22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Les sports et loisirs de montagne à l’honneur de la 71ème foire de Cavaillon

Depuis sa création en 1953, la foire de Cavaillon est un rendez-vous incontournable qui attire sur 4 jours, plus de 60 000 visiteurs. En choisissant pour thème les sports et loisirs de montagne, la 71ème édition de la foire de la cité cavare nous offre cette année un grand bol d’air.

Chaque année à pareille époque l’équipe de bénévoles organisateurs de la foire se fait un plaisir de présenter l’édition à venir, avec son thème, ses évolutions, ses changements… C’est aussi l’occasion de rappeler quelque uns des fondamentaux qui font le succès de cet événement attendu. Aujourd’hui co-présidée par David Gros et Jean-Philippe Rivet, l’association organisatrice de l’événement a noué cette année un partenariat avec les stations du Mont Serein (Ventoux) et de Pra-Loup (Alpes du sud). Ces deux stations y présenteront les activités qu’elles proposent en hiver comme en été. Rappelons qu’il y a encore peu de temps un ski club existait à Cavaillon…

Cette année les jeunes visiteurs de la foire pourront s’essayer à l’accrobranche
Cette année encore la foire mettra l’accent sur les animations proposées aux enfants, avec les traditionnelles structures gonflables et la désormais incontournable patinoire. De plus pour l’édition 2024 de la foire, ses jeunes visiteurs pourront s’essayer à l’accrobranche. Une nouveauté. Autre pilier de la foire de Cavaillon : la pétanque. En 2024, chaque jour de la foire une compétition différente sera organisée : le vendredi 8 pour les retraités, le samedi 9 pour les licenciés des clubs de la région, le dimanche 10 pour les équipes mixtes des clubs licenciés et le lundi 11 pour les entreprises.

A l’offre habituelle des restaurants de la foire (cuisine du Sud-Ouest, bar à huitres et cochon à la broche) un nouvel établissement proposera des plats italiens. Il s’agit d’un restaurant du centre-ville (Version Latine) qui se décentralisera du côté du MIN le temps de la foire.

Il ne reste plus une place de disponible
Les organisateurs sont particulièrement fiers d’annoncer qu’un mois avant l’ouverture de la Foire les 460 stands ont tous été loués. Il ne reste plus une place de disponible, y compris pour les stands du marché de Noël. Un succès qui repose d’après leurs organisateurs sur la gratuité des entrées et du parking. Une entrée qui est gratuite c’est plus de visiteurs donc plus d’acheteurs potentiels pour les exposants. En définitive, ce sont les exposants qui bénéficient de la plus-value créée par l’événement pas l’organisateur.

Mais pour les deux co-présidents David Gros et Jean-Philippe Rivet, les raisons du succès ne résident pas uniquement dans son modèle économique original. La foire de Cavaillon est un événement populaire inscrit dans la vie locale et dans les habitudes. Les visiteurs aiment s’y retrouver chaque année et très souvent en famille. C’est une tradition.

A l’heure du commerce en ligne triomphant, son succès à quelque chose de réjouissant.

Pour en savoir plus sur la Foire de la Saint-Véran de Cavaillon
Du vendredi 8 au lundi 11 novembre,
De 9h00 à 19h00
MIN, 15 avenue Pierre Grand, 84300 Cavaillon
32 000 M2 d’expositions avec 460 stands, dont un marché de Noël, et un salon de l’auto où on peut essayer les voitures
Entrée et parking gratuits
foire-cavaillon.org


Les sports et loisirs de montagne à l’honneur de la 71ème foire de Cavaillon

Le mercredi 31 juillet marquait la dernière date de l’opération ‘Les rendez-vous de l’été’, organisée par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la ville, le centre social La Passerelle et la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse.

Ces rendez-vous ont eu lieu tous les mercredi du 15 mai au 31 juillet afin d’animer différents quartiers de la ville de Cavaillon. À nouveau partenaire cette année, et ce depuis trois ans, le Marché d’intérêt national (Min) de Cavaillon, via son grossiste Cavaillon Fruits & légumes, a fourni des fruits frais, principalement locaux, aux habitants afin qu’ils puissent préparer de belles salades… Nul doute que 2025 verra cette initiative reconduite, toujours avec le soutien du Min et des différents acteurs institutionnels.


