23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Grand Delta habitat, 10e édition de la visite de patrimoine 2024

Comme chaque année depuis 10 ans, Michel Gontard et Xavier Sordelet, respectivement président et directeur général de Grand Delta Habitat, accompagnés du Comité de direction de la coopérative, d’administrateurs, de partenaires financiers, de représentants syndicaux et d’élus ont visité une partie du patrimoine de l’aménageur-constructeur. Objectif ? Se rendre compte, sur place, de la qualité du travail effectué par les équipes et aussi du confort d’y habiter.

Cette année il s’agissait de constructions, de réhabilitations et de ventes en état futur d’achèvement de logements livrés, situés à Mérindol, Pertuis, Mirabeau et Mallemort. Durant le trajet Xavier Sordelet a détaillé chaque opération de sa genèse, aux difficultés et réussites rencontrées, pour un bilan de secteur commenté sans fard. Une façon aussi, pour les partenaires, de mieux appréhender la réalité du terrain.

Michel Gontard et Robert Tchobdrénovitch, maire de Mirabeau, lors de la visite du Clos des Amandiers

« La 10e édition de cette visite du patrimoine est l’occasion d’accueillir les acteurs majeurs de notre métier, en l’occurrence nos financeurs a entamé, lors du voyage, Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat. C’est le moyen aussi de leur faire voir où et comment s’installent, se gèrent, se vivent les investissements qu’ils font à nos côtés. C’est également pour nous, avec nos administrateurs le temps de prendre acte de la façon dont les décisions sont prises, de quelle manière elles s’illustrent dans le paysage et comment vivent nos locataires. Enfin, ce voyage est aussi le moyen de faire connaissance les uns avec les autres, comme les membres du Codir -Comité de direction- qui ne sont pas toujours appelés à se rendre sur le terrain, pour voir nos réalisations et rendre compte de notre mission qui est d’apporter des solutions logements pour tous, sur des territoires en attente. Si la construction reste déterminante, les réhabilitations et les requalifications patrimoniales revêtent une importance de premier plan. »

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Le hameau des Garrigues à Mérindol
La visite a commencé par la découverte du Hameau des Garrigues à Mérindol, situé 184, chemin des Frigouliers, à 10 minutes à pied du centre-ville et à moins de 20 mn de villes plus importantes comme Cavaillon et Salon-de-Provence. Ce projet résidentiel neuf en Vefa (Vente en état futur d’achèvement) de la Sarl (Société anonyme à risque limité) Maret et Fernandez est composé de maisons et appartements avec un espace extérieur dévolu à chaque logement soit sous la forme d’une terrasse soit d’un jardin. Dans le détail le Hameau des Garrigues est composé de 1 T5, 1 T4, 1 T2 et 7 T3 de 49m2 à 78m2 pour des loyers allant de 430 à 456€ et des charges de 60 à 91€. Le coût total atteint presque les 1,6M€.

Setti de Barba Copyright MMH

Le Setti de Barba à Pertuis
Il s’agit d’une résidence datant de 1979, située boulevard Jules Ferry à proximité du centre-ville. Elle est composée de 5 bâtiments accueillant 78 logements du T2 au T4. Sa particularité ? Tous les T2 situés en rez-de-chaussée sont attribués à la commune qui les a remis gracieusement –hors charges- aux associations et communautés fléchées vers le bien-être et l’entraide sociale comme, par exemple, les restos du cœur. Le lieu accueille également des locaux à vélos pour favoriser les mobilités douces. Setti de Barba est donc, dans les faits, composée de 39 T4, 30 T3 et 9 T2 de 52 à 82m2 pour des loyers allant de 324 à 387 € et des charges de 30 à 41€. Des travaux de réhabilitation de la résidence sont prévus en 2025 pour une enveloppe de 127 000€. Quant à l’antenne de proximité GDH abritée actuellement dans les lieux, elle devrait bientôt gagner le 20, rue Colbert, en plein centre-ville de Pertuis.

