22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

11 novembre : le devoir de mémoire bien vivant chez les collégiens de Champfleury

Commémoration du 11 novembre 1918 à Avignon : le devoir de mémoire bien vivant dans la tête des collégiens de Champfleury.

Il y a 106 ans, à 11h, le 11e jour du 11e mois (novembre), les cloches ont sonné à toute volée dans chaque village de France, pour saluer le cessez-le-feu d’une guerre qui a fait 10 millions de morts chez les militaires, 9 millions chez les civils et 21 millions de soldats de blessés ou infirmes. Et il a fallu attendre le 18 juin 1919 pour que soit signé le Traité de Versailles entre les Alliés et l’Allemande vaincue.

Plus jamais ça !
« Nous avons le devoir de gratitude de nous souvenir de ces jeunes hommes qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure, » a écrit le Ministre des Armées dans un message lu par chaque préfet en province. « Nous avons aussi le devoir de lucidité, ne pas oublier que 21 ans plus tard, après que les canons se sont tus et qu’on avait dit ‘Plus jamais ça’, il a fallu reprendre les armes. Enfin, nous avons le devoir d’espérance : ne jamais douter des ressources de la France à venir à bout des défis qui se présentent. Nous ne sommes pas seulement les gardiens des morts, mais nous sommes surtout les sentinelles des vivants » a conclu Sébastien le Cornu.

Et ce lundi 11 novembre, peu après le début de la cérémonie en présence du Préfet de Vaucluse, de soldats, gendarmes, pompiers, policiers, douaniers, porte-drapeaux, élus (dont Cécile Helle, maire d’Avignon, de Raphaël Arnault, député et de Michel Bissière, conseiller régional), le général de brigade Jean-Luc Daroux qui est aussi Délégué Militaire Départemental a passé les troupes en revue, place du Petit Palais, avant qu’un avion de chasse Rafale, en provenance de la BA 115 d’Orange, ne survole la foule à deux reprises. Dans un second temps, le cortège et une partie des Avignonnais ont grimpé vers le monument aux morts du Rocher des Doms où des gerbes ont été déposées par les personnalités civiles et militaires pendant que résonnaient la Sonnerie aux morts puis la Marseillaise.

« Pour certains jeunes, l’Armistice de 14-18, c’est le Moyen-Age. »

Jean-Yves Le Naour, historien

Pour Jean-Yves Le Naour, historien et spécialiste de cette Grande Guerre, (auteur du ‘Dictionnaire de la Première guerre mondiale’ chez Larousse et de ‘Au cœur des tranchées’ chez Géo), « Il ne reste plus de témoin direct, puisque le dernier ‘poilu’, Lazare Ponticelli est mort à l’âge de 111 ans, en 2008. Pour certains jeunes, l’Armistice de 14-18, c’est le Moyen-Age. Tout juste s’ils ont entendu parler de la Guerre d’Algérie (1954-1962) par leurs grands-parents ».

Sensibiliser les jeunes aux enjeux de mémoire
Mais pour les collégiens de Champfleury, sous la houlette de l’un de leurs professeurs, Philippe Brun, pas question d’ignorer ce que représente pour notre mémoire commune, cette cérémonie du souvenir. « Dans le collège privé, ils sont là pour recevoir une éducation, pour apprendre. Et on leur inculque aussi le sens du devoir gratuit. » Depuis 2023, existe dans l’établissement un ‘Groupe de l’Ecole porte-drapeaux’ qui sensibilise les élèves aux enjeux de mémoire, de transmission, de fraternité, de citoyenneté. On leur apprend comment rendre les honneurs aux drapeaux, au son du clairon. C’est un engagement sérieux, pour montrer leur attachement aux valeurs essentielles de la nation, comme la cohésion, la solidarité ».

Parmi la vingtaine d’élèves du collège privé qui se sont levés tôt, un jour férié et ont enfilé leur uniforme avant de rallier la place du Petit Palais, la jeune Chérine Salhi-Bulot, 14 ans. « Ce moment, je ne l’aurais raté pour rien au monde. C’est un honneur pour moi, un moment de partage, une pensée envers tous ces soldats qui, il y a plus de 100 ans, ont donné leur vie pour que nous vivions en liberté ». Elève de 4e, elle espère devenir avocate « Tout simplement, pour défendre les gens » a-t-elle expliqué avec fougue.