Les sports et loisirs de montagne à l’honneur de la 71ème foire de Cavaillon

La discrétion est à la hauteur de l’ambition. En lançant le 16 juin dernier, à Cavaillon, sa nouvelle plateforme de distribution de fruits et de légumes pour les professionnels, le Réseau Le Saint marque sa volonté de développer son implantation dans le sud de la France. Déjà très présente dans l’ouest, l’entreprise ambitionne d’avoir à terme un maillage complet du territoire pour à la fois collecter des produits locaux et les distribuer partout en France.

L’histoire de l’entreprise Le Saint c’est la saga d’une famille bretonne, qui en deux générations a su s’imposer comme un des acteurs majeurs de la distribution de produits alimentaires frais en France. Crée par Louis Le Saint en 1958, à Bourg-Blanc, dans le Finistère, l’entreprise a démarré son activité de négoce, dans un petit entrepôt de 120 M2, en sélectionnant des produits locaux de qualité. Cette histoire n’est pas sans rappeler celle d’un certain Édouard Leclerc qui 10 ans plus tôt ouvrait sa première épicerie, dans un vieux hangar, à Landerneau, située à moins de 30 km du fief de la famille Le Saint. Les bretons auraient-ils des prédispositions pour le commerce et l’épicerie ? Ce n’est pas Gérard et Denis (deux des quatre enfants de Louis Le Saint), qui ont repris les rênes de l’entreprise en 1998, qui démonteront le contraire. En moins de 30 ans, ils ont beaucoup développé l’affaire familiale. Avec une trentaine d’implantations en France l’entreprise a réalisé l’an dernier un CA de 800 M€.

Louis Le Saint ©DR

La Provence et la région PACA offrent un potentiel et une opportunité intéressante
Aujourd’hui, le Réseau Le Saint est le 2e  distributeur de fruits et légumes en France et le premier réseau indépendant. Il est également leader régional dans la distribution de produits de la mer. L’entreprise s’est diversifiée en proposant aussi de la viande, des produits laitiers, du vin, des produits d’hygiène et des arts de la table. Si le réseau est bien implanté dans le Sud-Ouest, la Provence et la région PACA offrent un potentiel et une opportunité intéressante pour le groupe, qui n’y est pas encore présent. De ce point de vue la plateforme de Cavaillon constitue une porte d’entrée vers le Sud-Est stratégiquement bien située, à proximité de grandes voies de communication, et surtout installé au cœur d’un important bassin de productions de fruits et de légumes.

©DR

« Nos camions ne circulent jamais à vide »,
Si une part importante de l’activité du réseau Le Saint, consiste à sélectionner et à acheter des produits locaux pour les vendre aux distributeurs et aux restaurateurs de leur région. Les échanges entre les régions ont pour vocation à se développer. Si le chou-fleur de Bretagne ou l’oignon de Roscoff peuvent intéresser les provençaux, les cerises du Ventoux ou le Melon de Cavaillon pourraient aussi intéresser les bretons. « Nos camions ne circulent jamais à vide », confie Bernard Chanas, directeur technique et immobilier du groupe. Le réseau c’est à la fois un outil de vente pour les producteurs locaux et un moyen pour les distributeurs et restaurateurs de se fournir en produits venant des autres régions. « C’est la force du réseau », ajoute Bernard Chanas.

©DR

N’avons-nous pas l’habitude d’entendre que les bretons chassent en meute ?
L’implantation du Réseau Le Saint en Provence, s’est faite dans un premier temps par le rachat en 2021 de l’entreprise Michel Blanc, important grossiste en fruits et légumes implantée sur le MIN de Cavaillon. Mais pour développer ses activités et en particulier auprès des grands distributeurs il fallait d’avantage d’espace pour stocker et assurer la logistique. Le choix s’est alors porté sur la nouvelle ZAC des Hauts-Banquets à Cavaillon, projet développé par l’agglomération Luberon Monts de Vaucluse. Le Réseau Le Saint a été la première entreprise à avoir signé pour s’implanter dans cette nouvelle ZAC, qui devrait, ironie de l’histoire, également accueillir dans les prochains mois, la coopérative de distribution alimentaire bretonne EVEN. Cet autre acteur important du marché est aussi basé dans le Finistère, à Ploudaniel (à 15 km de Bourg-Blanc). N’avons-nous pas l’habitude d’entendre que les bretons chassaient en meute ?

©DR

Autre étape importante dans l’implantation provençale de ce réseau breton, le rachat en avril dernier du grossiste en fruits et légumes VERPRIM, installé à Verquières (Bouches-du-Rhône). VERPRIM c’est d’ailleurs ce nom qu’a été choisi pour la plateforme cavaillonnaise.