14 jardins familiaux d’environ 100m2 embellissent la vie à Setti de Barba. Ici avec Hamed Sadiki et son motoculteur. Il habite Setti de Barba depuis plus de 30 ans. Il aimerait qu’un endroit soit dévolu au compost afin que le nettoyage des jardins ne requiert pas des allers venues à la décharge car beaucoup de femmes et d’hommes qui cultivent ne sont pas motorisés et sont empêchés de jardiner car ils n’ont pas de moyens motorisés pour traiter les déchets des jardins après la récolte. Ainsi de plus en plus de jardins sont abandonnés. Après les tomates, les poivrons et le maïs, Hamed Sadiki s’apprête à planter de l’ail, des petits pois et des fèves.

Saint-Colomé à Pertuis
La résidence Saint-Colomé se situe 315, chemin de Saint-Colomé, toujours à Pertuis. Il s’agit de 4 bâtiments en R+1, proposant 14 T4 de 81 à 90m2 pour des loyers allant de 451 à 821€ auxquels s’ajoutent 25€ de charges mensuelles. Chaque logement traversant bénéficie d’un extérieur sous forme de terrasse ou de jardin. Chaque logement est accessible depuis une entrée individuelle située en rez-de-chaussée. Le confort thermique se fait par le gaz de ville, et des panneaux photovoltaïques ont été posés sur les toits des garages afin d’éclairer les parties communes. L’accent de cette résidence, conçue par Arcadia architecte, a été mis sur l’environnement paysager avec un espace central reliant les bâtiments par des cheminements piétons. Le coût de la résidence s’élève à presque 3,5M€.

Saint Colomé Copyright MMH

Cœur de Pinède à Pertuis
Cœur de Pinède se situe boulevard du Général de Gaulle à Pertuis, à 1,5km du cœur de village. La résidence est composée de 8 maisons individuelles et de petits collectifs accueillant 29 logements du T3 au T5 acquis en Véfa à Kauffman et Broad par GDH. Dans le détail ? 23 T4, 3 T5 et autant de T3 pour des surfaces allant de 65 à 105m2 et des loyers de 366 à 962€ complétés de charges mensuelles allant de 18 à 24€. La résidence est intégrée dans un ensemble immobilier comprenant 95 maisons. Tous les bâtiments sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Enfin, un arrêt de bus dessert ce nouveau quartier. La réalisation de Cœur de pinède s’est élevée à presque 6M€.

Cœur de Pinède Copyright MMH

Les Amandiers à Mirabeau
Ce programme de 23 logements se situe 200, chemin de la diligence, en entrée de village au cœur de l’éco quartier de Mirabeau juste à côté d’une crèche, d’un city stade, ainsi que d’un Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Cette réalisation, dessinée par la Sarl 28.04 architecture, comprend 8 villas -2T3 et 6T4- en accession sociale –de 75 à 97m2 avec 250m2 de jardin à partir de 194 000€ pour les T3 et 228 000€ pour les T4. Les 15 logements en location, proposent quant à eux des T3 de plain-pied et des T4 en duplex. Le programme a été labellisé Promotelec habitat respectueux de l’environnement et certifié Bâtiments durables Méditerranéens Bronze. La réalisation des Amandiers est de presque 4,3M€.

Les Amandiers Copyright MMH

Les pipistrelles de Provence à Mallemort-de-Provence
Les Pipistrelles de Provence sont installées 31, avenue des Alpines, à Mallemort sous la forme de deux longs bâtiments de 15 logements chacun, en R+2, l’un dévolu à l’accession à la propriété et l’autre à la location, tous bénéficiant d’un extérieur dont une terrasse pour les logements en hauteur.

L’accès aux logements se fait par des coursives.
Il n’y a aucun éléments de séparation entre les logements ni au niveau des terrasses, ni des jardins. Près de 30 logements y sont proposés. C’est sans doute la réalisation la plus atypique de Grand Delta Habitat puisqu’il s’agit d’un habitat participatif initié par la Ville en partenariat avec la coopérative et Maison familiale de Provence.

