23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Lancement de la nouvelle ligne interrégionale entre Avignon et Valréas 

Ce vendredi 19 avril, Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports et de la mobilité durable et Paul Vidal, conseiller régional de la Région Auvergne-Rhône-Alpes délégué aux transports interurbains et scolaires ont inauguré la nouvelle ligne régulière ZOU ! Valréas-Avignon.

La navette circulera toute l’année à raison de 2 allers-retours quotidiens du lundi au dimanche, y compris les jours fériés (sauf les 1ᵉʳ janvier, 1ᵉʳ mai et 25 décembre). Les horaires seront coordonnés avec les horaires des TGV à destination et en provenance de Paris. Les tarifs sont ceux applicables pour les lignes de proximité du réseau routier régional de transport, avec un billet unitaire à 2,10 €.

Une meilleure connexion interrégionale 

Cette nouvelle ligne, qui portera le numéro 985, desservira les villes et les sites suivants : Valréas-Nyons-Mirabel-aux-Baronnies-Vaison-la-Romaine-Malaucène-Carpentras Hôpital-Avignon TGV-Avignon Pôle d’Échanges Multimodal. Ce nouveau mode de transport répond à la demande de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui souhaitait une ligne régulière qui dessert les communes de Nyons et Mirabel-aux-Baronnies afin d’améliorer les connexions interrégionales. 

Elle vient également renforcer le lien entre les Régions puisqu’elle est le fruit d’une collaboration entre la Région Sud et la Région Auvergne-Rhône-Alpes.  

« Pour les habitants de nos deux régions, voilà une solution très concrète et attendue, pour se rendre à Avignon, plus vite et plus facilement ! Voilà le sens de notre service public des transports : des solutions pour tous les territoires » a déclaré Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports et de la mobilité durable.

« Je me félicite de cette collaboration et de la nouvelle proposition de service qui en découle pour les habitants de nos deux régions. Nous répondons à la fois aux enjeux de déplacement du quotidien, mais également à ceux liés au développement touristique de cette zone » a déclaré Paul Vidal, conseiller régional de la Région Auvergne-Rhône-Alpes délégué aux transports interurbains et scolaires.


Lancement de la nouvelle ligne interrégionale entre Avignon et Valréas 

Ils étaient plusieurs centaines, en fin de matinée, entre la Gare Centre et la Place de l’Horloge à Avignon. « 500 à 600 », selon un des participants venus de tout le Vaucluse, mais aussi du Nord des Bouches-du-Rhône, du Sud de la Drôme et d’Ardèche. 

Jean-Renaud Boulay est trésorier de la Fédération Française des Motards en Colère à Avignon. « C’est du pipeau, on est remonté à fond, explique-t-il. Ils prétendent que ce sont des raisons de sécurité routière, qui obligent à faire passer le contrôle technique des 2 roues motorisées, des scooters à 3 roues et des quads à 4 roues, mais c’est faux. Lors du contrôle, le technicien regarde si les pneus ne sont pas lisses, mais assez gonflés, l’état de la direction, des rétroviseurs, des freins, des feux, mais tout ça on l’apprend quand on passe le permis, donc on le fait nous-mêmes, on n’a pas besoin de lui et encore moins de payer. Vous pensez bien qu’on n’a pas envie de nous mettre en danger, déjà qu’on n’a que le casque comme carrosserie, les bottes, les gants et le blouson en cuir et éventuellement l’airbag pour nous protéger. »

La réalité est tout autre : « En fait, poursuit le président de la FFMC 84, il faut savoir que dans 18% des cas, c’est le manque d’entretien des routes qui provoque des accidents de la route, notamment les fameux nids de poule dont l’état s’aggrave constamment depuis des années. D’après la Mutuelle des Motards, l’état des motos n’intervient que dans 0,4% des cas. » Certains appellent d’ailleurs à la désobéissance civile face au coût et à l’inutilité de cette mesure inventée par des bureaucrates en mal d’imagination.

Normalement, c’est lundi prochain, le 15 avril, que pourrait entrer en vigueur cette obligation, le Conseil d’État ayant débouté la FFCM qui demandait sa suspension. Mais vu la démonstration de force de toutes les fédérations à travers la France ce samedi — une cinquantaine de concentrations organisées à Marseille, Nîmes, Paris, Toulouse, Lyon — le gouvernement pourrait, sous la pression des opposants, retravailler sur des mesures alternatives. 3 millions de véhicules motorisés à 2, 3 ou 4 roues sont concernés. Si l’obligation est maintenue, en cas de non-présentation de l’attestation de contrôle technique, les motards risqueraient une amende fixée à 135€ ou une immobilisation du véhicule.


