22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

Patrick Canac a fondé les Musicales du Luberon en 1988, dans le but de partager sa passion pour la musique classique. Aujourd’hui, l’association organise une vingtaine d’événements par an et a toujours pour objectif de démocratiser la musique classique.

Originaire de la Drôme et après des études à Grenoble, Patrick Canac a eu une carrière riche. De la fonction publique à l’activité privée, en passant par l’enseignement, il a aussi été directeur général de la société avignonnaise GSE, puis a créé sa propre société, avant de prendre sa retraite en 2018.

Passionné de musique depuis des décennies, notamment de jazz et de chanson française, il a été proche de l’artiste Claude Nougaro. « C’est lui qui m’a un petit peu formé et incité à élargir mes goûts vers la musique classique », explique-t-il. À son arrivée dans le Luberon en 1980, Patrick Canac a assisté à plusieurs concerts à Oppède-le-Vieux dans le cadre du festival Les Semaines du Luberon. Après l’arrêt de ce dernier, Patrick, entouré de son épouse et leurs amis, a décidé d’en reprendre le format et a créé Les Musicales du Luberon en 1988, qu’il préside encore aujourd’hui aux côtés de Laure Kaltenbach.

Une association centrée sur la musique classique

À leurs débuts, Les Musicales du Luberon étaient assez diversifiées et proposaient de la musique classique, du jazz, mais aussi du théâtre, puis elles se sont centrées sur la musique classique et lyrique. Initialement, tous les concerts avaient lieu au sein de l’église Notre-Dame-Dalidon à Oppède-le-Vieux. Après des complications avec la municipalité, l’association s’est installée à Ménerbes et a commencé à étaler sa présence géographique. « Les autorités qui finançaient Les Musicales ont demandé qu’on mène une action plus large dans le Luberon », ajoute Patrick Canac.

« La forme actuelle des Musicales est établie depuis quelques années, depuis 7 ou 8 ans. »

Patrick Canac

Non seulement les Musicales du Luberon se sont diversifiées d’un point de vue géographique, mais aussi d’un point de vue temporel puisque les concerts ne sont plus uniquement donnés en été, mais toute l’année, et ce, dans divers lieux comme Ménerbes, mais aussi les Taillades, Apt, Lacoste, etc.

L’Orchestre national Avignon-Provence en concert aux Taillades. ©Les Musicales du Luberon

Un élargissement géographique et du public

Il était important pour l’association de se diriger vers Apt. « On considérait qu’à Apt, il y avait une population plus grande, un public nouveau », explique Patrick Canac. Ainsi, en élargissant leur périmètre d’action, les Musicales du Luberon se sont inscrites dans une volonté d’élargir leurs publics, notamment vers la jeunesse. Une catégorie de population qui n’est pas à priori attirée par la musique classique.

« La musique classique n’est pas réservée à une élite. »

Patrick Canac

Un nouveau public a effectivement été conquis puisque, parmi les spectateurs, on pouvait apercevoir monsieur et madame tout-le-monde. « C’est une musique qui s’adresse à tous, affirme le coprésident de l’association luberonnaise. Le problème de la musique classique, c’est que pendant très longtemps elle a été défendue par des gens extrêmement compétents, mais qui avaient tendance à la présenter comme une discipline savante. » Encore aujourd’hui, ce stéréotype a la vie dure et persiste. Beaucoup pensent qu’il faut posséder certaines connaissances pour écouter et apprécier la musique classique. Une tendance que les Musicales du Luberon veulent effacer.

La Maison Basse de SCAD Lacoste accueille régulièrement des concerts. ©Les Musicales du Luberon

Des collaborations avec d’autres structures locales

Toujours dans l’objectif de viser des publics nouveaux, Les Musicales du Luberon collaborent souvent avec d’autres organismes vauclusiens, notamment l’Orchestre national Avignon-Provence, dont Patrick Canac est le vice-président depuis 20 ans. « La vocation de l’Orchestre, c’est de transporter la musique vers des lieux où elle n’est pas naturellement présente », développe le président des Musicales du Luberon. L’Orchestre a mis au point un format de concert qui est justement adapté à des lieux qui ne sont pas forcément organisés pour pouvoir recevoir des ensembles classiques. Il a d’ailleurs donné un concert à la fin du mois de septembre à la salle des fêtes d’Apt, sous la direction de Débora Waldman, dans le cadre du festival d’automne des Musicales du Luberon.