« Nous avons là les moyens de travailler et de nous développer »

Après une année de travaux le bâtiment de 3000 M2 installé sur la ZAC des Hauts-Banquets a été mis en service le dimanche 16 juin. Le site est équipé d’une centrale photovoltaïque permettant de d’en couvrir une partie de ses besoins en énergie. La production du froid nécessaire au stockage est assurée par une nouvelle technologie qui n’émet pas de CO2. Le montant total de l’investissement sur le site de Cavaillon est de 5 millions d’euros. Aujourd’hui, 35 personnes y travaillent. En vitesse de croisières ce seront une centaine de collaborateurs qui y seront basés. « Nous avons là les moyens de travailler et de nous développer » affirme Jean-Marc Gastaldi, le directeur du site. Avec cette nouvelle infrastructure l’entreprise compte se développer sur le marché des Grandes et Moyennes Surfaces et de la restauration (commerciale et collective). Même si les grands distributeurs disposent de leurs propres centrales d’achat, 20% en moyenne des fruits et légumes sont achetés en direct auprès de producteurs ou de grossistes. « Nous apportons à nos clients, un service de proximité, avec du conseil et beaucoup de réactivité » précise Jean-Marc Gastaldi.

Jean-Marc Gastaldi ©dr

La plateforme de Cavaillon ne propose que des fruits et légumes. Elles se fournit auprès de 80 fournisseurs qui sont situés à 70% dans un périmètre de 200 km. « Aujourd’hui, nous proposons 600 références et nous allons encore enrichir notre offre » précise Cyrille Laclotte, le responsable des achats. Aujourd’hui, le site de Cavaillon gère 2 500 colis par jour et l’entreprise devrait réaliser en 2024 un CA de 10 M€. Ce qui laisse encore une belle marge de progression quand on sait qu’en moyenne un site du réseau en réalise trois fois plus.

©DR

Le réseau Le Saint
2e distributeur de fruits et légumes en France et premier réseau indépendant
30 implantations en France
2000 collaborateurs
800 M€ de CA
3 marques propres : Charnel, Mangeons Français et jardin créole
Répartition de l’activité : 65 % fruits et légumes, 20 % produits de la mer, 15 % B.O.F, viande et charcuterie


Les sports et loisirs de montagne à l’honneur de la 71ème foire de Cavaillon

Quelques semaines avant le traditionnel événement ‘Melon en fête’, organisé dans les rues de Cavaillon, le Marche d’intérêt national (Min) de Cavaillon célèbre le fruit emblématique de la ville ce vendredi 21 juin.

L’occasion d’accueillir l’été en beauté, mais aussi de lancer la saison du melon de Cavaillon. La célébration débutera à 7h. Il sera possible de rencontrer les membres du Syndicat des maîtres melonniers, et bien évidemment de déguster des melons.

Vendredi 21 juin. À partir de 7h. Min de Cavaillon. 15 Avenue Pierre Grand. Cavaillon.


Les sports et loisirs de montagne à l’honneur de la 71ème foire de Cavaillon

A l’heure où le commerce en ligne triomphe et met à genou nombre de distributeurs, les MIN (Marchés d’Intérêts Nationaux) pourraient apparaitre comme une survivance du passé, voire une anomalie. Mais que nenni ! Dans notre région ils sont plusieurs à faire quotidiennement la démonstration que l’ancienne économie n’est pas morte et qu’elle a même consolidé ses positions. Qui l’eut cru ?

Crée par le Général (de Gaulle) au début des années 60, les MIN (une vingtaine en France et cinq en Provence-Alpes-Côte d’Azur*) sont un modèle d’interventionnisme de l’État original et très intéressant. Loin des modèles collectivistes et de leur planification aussi imbéciles qu’inutiles, il s’agissait au sortir de la deuxième guerre mondiale de rationaliser et moderniser les circuits de distribution alimentaire. L’enjeu était de taille, il fallait nourrir les habitants des grandes villes dont les populations se développaient à la vitesse grand V.

Une simple place de marché pour les professionnels
L’idée des MIN est simple, et c’est ce qui en fait sans aucun doute son succès. Il s’agit, dans une unité de lieu et sur un temps donné, de mettre en relation des vendeurs, en l’occurrence des producteurs, avec des acheteurs, commerçants, restaurateurs, grossistes… Une simple place de marché pour les professionnels, où on laisse justement le marché organiser son activité. Les MIN bénéficient d’un statut juridique particulier, et aujourd’hui, bien que leur autorisation d’exercice relève toujours d’un décret du Premier Ministre, les régions en sont, depuis 2004, les collectivités de tutelle. Chaque MIN a la possibilité de choisir la structure de gestion qui lui convient le mieux, souvent une régie municipale (forme de délégation de service public).