Lancement de la nouvelle ligne interrégionale entre Avignon et Valréas 

La portion de véloroute entre Velleron et Pernes-les-Fontaines vient d’être inaugurée. Le nouveau tronçon de quatre kilomètres vient compléter la Via Venaissia, que les Vauclusiens empruntent depuis 2010 et qui permet désormais d’aller d’Orange à Velleron en passant par Jonquières, Sarrians, Aubignan, Loriol-du-Comtat, Carpentras, Monteux, ainsi que Pernes-les-Fontaines.

Les travaux du tronçon entre Velleron et Pernes-les-Fontaines, qui ont duré dix mois, ne comprennent pas seulement la réalisation de 4 km de voie verte, mais aussi celle de 6 accès et sécurisation de la traversée de la RD28 à Pernes-les-Fontaines, et la réhabilitation de 12 ouvrages hydrauliques. Le montant des travaux s’est élevé à 1 650 000 €, financés par l’Union Européenne, la Région Sud et le Département de Vaucluse.

Permettant aujourd’hui de parcourir 45km, à terme, la Via Venaissia rejoindra la ViaRhôna au niveau de Caderousse et de Piolenc, ainsi que la véloroute du Calavon à la hauteur de Robion. Telle est l’ambition du Département qui se positionne en faveur des mobilités douces, et qui célébrera d’ailleurs ses véloroutes ce dimanche 14 avril.

©Département de Vaucluse

Lancement de la nouvelle ligne interrégionale entre Avignon et Valréas 

Créée il y a déjà plus de 40 ans, l’association Passerelle poursuit son objectif de venir en aide et proposer des solutions aux différents publics qu’elle reçoit : hébergement d’urgence pour les sans-abris, accueil pour les demandeurs d’asile, insertion professionnelle à travers des chantiers d’intérêt général mais aussi aide à la mobilité à travers la gestion de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr » et la création d’un garage social et solidaire. Ce lieu qui se trouve au 59 avenue de la Synagogue, à Avignon, a une double fonction mais un seul objectif : louer des véhicules ou proposer des réparations des véhicules à des personnes en difficulté financière afin de leur offrir un meilleur accès à l’insertion professionnelle.

Si vous êtes d’Avignon, vous êtes forcément passé devant ou à côté. Le garage solidaire de « Passerelle » est situé au fond du parking des italiens, le lieu de stationnement le plus fréquenté de la cité papale, à quelques mètres des nombreuses voitures qui viennent chaque jour se garer à cet emplacement gratuit.
Une caractéristique qui correspond parfaitement aux valeurs de l’association Passerelle qui a installé cet espace pour répondre à toutes les demandes de mobilités liées à l’insertion professionnelle et offrir une aide aux personnes en difficultés, envoyés par les référents socio-professionnels.

L’association Passerelle, une histoire de valeurs avant tout
Fraternité, solidarité et entraide. Ce sont ces maitres mots qui ont accompagné la démarche des prêtres Christian Bezol, André Allemant et Paul Dejardin lorsqu’ils décident d’accueillir des personnes démunis dans leur presbytère de l’île de la Barthelasse en 1980. De cet engagement qu’ils poursuivront tout au long de leurs vies, naitra quatre ans plus tard, en 1984, l’association Passerelle qui compte aujourd’hui plus de 40 salariés permanents, 40 emplois en insertion et plus de 900 personnes accueillies et accompagnées chaque année.

Si la structure a considérablement grandi, l’ADN et les valeurs de « Passerelle » restent exactement les mêmes qu’à sa création. Née pour apporter un accompagnement aux personnes en difficulté l’association n’a cessé au cours de ses quarante dernières années de s’accroitre et de diversifier ses activités. Actuellement, Passerelle ce sont 70 places d’hébergement et 116 places au centre d’accueil des demandeurs d’asile. Un accueil puis un accompagnement vers l’autonomie, c’est là tout le leitmotiv de la structure vauclusienne.

Fondée en 1984, l’association Passerelle compte aujourd’hui plus de 40 salariés permanents, 40 emplois en insertion et plus de 900 personnes accueillies et accompagnées chaque année.