11 novembre : le devoir de mémoire bien vivant chez les collégiens de Champfleury

Ce mercredi 27 mars, le Département de Vaucluse vous propose la conférence ‘Violences politiques, révolution(s) et mémoires. Réflexions à partir du cas vauclusien’ à Avignon dans le cadre des Nocturnes de l’Histoire. Le public et les étudiants sont invités à assister à cette table ronde de vulgarisation historique.

En partant de la décennie révolutionnaire, particulièrement mouvementée en Vaucluse, cette table-ronde donne l’occasion de réfléchir aux usages politiques de la violence, à leur enracinement dans la longue durée et à la construction de mémoires antagonistes. Autour de la table ronde se trouveront :
•Christian Achet, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée Fabre à Carpentras
•Cédric Audibert, docteur en histoire contemporaine et professeur d’histoire-géographie au collège Lamartine à Villeurbanne
•Loïc Bost, doctorant en histoire contemporaine à l’Université d’Avignon et professeur d’histoire-géographie au collège Tavan à Montfavet
•Christophe Portalez, docteur en histoire contemporaine à l’Université d’Avignon, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée d’Ormesson à Châteaurenard, et formateur académique
•Nicolas Soulas, docteur en histoire moderne à l’Université d’Avignon, chercheur associé au LARHRA, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée de l’Arc à Orange), chargé de cours à l’Université de Nîmes et d’Avignon, et secrétaire général de la Société des Études Robespierristes.

Inscription gratuite mais recommandée au 04 90 86 16 18.
Mercredi 27 mars. 18h. Hôtel de Sade. 5 rue Dorée. Avignon


11 novembre : le devoir de mémoire bien vivant chez les collégiens de Champfleury

Alors que la cité des papes va commémorer le 79e anniversaire des bombardes d’Avignon, ce samedi 27 mai à 10h à l’angle de l’avenue Pierre-Sémard et du boulevard de la 1re DB, la commune lance un appel à témoignage à ceux qui ont vécu ces événements.

Dans le cadre du projet du service devoir de mémoire et aux anciens combattants de la mairie d’Avignon, les archives municipales et la Ville d’Avignon font un appel à témoignage pour la création d’un parcours mémoriel sur la Seconde Guerre Mondiale et les bombardements d’Avignon (voir contact en fin d’article).
Dans ce cadre, ces derniers appellent ceux qui étaient enfants pendant la guerre à Avignon à témoigner. Ces témoignages seront enregistrés et seront conservés par la suite aux archives de la commune.
Ces témoignages doivent aussi permettre la création d’un parcours mémoriel d’une douzaine de panneaux dans le quartier Nord-Rocade à l’occasion du 80e anniversaire de ces événements tragiques. Pour la Ville, cette initiative s’inscrit dans un devoir de mémoire et de célébration des anciens combattants de la mairie d’Avignon.

Les sapeurs de l’armée allemande interviennent sur le pont ‘Eiffel’ de chemin de fer entre Courtine et les Angles.

La ville bombardée 37 fois en 1944
Entre le 27 mai et le 15 août 1944, la cité des papes sera bombardée 37 fois par les forces Anglo-américaines.
Ces raids aériens alliés ont visé principalement les ponts, les infrastructures ferroviaires et les postes de commandement allemands. Au total, ces bombardements feront près de 600 morts, dont 525 pour la seule journée du 27 mai, ainsi que plus de 800 blessés

L’essentiel des victimes avignonnaises des bombardements de la seconde mondiale périra lors du 1er raid (ici les cercueils alignés devant le cimetière Saint-Véran). Par la suite, les habitants, plus curieux au départ, apprendront à craindre ces raids aériens meurtriers.

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Durant cette première journée sous les bombes plus d’une centaine de bombardiers déversent pendant 45 minutes 350 tonnes de bombes d’une altitude de 3000 à 4000 mètres sur les installations ferroviaires, la gare de marchandises et le viaduc sur le Rhône. De nombreuses habitations seront détruites, occasionnant un grand nombre de victimes, alors que les cheminots et le dépôt des locomotives des Rotondes sont aussi sévèrement touchés.