L’association culturelle collabore également avec le Conservatoire d’Apt afin de viser un public local. 70% de la fréquentation des concerts des Musicales sont d’ailleurs des habitants du Luberon. « C’est aussi pour cette raison qu’on opère toute l’année, on n’est pas seulement un festival d’été qui va chercher les touristes qui sont de passage », complète Patrick Canac. Aussi, les Musicales du Luberon accueillent de nombreux écoliers, afin d’initier les plus jeunes à la musique classique.

Le guitariste Thibault Cauvin et les enfants de l’Orchestre à l’école d’Arles. ©Les Musicales du Luberon

Une association aux multi-objectifs

En plus de vouloir élargir ses publics cibles, l’association luberonnaise souhaite, avec ses manifestations, être présente sur tout le territoire et sur tout le calendrier de l’année, toujours en visant l’excellence. « On veut proposer des concerts et des artistes du niveau de ceux qui opèrent dans les grands festivals », explique le président. Aujourd’hui, les Musicales veulent se placer au même niveau que les autres grands festivals de musique classique.

« Ce n’est pas parce qu’on a volonté d’élargir le public qu’on doit proposer des concerts avec une qualité médiocre. »

Patrick Canac

Avec le peu de moyens que l’association possède, elle fait venir des artistes qui n’ont pas forcément une grande notoriété, mais qui sont tout aussi talentueux que les plus grands. Les Musicales du Luberon veulent par ailleurs favoriser l’insertion professionnelle des jeunes musiciens en début de carrière professionnelle. Au début du mois d’octobre par exemple, l’association a reçu Axelle Saint-Cirel, qui a connu un véritable essor cet été grâce à son interprétation de La Marseillaise lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Une association principalement bénévole

Les Musicales du Luberon comptent une dizaine de membres bénévoles, dont certains sont là depuis le début, qui portent leur force de travail pour pouvoir faire fonctionner les diverses manifestations. Il y a aussi une salariée permanente et des salariés intermittents. Comme toutes les structures culturelles, l’association ne peut pas équilibrer le coût des concerts avec le produit de la billetterie. « Ça implique la règle des trois tiers : un tiers de billetterie, un tiers de subventions publiques, puisqu’on est soutenu par la Région, le Département, l’État, la Ville d’Apt, la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, et un tiers des mécènes (privés et entreprises) », développe Patrick Canac.

Pour veiller à l’équilibre économique, les Musicales du Luberon proposent plusieurs formats d’événements, comme des gros concerts pouvant accueillir jusqu’à 500 personnes, des concerts en comité plus restreint, ou encore les Samedis des Musicales. Ce dernier format, qui rencontre beaucoup de succès, a lieu une fois par mois sur dix mois de l’année. Ce sont des conférences-écoutes d’1h30, animées par un des membres des Musicales sur un thème précis qui peut être un compositeur, une œuvre d’opéra, ou autre. Ces conférences ne sont pas animées par des musicologues. « On veut démontrer justement à travers ces conférences que quand on aime la musique classique, on a envie de la partager, même si on n’est pas spécialiste, conclut Patrick Canac. Et ça marche très bien puisqu’on reçoit plus de 500 personnes chaque année pour ces Samedis des Musicales. »

Ainsi, les Musicales du Luberon ont encore de belles années devant elles, avec toujours le même objectif : démocratiser la musique classique et partager ensemble la passion pour celle-ci.


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

Depuis le 15 juin, le centre culturel Dora Maar qui accueille régulièrement des résidences d’artistes internationaux, a mis en place à l’hôtel particulier de Tingry une exposition de dessins, peintures et sculptures intitulée « Fantômes » de l’artiste américain Joseph Havel. 

En place jusqu’au 24 novembre dans la commune vauclusienne de Ménerbes, cette exposition met en avant le travail d’exploration du quotidien de Joseph Havel et son gout prononcé pour la transformation d’objets ordinaires pour amener à une réflexion sur la construction de l’identité. Nommée « Fantômes », cette présentation explore les processus liés au souvenir, à l’archivage, à la classification des histoires et des cultures aussi bien qu’à la négligence et le rejet de ces cultures. 

« Pour cette exposition intitulée Fantômes à l’Hôtel de Tingry, monument historique français à Ménerbes, lieu d’une riche activité artistique et littéraire, Joseph Havel explore la manière dont on se souvient, on catégorise, on enregistre, et parfois on néglige ou on rejette, les histoires et les cultures. » a déclaré Jérôme Sans, critique d’art reconnu. 

