ministère de l’économie a récemment annoncé une initiative de leasing social pour la location de véhicules électriques à un coût mensuel avantageux de 100 €. Cependant, l’assurance qui s’ajoute au coût global, pourrait rendre le programme légèrement plus onéreux que prévu explique Christophe Dandois, co-fondateur avec Noureddine Bekrar, de Leocare, néoassurance multiservices habitation, auto, moto et smartphone 100% mobile créée en 2017.

Dans le but de maintenir un budget global abordable pour les ménages concernés, le ministère de l’Économie envisage de prolonger l’exonération de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) sur les véhicules électriques. Cette mesure vise à contenir les coûts et à garantir que le leasing social demeure financièrement accessible.

Cependant, il est à noter que le prix tout compris du leasing social dépassera probablement les 100€ mensuels initialement annoncés, en raison de l’intégration du coût de l’assurance. Bien que les tarifs d’assurance auto pour les véhicules électriques ne soient pas soumis à un décret, le ministère de l’Économie encourage le secteur des assurances à adopter des tarifs compétitifs.

En effet, en plus du loyer mensuel, les conducteurs devront payer leur prime d’assurance auto. En France, cette prime d’assurance auto coûte en moyenne 645€ et elle varie selon le niveau de garantie. Un budget qui vient alourdir la facture concernant le leasing automobile la faisant passer de 100 à 150€ par mois.

Christophe Dandois, le cofondateur et CEO de Leocare, la néoassurance multiservices, s’interroge : « Alors que 2023 a connu une augmentation des coûts liés aux sinistres du fait de la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles mais aussi du coût élevé des pièces, main d’œuvre ou encore des technologies embarquées dans les véhicules électriques, il est difficile de s’en remettre à une invitation amicale du ministère pour conserver la volonté sociale de ce projet. Comment concilier socialement et dans la durée, un tarif d’assurance sur un véhicule neuf, électrique, en leasing, qui sera majoritairement stationné à l’extérieur avec des profils de conducteur aussi diverses que l’expérimenté à bonus maximum aux conducteurs malussés ? »

« D’un prometteur 100€, l’estimation de Leocare se situe entre 150 et 200€ par mois pour bénéficier de l’offre gouvernementale avec son assurance, poursuit Christophe Dandois. Et comment inciter les bénéficiaires à conserver une attitude vertueuse et responsable face à la sinistralité et l’application normée d’une augmentation de sa cotisation ? Quid de son usage, si la volonté première du président Emmanuel Macron était de permettre aux plus défavorisés l’accès à un véhicule électrique, au-delà de la perspective domicile-travail, trajet professionnel pour faciliter l’accès à l’emploi ? »


Leasing social : un véhicule électrique à 150€ au lieu de 100€ ?

Soutenue par la ville d’Avignon, la CCI de Vaucluse vient d’être choisie pour prendre la gestion du nouvel espace restauration de la gare multimodale d’Avignon-centre dont le réaménagement est en cours d’achèvement pour un montant total de 16M€. Un projet à découvrir en vidéo en fin d’article.

La CCI de Vaucluse (Chambre de commerce et d’industrie) vient d’être retenue par SNCF-Gares & connexions pour assurer la gestion du nouvel espace de restauration en cours d’achèvement dans le cadre du réaménagement de la gare centre d’Avignon.
L’établissement, d’une capacité de 50 couverts à l’intérieur et 80 en extérieur, sera situé sur le parvis de la gare, au-dessus de la maison des mobilités du Grand Avignon qui permettra de s’informer sur les offres locales de transport alternatif.