Là, la vente en ligne ne peut pas s’aligner
Grâce à ce modèle original, cet acteur économique, incontournable dans la filière des produits frais, est autonome et indépendant. Et la différence des autoroutes, ces petites pépites de notre économie nationale ne sont pas cessibles…
Certes, ce type de commerce nécessite de se lever dés poltron minet, entendez par là 3h00 du matin, quand même. Mais on peut y voir, y sentir, voire y goûter les produits proposés par les producteurs. Là, la vente en ligne ne peut pas s’aligner… Et puis il y a les rapports humains qui restent fondamentalement indispensables à toute vie en société.

Les MIN reste un canal de distribution qui compte
Mais tout n’a pas toujours été facile. Au milieu des années 70, avec le développement de la grande distribution, qui a créé ses propres filières, les MIN ont perdu beaucoup de terrain. On leur prédisait même une fin inéluctable. Mais ils ont résisté et se sont adaptés en jouant la carte de la qualité et des produits locaux.
Les MIN reste un canal de distribution qui compte, aux côtés de la grande distribution et des circuits courts. Aujourd’hui, 35 % des produits alimentaires frais y transitent, contre 80 % dans les années 60. Ils sont un contre point nécessaire aux évolutions actuelles du commerce et de la distribution. Et franchement il y a quelque chose de réconfortant dans ce modèle.

*Avignon, Cavaillon, Chateaurenard, Marseille et Nice


Les sports et loisirs de montagne à l’honneur de la 71ème foire de Cavaillon

Ce vendredi 26 janvier, élus de Cavaillon et de Vaucluse, chefs d’entreprises, employés et représentants du Marche d’intérêt national (Min) de Cavaillon se sont réunis pour la cérémonie de présentation des vœux de ce dernier. L’occasion de revenir sur l’année 2023 et d’évoquer les projets pour 2024, mais aussi d’adresser un mot aux agriculteurs.

Au petit matin, le parking visiteur du Min de Cavaillon est déjà plein. La cérémonie de présentation des vœux va débuter, tout le monde se précipite à l’intérieur. « C’est un plaisir de vous retrouver dans ce lieu où, habituellement, nos travailleurs de la nuit croisent nos travailleurs de la journée », a commencé par dire Benoît Mathieu, président du Min.

Pour rappel, le Min de Cavaillon comptabilise 90 producteurs, 11 grossistes et 700 acheteurs, mais aussi 30 tonnes de fruits et légumes échangés par an et 75% de produits français. Depuis sa création en 1965, le lieu ne cesse de se réinventer, d’innover et d’investir. Une tendance qui ne devrait pas s’inverser en 2024.

Une action basée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

Innovation, investissement et territoire. Ce sont les trois mots qui devraient définir les prochains mois. « Au Min de Cavaillon, nous avons de nombreux projets : on développe un écosystème divers et complémentaire au marché de gros », a expliqué le président du Min. Il a d’ailleurs insisté sur les liens forts entre le Marché d’intérêt national et la mairie de Cavaillon et la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, notamment, qui permettent la mise en place de ces projets.

« 2023 a été une année de prudence mais d’ambition, 2024 sera une année de transformation. »

Benoît Mathieu

De nombreux projets ont été aboutis en 2023 comme la sécurisation de l’entrée du site, la rénovation des bureaux, ou encore l’accueil de bon nombre de manifestions incontournables de la ville de Cavaillon. 2024 devrait poursuivre sur cette voie avec d’autres projets tels que : piétonnisation, végétalisation, poursuite de la stratégie de développement durable, mise en place de bornes de recharge électrique et d’un distributeur de fruits et légumes, transformation de la petite halle, accueil des fêtes foraines de Cavaillon, et bien d’autres.

Un mot pour les agriculteurs

Le Min est un lieu qui met en lumière la production française et locale. « On ne peut pas faire cette cérémonie sans avoir un mot pour nos amis les agriculteurs », a déclaré Benoît Mathieu. Il a assuré que lorsque les producteurs viennent vendre leurs fruits et légumes dans l’un des Marchés d’intérêt national de France, ils sont sûrs de leur redistribution.