“Les œuvres exposées reprennent un motif cher à Havel, à savoir le livre, qui fait partie intégrante de sa vie quotidienne. Il apparait comme outil de connaissance, comme objet singulier qui occupe une place dans l’espace, mais aussi comme symbole d’un champ de savoir et d’expérience, et comme signe possible de distinction sociale. Pour composer ses sculptures, il arrange des livres en piles, voire en piliers, toujours savamment composés et dont l’équilibre parait souvent délicat, précaire. Dans le contexte de l’Hôtel de Tingry, ces œuvres font écho, par leur caractère « architectonique », à l’architecture environnante, tout en évoquant l’art de la nature morte, dans une veine à mi-chemin entre l’illusionnisme et l’abstraction. 

Crédit Photo : MacKenzie Mercurio et Centre Culturel Dora

Les dessins exposés font partie d’une série d’œuvres sur papier commencée par Havel au printemps 2022 et initialement conçue autour de l’idée de l’autodafé de livres. Ces dessins stylistiquement très libres et vigoureux, mêlent la mine de plomb, le crayon gras, la peinture acrylique, le poivron fumé et, pour évoquer le feu, la noix de cayenne et le safran. » A pour sa part ajouté Édouard Kopp, conservateur d’art français. 

Infos pratiques : Exposition « Fantômes » de Joseph Havel. Du 15 juin 2024 au 24 novembre 2024. Le mercredi et le samedi de 13h à 18h, entrée libre. Hôtel de Tingry, rue Cornille, 84560, Ménerbes. 


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

La musique classique s’invite dans nos communes vauclusiennes ce mois de juillet. Lacoste, Bédoin, Ménerbes et Les Taillades vont accueillir des concerts du festival d’été des Musicales du Luberon du vendredi 12 au samedi 27 juillet.

Née en 1989, l’association Les Musicales du Luberon fait rayonner la musique classique et lyrique au travers de concerts et activités organisés dans divers lieux en Vaucluse tout au long de l’année. Depuis 35 ans, l’association a accueilli plus d’une centaine d’artistes et 160 000 spectateurs, et a organisé plus de 700 concerts.

« Nous reconnaissons tous l’effet que la musique exerce sur nous qui sommes toujours en quête d’absolu, affirment Patrick Canac et Laure Kaltenbach, coprésidents des Musicales du Luberon. C’est pourquoi elle nous passionne, la musique, particulièrement la musique classique qui s’adresse, elle aussi, au cœur et à l’esprit où se situent les sources de nos émotions et de nos désirs de rêve. »

Au mois de juillet, Les Musicales du Luberon organisent leur festival d’été. Cinq dates sont encore programmées jusqu’à la fin du mois, durant lesquelles les plus grands noms de la musique classique et lyrique seront à l’honneur.

Le programme

• Le vendredi 12 juillet, François-Frédéric Guy assurera le piano et la direction de l’ensemble Microcosme, composé de 18 musiciens, dans le concert ‘Beethoven flamboyant’ à Maison Basse de l’école SCAD Lacoste. Ils joueront le Concerto pour piano n°1 en ut majeur op. 15 (transcription David Walter) et la Symphonie N°2 en ré majeur op.36 (transcription David Walter).
12 juillet. 21h30. Billetterie ici. Chemin de la Maison Basse. Lacoste.

• Le mardi 16 juillet, Les Musicales du Luberon s’éloigne du Luberon pour aller au pied du Ventoux. L’Église Saint-Pierre, à Bédoin, accueillera le concert ‘Schubert dans le vent’ durant lequel Gabriel Pidoux dirigera l’ensemble Sarbacanes. Au programme : Fierrabras D. 196 (arrangement pour octuor à vent par Felix Roth), Octuor à vent D. 72 (version complétée par Felix Roth), Die Zauberharfe D. 644, Petite Marche militaire en Ré op.51 D 733, et Impromptu N°1 en Do mineur op.90 D 899.
16 juillet. 19h30. Billetterie ici. 60 Rue de la Berqué. Bédoin.

• Le mercredi 17 juillet, ce sera au tour du Domaine de la Citadelle, situé à Ménerbes, d’accueillir l’ensemble Sarbacanes pour le concert ‘Schubert dans le vent’.
17 juillet. 19h30. Billetterie ici. 601 Route de Cavaillon. Ménerbes.

• Le mardi 23 juillet, l’Orchestre national Avignon Provence, dirigé par Debora Waldman, proposera ‘Mozart 1791’ aux Taillades avec Pierre Génisson à la clarinette et la participation exceptionnelle de la mezzo-soprano Karine Deshayes. Ils joueront Ouverture Don Giovanni, le Concerto pour Clarinette K.622, ‘Una donna a quindici anni’ (Cosi fan Tutte), Symphonie Haffner, ‘Come scoglio’ (Cosi fan Tutte), ‘Parto, parto’ (la clémence de Titus).
23 juillet. 21h30. Billetterie ici. Théâtre des carrières. Taillades.