« On s’est développé sur plusieurs axes, on répond aux besoins évolutifs des différents publics. Aujourd’hui Passerelle c’est de l’hébergement avec un service hébergement et logement qui se trouve à Saint-Jean, de la protection internationale avec un centre d’accueil des demandeurs d’asile à Saint-Chamand, de l’aide à l’emploi avec les chantiers d’insertion dans le domaine du bâtiment, des espaces verts etc. et bien sûr de la mobilité avec ce garage solidaire ainsi que notre engagement sur la plateforme jebougenvaucluse.fr » détaille Vincent Dumay, le nouveau directeur de l’association Passerelle.

Comment bénéficier du garage solidaire ?
Pour pouvoir profiter de tous les avantages que propose un garage solidaire comme celui de Passerelle, il faut pouvoir remplir certains critères. Avant tout, il faut être un résident du Vaucluse disposant de faibles ressources financières (déterminé par un référent social) et surtout il faut être en parcours d’insertion socio-professionnelle afin de justifier cette aide à la mobilité.
Une démarche qui a donc une portée territoriale et qui est soutenu financièrement par plusieurs aides extérieures comme l’explique le directeur Vincent Dumay « au niveau des aides financières, on a des financements d’Etat, des financements de la Région Sud et puis une implication assez importante du Département du Vaucluse qui nous soutient dans plusieurs de nos démarches ».

« Une implication assez importante du Département du Vaucluse qui nous soutient dans plusieurs de nos démarches ».

Vincent Dumay, directeur de Passerelle

Pour pouvoir guider au mieux le flux et l’accompagnement du public accueilli, le travail des salariés de Passerelle est guidé par un mot clé : l’orientation. Les personnes qui bénéficient  de l’aide à la mobilité et du garage solidaire sont ainsi guidés via un référent social et doivent adhérer à l’association pour pouvoir accéder aux avantages du garage.
Ces référents sociaux sont en majorité des acteurs institutionnels du territoire mais aussi des conseillers France Travail, des conseillers de la Mission Locale ou les instances sociales du département. Ils sont informés régulièrement des services et des offres que propose Passerelle ainsi que les nouveautés mises en place via un abonnement à une newsletter de la Plateforme Mobilité « Je Bouge En Vaucluse ».
Une fourniture d’informations indispensables dont est responsable Dimitri Schaller, coordinateur de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr » qui détaille sa mission : « Notre première mission est d’informer toutes les personnes en parcours emploi, en parcours formation départementale afin de les orienter vers une mobilité autonome en leur proposant des solutions concrètes via notre garage solidaire et Mobil’ins, notre service mobilité ».

« On est une sorte de guichet unique. »

Dimitri Schaller, coordinateur de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr »

A chaque problème, une solution
Chez Passerelle, chaque problème a sa solution. C’est bien d’ailleurs parce que chaque personne a un profil différent que l’orientation est primordiale comme le précise Dimitri : « On reçoit les orientations des référents socio professionnels et en fonction des soucis de mobilité, on propose des solutions : la personne qui n’a pas de moyen de locomotion pour l’emploi, on l’oriente vers la mise à disposition de véhicules, celle qui a un véhicule en panne, on la dirige vers le garage solidaire, celle qui a un souci de permis, on la guide vers le conseiller en mobilité, c’est comme ça qu’on fonctionne, on est une sorte de guichet unique. »

De gauche à droite : Karim Haouache, responsable du service Mobil’ins et du garage Passerelle, Vincent Dumay, directeur de l’association Passerelle, et Dimitri Schaller, coordinateur de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr ».

« Jebougeenvaucluse » la plateforme clé de l’orientation en mobilité
Pour mener à bien la mission d’offrir une chance de mobilité à chaque vauclusien et lever les freins de l’accès à l’emploi et à la formation, le Conseil Départemental de Vaucluse s’est associé aux 2 acteurs de la mobilité sur le territoire : Passerelle et Roulez Mob’ilité.
De cette collaboration est né la création de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr ». Un site d’accueil, de conseil et d’accompagnement sur les solutions de mobilités sur le département qui est régulièrement alimenté par de nouvelles informations, dispositifs et mises à jour sur ce qui est possible, notamment chez Passerelle.
Cet outil est la véritable clé de voute du travail d’orientation qu’effectue l’association et le canal de communication principal entre elle et les référents socio-professionnels. « Sur le site internet de la plateforme, on a créé un espace dédié pour les prescripteurs (les professionnels, les conseillers pour l’emploi et les assistants sociaux) » argumente Dimitri Schaller avant de préciser « en 2023, via jebougeenvaucluse.fr on a eu plus de 3800 visites avec au final 1259 orientations vers un outil de mobilité solidaire et 1537 personnes qui ont bénéficié d’une solution de mobilité sur le département. Le travail de cette plateforme est donc essentiel pour beaucoup ».

