Saint-Gobain : des vélos pour les salariés Vauclusiens
En mai 2021, le groupe Saint-Gobain signait un contrat-cadre avec Zenride, le premier service de location de vélos en entreprise. Après une phase de test, le service de location s’est élargi à l’ensemble des filiales . Aujourd’hui, 37 vélos sont utilisés par des salariés des trois sites vauclusiens du groupe.
En mai 2021, le groupe Saint-Gobain signait un contrat-cadre avec Zenride, le premier service de location de vélos en entreprise. Depuis le début d’année, et après une phase de test, le service de location de vélos Zenride est proposé à l’ensemble des filiales du groupe, quelle que soit leur fonction, soit plus de 30 000 personnes. Le site Isover dispose de 27 vélos pour 43 inscrits. De quoi équiper 11% des 247 salariés de la plus grande usine de laine de verre d’Europe qui va aussi bénéficier d’un investissement de 15M€ pour reconstruire son four en 2023. Pour sa part, le site CREE (Centre de recherche et d’études européen) créé en 2003 à Cavaillon, qui emploie 200 salariés, dispose de 10 vélos pour 28 inscrits (5% des salariés ont un vélo). Enfin, le lancement du service dans un troisième site de la région, le site SEPR du Pontet, est également prévu dans le courant de l’année.
Un bon geste pour la planète et pour le corps Cette action vient renforcer la politique du groupe Saint-Gobain en faveur de l’environnement, ‘Agir durablement’. Impact positif pour la planète et pour la marque, cette action représente également des économies. Annuellement, ce sont 300€ qui sont économisés en moyenne par les salariés qui optent pour le vélo. « Zenride accompagne le groupe à promouvoir des pratiques qui sont aussi bien bénéfiques pour la planète que pour le bien-être et l’engagement de leurs collaborateurs », indique Régis Blugeon, DRH France du groupe Saint-Gobain.
Saint-Gobain : des vélos pour les salariés Vauclusiens
L’association Origine a organisé ce samedi 25 juin sa première manifestation publique destinée à promouvoir l’écomobilité. Avec l’accord de la mairie d’Avignon, l’association s’est installée sur la place de l’Horloge pour présenter ses deux projets à venir pour l’année 2023 : le 1er éco-rallye français neutre en émissions, de sa préparation jusqu’à son déroulement, ainsi qu’un forum entièrement dédié à l’écomobilité. Prévu sur 5 jours au mois de juin 2023, l’éco-rallye Origine a pour objectif de donner l’expérience d’une pluralité de moyens de mobilité électriques (auto, moto, vélo, trottinette…) et ainsi de répondre aux nombreuses questions quant à leur usage (autonomie, borne de recharge…). Alternance de sports et d’automobile, mélange d’activités ludiques et culturelles, cet éco-rallye n’en oubliera pas pour autant son côté évasion et vous emmènera à la découverte des plus beaux spots alpins, à la rencontre des acteurs du tourisme local.
Projet ludique et pédagogique Le forum Origine se déroulera le weekend suivant l’éco-rallye et aura pour but premier de transmettre, de façon ludique et pédagogique, une connaissance objective au public. « Nous espérons avoir le concours des écoles avignonnaises et alentours afin de pouvoir présenter des projets pédagogiques de qualité sur des questions importantes comme la fabrication et le recyclage des batteries ou encore les avancées avignonnaises et vauclusiennes en termes d’infrastructures de recharge, » souligne Nicolas Delarue, président de l’association. Aujourd’hui, l’association Origine recherche bénévoles, participants à l’éco-rallye et partenaires sponsors pour prendre part à cette aventure écoresponsable !
Saint-Gobain : des vélos pour les salariés Vauclusiens
En raison du pic de pollution d’ozone dû aux fortes chaleurs sur Avignon le réseau de transport Orizo du Grand Avignon sera totalement gratuit (bus et tramway) sur l’ensemble de l’agglomération. La mesure est valable pour les journées de vendredi 17 juin et samedi 18 juin.
Par ailleurs, l’entrée en vigueur de la circulation différenciée dans le bassin de vie d’Avignon sera également effective dès demain 6h du matin jusqu’à 20h. Idem pour la journée de samedi. Pour circuler les véhicules devront être équipés d’une vignette Crit’Air inférieure ou égale au niveau 3 (voir détail en lien en fin d’article pour les véhicules légers et les poids lourds).