• Le samedi 27 juillet, le Théâtre des carrières des Taillades accueillera le violoncelliste Xavier Phillips et les solistes de Lausanne. Un concert organisé par les Estivales des Taillades en partenariat avec Les Musicales du Luberon. Au programme : Concerto pour violoncelle et orchestre de Haydn en Do Majeur, Concerto pour cordes de Grazina Baczewicz, Sérénade de Tchaikovski.
27 juillet. 21h30. Billetterie ici.Théâtre des carrières. Taillades.


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

Le boxeland club islois rugby, dirigé depuis le mois de juin dernier par Laurent Tamisier, organise le mercredi 20 mars son premier évènement partenaire de l’année au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes. Au programme un diner-débat autour du rôle des mécènes dans la formation et l’emploi des talents locaux, pilier de la politique du club vauclusien.

Une soirée ambitieuse pour un club ambitieux. Le mercredi 20 mars, le boxeland club islois, qui évolue en Fédérale 3, organise son premier événement partenaire de la saison 2023-2024 au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes à partir de 19h30. Une manifestation organisée avec le Conservateur et qui sera centrée autour des mécènes et partenaires du club. Elle sera néanmoins ouverte à tous avec une billetterie disponible (nombre d’entrées limité) et une participation de 95 euros par personne demandée pour le repas.

La jeunesse vauclusienne au centre de cet évènement et de l’avenir du club

« La première pierre d’une nouvelle ère », c’est par ces mots que Laurent Tamisier, président du club de rugby du BCI depuis le mois de juin 2023 qualifie cette première soirée partenaire de la saison. Le nouvel homme fort du club de rugby de L’Isle-sur-la-Sorgue souhaite redynamiser la partie partenariale au sein de l’organisation en l’alignant avec sa politique sportive et économique. « Cet évènement, on l’organise pour échanger et définir les traits de notre vision pour l’avenir, à savoir mettre la formation de nos jeunes talents au cœur de notre stratégie sportive, affirme-t-il. On veut démarrer ce projet à long terme avec nos partenaires et mécènes car ils sont essentiels. »

Cette volonté de valoriser le bassin local est née d’un constat observé par la nouvelle direction. « Depuis notre arrivée, on s’est rendu compte que le club possède un des meilleurs viviers de jeunes talents du département du Vaucluse mais on ne lui donne pas les bonnes clés pour s’épanouir et se développer », déclare Laurent Tamisier. Ce projet établi ne se limite pas à la seule formation sportive. « Ce que l’on veut avant tout, c’est remettre en avant certaines valeurs au sein de notre organisation, ajoute le président. Il faut donner à nos jeunes une éducation sportive et social, les accompagner aussi bien dans la formation professionnelle que personnel. »

Une soirée symbolique

Pour ce premier évènement partenaire, le BCI a décidé de voir les choses en grand. Un repas-débat au sein du Domaine de la Citadelle, un lieu unique qui n’a pas été choisi par hasard. « C’est un terrain de vignerons où le travail de la terre est indispensable, on donne du temps au temps pour faire de la qualité, il y a une vraie symbolique pour nous qui voulons donner le temps et les moyens à nos jeunes de pousser et emmener notre club à nos objectifs sportifs », souligne le président Tamisier.

Les dirigeants du club ont choisi de convier tous les partenaires du club autour d’un repas débat sur une thématique bien précise : « Sponsors et Mécènes dans le monde du Rugby, 2 piliers d’un réseau vertueux pour innover, former et révéler les talents ». Cet échange sera animé par David Berard, journaliste France Bleu Vaucluse et pourra compter sur l’intervention d’invités prestigieux comme Guilhem Guirado. « Guilhem nous fait l’honneur d’être là, c’est un immense joueur qui a été capitaine du XV de France mais qui a démarré dans un petit club, c’est un modèle pour tous les jeunes de notre structure et sa parole aura un impact immédiat », rajoute Laurent Tamisier.

Les partenaires, « acteurs » de la stratégie de formation et d’emploi

Dans le cadre de cette soirée évènement, Paul Hermelin, président du groupe Cap Gemini, partenaire majeur de la Coupe du monde et entreprise nationale spécialisée dans le service du numérique sera présent tout comme Nicolas Chevi, délégué régional du groupe Le Conservateur et partenaire majeur du BCI.