« Cette crise doit nous rappeler l’essentiel : le travail d’un agriculteur est de nourrir l’Homme. »

Gérard Daudet

« L’actualité de ce début d’année démontre encore une fois que le Min, et plus largement le monde agricole sont au cœur des enjeux de notre société », a ajouté Gérard Daudet, maire de Cavaillon. Comment évoquer l’agriculture à Cavaillon sans mentionner le fameux melon ? « 2024 sera-t-il l’année du Melon de Cavaillon et de son potentiel IGP ? C’est tout ce que l’on souhaite, ce sont nos agriculteurs qui pourront jouir des bénéfices de ce signe d’identification », a conclu le maire de la ville.

©Vanessa Arnal

Les sports et loisirs de montagne à l’honneur de la 71ème foire de Cavaillon

Alors que le commerce en ligne sort triomphant de la crise sanitaire passée, il existe un ilot de résistance qui défie le temps. Ce sont les foires. Rien qu’elles (sans compter les salons, les congrès et autres comices agricoles), elles sont en France, près de 70 et elles accueillent, chaque année, 6 millions de visiteurs. Elles sont un pied de nez réjouissant au numérique et ses avatars.

L’ouverture le 10 novembre prochain de la foire de Cavaillon nous rappelle que cet événement, qui fêtera cette année ces 70 ans d’existence, est un moment fort et important pour la cité cavare. L’an dernier et sur trois jours, ils étaient plus de 60 000 à se précipiter sur le champs de foire du MIN. Rappelons à toute fin utile que la ville compte 26 000 habitants ! On pourrait penser que les foires appartiennent à une autre époque et qu’elles sont ringardes. Mais pas du tout. Elles sont avant tout un lieu de convivialité où les visiteurs aiment y passer un bon moment pour rencontrer, échanger et se divertir. Bien sûr, ils y viennent aussi pour découvrir des produits et faire des emplettes. Voir ce que l’on va acheter, le goûter ou l’essayer et faire de bonnes affaires, seules les foires peuvent offrir cela.

Les esprits chagrins diront que « la foire c’est toujours la même chose ». Mais les gens y reviennent chaque année, comme un rituel, un événement inscrit dans les habitudes. Ce qui l’emporte au fond, c’est la convivialité et les moments partagés. On y vient souvent en famille et on peut y déjeuner sur place, et dans certains cas assister à des spectacles. Ainsi, pour sa 70ème édition, la foire de Cavaillon proposera en soirée des rendez-vous musicaux (DJ et groupe) sur le thème – évidemment – des années 70. A noter qu’un boulodrome (indispensable en Provence) y sera également installé.

Plus le numérique se développera plus on aura besoin de ces lieux de rencontres et d’échanges

Qu’on se le dise les foires ont le vent en poupe. J’avance même la théorie que plus le numérique se développera plus on aura besoin de ces lieux de rencontres et d’échanges. Nées au moyen-âge, pour permettre les échanges commerciaux, elles perdurent malgré les cahots de l’histoire ou les difficultés du moment. Elles se sont même considérablement développées et diversifiées. Elles sont aujourd’hui généralistes, agricoles, viticoles, gastronomiques… Elles se sont même ouvertes aux arts : photos livre, peinture, design… Les foires ont également donnés naissances aux salons plus spécialisés. L’INSEE recense, en France, 7 800 foires et salons ayant une existence juridique. Ce secteur est essentiel à l’activité économique. Ils génèrent 30 milliards d’euros de chiffres d’affaires pour les entreprises qui y exposent (source UNIMEV). Une bagatelle…

En attendant la foire d’Avignon qui fêtera ses 100 ans du 12 au 14 avril prochain (autre preuve de longévité) vous pourrez toujours aller à celle de Cavaillon (du 10 au 13 novembre), l’entrée et le parking y sont de plus gratuits. https://foire-cavaillon.org/


Les sports et loisirs de montagne à l’honneur de la 71ème foire de Cavaillon

Dans le cadre des Journées nationales du don agricole qui ont lieu tout le mois de septembre, sous l’initiative de l’association Solaal, le Marché d’intérêt national (Min) de Cavaillon récoltera des dons ce vendredi 29 septembre.

Cette initiative, qui met en valeur la générosité des agriculteurs vauclusiens et et vise à créer du lien avec les associations caritatives locales, entre dans la réalisation du futur Projet alimentaire territorial (PAT) du Département de Vaucluse, actuellement en voie de finalisation.