Afin de faire respecter cette circulation différenciée, mise en place pour la première fois, des contrôle pourront être effectués par les forces de l’ordre. Se déplacer dans le périmètre avec un véhicule non autorisé ou sans vignette sera passible d’une amende comprise entre 68€ à 135€. Cependant, pour cette ‘première’ les contrôles auront seulement un objectif pédagogique et de sensibilisation, sans verbalisation.
Les mesures complémentaires En complément des renforcements de contrôles de la procédure d’information et de recommandation et des dispositions du niveau 1 d’alerte, le préfet de Vaucluse a décidé la mise en œuvre des mesures d’urgence suivantes :
• instauration de la circulation différenciée sur le territoire de la communauté d’agglomération Grand Avignon et des communes de Barbentane, Châteaurenard, Noves et Rognonas pour les journées de demain, vendredi 17, et samedi 18 juin 2022 de 6h à 20h; • mise en oeuvre des prescriptions particulières de niveau 2 prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE ; • réduction de l’activité sur les chantiers générateurs de poussières et recourir à des mesures compensatoires (arrosage…) ; • modification du format des épreuves de sports mécaniques (terre, mer, air) en réduisant les temps d’entraînement et d’essais ; • report des travaux du sol ; • report des procédés d’épandage émetteurs d’ammoniac ; • recours à des enfouissements rapides des effluents.
pour aider à améliorer la qualité de l’air : • limitez vos déplacements privés et professionnels, ainsi que l’usage de véhicules automobiles en privilégiant le covoiturage et les transports en commun ; • privilégiez pour les trajets courts les modes de déplacements non polluants (marche à pied, vélo) ; • différez, si vous le pouvez, vos déplacements. pour toute information complémentaire sur : • l’évolution du pic de pollution : https://www.atmosud.org • les recommandations sanitaires et comportementales : https://www.ars.sante.fr
Saint-Gobain : des vélos pour les salariés Vauclusiens
La plateforme Bolt, qui est déjà implantée dans plusieurs villes du Sud-Est de la France, continue son expansion et vient proposer ses services à Avignon et à Nîmes, et ce, dès demain, le mercredi 25 mai.
« Après avoir lancé nos services de VTC avec succès à Marseille, Montpellier et Nice l’été dernier, puis à Toulon il y a quelques jours, il était important pour nous de continuer à étendre notre présence dans le Sud », explique Julien Mouyeket, directeur général de Bolt France. La société vient donc s’implanter dans la cité des papes, mais aussi à Nîmes qui deviennent donc les 27ème et 28ème villes où Bolt propose ses services de VTC.
Dès demain, ce seront donc 50 chauffeurs qui opéreront dans les deux villes. « Ces nouveaux lancements nous permettent de répondre à une demande plus importante au démarrage de la saison estivale tout en poursuivant notre stratégie de développement dans les principales villes de France », a continué Julien Mouyeket.
Une entreprise en constant développement
L’entreprise d’origine estonienne est arrivée en France en 2017 et sa plateforme est aujourd’hui disponible dans la plupart des grandes villes du pays, de Lille à Montpellier, en passant par Mulhouse, ou encore Clermont-Ferrand. En plus de sa présence en France, Bolt est également implantée dans plus de 45 autres pays. La société a récemment franchi le palier des 100 millions d’utilisateurs, dont plus de 2 millions sont en France.
« Nous sommes très fiers de l’hyper-croissance qu’a connu Bolt ces derniers mois. Nous sommes convaincus que le cœur de notre réussite se situe dans notre capacité à saisir les évolutions de la société et à innover en permanence pour être au plus proche des attentes de nos utilisateurs », développe le directeur général de Bolt France.
Vers une mobilité plus propre
De nos jours, de plus en plus de sociétés accordent une importance particulière à leur empreinte carbone. Pour le moment, 20 à 25% des véhicules utilisées par la société Bolt sont hybrides ou électriques. D’ici 2025, l’entreprise aimerait que les véhicules propres consituent 50% de sa flotte.
De plus, la société de services de VTC prévoit d’accélérer la transition des voitures privées vers la mobilité partagée. Ainsi, le chauffeur prendrait plusieurs utilisateurs qui vont vers une même destination pour réduire le nombre de trajets et de détours inutiles. « Nous entendons poursuivre notre expansion, en continuant à apporter les meilleurs services aux meilleurs prix et en poursuivant nos engagements pour une mobilité urbaine plus durable », a conclu Julien Mouyeket.