© Studio BT

Une vitrine pour les savoir-faire de l’Ecole hôtelière
Baptisé ‘Le Quai des saveurs’ ce futur lieu constituera le prolongement direct de l’Ecole hôtelière d’Avignon (EHA) situé à Saint-Chamand sur le campus de la CCI. Il aura vocation de mettre en valeur la qualité pédagogique de l’enseignement proposé au sein de cette école depuis 1968 et qui a formé plus de 6 000 élèves depuis parmi lesquels de nombreux grands noms de la restauration (Robert Brunel, Maxime Chenet, Coline Christiansen, Mathieu Desmarest, Coline Faulquier, Pascal Ferraud, Justine Imbert, Jérôme Laurent, Flora Mikula, Guilhem Sevin, Christophe Tassan…).
Ce restaurant ‘bistronomique’ de 200m² et de 100 m² de terrasse, proposera aux passagers de la gare comme aux riverains du parvis une offre hybride de restauration sur place comme à emporter. Pour les pressés, une sandwicherie et une offre de salades à emporter tandis que les autres pourront, au choix, s’installer en salle, en terrasse ou profiter d’un espace ‘lounge’. Le service sera assuré en continu de 5h30 à 23h.

© Studio BT

Côté approvisionnement, ‘Le Quai des saveurs’ s’engage à concourir au bien être alimentaire de ses clients par une alimentation saine et durable, avec des produits locaux et de qualité, sélectionnés avec soin. « Nous utiliserons les circuits courts, on mettra en avant les produits vauclusiens, les Côtes-du-Rhône vauclusiens… », explique Gilbert Marcelli, le président de la CCI de Vaucluse

Accueillir des chefs étoilés là où passent 3 millions de passagers par an
« L’objectif est de créer un lieu de vie chaleureux et moderne qui saura également attirer les professionnels de la gare comme, plus globalement, la population avignonnaise, poursuit le président de la CCI de Vaucluse. Régulièrement, des animations seront mises en place afin d’accueillir des chefs étoilés issus de nos bancs, heureux de partager avec nos élèves et la clientèle le meilleur de leur expérience. »
Et le président de l’organisme consulaire de rappeler que 3 millions de passagers transitent chaque année dans cette gare de centre-ville avant de se féliciter « de cette sélection qui honore la CCI toute entière et notre Ecole hôtelière en particulier. Notre institution voit ainsi la reconnaissance de la qualité du travail et de l’investissement accomplis par ces collaborateurs, mais également une marque de confiance de la part de la SNCF qui va nous permettre de mettre en chantier cet ouvrage, puis de l’exploiter pendant une douzaine d’années. »
L’objectif est d’ouvrir ce restaurant le 1er juin 2024, juste avant le festival d’Avignon dont les dates ont été exceptionnellement avancées en raison des JO de Paris.

© Studio BT

Un belvédère sur la ville
« C’est pour relever les défis de demain que cet espace entièrement repensé, situé face aux remparts, et devant l’axe majeur de la rue de la République, sera mis à disposition des usagers, constituant un véritable pôle d’échange multimodal, complète Cécile Helle, maire d’Avignon. Ouvert sur la ville, ce nouveau parvis articulé autour d’un jardin paysager méditerranéen, proposera l’accès à tous les modes de déplacement : train, bus à haut niveau de service, tramway, modes doux, taxis, parking couvert… au cœur duquel la maison des mobilités accueillera les usagers aux côtés de commerces, d’un garage à vélos sécurisé, d’une station Vélopop et de ce nouveau restaurant d’application de la CCI de Vaucluse. »

© Studio BT

Leasing social : un véhicule électrique à 150€ au lieu de 100€ ?

Fermées à la circulation et au stationnement depuis plusieurs jours, les allées de l’Oulle à Avignon sont de nouveau accessibles.

En effet, le Rhône ayant retrouvant un niveau correct, les agents de la ville sont à pied d’œuvre pour nettoyer les limons laissés par le fleuve sur la chaussé et le parking, afin de permettre la réouverture des voies à la circulation.

La circulation sera de nouveau possible à partir de 17h ce dimanche 17 décembre, et le parking de l’Oulle accessible, dès demain matin lundi 18 décembre.

L.G.


Leasing social : un véhicule électrique à 150€ au lieu de 100€ ?