Les Pipistrelles comprennent 30 logements dont 15 en location
et autant en accession sociale. Les logements sociaux en location proposent 6T2 et autant de T3 ainsi que 3T4 allant de 43 à 105 m2 pour des loyers allant de 215 à 507€ auxquelles s’ajoutent des charges proportionnelles aux m2 habitables allant de 69 à 129€.

Les Pipistrelles de Provence Copyright MMH

La particularité de cette réalisation ?
170m2 d’espaces communs comme des chambres d’amis en partage pour accueillir ponctuellement des proches, un espace buanderie pour l’entretien du linge, un local de stockage d’affaires pour les résidents, un pallier de convivialité propice aux échanges, et, également une cuisine de 80m2 réalisée par les habitants et une association d’insertion professionnelle.

Les matériaux de construction ont été bio-sourcés,
les toitures isolées à la paille de riz et la laine de bois utilisée pour l’isolation intérieure. Ce mode de vie collaboratif est intervenu dans la co-conception et la gestion partagée des espaces communs. La résidence a été distinguée par le trophée Opérations remarquables décerné par la Fédération nationale des coopératives HLM. Le coût total de l’opération s’est élevé à près de 2,270M€.

Les pipistrelles de Provence, Habitat participatif Copyright MMH

Le Hameau de Florent
Le hameau de Florent s’établit 200, allée Marie Mauron à Mallemort, au cœur d’un lotissement, dans un quartier en développement proche du centre-ville. Il s’agit d’une résidence collective en R+1 de 15 logements dont 7 T3, 4T3 et autant de T2 de 35 à 82m2 pour des loyers allant de 255 à 580€ assortis de charges allant de 30 à 51€. Le Hameau Saint-Florent a été réalisé pour un peu plus de 2,155M€.

Le Hameau de Florent Copyright MMH

Le Clos des Lucioles
Le Clos des Lucioles, résidence de 14 logements collectifs répartis en deux bâtiments en R+2, conçue par l’Eurl (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) Capino architecte, est implanté 19, allée Olympe de Gouges à Mallemort. Le Clos a la particularité d’offrir des duplex aux familles. La résidence accueille ainsi 7 T3, 4 T2 et 3 T4 pour des surfaces allant de 41 à 88m2 pour des loyers allant de 258 à 599€ et des charges comprises entre 48 à 85€. Le coût de réalisation du Clos des lucioles est de presque 2,122M€.

Le Clos des Lucioles Copyright MMH

Grand Delta habitat, 10e édition de la visite de patrimoine 2024

Créée en 2017, Geoptis, filiale de La Poste, est spécialisée dans la collecte, le traitement et la restitution de données territoriales grâce à des capteurs embarqués sur des véhicules postaux des collectivités locales concernées pour réaliser un audit neutre en carbone. L’objectif est de collecter et analyser les données de voirie dans le but de programmer les aménagements ou travaux nécessaires.

À Mirabeau, par exemple, petite commune d’environ 1 500 habitants, aux confins du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône, quand le facteur part en tournée, au volant de sa Kangoo électrique, il branche les deux caméras installées sur le toit de la voiture jaune, une devant et une derrière qui balaient la route à 360°.