L’application Bolt est disponible sur iOS et Android.
V.A.
Saint-Gobain : des vélos pour les salariés Vauclusiens
L’entrée en vigueur de la circulation différenciée dans le bassin de vie d’Avignon en cas d’épisode de pollution de l’air persistant va avoir un impact important sur la mobilité des habitants de l’agglomération de la cité des papes. Retour sur les conséquences pratiques pour les usagers.
Le préfet de Vaucluse vient d’annoncer le renforcement du dispositif d’urgence en cas d’épisode de pollution de l’air ambiant sur le département de Vaucluse et plus particulièrement la zone d’Avignon. L’objectif de cette mesure de santé publique est de réduire l’exposition de la population aux effets de la pollution atmosphérique, en particulier celle vivant à proximité immédiate des grands axes routiers. En Vaucluse, on estime que 418 000 personnes sont exposées au dépassement de la ligne directrice de l’OMS (version 2021) pour les dioxydes d’azote NO2 et 459 000 personnes au dépassement pour les particules fines PM 10. Cette pollution étant principalement située dans l’agglomération d’Avignon et près des grands axes de circulation. Concrètement, lorsque que le niveau de pollution atmosphérique sera trop élevé certain véhicules seront interdits de circuler dans un périmètre de 20 communes : 9 vauclusiennes (Avignon, Caumont-sur-Durance, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Pontet, Morières-les-Avignon, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et Velleron), 7 gardoises (Les Angles, Pujaut, Rochefort-du-Gard, Roquemaure, Sauveterre, Saze et Villeneuve-lès-Avignon) et 4 des Bouches-du-Rhône (Barbentane, Châteaurenard, Noves et Rognonas).
Quand circuler ou non ? Dans ce cadre, les véhicules légers équipés de vignette Crit’Air 4, 5 et non classés, et les poids-lourds équipés de vignettes Crit’Air 3, 4, 5 et non classés, ne pourront pas circuler entre 6h et 20h. Seuls les véhicules légers équipés de vignettes Crit’Air de classe électrique ou hydrogène, 1, 2 et 3 ainsi que les poids-lourds équipés de vignettes Crit’Air de classe électrique ou hydrogène, 1 et 2 seront autorisés à circuler dans le périmètre. Egalement, tous les véhicules fonctionnant au GNV (Gaz naturel véhicule) sont dotés d’une vignette de niveau 1 et seront donc également autorisés à circuler lors des pics de pollution. Par ailleurs, certains véhicules équipés d’une vignette Crit’Air 4 ou 5 (ou 3, 4 ou 5 pour les poids-lourds), pourront continuer à circuler (véhicules d’intérêt général, véhicules assurant du co-voiturage, véhicules agricoles, transports de denrées périssables). Attention, chaque véhicule bénéficiaire de la dérogation devra être équipé de la vignette Crit’Air pour circuler, quel que soit le niveau Crit’Air auquel il est éligible. A noter que la circulation différenciée ne s’applique pas aux véhicules circulant sur les portions des autoroutes A7 et A9 traversant le périmètre (pourtant générateurs de très importantes pollutions aux particules fines), ainsi que sur plusieurs axes routiers permettant de rejoindre un parking offrant un accès aux transports en commun.
Amende de 68€ à 135€ et points de contrôles Afin de faire respecter cette circulation différenciée lors des épisodes de pollution de l’air, 7 points de contrôle seront mis en place dans un premier temps par les forces de l’ordre. Ils seront situés :
– Rond-point D907 à Sorgues – Rond-point A7 (grand giratoire de la zone commerciale – sortie A7 Avignon Nord) – Rond-point ‘Rossi’ à Monteux – Rond-point D28/D53 – Morières-lès-Avignon/Vedène (Intermarché) – Rond-point D901 – Morières-lès-Avignon (maison Calvino) – Rond-point sortie A7 Avignon Sud – Grand carrefour D900-D973
Tous ces points permettront un retournement des véhicules si les critères ne sont pas remplis. Selon la préfecture de Vaucluse « la pédagogie sera de mise ». Toutefois, se déplacer dans le périmètre avec un véhicule non autorisé ou sans vignette sera passible d’une amende comprise entre 68€ à 135€.