La Ville de Cavaillon vient de construire un nouveau plan de stationnement, qui prendra effet le 29 janvier 2024, dans le but de revitaliser son centre-ville.

Cavaillon comptabilise 2 883 places de stationnement au total, dont 594 places payantes et 2 289 gratuites. 80% de ces dernières resteront gratuites à la mise en place du nouveau plan de stationnement. 87 nouvelles places sont en projet.

Pour établir son nouveau plan de stationnement, la Ville de Cavaillon s’est basée sur trois profils de stationnement : les résidents de l’hypercentre, les visiteurs et clients, ainsi que les actifs. Une offre sera proposée pour chaque profil.

L’abonnement pour les résidents

Premièrement, un abonnement résident sera proposé aux Cavaillonnais habitant dans l’hypercentre au tarif de 10€ par mois et valable sur toutes les places payantes du centre-ville (hors zone bleue), afin qu’ils puissent se garer facilement. Pour en bénéficier, il faudra remplir un formulaire sur le site de la ville, disponible dès ce vendredi 8 décembre. Un justificatif de domicile, une copie de la carte grise mentionnant la même adresse, et une copie d’une pièce d’identité seront demandés. Le paiement se fera au semestre (60 €) ou à l’année (120 €).

Le stationnement deviendra payant dans tout l’hypercentre afin qu’il y ait un roulement au niveau des places de stationnement, et pour que les commerçants et services puissent également toujours accueillir leurs clientèles. Les personnes dotées de l’abonnement résident pourront se garer sur toutes les places payantes de Cavaillon.

L’hypercentre est compris entre les cours Carnot, Bournissac, Victor Hugo, Gambetta, et Ernest Renan (cliquez sur l’image pour l’agrandir).

Les zones bleues

De nombreuses zones bleues, qui proposent la gratuité pendant deux heures de stationnement (disque de stationnement obligatoire) de 9h à 19h du lundi au samedi, seront créées et s’ajouteront à celles déjà existantes. Cela facilitera l’accès aux commerces, services et professions médicales du centre-ville.

Ainsi, la place Roger Salengro, puis la place François Tourel à l’issue de sa rénovation, passeront en zone bleue avec deux heures gratuites. Le parking Saint-Julien, quant à lui, reste en zone bleue.

Une nouvelle navette

Pour les actifs du centre-ville, une nouvelle navette relais verra le jour. Dès le 17 janvier 2024, le centre-ville ne sera plus qu’à cinq minutes du parking du Grenouillet en bus.

Deux bus relieront gratuitement et directement le parking du Grenouillet au centre-ville, avec un départ toutes les cinq minutes, du lundi au vendredi de 7h15 à 20h, et le samedi de 8h30 à 12h45.

Le stationnement payant

Pour ce qui est des places payantes, elles resteront gratuites pendant la première heure, il faudra toujours débourser 1,20€ pour deux heures, et il faudra payer 4,20€ à partir du 29 janvier 2024 pour trois heures au lieu de 3,60€.

Ces places de stationnement sont payantes de 9h à 12h et de 14h à 18h, gratuites entre 12h et 14h, et gratuites du samedi 12h au lundi 14h ainsi que les jours fériés. Pour régler son stationnement plus facilement, il est possible de passer par l’application mobile Flowbird, qui permet d’ajuster à la hausse ou à la baisse la durée de son stationnement et de payer au plus juste, sans avoir à se déplacer jusqu’à l’horodateur.

Les personnes exerçant une profession de santé telles que les médecins généralistes, les kinésithérapeutes, les infirmiers et les aides à domicile bénéficieront d’un disque bleu santé leur permettant de se garer gratuitement sur les places payantes durant une heure afin de pouvoir assurer leurs visites à domicile. Une condition que la Ville a à cœur de mettre en place sachant qu’une grande partie de ses habitants du centre-ville sont des personnes âgées.


Leasing social : un véhicule électrique à 150€ au lieu de 100€ ?