Entre le 27 mai au 15 août 1944, la cité des papes sera bombardée 37 fois par les forces Anglo-américaines.

Le 25 juin, 150 avions Liberators de la Royal Air Force bombardent le quartier de Courtine à Champfleury et aux Rotondes. Lors de ce bombardement, quelques bombes tomberont dans les secteurs de la rue d’Annanelle et du boulevard Raspail dans le but de détruire, sans succès, l’hôtel Dominion (l’ancienne sécurité sociale à côté de la caserne de gendarmerie) qui abritait l’état-major allemand.

« 600 immeubles sont détruits mais on ne déplore que 5 morts car les gens avaient obéi aux consignes de prudence, contrairement au précédent passage de l’armada aérienne qui avait attisé la curiosité plutôt que la peur », explique le site avignonlacitemaritale.com.
Au total, 2000 bombes seront ainsi larguées sur Avignon rien que durant le mois de juin.

Les B-24 Liberator participeront notamment au raid de la Royal air force du 25 juin.

« Le 2 août, les bombes s’abattent vers la porte Saint-Michel, poursuit avignonlacitemaritale.com. Le viaduc du Rhône, particulièrement visé, n’est pas atteint malgré les 75 tonnes de bombes incendiaires larguées, alors que la cité Louis Gros est en grande partie détruite. La gare des marchandises est terriblement endommagée. On raconte que sous la violence des explosions, des morceaux de métal sont projetés depuis Champfleury jusqu’au quartier de la Balance. »
Les impacts des bombes à fragmentation américaines du bombardement du 8 août sont encore visibles sur la façade du collège rue Joseph Vernet alors que le 9 août un bombardement anglais a raison du pont suspendu sur le Rhône.Le débarquement de Provence du 15 août, puis la libération d’Avignon le 25 août 1944 mettront, un terme définitif à ces raids sur la ville.

J.G. & L.G.

Contact : Madeleine Damongeot : madeleine.damongeot@mairie-avignon.com ou au 06 06 47 72 80

La ville d’Avignon sera libérée le 25 août par les troupes franco-américaines, ici devant la mairie de la cité des papes.

11 novembre : le devoir de mémoire bien vivant chez les collégiens de Champfleury

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse accueille ce vendredi 26 mai plusieurs étudiants du Master 2 logistique, marketing et distribution de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne pour leurs soutenances de mémoire. Ces soutenances publiques auront lieu dans les salons de la CCI à Avignon, en présence de Patrice Vol, consultant et directeur de leur mémoire.

La CCI 84 souhaite mettre à disposition ses locaux pour ces soutenances orales, en cohérence avec les missions de la Chambre, qui dispose d’un campus de formation proposant plusieurs filières d’enseignement supérieur en lien avec les besoins économiques locaux.

La CCI de Vaucluse contribue à la diffusion de la connaissance et favorise des échanges entre les étudiants, les professionnels et le grand public
En ouvrant ses portes aux étudiants en Master 2 Logistique, Marketing et Distribution, elle renouvelle son engagement en faveur de la jeunesse et de la formation professionnelle. Ces travaux de recherches sont indispensables pour faire progresser le secteur. Elle encourage ainsi tous ceux qui sont intéressés par ces sujets à assister aux soutenances.

Les sujets
Ce vendredi 26 mai aura lieu la première soutenance qui répondra aux questions telles que :

  • Quelles sont les variables explicatives du comportement d’achat des biens matériels des français de la génération Y et Z et comment les entreprises utilisent ces variables dans leur stratégies marketing et logistique ?
  • Comment les innovations technologiques et organisationnelles peuvent-elles transformer l’acheminement des marchandises du dernier kilomètre en une logistique optimisée et responsable dans la logistique urbaine actuelle ?

Une seconde sera organisée un peu plus tard, le 15 juin et se penchera sur des thématiques comme la robotisation des livraisons ou l’optimisation des opérations logistiques pour un événement sportif majeur.

J.G.