Le Min de Cavaillon accueillera les dons dès 3h du matin ce vendredi 29 novembre. Un petit-déjeuner sera organisé de 7h à 9h en présence d’élus locaux pour les agriculteurs, les représentants des organismes agricoles et les structures d’aide alimentaire vauclusiennes. Les dons seront comptabilisés à ce moment-là et il sera possible de s’informer sur la possibilité de don contre déduction d’impôt tout au long de l’année. Le Min d’Avignon organisera une journée de récolte de dons agricoles au printemps prochain.

L’année dernière, huit tonnes de fruits et légumes avait été récoltées auprès de onze producteurs. Ces dons ont bénéficié à cinq associations caritatives et humanitaires (Resto du cœur, Secours Populaire Français, ANDES, Jardins de Méditerranée, Croix Rouge Française).

V.A.


Les sports et loisirs de montagne à l’honneur de la 71ème foire de Cavaillon

Le vendredi 27 janvier dernier, le Marché d’intérêt national (Min) de Cavaillon a organisé sa cérémonie de présentation des vœux pour l’année 2023. L’occasion de revenir sur les projets effectués ces dernières années et d’évoquer ceux à venir.

Investir. C’est le maître-mot du Min de Cavaillon concernant ses futurs projets et ceux déjà effectués. C’était la première cérémonie des vœux pour Benoît Mathieu, président du Min depuis fin 2020 car il n’y en a pas eu les deux dernières années. Et pour cette première, le président a commencé par rappeler les chiffres clefs du marché.

« Si nombreux que soient les projets, les futurs seront plus nombreux. »

Benoît Mathieu

Le Min de Cavaillon, c’est 90 producteurs, 11 grossistes et 700 acheteurs, mais aussi 30 tonnes de fruits et légumes échangés par ans et 75% de produits français. Etalé sur 27 hectares, le Min ne cesse de se moderniser depuis sa création en 1965 : nouvelle déchetterie pour un meilleur tri des déchets en faveur de l’environnement, refonte des outils numériques, etc. Le marché souhaite mêler terroir et modernité pour favoriser son attractivité.

Les projets à venir

Plusieurs projets devraient voir le jour d’ici quelques mois tels que l’installation de distributeurs de pizzas, de distributeurs de fruits et légumes, ainsi que de bornes de recharge électrique. Le marché va également bénéficier de travaux au niveau de ses bureaux administratifs, et également sur le parking des visiteurs qui devrait accueillir des ombrières équipées de panneaux solaires. Si le Min de Cavaillon est déjà l’un des sites qui produisent le plus d’énergie grâce aux panneaux, l’objectif serait de produire 5 millions de kilowattheure d’ici 2030. Un objectif en bonne voie puisque la production augmente d’année en année avec un record battu en 2022.

« L’attractivité passe par les investissements des entreprises du Min. »

Benoît Mathieu

Le Min procède également à des travaux au niveau de son entrée, afin d’offrir une meilleure sécurisation du site, mais aussi de meilleures conditions de travail, notamment pour les agents de sécurité la nuit. Ainsi, le marché investit pour un meilleur accueil de ses employés, du public, mais aussi des entreprises. « Quand on discute et travaille ensemble, ça fonctionne », a ajouté le président du Min. Le marché, qui permet plus de 1000 emplois direct sur le site et plus de 3000 emplois indirects, prévoit donc d’investir davantage dans des outils de productions adaptés afin d’accueillir de nouvelles entreprises et améliorer la production de celles déjà présentes.

Davantage d’événements professionnels et tout public

Comme pour les années précédentes, le Marché d’intérêt national de Cavaillon va s’aligner au département de Vaucluse qui élabore un véritable accompagnement de la production de la filière agricole à travers divers événements. Le Min accueille notamment la célèbre Foire de Cavaillon, les Journées nationales de l’agriculture, ou encore les Journées nationales du don agricole, et bien d’autres événements.

Pour la 2ème année consécutive, le Min de Cavaillon ouvrira ses portes aux particuliers au lancement de la saison du melon. De nouveaux salons verront également le jour en 2023. « Le Min est une pépite de l’économie locale, s’est enthousiasmé Gérard Daudet, maire de la ville. Hormis le parc des expositions, c’est un lieu unique en Vaucluse pour accueillir des événements comme des salons. » Le Min de Cavaillon est donc engagé vers un chemin vertueux, et il compte poursuivre cet effort en continuant de travailler avec les autres marchés d’intérêt national de France.

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