Alors que la transition écologique est plus que jamais un sujet d’actualité, de nombreux citoyens ont déjà modifié leurs usages, notamment en ce qui concerne les déplacements. Bien que la part du vélo dans les trajets quotidiens en France reste encore assez faible (couramment utilisé par 12 % des adultes), ce mode de transport séduit de plus en plus d’habitants en ville et nombre de communes ont décidé d’aménager des pistes cyclables ou de repenser la voirie pour permettre aux cyclistes de circuler à moindres risques. Depuis l’année dernière, plusieurs grands plans vélos ont ainsi fleuri dans les métropoles françaises. C’est dans ce contexte que nous nous sommes penchés sur l’indice de cyclabilité des métropoles publié par l’initiative citoyenne Villes.plus. Les territoires étudiés regroupent environ 40 % de la population française et sont les épicentres de l’utilisation du vélo au quotidien en France.

Les scores obtenus dans l’étude, dont la dernière édition se base sur les données d’OpenStreetMap extraites en novembre 2023, rendent compte plus précisément de la proportion de parcours cyclable d’une sélection d’itinéraires importants dans chacune des 22 métropoles de France. Comme le note l’auteur de l’analyse, « ces scores sont étroitement liés à la définition retenue pour qualifier de cyclable un itinéraire ». Ainsi, il est précisé que l’évaluation porte sur la présence de l’un ou l’autre des aménagements suivants : voie destinée aux vélos et séparée physiquement des voitures, vélorue à vitesse réduite où les cyclistes ont priorité sur les automobilistes, chemin partagé piéton/vélo, voie suffisamment large pour une cohabitation sans gêne (rue piétonne), ou voie dotée d’un marquage au sol de séparation piéton/vélo. 

Comme le met en avant notre carte, si l’on se base sur les critères cités plus haut, quatre métropoles françaises semblent sortir du lot en matière d’aménagements pour la sécurité et le confort des cyclistes. L’Eurométropole de Strasbourg arrive en tête du classement, avec un score de 4,4/10 en novembre 2023, suivie de la métropole de Bordeaux (4,2/10), puis de celles de Toulouse (3,5/10) et Grenoble (3,2/10). À titre de comparaison, et notamment afin de pouvoir juger de la sévérité des scores obtenus par les métropoles françaises (qui regroupent plusieurs communes), la capitale mondiale du vélo, Amsterdam, obtient un score de 7,5/10 en appliquant la même méthodologie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Leasing social : un véhicule électrique à 150€ au lieu de 100€ ?

6 Français sur 10 ne croient pas que la voiture électrique remplacera complètement un jour les voitures thermiques. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude de l’Observatoire Cetelem.

Pendant des années, presque depuis son origine, le secteur automobile s’est développé sans que rien ou presque ne vienne contrarier sa croissance et son succès. Et puis les contraintes, notamment environnementales au sens large du terme, ont pris de l’épaisseur ; l’électricité a été choisie par les pouvoirs publics comme énergie unique pour faire rouler la voiture de demain ; et les crises financière, économique et géopolitique se sont superposées en un rien de temps. Alors que les automobilistes sont en perte de repères, ne savent plus vraiment à quelle marque se vouer, soupèsent la pertinence du passage à l’électricité, l’Observatoire Cetelem de l’Automobile révèle des points de vue contrastés, parfois étonnants, parfois inquiétants mais qui éclairent sur la nécessité de voir se dissiper au plus vite ce brouillard qui pourrait à terme pénaliser tout le monde.