« Ce que l’on fait ici, c’est de permettre aux personnes en situation précaire d’avoir à disposition un moyen de mobilité pour aller au travail. »

Karim Haouache, responsable du service Mobil’ins de Passerelle

Un garage presque comme les autres
Engagée sur la partie service d’aide à la mobilité des personnes vulnérables depuis 1997, l’association Passerelle a installé ce garage solidaire afin d’offrir des moyens et des solutions de mobilités aux publics précaires notamment en vue de faciliter leur insertion professionnelle. D’apparence, ce lieu a tout d’un garage conventionnel. Equipements complets et mécaniciens professionnels qui travaillent toute la journée sur l’entretien et la réparation de véhicules, rien ne peut laisser présager le caractère singulier de cet espace.

Ce qui diverge d’un garage habituel, ce sont les profils des bénéficiaires et les tarifs proposés : « Ce que l’on fait ici, c’est de permettre aux personnes en situation précaire recensées notamment à travers notre plateforme d’avoir à disposition un moyen de mobilité pour aller au travail. Cette offre passe par la réparation ou l’entretien de leurs véhicules s’ils en possèdent un ou bien à travers la location d’un véhicule ou d’un deux roues, le tout à des tarifs adaptés » explique Karim Haouache, responsable du service Mobil’ins de Passerelle, qui comprend le garage solidaire, la mise à disposition de véhicules mais aussi le dispositif ‘Seniors Mobiles’ qui est le transport de personnes de plus de 60 ans à faibles revenus.

Des offres de réparations et de locations adaptés au public
Pour cet ancien responsable d’un service après-vente en concession automobile, il est toujours apparu comme primordial de garantir un service de qualité en ce qui concerne les réparations des véhicules tout en respectant les budgets limités des bénéficiaires. « Ici au garage solidaire, on fait un devis de réparation et on estime dans un premier temps si le véhicule est réparable ou pas car souvent ce sont des vieilles voitures qui sont à la limite. Suite au devis, on demande 30% d’acompte si la réparation est possible. Nous proposons aussi des facilités de paiement jusqu’à 10 fois 100€, la main d’œuvre est à 35€/heure et les pièces sont à prix coûtant » ajoute Karim Haouache.

Ces tarifs adaptés au public que Passerelle accueille sont l’essence même des valeurs défendues par l’association et permettent surtout aux bénéficiaires de retrouver un accès au monde professionnel sans se mettre en difficultés financières. Une aide qui offre un renouveau à des véhicules anciens et un nouveau départ à leurs propriétaires « en passant par le garage solidaire, les véhicules qui ont jusqu’à 10, 15 ou même 20 ans vont être remis en état petit à petit et cela permet aux personnes d’éviter de racheter une voiture. L’année dernière on a pu effectuer plus de 216 réparations bénéficiaires » conclut le responsable du garage.

« Retrouver un accès au monde professionnel sans se mettre en difficultés financières. »

La partie réparations n’est cependant pas la seule offre que propose le garage solidaire de Passerelle. La structure a également mis en place un service de location de véhicules qui permet à toutes les personnes accueillies de pouvoir se rendre sur leurs lieux de travail. Une mise à disposition qui s’accompagne de tarifs particulièrement attractifs qui séduit de plus en plus de bénéficiaires de Passerelle : « en 2023 on a eu 85 bénéficiaires de la mise à disposition de véhicules » annonce fièrement Karim Haouache « C’est un système locatif donc on calcule les kilomètres que la personne doit faire dans la journée, une information que l’on a grâce à la plateforme d’orientation et ensuite on détermine les modalités d’utilisation et de paiement selon le profil de la personne ».

