22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Cavaillon, La Direction départementale des finances publiques de Cavaillon lauréate du ministère de l’Economie

La DDFIP Vaucluse -Direction départementale des finances publiques- de Cavaillon est lauréate du ministère de l’Economie pour la transformation de ses bureaux. Elle fait partie des 43 lauréats de l’appel à projets pour la transformation des espaces de travail dans les bâtiments de l’Etat et c’est la division Bil (Budget immobilier logistique) qui en est le bénéficiaire désigné.

43 projets lauréat sur 128 dossiers déposés
Pour rappel, 43 projets, sur 128 dossiers déposés, ont été sélectionnés partout en France, pour un montant total de 20M€, dont 10M€ financés par le Fonds pour la transformation de l’action publique.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur
Ce sont la DRFIP (Direction régionale des finances publiques) Paca et Bouches-du-Rhône, le service Division de l’immobilier et des conditions de vie au travail à Marseille ; le Ministère des armées pour le service Qualité à Cannes et la Préfecture Alpes-Maritimes pour le service Sail (Service des affaires immobilières et logistiques) à Nice qui ont été désignés.

Adapter les espaces de travail aux changements sociétaux et managériaux
«Nous devons adapter les espaces de travail des administrations publiques aux nouveaux usages et modes de travail : le télétravail, le numérique, la transition écologique, avait admis Stanislas Guerini, Ministre de la transformation et de la Fonction publique. Les nouvelles attentes des agents publics, nous invitent donc à repenser les espaces de travail pour imaginer des locaux plus flexibles, ergonomiques, durables et adaptés. C’est à la fois un enjeu fondamental d’attractivité, mais aussi d’efficacité pour la fonction publique.»

DR

Cavaillon, La Direction départementale des finances publiques de Cavaillon lauréate du ministère de l’Economie

Patrice Mounier, président de l’UMIH 84 (Union des métiers de l’industrie et de la restauration) tire la sonnette d’alarme, les fournisseurs d’énergie augmentent de manière inconsidérée les tarifs, organisant la flambée des prix du gaz et de l’électricité, bien au-delà de l’impact de la hausse des coûts. Un effet d’aubaine pour engranger des bénéfices hors normes, faisant plier dangereusement l’activité.

Au niveau national, Thierry Marx, patron de l’UMIH et son vice-président Eric Abihssira, en appellent au ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et économique, via une lettre ouverte à Bruno Lemaire, évoquant, notamment, ‘Une charte de 25 engagements veillant à proposer des contrats dans les meilleurs conditions possibles’ foulée au pied, un acte induisant l’envolée des factures d’énergie que les entreprises de l’hôtellerie et la restauration ne peuvent plus acquitter.

Les usagers otages de leurs fournisseurs.
Un restaurateur à Perpignan a vu sa quittance de décembre augmenter de près de 1 700 % passant de € à 11 792€, soit quasiment son résultat annuel. L’adhérent a trouvé une offre six fois moins chère chez EDF mais Total Énergies lui réclame 250 000€ pour résilier son contrat, rendant les usagers otages de leurs fournisseurs.

La demande du patron de l’Umih au ministre
Au cœur de cette situation inextricable, Thierry Marx demande au Ministre d’imposer un tarif de référence règlementaire du gaz et de l’électricité  base d’un contrat d’énergie responsable et une renégociation des tarifs étendue à l’ensemble des PME (Petites et moyennes entreprises).

Une presque ‘bonne’ initiative
La profession soutient la proposition du gouvernement d’un prix moyen garanti de 280€ le MWh en 2023 pour les TPE (Très petites entreprises) de moins de 10 salariés et allant jusqu’à 2M€ de chiffre d’affaires. Avancée qui hélas ne prend pas en compte l’ensemble des établissements regrette le président confédéral de l’UMIH qui se bat pour l’ensemble de la profession.

Reste le défi des résiliations
Thierry Marx milite pour la résiliation automatique, sans frais, de tous les contrats excessifs au profit du contrat énergie responsable. Et dans le cas où les fournisseurs n’obtempéraient pas, de taxer leurs super profits afin d’alimenter le financement du dispositif.

Attention aux mouvements sociaux à venir
«Vous savez que 2022 a été une année difficile malgré une saison excellente, prévient Patrice Mounier, président de l’UMIH 84. On a fini 2022 avec l’inflation, la hausse des matières premières et la crise de l’énergie. On commence 2023 avec les mêmes problèmes et peut-être le retour des manifestations : gilets jaunes, retraites comme cela a été le cas en 2018 et 2019. De fait, L’UMIH avec sa nouvelle présidence confédérale, accompagnée pour la 1ère fois de l’ensemble de ses présidents départementaux multiplie les rencontres ministérielles pour négocier de nouvelles aides mais pas seulement. Notre interprofessionnelle veut changer la donne et entériner de nouvelles avancées, discuter oui mais avec de vraies réponses et des actes.»

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