ZFE et réglementations riment avec confusion et scepticisme
L’inflation, toujours forte dans la plupart des pays, contribue à perturber la perception économique des automobilistes. Ainsi marqués par les récentes hausses des tarifs, plus de trois quarts d’entre eux (76%) s’inquiètent de la hausse des prix des voitures neuves dans les 5 prochaines années et ils sont 4 sur 10 à juger que la hausse possible du coût de l’énergie est un frein à l’achat.
Concernant les Zones à faibles émissions (ZFE), si plus de 7 personnes sur 10 (73%) en connaissent l’existence, seulement un tiers (34%) voit précisément ce dont il s’agit, une part qui est néanmoins plus importante chez les Français (48%). Un flou qui s’accentue lorsqu’il s’agit de se projeter dans le futur puisque près d’un automobiliste sur 2 (48%) ne sait pas si des ZFE seront mises en place dans son pays

Si 66% des personnes interrogées pensent que les ZFE sont une bonne mesure, dans les pays où elles sont implantées, comme la France et la Belgique, elles y comptent 50% de réfractaires. En outre, selon 8 personnes sur 10, cette mesure est jugée comme injuste pour les ménages aux faibles revenus qui ne seront pas en mesure de remplacer leur véhicule. Enfin, près de 6 personnes sur 10 (57%) poussent le raisonnement à son extrême en estimant que les ZFE sont irréalistes et espèrent qu’elles ne verront jamais le jour. L’esprit contestataire (et réfractaire) français reste vivace puisqu’un sur 2 persistera à circuler dans les ZFE au volant de son véhicule banni, un esprit de révolte également partagé par les Allemands.

La confusion, associée au scepticisme, règne donc au sujet des ZFE. Il en est de même, voire davantage, à propos des réglementations concernant les motorisations. En effet, seulement la moitié des consommateurs (49%) est au courant de l’interdiction de la vente des véhicules thermiques (essence, gazole, hybride) dans 10 à 15 ans pour lutter contre la pollution de l’air.

Comme pour les ZFE, la principale critique porte sur une injustice non pas collective, mais associée à l’individu ou à la sphère familiale avec près de 8 personnes sur 10 (78%) qui soulignent que les ménages seraient les premiers pénalisés en ne pouvant pas revendre leur véhicule thermique avec comme conséquence l’impossibilité se déplacer. C’est à nouveau en France (85%), mais aussi en Belgique (83%), que cette injustice est la plus fortement ressentie.

Alors que les mesures les plus coercitives, au moins en Europe, ne se profilent pas avant 2035, 7 automobilistes sur 10 estiment cependant que le calendrier de leur mise en œuvre est trop resserré. Français (75%) et Belges (74%) vilipendent ce manque de temps, rejoints par les Espagnols (72%). Dans un même élan, ils sont 6 sur 10 (61%) à pointer l’irréalisme de cette réglementation qui ne devrait pas voir le jour ou qui devrait être annulée selon eux, ainsi que leur inefficacité pour lutter contre la pollution (57%). Néanmoins, plus de 6 personnes sur 10 (63%) pensent que c’est une bonne mesure, la moitié d’entre eux affirment même qu’elle est insuffisante (55%).

La voiture électrique joue les premiers rôles…mais pose question
Malgré un contexte économique tendu et le durcissement des réglementations, majoritairement, un monde sans voiture n’est pas envisagé. Seulement 1 personne sur 5 (20%) estime que demain sa place sera moins importante qu’aujourd’hui, des opinions exprimées surtout en Europe (22%), et particulièrement en France (29 %).
72% des Français pensent que le progrès technologique fera émerger une voiture plus vertueuse, mais seuls 4 d’entre eux sur 10 (41% contre 67% au niveau monde) voient dans le véhicule électrique son incarnation et qui, à terme, va complètement remplacer la voiture thermique (38% contre 54% dans le monde).

Pour la première fois, les véhicules électriques arrivent en tête des intentions d’achat. Ainsi, ceux qui souhaitent acheter une voiture sont plus d’un sur 3 (32%) à envisager de choisir une motorisation électrique. En ajoutant à ce chiffre celui des acheteurs déclaratifs de voitures hybrides, rechargeables (25%) ou non (16%), il s’agit d’une vraie bascule du marché. A noter que la France est le pays avec la Belgique, l’Autriche, et la Pologne où les intentions d’achat d’un véhicule électrique sont les moins affirmées (aux alentours de 20%). Comme toujours, le blocage est d’abord économique : pour près de la moitié des personnes interrogées (48%), le prix d’un véhicule électrique est trop élevé, avec surtout les Néerlandais (62%) et les Français (53%) pour le souligner. Viennent ensuite les craintes de rencontrer des difficultés pour recharger son véhicule (36%), et que l’autonomie de celui-ci soit trop limitée par rapport à leurs besoins (31%), cette préoccupation est particulièrement importante chez les Français (42%).