Aujourd’hui, le garage solidaire de Passerelle met à disposition 17 véhicules, 14 scooters, 2 vélos électriques et 6 vélos traditionnels disponibles. Un panel très varié qui s’adapte à tous les besoins et à tous les publics, toujours dans un souci de garantir un accès économique abordable à ceux qui en bénéficient « le système tarifaire c’est 5€ d’adhésion pour l’association, 5€ par jour pour la location des voitures, 2,50€ par jour pour les scooters et 1,50€ pour les vélos. Le tout est régi par des contrats de 14 jours renouvelables sur une durée de trois mois maximum » précise Vincent Dumay, le président de l’association.

Le garage Passerelle, un lieu de vie, de travail et de formation
Si le garage solidaire de Passerelle est là pour venir en aide et apporter une plus-value associative, il n’en reste pas moins un lieu de vie et de formation pour le personnel et les bénévoles de Passerelle. Mustapha Dahmani est le chef d’atelier du garage Passerelle. Dans la mécanique depuis ses 16 ans, il a travaillé et dirigé des garages dans de groupes comme Midas, Mass Auto Pneu ou Best Drive où il a fait ses armes.

C’est après un licenciement économique que ce vauclusien qui souhaitait rester dans le même circuit s’oriente vers Passerelle « ils cherchaient quelqu’un pour diriger l’atelier et il se trouve qu’à ce moment de ma vie, je voulais m’engager dans une cause sociale, me sentir plus utile donc j’ai fait d’une pierre deux coups » sourit-il.

Je voulais m’engager dans une cause sociale, me sentir plus utile. »

Mustapha Dahmani, chef d’atelier du garage Passerelle

Garant de la qualité des réparations du garage Passerelle, Mustapha s’implique sur chaque véhicule avec minutie. Un souci du détail d’autant plus important pour lui qu’il connait l’importance pour les bénéficiaires d’avoir un véhicule sécuritaire pour se rendre au travail « C’est une approche totalement différente pour moi, je travaille pour que les gens subviennent à leurs besoins, ils ont besoin de nous, on n’est pas là pour faire de l’argent c’est vraiment de l’humain » ajoute-t-il fièrement.

Pour œuvrer sur tous ces véhicules qui abondent chaque jour, Mustapha Dahmani n’est pas seul. Il dirige un groupe constitué de plusieurs personnes en formation et de jeunes en voie d’insertion professionnelle, une approche éducative qu’a déjà expérimenté celui qui manage la section depuis novembre 2022 « j’ai eu plusieurs alternants dans mes anciens ateliers je suis habitué. Les garçons qui viennent apprendre ici sont adorables, à l’écoute, il suffit juste de les orienter, de leur donner de la confiance et des responsabilités, ce sont des jeunes volontaires qui sont loin des clichés que l’on peut imaginer. »

Un véritable lieu de formation

Le garage Passerelle n’est donc plus seulement un lieu de travail et de vie mais bien un véritable centre de formation. Un aspect fondamental qui colle parfaitement avec ce que souhaite développer l’association à savoir créer du lien social et offrir une chance à tous les habitants du territoire vauclusien « c’est un double travail pour moi mais chaque matin je me lève heureux et je suis content de venir travailler ici avec toutes les personnes qui œuvrent pour Passerelle, vous aidez quelqu’un à aller au travail, vous aidez un jeune qui demain trouvera un travail qui lui plait, j’ai l’impression de servir à quelque chose, de défendre des valeurs et c’est ce qui résume le mieux la mentalité de des hommes et femmes qui sont engagés ici » conclut Mustapha Dahmani.


Lancement de la nouvelle ligne interrégionale entre Avignon et Valréas 

Créé et installé à Cavaillon depuis 1951, le groupe Chabas s’est spécialisé dans le transport de denrées périssables (produits frais et vinicoles). En 2022, l’entreprise a conçu, au sein d’un consortium réunissant le laboratoire d’engineering suisse GreenGT et les magasins Carrefour, un poids lourd réfrigéré de 44 tonnes fonctionnant à l’hydrogène. L’expérience acquise avec ce projet a permis à Chabas de créer aujourd’hui un centre de formation pour aider les entreprises à la conversion hydrogène. Une première en France.

