22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Les ministres les plus éphémères de la Ve République

Après quatre semaines d’une polémique qui n’en finissait plus, Amélie Oudéa-Castéra a annoncé, jeudi 8 février, quitter le ministère de l’Éducation nationale. Celle à qui l’on reprochait la scolarisation de ses enfants dans des classes non mixtes de l’établissement privé très conservateur Stanislas, ainsi que ses propos incendiaires sur l’école publique qu’elle était censée représenter, conserve cependant le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, mais son passage rue de Grenelle n’aura duré que 28 jours. Cependant, comme le montre notre infographie, Amélie Oudéa-Castéra est loin d’avoir été la ministre la plus éphémère de la Ve République.

Ce record est détenu, ex æquo, par Thomas Thévenoud et Léon Schwartzenberg, qui ont tous deux servi dans leurs gouvernements respectifs pour neuf jours seulement. Le premier, nommé secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger en 2014 dans le second gouvernement Manuel Valls, démissionne en raison d’un « problème de conformité » avec le fisc. Il sera condamné à trois mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité en 2017 pour avoir déclaré en retard ses revenus entre 2009 et 2013. Léon Schwartzenberg, quant à lui ministre délégué à la Santé en 1988 sous Michel Rocard, est forcé de démissionner après avoir proposé le dépistage systématique du sida chez les femmes enceintes, ainsi que la légalisation du cannabis. En troisième position, on retrouve le journaliste et essayiste fondateur de l’Express, Jean-Jacques Servan-Schreiber, qui aura servi treize jours comme ministre des Réformes en 1974 dans le gouvernement de Jacques Chirac avant d’être écarté par ce dernier.

De Valentine Fourreau pour Statista


Les ministres les plus éphémères de la Ve République

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie se sont rendu sur le site Orano Tricastin à la rencontre du Groupement des Industriels Français de l’Énergie Nucléaire (Gifen) qui leur a remis le rapport ‘Match’ détaillant les capacités et besoins de la filière nucléaire pour sa relance.

Les ministres ont demandé au Gifen de compléter d’ici l’été 2023 cette étude en intégrant les enjeux d’exports nucléaire en Europe et la perspective de construction de réacteurs nucléaires en France et de petits réacteurs modulaires, au-delà des 6 premiers réacteurs ERP2.

Etude des besoins et engagement s envers la filière nucléaire
Ils ont également demandé de mettre à jour annuellement cette étude et de proposer avant l’été des engagements de la filière en recrutements et investissements dès 2023, pour répondre aux besoins identifiés et travailler au futur contrat stratégique de filière.

Relance du nucléaire
«Nous faisons aujourd’hui un nouveau pas en avant pour construire les conditions de la relance du nucléaire en France souhaitée par le Président de la République situe Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Cette relance est l’opportunité pour des dizaines de milliers de jeunes d’accéder à des emplois à tous niveaux de qualification, à un bon niveau de rémunération et contribue à lutter contre le réchauffement climatique.»

Le tissu industriel
«Le travail réalisé par le Gifen est le fruit d’une consultation fournie avec le tissu industriel et offre une vision des besoins de recrutement dans les 10 prochaines années met en perspective Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie. L’Etat continuera d’accompagner cette filière d’excellence et de souveraineté, locomotive de la France des grands projets industriels que nous construisons.»

Un outil de pilotage de la filière au long terme
«Le programme Match est un outil de pilotage essentiel pour notre filière sur le long terme analyse Xavier Ursat, président du Gifen. C’est la concrétisation d’une dynamique forte dans laquelle les entreprises du nucléaire français s’inscrivent collectivement pour répondre aux enjeux de souveraineté et de décarbonation. Toute la filière est mobilisée pour ces enjeux industriels, et dispose aujourd’hui d’une feuille de route pour y parvenir.»
MH

Copyright Crespeau De gauche à droite Xavier Ursat, Agnès Pannier-Runacher et Roland Lescure

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