Rien ne leur échappe : nids de poules, fissures, dos d’ânes, plaques d’égouts descellées, effritement de l’enrobé, accumulation de gravillons dans les virages, marquage au sol effacé, mobilier urbain abîmé. « Grâce à ces capteurs et caméras embarqués, nous collectons toutes les données du territoire et proposons aux collectivités locales une cartographie précise au centimètre près », explique Pierre-Hubert Martin, délégué au développement régional en charge de la transition énergétique au Groupe La Poste. Il ajoute : « Avec ce scannage en 3D, un audit de la voirie est réalisé puisque nos facteurs sont formés au recensement de la dégradation des routes. Elles sont ensuite classées selon les normes du laboratoire des Ponts et Chaussées, puis des ingénieurs-experts établissent un diagnostic et des préconisations de travaux à réaliser, en les priorisant, entre ce qui est urgent et ce qui l’est moins. C’est une solution clé en main. »

©Geoptis

Robert Tchobdrenovitch est maire de Mirabeau et président de Cotelub (Communauté Territoriale Sud Luberon) qui regroupe 16 communes (Ansouis, La Bastide-des Jourdans, La Bastidonne, Beaumont-de-Pertuis, Cabrières-d’Aigues, Cadenet, Cucuron, Grambois, La Tour d’Aigues, Peypin-d’Aigues, Mirabeau, La Motte d’Aigues, Saint-Martin-de-La Brasque, Sannes, Villelaure et Vitrolles-en-Luberon) et 25 000 habitants. « Je suis à la tête d’une commune rurale et d’un petit EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) et j’ai fait appel à ce service Geoptis qui recense la totalité de notre voirie, explique-t-il. C’est un outil fiable, précis, qui nous aide à prendre les bonnes décisions, à anticiper sur le programme des futurs chantiers de remise en état des routes et trottoirs, à provisionner les investissements à faire. »

Geoptis propose aussi un service concernant les ‘zones blanches’ de la téléphonie 4G avec des capteurs au service des opérateurs (Bouygues, Orange, SFR) pour réaliser une cartographie des secteurs où le signal est faible. La qualité de l’air peut aussi être mesurée par des détecteurs auto-embarqués sur la voiture de notre facteur. Moins il y a de courrier à distribuer, plus le Groupe La Poste se décarcasse et se diversifie.


Grand Delta habitat, 10e édition de la visite de patrimoine 2024

La commune de Mirabeau a décidé de construire un groupe scolaire pour remplacer l’ancienne école, qui était une passoire énergétique. Le projet, dont les travaux ont débuté en juin 2021, s’est enfin achevé et 153 élèves ont pu faire leur rentrée dans la nouvelle école le 4 septembre dernier.

L’ancienne école de Mirabeau, en plus d’être un bâtiment ancien très énergivore, ne répondait plus aux normes de sécurité et d’accessibilité PMR (personne à mobilité réduite). Ainsi, le projet d’un nouveau groupe scolaire est né, il permet d’augmenter la capacité d’accueil des élèves et de répondre au développement démographique du village.

La nouvelle école, appelée « Mirabeau » en hommage à Honoré-Gabriel Riqueti Comte de Mirabeau, le célèbre aristocrate révolutionnaire qui vécut au Château de la commune, est composée de sept classes, trois maternelles et quatre élémentaires (aménageable pour accueillir quatre autres classes) mais aussi d’un centre aéré. Ce groupe scolaire est situé dans l’écoQuartier de la zone des Espinasses regroupant une structure d’hébergement pour personnes âgées et 23 logements sociaux réalisés par Grand Delta Habitat.

Une école plus écologique

Ainsi ce projet répond à des enjeux précis, notamment liés au respect de l’environnement. La nouvelle école a ainsi obtenu le label ‘Bâtiment durable méditerranéen (BDM) Or’ qui traduit la volonté des acteurs du projet de construire un bâtiment conçu, réalisé et entretenu de façon respectueuse de l’environnement, en assurant des consommations énergétiques minimum et un confort optimal pour les enfants et l’équipe enseignante.

En plus d’être inséré dans un écoQuartier, le groupe scolaire dispose d’une enveloppe performante, de protections solaires efficaces et d’une bonne gestion de l’inertie, de matériaux biosourcés, de systèmes simples et éprouvés et d’une sur-ventilation naturelle estivale.