Gérée maintenant depuis trois générations par la famille Mézard, l’entreprise Chabas n’est pas qu’un simple transporteur de marchandises à température dirigée (pour reprendre la terminologie consacrée). Sensible aux questions sociétales, elle a toujours eu pour soucis de mettre en œuvre des programmes novateurs et citoyens. Ce fut d’abord la certification ISO 9001 obtenue en 2001, ce fut ensuite l’obtention du label ‘Objectif C02’, un programme d’engagement volontaire pour l’environnement visant à la réduction de la consommation de carburant et d’émission de C02. Aujourd’hui, Chabas est engagée dans la démarche RSE (Responsabilité sociale des entreprises). Elle y associe ses 520 collaborateurs. « C’est aussi une demande de nos clients et de nos partenaires, comme les compagnies d’assurance ou les banques », précise Aurélien Coudray responsable HSE (Hygiène Sécurité Environnement) de l’entreprise.

« L’hydrogène est aujourd’hui plus adapté que le tout électrique au transport de marchandises. »

Aurélien Coudray responsable HSE (Hygiène Sécurité Environnement) de l’entreprise cavaillonnaise.

L’hydrogène, c’est la V3 de la mobilité
Entre temps, l’entreprise Chabas s’est lancée dans un projet ambitieux, celui de la construction d’un poids lourd fonctionnant à l’hydrogène. Pour cela, un consortium baptisé CATHyOPé a été créé avec le laboratoire d’engineering suisse GreenGT et les magasins Carrefour. Cette collaboration a donné naissance à un camion réfrigéré avec remorque de 44 tonnes. Il avait pour mission d’assurer les livraisons des magasins de la marque avec zéro émission de CO2. Malheureusement, avec la guerre opposant l’Ukraine et la Russie, le projet n’a pu être étendu. L’embargo économique décidé par la France ne permettait pas d’aller plus loin.  Le projet n’est pas pour autant abandonné, et cela, d’autant plus que le surenchérissement des coûts du pétrole rend l’hydrogène chaque jour un peu plus compétitif. Pour Aurélien Coudray, l’hydrogène est aujourd’hui plus adapté que le tout électrique au transport de marchandises. « On peut avoir plus de puissance pour moins de poids et les temps de recharge sont beaucoup moins importants » précise-t-il. Après le pétrole et l’électricité, « l’hydrogène, c’est la V3 de la mobilité », complète-t-il.

Des formations aux métiers de l’hydrogène
Fort de l’expérience acquise par le consortium, Chabas et le laboratoire H24 Project (ex GreenGT) se sont associés à la CCI du Var pour proposer des formations permettant aux entreprises de préparer leur transition vers cette énergie présentée comme celle du futur. Précisons qu’H24 Project développe des véhicules hydrogène pour les compétitions automobiles d’endurance, type 24 heures du Mans.

© DR

Baptisé HYVAR (Acronyme de HYdrogène et VAR pour le département) cette formation propose aujourd’hui 7 modules différents destinés aux élus, dirigeants, ingénieurs, conducteurs, techniciens… Une façon pour Chabas de faire partager son expérience et de faire avancer la transition énergétique dans les métiers du transport. 30 entreprises ont déjà joué le jeu.

Didier Bailleux

Le groupe Chabas en chiffres
– 3 métiers dans le transport : les produits frais, le vin et la logistique
– 18 agences en France, dont le siège social est basé à Cavaillon
– Une implantation en Italie et une en Espagne
– 520 collaborateurs dont 250 chauffeurs
– 600 cartes grises
– Un chiffre d’affaires de 140 M€ en 2023


Lancement de la nouvelle ligne interrégionale entre Avignon et Valréas 

Les habitants des communes de Valréas et de Vaison-la-Romaine l’ont demandé, elle sera bientôt là ! Dès le vendredi 19 avril, le réseau de transport de la Région Sud Zou! va mettre en place une nouvelle ligne régulière de transport routier interurbain aux départs de Valréas vers la gare TGV et le Pôle d’échanges multimodal d’Avignon.

Dès le 19 avril, une nouvelle ligne Zou! sera mise en œuvre. Elle assurera l’itinéraire : Valréas – Nyons – Mirabel-aux-Baronnies – Vaison-la-Romaine – Malaucène – Carpentras Hôpital – Avignon TGV – Avignon PEM.

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a également demandé un transport à destination de Vaison-la-Romaine et de la gare d’Avignon TGV pour plusieurs communes du Sud de la Drôme, ce pourquoi la ligne passera par Nyons et Mirabel-aux-Baronnies. Cette desserte complémentaire sera cofinancée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

2 allers-retours quotidiens sont prévus du lundi au dimanche, y compris les jours fériés (sauf les 1ᵉʳ janvier, 1ᵉʳ mai et 25 décembre). Les horaires seront alignés avec ceux des TGV à destination et en provenance de Paris. « Les décisions que nous prenons en matière de mobilités visent, d’abord et avant tout, à satisfaire les attentes des voyageurs », a déclaré Renaud Muselier, président de la Région Sud.