La problématique du coût ne se limite pas au seul achat, mais s’étend aussi à l’usage du véhicule électrique. Confrontés à l’augmentation récente, et potentiellement future, du prix de l’électricité, les automobilistes s’interrogent. Les trois quarts d’entre eux (74%, et 77% des Français) voient dans cette perspective un usage plus coûteux que celui d’un véhicule doté d’une motorisation traditionnelle. Plus encore que la prééminence programmée du véhicule électrique, les automobilistes remettent en cause son utilisation en raison d’une production énergétique qu’ils prévoient insuffisante. Sans doute sous l’influence évidente de la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, plus de 6 Européens sur 10 (62%) et plus de 7 Français sur 10 (71%) affichent ce point de vue.

Pour passer du thermique à l’électrique, 8 personnes interrogées sur 10 (79%) jugent indispensable le versement d’aides par les pouvoirs publics. Or, un peu plus de la moitié des automobilistes (54%) ne savent pas s’il en existe dans leur pays et ils sont plus de 7 sur 10 (72%) à les trouver trop confuses. Français (80%) et Polonais (79%) sont les plus nombreux à dénoncer cette complexité souvent d’ordre administratif.

Véhicule électrique : la Chine contre le reste du monde
Avec plus de 20 marques qui ont vu le jour en un peu plus de 20 ans, le marché chinois et de ses marques connaissent une croissance exponentielle. Pourtant, il souffre d’un déficit d’image. En effet, un peu moins d’1 sondé sur 2 et moins de 4 Français sur 10 (39%) ont une opinion favorable des marques du premier pays constructeur mondial. A l’opposé avec 90% des personnes interrogées qui en ont une bonne opinion, les marques européennes jouissent d’une cote impressionnante, eu égard notamment à leur antériorité sur l’ensemble des marchés.

A la question de savoir si les automobilistes sont prêts à les acheter, là aussi une préférence est accordée aux marques européennes pour un peu plus de 8 personnes interrogées sur 10. Les marques chinoises continuent de fermer la marche, avec 4 personnes sur 10, et près de 3 Français sur 10 (28%) prêts à acheter un de leurs modèles.
« Cette nouvelle édition de l’Observatoire Cetelem montre que les automobilistes sont dans l’expectative à maints égards, jusqu’à faire preuve de suspicion et de scepticisme. Il appartient à nombre de constructeurs de clarifier leur politique industrielle et commerciale, ainsi que leur communication, afin de ne pas subir définitivement une concurrence qui a souvent un temps d’avance sur la question électrique. De même qu’il revient aux pouvoirs publics d’adopter une ligne claire et stable, sans atermoiement, pour faciliter la transition énergétique du monde automobile. » conclut Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem.

*Méthodologie : Les analyses économiques et marketing ainsi que les prévisions ont été réalisées en partenariat avec la société d’études et de conseil C-Ways spécialiste du Marketing d’Anticipation. Les terrains de l’enquête consommateurs quantitative ont été conduits par Toluna Harris Interactive du 28 juin au 17 juillet 2023 dans 16 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Chine, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et Turquie. Au total, 15 000 personnes ont été interrogées en ligne (mode de recueil CAWI). Ces personnes âgées de 18 à 65 ans sont issues d’échantillons nationaux représentatifs de chaque pays. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge). 3 000 interviews ont été réalisées en France et 800 dans chacun des autres pays.


Leasing social : un véhicule électrique à 150€ au lieu de 100€ ?