Une sobriété architectural pour un meilleur confort

Le bâtiment en L est doté de préaux lumineux intégrés au bâti, des ‘respirations’ en façades qui offrent une transparence cour – préau – paysage valorisante, de matières lourdes qui respirent la pérennité et d’isolants biosourcés en majorité. Toutes ces configurations permettent un meilleur confort en été comme en hiver.

Les salles de classe sont protégées du soleil de l’après-midi, le béton permet une meilleure inertie thermique, les nombreuses ouvertures permettent des apports solaires gratuits en hiver, le plancher peut être chauffant comme rafraîchissant. L’espace récréatif, quant à lui, est séparé par un aménagement paysagé bien ombragé. Le groupe scolaire détient également un système de récupération et de stockage des eaux de pluie pour l’arrosage. Le parking et la cour de l’école, quant à eux, dispose de revêtements perméables.

Près de 6M€ d’investissement

Ce projet a nécessité un budget total de 5 860 000€, dont 1 335 000€ ont été financés par l’État, 1 116 000€ par la Région Sud, 253 000€ par le Département de Vaucluse, 300 000€ par la CAF, et 2 860 000€ par la commune de Mirabeau.

La phase d’études et de concertations a débuté en 2019 et s’est achevée en 2020. Les travaux, eux, ont commencé en juin 2021. L’objectif d’ouvrir la nouvelle école à la rentrée scolaire 2023 a été atteint, puisque 153 élèves ont pu y faire leur rentrée le 4 septembre dernier.

V.A.


Grand Delta habitat, 10e édition de la visite de patrimoine 2024

Le Gouvernement a lancé, via l’Agence nationale de la cohésion des territoires, un soutien spécifique pour la revitalisation des communes de moins de 20 000 habitants de 3 milliards d’€ dispensés jusqu’en 2026. Concrètement, ce soutien financier intervient dans l’ingénierie des projets (à hauteur de 250M€) et ses possibles financements. Objectif ? La redynamisation économique, sociale, culturelle et écologique des petites communes de moins de 20 000 habitants.

Les communes vauclusiennes choisies

Les communes vauclusiennes éligibles et choisies par le Gouvernement, via le préfet, sont : Apt, Aubignan, Bollène, l’Isle-sur-la-Sorgue, Malaucène, Mazan, Mirabeau, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Sault, la Tour d’Aigues, Vaison-la-Romaine et Valréas.

“38% de la population française vit dans les petites communes“

En clair 

Petites villes de demain est donc un dispositif organisationnel et financier visant à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentours, en accompagnant les collectivités dans des projets respectueux de l’environnement. Près de 1 000 Petites villes sur le territoire et 53 en Provence-Alpes-Côte d’Azur bénéficieront de ce dispositif dont 13 en Vaucluse.

Objectif

Objectif ? Accélérer l’attractivité et le dynamisme territorial et donc la relance en s’appuyant sur la rénovation du centre-ville, l’écologie et les circuits courts. La problématique ? Aider les maires à faire face au départ des commerces, des services de proximité et de santé. Au préalable, le maire doit s’être mis en relation avec le préfet, délégué territorial de l’Agence nationale de la cohésion des territoires qui vérifie si sa ville est éligible au dispositif et peut, ainsi, bénéficier de ce soutien de redynamisation. La réponse acquise, le maire procède, avec des habitants, au diagnostic du territoire, à la stratégie à mettre en œuvre et aux actions à mener, informations recueillies et énoncées dans un document ‘Projet de territoire’ pour redonner vie à son territoire et valoriser son patrimoine. Enfin, désormais membres des Petites villes de France, le maire et son équipe partagent leur expérience et conseils au sein du Club Petites villes de demain qui réunit d’autres élus et acteurs locaux partout en France.