Gratuité des transports au bout du 4e jour Si les contrôles seront effectifs dès le premier jour de l’épisode de pollution, les Vitesses seront réduites de 20km/h sur toutes les routes du département (sans descendre en dessous de 70km/h). A partir du 4e jour et au-delà, mise en place d’une gratuité des transports en commun sur le Grand Avignon, incitation tarifaire sur les réseaux TER et cars régionaux assurés par la Région Sud-Paca.
Comment se procurer la vignette Crit’Air ? Pour ceux qui ne disposent pas de cette vignette Crit’Air il faut se rendre sur le site www.certificat-air.gouv.fr pour se la faire délivrer par courrier (3,70€ envoi postal inclus). « Cette vignette sera indispensable en cas d’épisode de pollution de l’air persistant », insiste les services de la préfecture de Vaucluse.
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Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a fait grimper les cours du pétrole et d’autres matières premières, le prix de l’essence est un sujet d’actualité brûlant dans le monde. Comme les taxes représentent la majeure partie du prix du carburant (environ 60 % en France), ce sont les pays qui taxent le moins l’essence qui continuent d’afficher les prix les plus bas, à l’image des États-Unis. Avec un prix moyen de près de 1,20 dollar par litre pour le Sans Plomb 95 (soit 1,15 euro), les Américains payent toujours beaucoup moins cher que les habitants de nombreux pays à haut revenu pour faire le plein. À l’échelle mondiale, le prix moyen se situait autour de 1,28 euro le litre le 9 mai.
C’est l’Europe qui affiche les prix de l’essence parmi les plus élevés de la planète. La plupart des Européens payent désormais plus de 1,50 euro par litre et le seuil des 2 euros a même été franchi dans plusieurs pays. C’est notamment le cas en Allemagne, au Pays-Bas, au Danemark, en Islande et en Norvège. En France, le prix hebdomadaire moyen s’élevait à 1,90 euro le 9 mai. La Norvège fait figure d’exception parmi les pays producteurs de pétrole, car elle applique une taxe particulièrement élevée sur les carburants. Le pays fonde une grande partie de sa richesse sur les hydrocarbures, mais poursuit depuis de nombreuses années une politique visant à ne plus dépendre des énergies fossiles.
D’autres pays producteurs de pétrole ont choisi le chemin inverse, en offrant l’essence à leurs citoyens à un prix inférieur à celui de l’eau en bouteille. Les exemples les plus radicaux sont le Venezuela, l’Iran et la Libye, où le litre coûte seulement quelques centimes d’euro. Parmi les régions du monde où l’essence est la moins chère figurent l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, mais aussi l’Asie centrale et la Russie. En Algérie, par exemple, l’essence ne coûte qu’environ 30 centimes par litre, alors qu’en Russie, le prix est actuellement de 70 centimes. Le litre d’essence le plus cher du monde est vendu à Hong Kong : 2,74 euros, ce qui revient à plus de 100 euros pour faire le plein d’une petite voiture.
Saint-Gobain : des vélos pour les salariés Vauclusiens
Alors que le covoiturage courte distance a explosé en mars sous l’effet de la hausse du prix des carburants, le Grand Avignon est l’agglomération qui a connu la plus forte progression de la région.
Avec +223% en 1 mois, le Grand Avignon est l’agglomération de Provence-Alpes-Côte d’Azur à avoir enregistré la plus forte progression en matière de covoiturage. La cité des papes est ainsi passée de 358 trajets en covoiturage en février 2022 à 1 157 trajets en mars selon Klaxit, plateforme leader européen du covoiturage domicile-travail centralisant à elle seule 46% de l’offre nationale.
Toujours selon ce classement basé sur les données de l’Observatoire national du covoiturage quotidien qui recense tous les trajets effectués en covoiturage courte distance par plus de 20 opérateurs partenaires, c’est la métropole Nice-Côte d’Azur qui arrive en tête (voir tableau ci-dessous) devant Aix-Marseille et la principauté de Monaco. Parti de loin, le Grand Avignon arrive désormais 6e de ce classement régional totalisant 16 544 trajets en mars. Un chiffre qui permet à la Région Sud de se classer en 8e position (+98) des 13 région françaises.