11 novembre : le devoir de mémoire bien vivant chez les collégiens de Champfleury

Le Conseil départemental de Vaucluse vient de poser la première pierre des futures archives départementales. Situé dans la zone d’Agroparc à Avignon ce ‘pôle des patrimoines de Vaucluse’ sera baptisé ‘Memento’. Le bâtiment, qui représente l’un des principaux investissements publics du territoire actuellement, est autant conçu pour être un lieu de conservation que partage et d’accueil du grand public.

Après avoir passé près de 150 ans au palais des papes, les archives départementales de Vaucluse s’apprêtent à déménager en 2025 dans un nouveau bâtiment édifié dans la zone d’Agroparc à Avignon. Situé sur une parcelle de 23 290 m2, entre l’Inrae et le siège social de McCormick-Ducros, la construction de 11 600m2 conçue par le cabinet d’architecture lyonnais Gautier-Conquet regroupera une douzaine de sites actuellement éparpillés sur le bassin de vie d’Avignon : les archives du Département actuellement installées dans la chapelle Benoît XII du palais vieux depuis les années 1880 mais aussi ses annexes de Courtine, le Service départemental d’Archéologie, les réserves des trois musées départementaux ainsi que plusieurs services administratifs liés au patrimoine vauclusien.
A cela s’ajoute le Centre de conservation et d’études de l’État ainsi que les Archives du Grand Avignon. Seul manque à l’appel, les archives de la Ville d’Avignon qui, un temps approchées pour s’associer au projet, resteront finalement dans leur locaux historiques de l’ancien mont de piété de la rue Saluces dans l’intra-muros de la cité des papes.

Situé rue Marcel Demonque dans la zone d’Agroparc, le bâtiment de 80 mètres de long et de 70m de large de ‘Memento’ sera situé entre le siège de McCormick-Ducros et l’Inrae, juste à côté du centre de gestion de la fonction publique territoriale et tout près du campus Jean-Henri Fabre de l’Université d’Avignon.

Plus qu’un lieu de stockage
Plus qu’un lieu de conservation, ce ‘pôle des patrimoines de Vaucluse’ baptisé désormais ‘Memento’ (ndlr : souviens-toi en latin) ambitionne d’être aussi un espace d’étude et de transmission de l’histoire du Vaucluse en étant le plus accessible et le plus ouvert au public.
Bien évidemment le lieu restera un site d’entreposage avec 40km linéaires de stockage aux normes de conservation actuelles contre 26km pour les archives actuelles du palais des papes.
En 2025, l’équipement entend également « constituer un lieu de mémoire et de préservation du passé tourné vers l’avenir en jouant un rôle actif de transmission à travers sa salle de lecture, sa salle d’exposition et sa salle de conférence de 150 places ».
Pour le Conseil départemental sa vocation est donc d’être aussi « un lieu-ressources et de recherche destiné aux scolaires, aux chercheurs, aux professionnels mais aussi au grand public. Un lieu d’animation et de vie en lien constant avec les acteurs locaux et les associations du territoire mais aussi régionales. Des expositions, des conférences, des créations d’œuvres, des animations, des concerts auront lieu. La priorité absolue est de s’ouvrir aux différents publics et de diffuser largement la connaissance. »

Une pierre taillée il y a 700 ans provenant chantier de restauration du palais des papes a été posée lors du lancement officiel du chantier qui doit s’achever courant 2025.

Une fonction autant culturelle que patrimoniale
« Il s’agit d’un équipement autant culturel que patrimonial avec des fonctions pédagogiques d’accueil de tous les publics », explique Dominique Gautier, l’architecte de l’agence à qui l’on doit déjà les archives du Rhône à Lyon et celles de Briançon ainsi que plusieurs médiathèques à Lyon, Chaponost, Oullins ou Montrond-les-Bains.« C’est aussi un outil de travail pour les archéologues, les archivistes, les conservateurs, les chercheurs, les historiens », poursuit le co-fondateur du cabinet Gautier-Conquet qui a aussi réalisé les 18 plateformes du parc d’activité ‘Technicité’ d’Agroparc.
« C’est enfin un outil de conservation avec des ateliers et des magasins où les contraintes imposent que l’on conçoive un bâtiment sans fenêtres pour protéger ce qui y est conservé de la lumière », conclu Dominique Gautier dont les équipes ont conçu un édifice à haute valeur environnemental affichant une performance énergétique de niveau E2C1 du label E+C.