Lancement de la nouvelle ligne interrégionale entre Avignon et Valréas 

Les vendredi 29 et samedi 30 mars, le Grand Avignon organise sa fête de l’environnement ‘Faites écho’ pour la seconde année consécutive. L’année dernière, plus de 3 000 personnes ont profité des diverses animations proposées pour l’occasion. Concerts, défis sportifs, ateliers, conférences, et bien d’autres choses sont prévues au programme cette année au centre de loisirs de la Barthelasse.

Cette année, le Grand Avignon compte bien réunir ses habitants durant deux jours autour de diverses thématiques que comprend l’environnement telles que l’alimentation durable, la biodiversité, les énergies renouvelables, la prévention des risques majeurs, la mobilité, de l’eau, ou encore l’économie circulaire.

L’objectif de ‘Faites écho’ est de s’informer et créer le monde de demain, respectueux de l’environnement et adapté au dérèglement climatique, à travers trois axes :
-La découverte, à travers un parcours informatif, récréatif et associatif entre plus de 90 exposants.
-L’échange, à travers des café débats, conférences, et ateliers.
-Le partage, avec plus de 50 animations gratuites.

©Grand Avignon

Une sensibilisation auprès des jeunes

La journée du vendredi 29 mars sera principalement dédiée aux scolaires. Le centre de loisirs de la Barthelasse accueillera plus de 1 500 enfants des groupes scolaires des classes primaires d’Avignon, Saze, Pujaut, Vedène, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Roquemaure et Le Pontet, ainsi que 250 lycéens d’Avignon pour une découverte riche et ludique des nouvelles pratiques environnementales.

Ils pourront assister à divers ateliers sur les écogestes numériques, les sciences physiques, les métiers, la création de cartes en papier ensemencé, ou encore la découverte des plantes et des légumes. Ils profiteront aussi d’un parcours découverte avec des balades natures et des visites de jardins. Le sport sera aussi à l’honneur, ainsi que la cuisine. Jeux, escape games et théâtre seront de la partie pour rendre cette journée de sensibilisation et d’apprentissage ludique et amusante.

©Grand Avignon

Le programme tout public du vendredi 29 mars

Si les scolaires seront à l’honneur une bonne partie de la journée du vendredi 29 mars, le reste du public ne sera pas oublié. La remise des récompenses du Défi Jeunes du Grand Avignon aura lieu à 18h sur la Scène centrale du centre de loisirs. Les lauréats du concours destiné aux jeunes des communes de l’Agglomération recevront un soutien de cette dernière pour le développement de leurs projets novateurs en faveur de l’environnement.

Un apéro-réseau sur la transition sera organisé par les associations Éco-Lab et Lucioles à 18h aux sein des Espaces Café-débat. A 19h, la Scène centrale accueillera Mamadou Dembelé, influenceur spécialisé dans l’écologie, qui échangera avec le public sur les acteurs et les solutions de la transition écologique.

Le programme du samedi 30 mars

L’événement ‘Faites écho’ se poursuivra le samedi 30 mars. La journée débutera à 11h au Théâtre de verdure avec le spectacle Après moi le déluge, proposé par la compagnie Avec des Géraniums, qui raconte les aventures d’un doux naïf à la recherche d’un monde meilleur. A 11h et 14h30, l’Espélido proposera quatre challenges de draisiennes à l’Espace animations. A 15h30 le Théâtre de verdure accueillera le spectacle Souvenir du monde d’après, un récit au passé avec le public du siècle où l’humanité s’est sauvée d’elle-même : le XXIème !

Cyril Dion, poète, directeur de collection chez Actes Sud, réalisateur et cocréateur de la société de production Newtopia, donnera rendez-vous au public à l’Espace conférence à 15h pour un café-débat et à 16h pour la conférence ‘Biodiversité, la nature porteuse de solutions’. Diverses conférences auront lieu toute la journée sur les arbres, l’eau, l’énergie ou encore la biodiversité.

La journée, qui sera rythmée par des jeux, des ateliers, un marché de producteurs et artisans, des expositions et des balades, s’achèvera sur un concert de jazz proposé par Lady Soul Project à 19h30.