Rouen, Angers et Montpellier sur le podium Au niveau national, entre février et mars, en 1 mois seulement, le nombre de covoiturages a bondi de 54%. Dans ce top 10 hexagonal (hors Paris), Rouen reste de loin en première position avec plus 22 000 trajets réalisés en mars 2022, suivie par Angers (14 213), Montpellier (13 758) et Nantes (12 002) dans la tranche des plus de 12 000 trajets mensuels réalisés. Toulouse (10 804), Annecy (10 286), Beauvais (10 266) et Metz (10 117) réalisent chacune plus de 10 000 trajets mensuels. Beauvais compte même plus de trajets réalisés en covoiturage que Lyon ou Marseille, en étant 25 fois plus petite. Nice et Marseille figurent ensuite respectivement en 9e et 10e position. Bordeaux, Lille, Strasbourg, Rennes et Grenoble, qui font pourtant partie parmi les 10 plus importantes métropoles françaises, sont absentes du classement.
Plus de succès dans les territoires qui subventionnent les trajets « Entre février et mars, le nombre d’inscrits a été multiplié par 3 chez Klaxit, constate Julien Honnart, président et cofondateur de Klaxit. Avec la hausse du prix des carburants, les automobilistes ont donc cherché des solutions et se sont massivement inscrits sur l’application. Les volumes de trajets en covoiturage ont, eux, augmenté de 60%, soit 3,5 fois moins rapidement. Car les inscrits qui ont finalement franchi le pas et se sont mis à covoiturer sont ceux qui se situent dans des collectivités qui subventionnent les trajets. Même avec un litre de carburant à plus de 2€, les automobilistes ne voient pas leur intérêt économique sur le seul partage des frais. Il est nécessaire que le trajet soit subventionné par la collectivité pour qu’ils y trouvent un intérêt économique suffisant, laissent leur voiture au garage et deviennent passagers. »
120€ par mois pour le ‘covoitureur’ Depuis le vote de la loi LOM de décembre 2019, le modèle économique du covoiturage courte distance repose sur les incitations financières mises en place par les collectivités locales. Elles s’établissent ainsi : l’équivalent de 1,5 passager transporté sur 20km aller/retour pendant 20 jours sur un mois = 1,5 passager x 2€ x 2 aller/retour x 20 jours = 120€/mois. C’est ce que Klaxit appelle la ‘formule magique’ : les passagers voyagent gratuitement ou à un prix symbolique et les conducteurs sont rémunérés entre 2€ et 4€ par trajet et par passager, soit 120€ / mois pour un usage régulier. C’est la collectivité qui paye la différence et crée ainsi un intérêt économique pour les automobilistes à laisser leur voiture au garage et devenir passager d’un covoiturage. « La hausse du prix des carburants incite massivement les automobilistes à chercher des solutions alternatives mais le déclencheur pour covoiturer est bien l’incitatif financier de la collectivité, insiste Klaxit. Même avec un prix des carburants haut, sans incitatif financier, pas de passage à l’acte ni de covoiturage régulier. Et quand cet incitatif s’arrête, le covoiturage s’arrête. » Preuve en est, entre mi-juillet 2020 et mi-février 2021, Ile-de-France Mobilités a suspendu son financement des trajets en covoiturage, entraînant une chute de 95% des trajets réalisés en covoiturage en Ile-de-France.
Saint-Gobain : des vélos pour les salariés Vauclusiens
Le projet d’arrêté interdisant la circulation des poids-lourds sur la rocade Charles-de-Gaulle aux heures de pointe semble reporté à une date non définie…
Afin de réduire le trafic routier sur la rocade Charles-de-Gaulle, la Ville d’Avignon et les services de l’Etat envisageaient un projet d’arrêté visant à interdire la circulation des poids-lourds entre 7h et 9h ainsi qu’entre 16h et 18h tous les jours. « L’interdiction des poids lourds sur la rocade est une mesure demandée par les acteurs locaux, notamment par la maire d’Avignon depuis plusieurs années, détaillait la Dreal Provence-Alpes-Côte d’Azur en octobre dernier. Cette restriction vise les poids-lourds de plus de 40 tonnes aux heures de pointe. » Travaillant sur la faisabilité d’un tel projet (conditions de contrôle, parkings de stockage, balisage des itinéraires, conditions de circulation des poids lourds du MIN de Châteaurenard), la Dreal Paca évoquait alors une entrée en vigueur de la mesure d’interdiction à la fin de l’année 2021.