Le Conseil départemental de Vaucluse vient d’inaugurer la passerelle de l’Oiselay-Sauveterre. Cet ouvrage suspendu de 200 mètres de long pour 3 mètres de largueur permet de franchir le Rhône, au Nord de la Barthelasse, entre Sorgues et Avignon via le territoire de la commune de Sauveterre (voir vidéo en fin d’article).

L’une des plus grande voie cyclable d’Europe
Ce pont métallique spectaculaire avec ses mâts de 22 mètres hauteur est destiné aux cyclistes, aux piétons et à l’ensemble des modes doux. Il permet le franchissement du fleuve-roi pour assurer la continuité de la véloroute Via Rhôna qui parcourt le Vaucluse, entre Lapalud et Avignon. Long de 815km, cet itinéraire cyclable relie le lac Léman, en Suisse, à la mer Méditerranée en suivant le Rhône. Désigné véloroute depuis 2016, elle est l’une plus grande voie cyclable d’Europe. L’an dernier, elle a accueilli plus de 2,8 millions de cyclistes. Un chiffre multiplié par 2,5 entre 2017 et 2022.

Dans ce secteur, la nouvelle passerelle permet donc l’achèvement de la dernière section de 11km de la Via Rhôna entre Sorgues et Avignon (voir carte ci-dessus).
Une portion dont l’aménagement a représenté un investissement de 8,11M€ HT (dont de 4,17M€ HT pour la seule passerelle) financés par l’Union Européenne (1,1M€), l’Etat (1,31M€), la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (1, 08M€), la région Occitanie (675 000€), le département du Gard (1,11M€), le département de Vaucluse (995 448€), le Grand Avignon (545 000€), la ville de Sorgues (200 000€) et la CNR (Compagnie nationale du Rhône) à hauteur de 1,09M€.
Pour sa part, bien que la passerelle se situe en territoire gardois, entre les îles de la Motte à Sauveterre et celles de l’Oiselay à Sorgues, c’est le Département de Vaucluse qui a assuré la maîtrise d’ouvrage de ce chantier débuté en avril 2022. Le Conseil départemental du Gard va reprendre, quant à lui, la gestion et l’entretien de la passerelle.

Prochaine étape : la restauration du Pont des Arméniers à partir de 2024
Ultime étape du projet global sur la Via Rhôna en Vaucluse : la restauration du Pont des Arméniers à Sorgues. Un ouvrage inscrit au titre des Monuments Historiques, qui va prochainement débuter suite aux études préalables réalisées cette année. Le démarrage des travaux est envisagé en 2024, pour une durée prévisionnelle de 24 mois.

Le chantier de réaménagement et de restauration du pont des Arméniers devrait débuter l’année prochaine.

Enfin, pour parfaire l’aménagement, une étude est menée concernant la voie verte le long de la RD 228 sur la Barthelasse, entre le giratoire de l’Islon (Chemin des Vignes) et le Pont du Royaume situé entre Avignon et Villeneuve-lès-Avignon.
Objectif ? Offrir des conditions optimales pour les cyclistes et permettre de raccorder les parkings situés sur l’île Piot à Avignon. Le Département a porté les études sur une grande partie du linéaire, excepté en extrémité Sud (un tronçon de 400 mètres) à l’amont immédiat du Pont du Royaume, sous maîtrise d’ouvrage du Grand Avignon.

Cliquer sur l’image pour lancer la vidéo.

Leasing social : un véhicule électrique à 150€ au lieu de 100€ ?

La deuxième édition du Salon des véhicules utilitaires et trucks se tiendra ce mercredi 13 et jeudi 14 septembre, sur le site ATDR Vedène.

Les visiteurs auront la possibilité de découvrir l’offre de véhicules en disponibilité immédiate : les « prêts à partir d’Azur Trucks ». Ils pourront également découvrir un espace dédié à tous leurs besoins de transports, logistiques et services (collecte, voierie, espaces verts, événementiel, frigorifiques…), longue distance ou dernier kilomètre, urbain, interurbain, en thermique ou en décarboné.