Pour consulter le programme en détail, cliquez ici.
Vendredi 29 mars de 16h30 à 21h. Samedi 30 mars de 9h à 22h. Centre de loisirs de la Barthelasse. Allée Antoine Pinay. Avignon.


Lancement de la nouvelle ligne interrégionale entre Avignon et Valréas 

Ce jeudi 1ᵉʳ février, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat a lancé ses premiers bus électriques et un bus 100% biocarburant sur son réseau de transport ‘Sorg’en bus’ sur le Parvis Jean-Paul II à Sorgues. Cette mise en service de bus plus respectueux de l’environnement s’inscrit dans le cadre du Plan Climat Air Energie Territorial piloté par l’Agglomération.

En mai 2023, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat a invité les usagers du réseau de transport ‘Sorg’en bus’ à tester un bus à hydrogène en phase de test et mis à disposition par la société Solaris afin de recueillir leurs avis et d’envisager une flotte 100% propre.

Moins d’un an après, ce n’est pas un, mais trois nouveaux bus d’une capacité de 65 passagers chacun qui s’ajoutent officiellement au réseau de transport. Ainsi, sur les cinq véhicules utilisés pour l’exploitation du réseau depuis le 1ᵉʳ janvier dernier, deux sont neufs et électriques (zéro émission), et un est également neuf et fonctionne au carburant propre HVO (faible émission) et à la norme Euro 6, équipé de filtres à particules. Les bus électriques ont une autonomie comprise entre 180 à 250 km et demande un temps de recherche maximal de six heures.

Une meilleure qualité de l’air et de vie

L’arrivée de ces nouveaux bus sont une aubaines pour les habitants de l’Agglomération qui bénéficieront d’une meilleure qualité de l’air, mais aussi d’une meilleure qualité de vie. Les bus électriques n’émettent aucun gaz à effet de serre ni polluant atmosphérique ou particules fines et leur fabrication présente un bilan carbone à un niveau très bas de pollution.

« Ces deux véhicules neufs sont plus silencieux et n’émettent pas de CO2 lors de leur circulation », explique Jérôme Mouret, président de la société Voyages Arnaud, gestionnaire du réseau ‘Sorg’en bus’. Outre l’aspect écologique, les bus présentent un meilleur confort pour les usagers. Ils sont également dotés de rampes électriques d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

©Les Sorgues du Comtat

Une communauté d’agglomération engagée dans la transition écologique

La mise en service de ces nouveaux bus s’inscrit dans le cadre du Plan Climat Air Energie Territorial piloté par Les Sorgues du Comtat, qui sont engagées depuis plusieurs années dans la transition écologique du territoire.

Le marché public qui lie la communauté d’agglomération à l’entreprise Voyages Arnaud prévoit le renouvellement de bus ainsi que le déploiement de nouveaux véhicules électriques afin de poursuivre les efforts engagés en faveur des mobilités durables. Les Sorgues du Comtat souhaitent construire une agglomération résiliente au changement climatique, améliorant la qualité de l’air pour tous et réduisant l’impact environnemental de la mobilité et des transports.


Lancement de la nouvelle ligne interrégionale entre Avignon et Valréas 

Alors qu’un convoi d’agriculteurs remonte actuellement l’autoroute A7 entre Avignon-Nord et Orange dans le cadre d’une opération escargot, les services de la préfecture alertent sur les difficultés de circulation dans le Vaucluse.

Dans le contexte actuel de manifestation des agriculteurs dans le pays, la préfecture de Vaucluse rappelle que des actions sont susceptibles d’être menées très prochainement, notamment sur les axes autoroutiers. Les services départementaux de l’Etat conseillent vivement aux automobilistes d’éviter d’emprunter les autoroutes A7 et A9 compte-tenu des risques de perturbation pouvant intervenir.

La préfecture les invite également à s’informer-régulièrement :

– en suivant les réseaux sociaux de la préfecture @prefet84 et des autoroutes A7 et A9 ;

– en écoutant la radio Vinci-autoroutes sur  107.7

Sortie obligatoire à Remoulins
Dans le même temps, la préfecture du Gard vient d’annoncer ce matin que le préfet de la zone de défense et de sécurité Sud a réglementé la circulation sur l’autoroute A9 en direction du Nord (Lyon) en rendant obligatoire la sortie à Remoulins (Gard) pour tous les véhicules (motos, véhicules légers et poids lourds).

L.G.

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