« Il s’agit d’un équipement autant culturel que patrimonial. »

Dominique Gautier de l’agence Gautier-Conquet

L’un des principaux investissements publics du territoire
Memento sera constitué d’un bâtiment à ossature bois en R+3 de 80 mètres de long et de 70m de large imaginé autour de galeries intérieures desservant l’ensemble des blocs fonctionnels et les magasins de conservation.
Devant, un parvis paysagé protégé du vent. Autour, une ‘double peau’ ventilée et habillée de briques de terre cuite extrudée autour des voiles de béton afin de réguler l’inertie et l’hygrométrie du bâtiment. Au-dessus, des toitures en partie végétalisée accueillant également 500m2 de panneaux photovoltaïques. La puissance qui pourra être produite sera de 105kW environ. Celle-ci sera directement utilisée par le bâtiment en autoconsommation et le surplus pourra être revendu. « Il n’a pas été possible d’en installer davantage en raison de contraintes liées à la proximité de l’aéroport », précise l’architecte lyonnais.
Un parking semi-enterré de 36 places complètera l’aménagement.
L’ensemble, qui représente un investissement de près de 31M€, constitue actuellement l’un des principaux investissements publics en Vaucluse. Il est financé par le Département à hauteur de 16,07M€ ainsi que par l’Etat (7M€ via la Drac et le DSID), la Région Sud (6,94M€) et la communauté d’agglomération du Grand Avignon pour un montant de 822 939,42€.

Le Département va lancer une étude sur la réutilisation du palais vieux une fois que les archives en seront définitivement parties. Une certitude, le Conseil départemental a la volonté d’ouvrir l’espace au public le plus large.

Un trait d’union avec le passé
« Nous posons aujourd’hui, tous ensemble, la première pierre, s’est félicitée Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse lors du lancement officiel du chantier. Et cette pierre, symboliquement, est issue du chantier de restauration du Palais vieux, toujours en cours. Elle a été taillée voilà près de 700 ans… Comme un trait d’union entre un chapitre qui se termine et un autre qui commence… mais c’est une seule et même histoire qui continue. »
Pour le palais, dernier bâtiment en France aussi ancien à être occupé par un service d’archives, si les opérations de déménagement se préparent déjà depuis 2019 il s’agit également de savoir ce que le Département veut faire de cet espace constituant la partie la plus ancienne du plus grand palais gothique.

En effet, le reste de l’édifice médiéval est propriété de la Ville d’Avignon et est exploité par Avignon tourisme comme site de visite et d’exposition, comme centre des congrès et comme lieu d’accueil emblématique du festival d’Avignon dans la cour d’honneur.
« Très attaché à ce monument connu dans le monde entier, et d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Département de Vaucluse va prochainement étudier la mise en place d’un projet global pour le Palais vieux, explique le Conseil départemental. Autrement dit, lui inventer un nouveau destin après le déménagement des Archives. S’il est encore trop tôt pour en esquisser les contours, l’objectif est bien que ces espaces soient à terme accessibles au plus grand nombre. »

Découvrez le projet Memento situé à Agroparc.

11 novembre : le devoir de mémoire bien vivant chez les collégiens de Champfleury

Dans le cadre du travail de mémoire autour de l’histoire et de la culture des Pieds-Noirs, initiée par les réalisatrices Sarah El Younsi et Laura Sahin, la Région Sud a soutenu le tournage de 60 interviews de Pieds-Noirs qui résident en Provence-Alpes-Côte d’Azur. A cette occasion, et pour célébrer le 60e anniversaire du rapatriement d’Algérie, la Région lance la chaine YouTube «Pieds-Noirs en Région Sud, 60 ans après».