Deux tables rondes seront proposées :

  • Mercredi 13 septembre à 9h30 : « Transition énergétique, mobilités urbaines et routières : tous acteurs pour demain ! »
  • Jeudi 14 septembre à 10h : « Le capital Humain, la pierre angulaire des solutions de mobilités durables d’aujourd’hui et de demain »

Les 13 et 14 septembre de 8h à 18h. Azur Trucks Distribution et Réparation, avenue Vidier, Vedène. Inscription aux tables rondes en cliquant ici.


Leasing social : un véhicule électrique à 150€ au lieu de 100€ ?

Avec 8 578 nuitées entre le 1er juillet et le 20 août derniers, les chiffres de fréquentation sur les aires Camping-car Park dans le Vaucluse ont augmenté de +46% par rapport à l’été 2022. Actuellement, le département abrite 7 aires Camping-car Park situées à Fontaine-de-Vaucluse (21 places), Goult (32 places), Apt (20 places), Mormoiron (20 places), Bédoin (58 places), Malaucène (35 places) et Valréas (23 places).
Le Vaucluse devance ses voisins des Alpes-de-Haute-Provence (5 668 nuits, +406% mais une évolution importante qui s’explique par l’ouverture de 3 aires cette année), des Bouches-du-Rhône (5 173 nuits, +50%) ainsi que de la Drôme (4 590 nuits, +38%). En revanche, le Gard (16 283 nuits, +128% porté par l’ouverture de l’aire du Grau-du-Roi) et surtout, l’Ardèche (23 285 nuits, +36%) restent les champions régionaux de l’accueil des camping-cars.

+33% au niveau national
L’hébergement en camping-cars et fourgons aménagés semble avoir continué à gagner en popularité puisqu’avec un total de 846 293 nuitées enregistrées, le réseau enregistre une hausse de +33% par rapport à l’année précédente. La région Nouvelle-Aquitaine reste la destination privilégiée des camping-caristes. Grâce à une météo clémente en termes d’ensoleillement, la région enregistre 23,4% des nuitées cet été. Notons que l’année dernière la région avait été impactée par des feux de forêt et de fortes chaleurs. La région Occitanie monte sur la seconde marche du podium (14,5% des nuitées) grâce à un bel ensoleillement et à des chaleurs moins importantes que l’année dernière. L’Occitanie grâce à une croissance de ses nuitées de 41% prend la seconde place du classement à la région Pays-de-la-Loire qui arrive en 3e position avec 13,8% des nuitées.

Paca progresse mais reste 10e
Pour sa part, avec 35 300 nuitées (4,2% du total national) la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ne devance que les Haut-de-France (16 600 nuitées, 2%) et l’Île-de-France (3 600 nuitées, 0,4%).
Par ailleurs, alors que la grisaille et la pluie ont touché les régions du Nord-Ouest de l’Hexagone, ce sont les régions d’un grand arc centre, Est et Sud-Est de la France qui ont le plus largement bénéficié de ce report de fréquentation des camping-caristes cet été, et notamment les destinations vertes. Ainsi, les régions Centre, Grand-Est, Bourgogne, Auvergne-Rhône-Alpes et Paca ont vu leur nombre de nuitées progresser de 47% en moyenne.

Les touristes étrangers de plus en plus nombreux
« Sur la période juillet-août 2023, les étrangers ont augmenté leur nombre de nuitées sur le réseau Camping-car Park de 49% représentant ainsi 27% des nuitées contre 24% en 2022 sur la même période et 14% en 2021,  explique le 1er réseau européen d’aires d’étape et de campings à destination des touristes itinérants fondé en 2011 par Laurent Morice et Corinne Bruel. Dans le top 3 des nationalités étrangères qui ont plébiscité l’Hexagone : les Allemands se maintiennent en première position (25% des nuitées) devant les Belges (15%) et les Espagnols (14%) de plus en plus nombreux à fuir les très fortes chaleurs touchant la péninsule ibérique l’été. »

https://echodumardi.com/tag/mobilite/page/4/   1/1