Leurs présences et leurs prises de paroles paraissaient comme évidentes aux yeux de Laurent Tamisier. « Ce sont des acteurs économiques majeurs qui sont alignés sur nos valeurs et notre modèle d’avenir, insiste-t-il. On veut nouer des liens forts avec eux car ils sont en capacité comme tous nos partenaires de proposer des offres à l’emploi, des formations ou des alternances pour nos jeunes du club, c’est avec ces structures que l’on veut mener à bien notre projet. »

Un projet de fond et d’avenir qui devrait permettre d’apporter une meilleure structuration au club du BCI et d’emmener à terme une réussite sportive. « On veut gagner et viser plus haut bien sur mais notre réussite c’est le succès de notre formation, on veut créer un projet d’identité territoriale forte, créer des victoires avec nos jeunes et assurer leur avenir dans le rugby et en dehors », appuie Laurent Tamisier.

La suite ? Elle sera axée toujours autour de la formation des jeunes avec de nombreux projets à venir. « Notre école de rugby est essentiel on va poursuivre son développement et lui donner des moyens, on va également mettre l’accent sur notre équipe féminine car la mixité est primordiale dans un club comme le nôtre. L’idée ce n’est pas de gagner tout de suite à tout prix mais bien de créer un club pérenne ».

Infos pratiques : soirée diner-débat « Sponsors et Mécènes dans le monde du Rugby, 2 piliers d’un réseau vertueux pour innover, former et révéler les talents. » Mercredi 20 mars, 19h30. Domaine de la Citadelle. 601 route de Cavaillon, Ménerbes. Billetterie en ligne ici (nombre de places limitées), 95 euros par personne.


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

Les 11e Rencontres conviviales des Entreprises du Luberon et du Pays des Sorgues ont réuni près de 200 personnes au Domaine de la Citadelle à Ménerbes, à l’initiative de LES (Luberon & Sorgues Entreprendre). L’occasion pour la structure de remettre, lors de cette 5e édition, les trophées aux entreprises de l’ensemble du territoire Luberon Pays des Sorgues.

C’est ainsi que l’association d’entrepreneurs ‘LSE’ a plébiscité 5 dirigeants pour leur qualité de visionnaire et de développement de leur activité, particulièrement au chapitre de la Responsabilité Sociale et Environnementale –RSE- au service de l’attractivité du territoire. L’événement avait aussi pour but d’inviter les chefs d’entreprise à développer leur réseau en échangeant leurs cartes de visite.

Des dirigeants remarquables
C’est ainsi que Fleur Masson, dirigeante de La Biscuiterie solidaire ‘Le beau geste’ a reçu le trophée Jeune pousse ; Emilie et Vincent Avias de FDSPro, le trophée de l’audace ; Jérémie Marcuccilli de Kookabarra, le trophée de l’Engagement dans la vie locale ; Tandis que le Coup de cœur était décerné à Emilie Hédiard, du Camping de la Sorguette et qu’une distinction mettait également en valeur le groupe Mayoly, pour son unité de L’Isle-sur-la-Sorgue.

Fleur Masson entourée par Christine Hacques et Yves Bayon de Noyer

En savoir plus
Fleur Masson, ingénieure en agroalimentaire pour ‘La biscuiterie le beau geste’
Au tout début, Fleur Masson accompagnait les entreprises de l’agroalimentaire dans leur développement au sein de la fédération des entreprises agroalimentaires de la région Sud, avant de créer sa propre entreprise. C’est là qu’elle prend conscience des difficultés à faire se rencontrer entreprises et candidats motivés, sur fonds de fort taux de chômage, de faible niveau de formation des habitants actifs et une pauvreté prégnante. Avec sa maman, qui œuvre pour l’insertion professionnelle, Fleur bâtit son projet : créer une entreprise agroalimentaire et contribuer à insérer durablement, dans l’emploi, des publics fragilisés. Elle optera pour la fabrication de biscuits salés et sucrés bio réalisés à base de farines de légumineuses.

Emilie et Vincent Avias entourés de Yves-Bayon de Noyer et Christine Hacques

Emilie et Vincent Avias pour FDSPro
France Détection Services est grossiste expert depuis plus de 30 ans sur le marché des matériels et outillages spécialisés eau et assainissement. L’entreprise vient d’élargir sa gamme et est maintenant la référence en matériels et outillages spécialisés dévolus aux réseaux enterrés. Cela concerne l’eau potable et l’assainissement, le gaz, les réseaux de télécommunications souterrains, le blindage pour tranchées et fouilles. La société a été remarquée pour ses valeurs environnementales, pour son travail sur le tri et la diminution des déchets, le bien-être au travail, l’accès à la culture, les moments de convivialités, le développement des compétences et les actions solidaires.