La galerie « Pieds-Noirs en Région Sud, 60 ans après », réalisée par 2 petites filles de pieds noirs, Sarah El Younsi et Laura Sahin, livre le récit de ce peuple méditerranéen. Témoins de l’histoire franco-algérienne, ces 60 femmes et hommes, nés en Algérie avant l’indépendance de 1962, racontent avec émotion leur histoire, propre à leur famille, à leur vécu, à leur statut social, à leur religion et à leurs traditions. A travers cette nouvelle chaine YouTube, la Région leur offre ainsi la possibilité de vivre à nouveau leur vie passée en Algérie et les accompagne dans ce travail de mémoire comme l’avignonnais Aimé Gallo.

« Nous le leur devons ! »
« Alors que nous célébrons en cette année le soixantenaire du rapatriement d’Algérie, accomplir notre devoir de mémoire est plus que jamais nécessaire, explique Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Depuis 7 ans, un large travail a été réalisé en région Sud pour rappeler notre attachement aux Pieds-Noirs et aux Harkis. Ainsi, le 27 septembre dernier, nous inaugurions l’exposition ‘les hameaux de forestage de Harkis en Provence-Alpes-Côte d’Azur’ qui sera présentée dans de nombreuses villes de la région. En ce 3 décembre, ce sont les Pieds-Noirs que nous mettons à l’honneur en proposant des portraits de 60 d’entre eux, accessibles durablement via YouTube. La Région Sud a fait de la mémoire un sujet majeur de son projet politique. Nous y avons consacré 500 000 € en 2022 et nous continuerons à valoriser l’histoire de nos habitants qui est aussi celle de la Méditerranée. Nous le leur devons ! »

L.G.


11 novembre : le devoir de mémoire bien vivant chez les collégiens de Champfleury

Le Pôle femmes de la Confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse propose un atelier sur le thème : Comment améliorer sa capacité mnésique ? Mémoire qui flanche, qui s’engrange, qui rétrécit, qui s’épaissit, qui ment… Découvrez comment fonctionne la mémoire et approchez les neurosciences.

Comprendre pour mieux utiliser la mémoire
Des 5 sens à l’attention, en passant par les émotions, défaites les neuromythes et apprenez à encore mieux utiliser ce magnifique outil qui vous a été livré sans notice explicative : votre cerveau. L’atelier a été fondu et est conçu par et pour les cheffes d’entreprise, les dirigeantes et les créatrices.

L’animation
L’animation est conduite par Catherine Esquer, praticienne en orientation, formatrice, fan de neurosciences, fondatrice d’Avenir Factory qui accompagne les jeunes sur le chemin de l’orientation.

DR

Qui est Catherine Esquer ?
Tout d’abord cadre commerciale, elle travaille avec tous types de clients (particuliers, entreprises, GMS, export). Superviseuse d’un groupe de commerciaux, elle est en charge de leur formation et de la gestion de l’équipe.
Maman de deux enfants, elle se reconvertit dans la formation pour pouvoir travailler à temps partiel et s’occuper de sa famille.

Se donner une direction
Formatrice en marketing, vente, commerce, elle enseigne pendant une dizaine d’année à ses étudiants en BTS la « vraie vie de dehors ». C’est ensuite la formation continue de l’Education Nationale (Greta) qui la contacte pour qu’elle s’occupe des stagiaires et des entreprises. Puis, au hasard de rencontres, elle va être amenée à gérer et animer le bureau de documentation et d’information sur l’orientation d’un très grand lycée d’Avignon. Grâce à son expérience et à des formations dédiées, elle va accompagner durant 6 ans les lycéens et les aider à construire leur projet de vie et à passer les oraux.

Coaching
Certifiée « coach scolaire scooling » par le cabinet de psychologie Cogito’z, elle souhaite mettre son expérience et son savoir-faire au service de tous.
Basée sur Sorgues, elle peut vous recevoir sur rendez-vous, à son cabinet de La Maison des Thérapeutes ou à distance dans le monde entier grâce à l’outil Zoom.

 A la radio
Catherine Esquer intervient sur RCF Vaucluse tous les mercredis à 19h15 et samedis à 18h10. Ses émissions en podcast sont ici.

DR

Les infos pratiques
Mardi 8 novembre. De 11h30 à 14h. Entreprise Girard. 390, rue du Grand Gigognan. Zone Industrielle de Courtine à Avignon. Parking sur site. Inscription ferme et définitive ici. Correspondre ici. Site ici.