Un remède pire que le mal ? C’était sans compter sur la mobilisation des entreprises de transports locales ainsi que des membres de l’association du parc d’activités Avignon-Courtine. En effet, cette zone d’activités abrite de nombreuses sociétés de transports ainsi qu’une très importante plateforme multimodale (rail-route). A ce titre, TLF-Méditerranée (regroupant les représentants régionaux l’union des entreprises de transport et logistique de France) ont fait part de leurs inquiétudes de leurs adhérents effectuant des transports de denrées périssables et des transports combinés rail-route. S’appuyant sur des études faites par la Dreal et le Cerema, le groupe de travail réunissant les parties prenantes associées à cette réflexion (collectivités, acteurs économiques, transporteurs routiers notamment) ont estimé « qu’une telle interdiction mettrait à mal – voire en péril – le transport combiné rail-route dans le Sud de la France et compromettrait la transition énergétique ainsi que le report modal en général ». De fait, le projet d’obligation de contournement de la rocade Sud d’Avignon semble donc reporté sine die.
La LEO fait cruellement défaut Pour la Ville l’objectif de cet arrêté est de diminuer le trafic poids lourds sur la rocade. Une zone qui enregistre un transit quotidien de l’ordre 30 000 à 40 000 véhicules, dont 11% à 13% de camions. Un flux qui n’est pas sans conséquences sur la santé et la qualité de vie des 25 000 riverains des quartiers Sud de la cité des papes. « Un périmètre reste à définir dans lequel un recours aux dérogations serait inutile car seul le transit devrait y être interdit, précise Michel Mattar, secrétaire général de TLF Méditerranée Pour les véhicules en transit, ils seraient dans l’obligation d’utiliser les itinéraires de contournement prédéfinis par la ville d’Avignon et la Dreal, mais cela engendrerait des problèmes avec les maires des communes traversées car les routes sont inadaptées et déjà très congestionnées. » Aujourd’hui, si l’arrêté interdisant la circulation des poids-lourds sur la rocade Charles-de-Gaulle n’est donc pas pris c’est, qu’au bilan, entre les nuisances reportées sur d’autres territoires et les émissions de CO2 multipliées par la sous-utilisation de la plateforme rail-route, l’impact environnemental serait négatif. Ainsi à l’image de difficultés rencontrées avec le plan Faubourgs, cette volonté municipale de ‘faire la chasse’ au trafic de transit se retrouve confrontée aux manques de solutions alternatives. Dévier le flux des véhicules : mais pour les faire passer où ? Cette situation met en lumière l’absence d’infrastructures adaptées à la réalité du bassin de vie et plus particulièrement le retard pris par la LEO (Liaison Est-Ouest) dont seulement une tranche a été réalisée sur les 3 que compte le projet de contournement d’Avignon par le Sud. Selon les projections, la mise en service de ces équipements routiers permettrait de réduire le trafic de plus de -20% sur la rocade et de -40% à -50% sur plusieurs tronçon de route compris entre la cité des papes et Châteaurenard.
Saint-Gobain : des vélos pour les salariés Vauclusiens
À l’échelle mondiale, les émissions de CO₂ d’un véhicule de type pick-up sont en moyenne plus de deux fois plus élevées que celles d’une voiture de petite ou moyenne taille, ce qui représente une différence d’environ 2 000 kilogrammes de CO₂ par an (pour 15 000 km parcourus). Comme le montre notre graphique, les grands SUV et les voitures de sport font également partie des modèles qui rejettent le plus de dioxyde de carbone. Avec des ventes mondiales en hausse de 10 % en 2021, les SUV jouissent d’une popularité croissante à travers le monde. En Europe, par exemple, leur part de marché a atteint 45,5 % l’année dernière (contre 40 % en 2020). Mais l’accent mis par les constructeurs sur ce type de véhicules pourrait toutefois être mis sous pression.
L’Union européenne a récemment établi des limites plus strictes pour les émissions des voitures particulières nouvellement immatriculées. Depuis 2021, le niveau a été fixé à 95 g de CO₂/km maximum pour l’ensemble du parc automobile en Europe. S’ils ne respectent pas cette nouvelle règle, les constructeurs s’exposent à une amende de 95€ par gramme dépassé (et véhicule vendu) et sont donc désormais fortement incités à produire des voitures plus sobres énergétiquement et moins polluantes. À noter qu’à partir de 2030, la limite d’émissions sera abaissée à 61,75 CO₂/km.
Les chiffres utilisés dans cette infographie sont tirées du Mobility Market Outlook de Statista, qui présente des données et des prévisions actualisées sur les marchés automobiles et les services de mobilité dans le monde entier.