Jérémie Marcuccilli entouré de Patrick Sintes et Christine Hacques

Jérémie Marcuccilli pour Kookabarra
L’histoire commence en 2002 en Australie quand Jérémie Marcuccilli, alors étudiant en MBA, découvre les bars à jus. Ce concept séduit le sportif de haut niveau qui étudie les possibilités d’exporter le procédé en France. Pour le futur dirigeant, le bien-être et l’équilibre, l’hygiène de vie, l’activité physique et mentale sont indissociables d’une alimentation saine et vitaminée. Après la création de gammes de jus de fruits, détox et Smoothie, Kookabarra lance les boissons du monde comme le gazpacho, le lait végétal à base de riz de Camargue et travaille –pour les professionnels de la restauration- sur la préparation de purées de fruits. Jérémie Marcuccilli bâtit son activité sur l’éthique, collabore avec des producteurs locaux, promeut un cadre de travail agréable ainsi que le bien-être au travail et le co-voiturage. Sa société met à disposition des collaborateurs des vélos électriques, l’accompagnement des jeunes et des associations culturelles et sportives, s’engage dans les réseaux et au respect de la planète.

Emilie Hédiard entourée de Pierre Gonzalvez et Christine Hacques

Emilie Hédiard pour le Camping La Sorguette
Situé à l’Isle-sur-la-Sorgue, le Camping La Sorguette créé en 1979 est tenu par la famille Hédiard depuis 1983 (40 ans). Au fur et mesure des années, le camping s’est largement orienté vers un tourisme vert et durable. D’une superficie de 2,5 hectares, avec 164 emplacements de 100 m² arborés, répartis autour de trois sanitaires, l’hôtellerie de plein air de La Sorguette accueille du 15 mars au 15 octobre, près de 40 000 visiteurs par an. De plus, l’installation propose 30 mobil homes récents et 13 hébergements insolites en location. C’est un camping municipal puisque la Mairie est propriétaire du terrain et des bâtiments en dur qui est géré par délégation de service public. Emilie Hédiard promeut le Camping autrement, un tourisme vert qui préserve le milieu naturel en interaction avec les acteurs du tourisme et producteurs locaux. La cheffe d’entreprise choisit des hébergements pour minimiser l’empreinte environnementale, procède au tri sélectif, au compostage, à l’entretien écologique des espaces, utilise des véhicules électriques, promeut la charte du campeur écolo, propose des navettes gratuites les jours de marché, fidélise ses équipes et travaille sur l’innovation.

28 candidatures
Vingt-huit candidatures avaient été déposées pour ravir l’un des quatre trophées et la distinction proposés par l’association LES (Luberon et Sorgues Entreprendre) qui a délégué à un Comité de sélection, le soin d’étudier les propositions et d’attribuer les distinctions.

Les membres du jury
Le jury était composé de la CCPSMV, Communauté de communes Pays des Sorgues et Monts de Vaucluse ; de la CALMV, Communauté d’Agglomération Luberon Monts de Vaucluse ; de la CMAR (Chambre des métiers et de l’artisanat de Provence-Alpes-Côte d’Azur) ; du Réseau Entreprendre ; d’Initiative Terre de Vaucluse ; du Lycée Alphonse Benoît ; du Greta (Groupement d’établissements publics locaux d’enseignements), d’anciens lauréats et d’une journaliste.

Les lauréats et partenaires

Le groupe Mayoly distingué pour son attrait à l’Ecologie industrielle et territoriale
Laura dos Santos, la directrice de Mayoly –dont l’un des produits phares est l’argile Smecta- et également vice-présidente de LES – a été mise à l’honneur pour sa qualité de manager de groupe industriel et, particulièrement, pour son investissement au cœur du territoire où elle invite ses collaborateurs à s’impliquer dans des pratiques vertueuses en matière d’environnement, de biodiversité et de coopération inter-industries. La distinction a été fabriquée par le souffleur de l’AS Verre de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Dans le détail
Le groupe Mayoly a été distingué comme entreprise exemplaire pour l’investissement de l’équipe dirigeante dans les travaux des institutions comme le Plan de protection de l’atmosphère de la Dréal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) ; Pour son implication sur le terrain quant à l’animation de la communauté des industries et être à l’initiative de mutualisations ; Pour sa participation aux actions mutualisées ; A la création d’une communauté technique au sein du groupe Industries animée par un cadre de Mayoly ; L’engagement du groupe à réduire son empreinte carbone sur le territoire afin de préserver la biodiversité ; La conception d’un plan de sobriété et de développement durable pour aller au-delà des objectifs France 2030.