‘1 000 binômes communes-intercommunalités seront accompagnés par ce programme’

Dans le détail

Au total donc, les 3 milliards d’€ destinés aux 1 000 communes pourront faire éclore les projets menés par le maire et son équipe. Le dispositif, propose, entre-autres, de financer, à hauteur de 75%, le poste de chef de projet qui accompagnera la collectivité, celui du manager de centre-ville à hauteur de 40000€ pour 2 ans, le financement de 1 000 îlots de fraîcheur et d’espaces publics plus écologiques, également des réductions fiscales pour des travaux dans l’immobilier ancien avec le dispositif Denormandie et de la Fondation du patrimoine…

Le numérique aussi

Le numérique reste très présent avec la création de 800 France Services (guichet unique d’accès aux services publics), d’ici 2022 dans les communes du programme (avec 30 000€ de subvention annuelle + une formation et des aides à l’investissement), la création de 200 Fabriques du territoire, tiers-lieux regroupant des services liés au numérique (télétravail, ateliers partagés…) profitant à l’ensemble du territoire, le déploiement de 500 Micro-Folies, tiers-lieux numériques culturels développés par l’établissement public de la Villette et financés jusqu’à 80% par l’État.

‘Petites villes de demain est un dispositif qui délivrera 3 milliards d’€ pour la revitalisation des villes de moins de 20 000 habitants’

Les partenaires

Ce soutien spécifique piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires intervient à partir de partenariats avec la Banque des territoires, l’Agence nationale de l’habitat, l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’Anah (Agence nationale de l’habitat), le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et l’Association des petites villes de France, les CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement )…

En complément d’un autre dispositif

Ce programme est lancé trois ans après ‘Action cœur de ville’, qui lui est destiné aux villes de plus de 20 000 habitants et doté de 5 milliards d’euros sur cinq ans pour améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter le rôle de moteur de ces villes dans le développement du territoire.

 

Les villes du Gard (dont Roquemaure du Grand Avignon) et des Bouches du Rhône limitrophes du département de Vaucluse bénéficiant du dispositif.

Les Bouches-du-Rhône

Les villes retenues dans les Bouches-du-Rhône sont : Chateaurenard, Lambesc, Port-Saint-Louis-du-Rhône, la Roque-d’Anthéron, Saint-Martin-de-Crau, Saint-Rémy-de-Provence, Sénas et Trets.

Le Gard

Les villes choisies dans le Gard sont : Aigues-Mortes, Anduze, Aramon, Barjac, Beaucaire, Bellegarde, Calvisson, La Grande Combe, le Grau-du-Roi, Pont-Saint-Esprit, Quissac, Remoulins, Roquemaure, Saint-Ambroix, Saint-Gilles, Saint-hilaire-de-Brethmas, Saint-Hyppolite-du-Fort, Saint-Jean-du-Gard, Sommières, Vauvert et Le Vigan.

L’Ardèche

Les villes retenues par le Gouvernement sont : Le Cheylard, l’Argentière, Le Pouzin, Ruoms, Saint-Agrève, Le Teil, Tournon-sur-Rhône, Vallon-Pont d’Arc, Le Vans, Villeneuve-de-Berg, Viviers, La Voulte-sur-Rhône.

La Drôme

Dans la Drôme ce sont : Buis-les-Barronnies, La Chapelle-en-Vercors, Cléon-d’Andran, Crest, Die, Dieulefit, Livron-sur-Drôme, Loriol-sur-Drôme, Nyons, Saint-Donat-sur-l’Herbasse, Saint-Jean-en-Royans et Saint-Vallier qui ont été sélectionnées.

Les Alpes-de-Haute-Provence

Dans les Alpes-de-Haute-Provence : Annot, Banon, Barcelonnette, Castellane, Château-Arnoux-Saint-Auban, Forcalquier, Saint-André-les-Alpes, Seyne et Sisteron bénéficieront du dispositif.

Le Var

Dans le Var, les communes éligibles sont : Les Arcs, Aups, Barjols, Le Beausset, Le Cannet-des-Maures, Cogolin, La Londe-des-Maures, Lorgues, Le Luc, Le Muy, Roquebrune-sur-Argens, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume et Salernes.

Petites villes de demain , explication en vidéo.

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