Laura Dos Santos dirigeante de l’unité Mayoly de l’Isle-sur-la-Sorgue

D’Ipsen à Mayoly
Pour mémoire, le Groupe pharmaceutique Ipsen a cédé son activité historique de santé familiale (Consumer Healthcare – CHC), à l’origine de sa création en 1929, au groupe pharmaceutique indépendant spécialisé dans la gastro-entérologie et la dermocosmétique Mayoly Spindler, en juillet 2022. Cette absorption de la médication familiale Ipsen valorisée à 350M€ pour un chiffre d’affaires annuel de 225M€ devrait permettre à Mayoly de doubler son chiffre d’affaires. Le portefeuille ainsi acquis regroupe les marques distribuées dans plus de 100 pays à travers le monde, telles que Smecta, Forlax, Fortrans et Tanakan.

La démarche Ecologie Industrielle et Territoriale (EIT)
Il s’agit d’une démarche fondée sur la coopération inter-entreprises associant acteurs publics et privés travaillant sur les principes de l’économie circulaire. La Région Sud et l’Adème sont les grands contributeurs et les soutiens de cette démarche.  En finançant les actions des porteurs de projet et en animant le réseau EIT. Sa mission ? Travailler sur la sobriété énergétique, la réduction de la consommation en eau, le réemploi de matériaux, la mobilité dans le bassin du Luberon et du pays-des-Sorgues, mutualiser les études, les formations et échanger sur les bonnes pratiques.

Les partenaires de la soirée
Les partenaires de la soirée présents étaient Christine Hacques, sous-préfète de l’arrondissement d’Apt pour la Préfecture de Vaucluse ; la Région Sud- Paca avec un entretien filmé de Bénédicte Martin, vice-présidente ; Pierre Gonzalvez Président et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue ; Yves Bayon de Noyer, vice-président Développement économique et maire du Thor ; La Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse représentée par Patrick Sintes, vice-président Développement économique et maire de Robion.

Les réseaux présents
Le Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Carpensud et Initiatives Terre de Vaucluse, la Chambre de Commerce et d’industrie de Vaucluse et la Chambre des métiers de Paca. Près de 200 personnes étaient présentes.

Près de 200 personnes ont assisté aux 11e rencontres conviviales des Entreprises du Luberon et du pays des Sorgues


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

La Maison Victoire propose le vernissage des œuvres de la plasticienne Sati Mougard et du peintre Pierre Jaccaud. Pour l’occasion, également, Ruth Ribeaucourt, la femme qui capture les histoires, dédicacera son ouvrage ‘Chez Antoinette Poisson’. 10% de la vente de chaque œuvre sera reversée au restos du cœur. L’événement aura lieu mercredi 6 décembre de 16h à 20h, Place de l’ancienne mairie à Cabrières d’Avignon. La Maison Victoire, agence immobilière de renom, propose également de se retrouver vendredi 8 de 17h à 20h, samedi 9 de 10h à 20h ainsi que dimanche 10 décembre de 10h à 18h, au Marché de Noël de la Maison de Dora Maar, 58, rue du Portail neuf 84560 Ménerbes.

Sati Mougard (artiste plasticienne) a grandi dans le Luberon,
après avoir entamé une carrière européenne, elle expose pour la première fois « à domicile », grâce à Maison Victoire. Ses sculptures sont inspirées par la nature et ses cycles. Au commencement, dans l’œuvre de Sati Mougard, il y eut du caramel, des pétales de fleurs, des algues, des matériaux simples et organiques pour composer des sculptures ou des installations. Puis, le verre est arrivé dans ses pièces uniques ou ses multiples, comme un nouvel élément organique : il est transformation, transmutation ; son état change si rapidement du liquide au solide pour finir en cristallisation définitive. Son travail est ainsi navigation entre l’instant et l’éternel, en tension entre profane et sacré : Les ordinaires « Le sable qui se dérobe – L’abeille qui vole – Le soleil qui chauffe… » …ne prennent sens que dans l’attention que nous voulons bien y porter, celle-là même qui transforme l’ordinaire en extraordinaire, le commun en sublime. Ainsi s’opère la transmutation du vivant : la création, somme de toutes les parties du vivant.

Chaque jour, Pierre Jaccaud se rend sur le Plateau des Claparèdes avec sa 2 chevaux chevalet,
qui est en quelque sorte son atelier mobile et là, installé parmi les bosquets et les champs de lavandins, il se rend compte du déroulement des jours et des saisons à l’image d’un relevé météorologique. Il s’agit bien de peinture ! Elles sont réalisées à l’acrylique sur des cartons à la mesure d’une main et dont les proportions rappellent la plaque sensible d’une chambre photographique. Dans cette exposition à Maison Victoire, Pierre Jaccaud présente une série d’originaux accompagnés de leur impression marouflée sur aluminium. Ce concept est exposé pour la première fois. « Les lieux sont toujours les mêmes mais la répétition journalière engage une modification de la lumière et de moi-même. Au dos de chaque peinture j’écris au fusain l’enlacement du jour, du mois et de l’année invitant le regardeur à penser qu’un jour est une éternité ! » P.J. Pierre Jaccaud a reçu un enseignement aux Beaux-Arts de Marseille. Il pratique la peinture quotidiennement en parallèle d’une vie dédiée au théâtre : metteur en scène et scénographe, commissaire d’exposition en art contemporain.

Œuvres de Pierre Jaccaud

Rencontre de Noël
Le mercredi 6 décembre 2023 pour le vernissage de l’exposition « Du jour à l’infini… » du peintre Pierre Jaccaud et de la sculptrice Sati Mougard. Egalement, séance de dédicace de l’ouvrage ‘Chez Antoinette Poisson’ de Ruth Ribeaucourt. Au menu de l’art & des lettres accompagnées de spécialités festives telles que des ‘pigs in blankets’, les châtaignes rôties et le vin chaud, sur fond de chants de Noël avec l’Ensemble Vocal L’Eclore et de la Chorale La Sénancole.

Les infos pratiques
Exposition ‘Du jour à l’infini’ avec Sati Mougard, sculpteur et Pierre Jaccaud, peintre. Jusqu’au 31 janvier 2023. Agence immobilière Maison Victoire. Réservation obligatoire auprès de rsvp@maisonvictoire.com Maison Victoire. Place de l’ancienne mairie 84220 Cabrières d’Avignon. 04 90 05 01 54. client@maisonvictoire.com

Œuvre de Sati Mougard


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

Samedi 22 juillet, environ 50 personnes ont participé à la vente aux enchères de vin organisée à la Maison de la truffe et du vin à Ménerbes au profit du Centre hospitalier du Pays d’Apt par la Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon et le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘.

250 bouteilles réparties en 105 lots ont été proposées lors de cette vente animée par Maître Caroline Tillie-Chauchard de la maison de ventes Dame Marteau. La 4ᵉ édition de cette vente aux enchères a remporté un franc succès puisque 8000€ ont été récoltés. « Nous sommes heureux de contribuer, avec cet événement, aux projets de modernisation de l’hôpital que le fonds de dotation accompagne », s’est enthousiasmé Alain Audet, Grand maître de la Confrérie de truffe et du vin du Luberon. Cet événement a été rendu possible grâce à la générosité de 40 donateurs : domaines viticoles, restaurateurs et particuliers.

Les organisateurs de la vente aux enchères. DR

V.A.


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

La Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon et le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘ organisent la 4ᵉ édition de la vente aux enchères de vins au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt ce samedi 22 juillet à la Maison de la Truffe et du Vin à Ménerbes.

Pour cette vente aux enchères, les professionnels de la filière viticole, mais aussi les particuliers férus de vin, ont été invités à faire don d’une ou plusieurs bouteilles de vin. Cet élan de générosité devrait permettre de proposer un large éventail de vins et de recueillir le maximum de fonds pour la modernisation du centre hospitalier du Pays d’Apt.

Ainsi, plus de 250 bouteilles seront proposées lors de cette vente, animée par Maître Caroline Tillie-Chauchard de la maison de ventes Dame Marteau. Les lots seront exposés avant la vente, les jeudi 20 et vendredi 21 juillet de 11h à 18h à la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon à Ménerbes.

Samedi 22 juillet. 17h. Maison de la Truffe et du Vin. Place de l’horloge. Ménerbes.

V.A.


Depuis 36 ans, les Musicales du Luberon démocratisent la musique classique

Si la première édition de Wine in the city a eu lieu à Apt l’année dernière, cette année, c’est la commune de Ménerbes qui va accueillir l’événement le vendredi 30 juin. Organisé par le Syndicat des vins AOC Luberon, ce rendez-vous sera l’occasion de découvrir, ou redécouvrir, les vins de l’appellation.

25 vignerons seront présents pour vous faire découvrir leurs vins, c’est 10 de plus que l’année dernière. Le tarif, lui, reste inchangé. Pour 5€, vous obtiendrez un verre et pourrez déguster les vins librement.

Vendredi 30 juin. De 18h à 22h. 5€. Place de l’Horloge. Ménerbes.

V.A.

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