En savoir plus sur le Pôle femmes
Le Pôle femmes de la CPME 84 a vocation à faciliter l’échange d’expérience entre les cheffes d’entreprise, les dirigeantes et encadrantes, créer du lien, favoriser le développement et traiter des sujets dédiés à l’entrepreneuriat au féminin.

Un atelier par mois
Un atelier est organisé tous les 1ers mardis du mois entre 11h30 et 14h dans un lieu différent comprenant une salle de réunion.


11 novembre : le devoir de mémoire bien vivant chez les collégiens de Champfleury

Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé, la démence, dont la cause la plus courante est la maladie d’Alzheimer, touche plus de 55 millions de personnes dans le monde. Mais ce nombre devrait passer à 78 millions d’ici 2030 et à 139 millions d’ici 2050, en raison notamment du vieillissement de la population.

Les symptômes liés à la démence sont causés par des maladies et des traumatismes divers qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou un accident vasculaire cérébral. Elle perturbe la mémoire ainsi que d’autres fonctions cognitives, impactant la capacité à effectuer des tâches de la vie quotidienne.

Les cas de démence augmentent dans le monde entier – et dans beaucoup de pays, leur nombre pourrait presque doubler au cours des trente prochaines années, comme le montre notre graphique. En Italie, par exemple, l’OCDE prévoit qu’il y aura 43 cas de démence pour 1 000 habitants à l’horizon 2050, soit 20 de plus qu’en 2021. L’Espagne (avec 41 cas pour 1 000), puis l’Allemagne et la France (autour de 35 cas) sont également amenés à connaître une forte hausse des patients atteints de ce genre de troubles au sein de leur population.

Selon l’OMS, il est possible de réduire le risque de démence en faisant régulièrement de l’exercice, en ne fumant pas, en évitant l’usage nocif de l’alcool, en contrôlant son poids et en mangeant sainement. Parmi les autres facteurs de risque, on compte également la dépression, le faible niveau de scolarité, l’isolement social et l’inactivité cognitive.

De Claire Villiers pour Statista


11 novembre : le devoir de mémoire bien vivant chez les collégiens de Champfleury

Le centre des congrès du Palais des papes à Avignon vient d’accueillir l’AG du Souvenir français. A cette occasion, une convention a été notamment signée entre l’association mémorielle et la Secrétaire d’Etat à la jeunesse et du service national universel, Sarah El Haïry, pour « Donner envie de France aux jeunes générations »

C’est Avignon qui, ce week-end, a accueilli l’assemblée générale du Souvenir français. Une association créée dès 1887 pour enraciner la mémoire de la guerre de 1870 dans la Nation républicaine. Suivront deux Guerres Mondiales, l’Indochine, l’Algérie et leurs cortèges de ‘Morts pour la France’…
Aujourd’hui le Souvenir Français est riche de 90 000 bénévoles, 1 500 comités dans l’hexagone et 75 représentations à l’étranger et il participe à la sauvegarde et au développement d’une mémoire partagée de la France combattante à destination des jeunes.

Eveiller les jeunes à la citoyenneté
La première à prendre la parole lors de cette assemblée générale ce dimanche était la maire d’Avignon, Cécile Helle. « C’est un honneur pour Avignon d’accueillir le Souvenir Français et comme nous sommes en pleines Journées du Patrimoine cela vous a permis de voir à quel point notre Palais des Papes mérite de faire partie des 250 sites exceptionnels de l’Unesco. Comme vous, nous souhaitons faire vivre ces valeurs de transmissions, nous avons d’ailleurs un Conseil Municipal des Enfants à Avignon pour éveiller les jeunes à la citoyenneté, leur rappeler les luttes, les combats, les actes de résistance des anciennes générations et maintenir vivante cette mémoire alors qu’il y a de moins en moins de survivants du conflit mondial 1939-45. »

Pour le Département, le sénateur Jean-Baptiste Blanc saluera « L’héroïsme des anciens combattants, des médaillés comme des sans- grade qui se sont battus pour défendre nos libertés ». Pour la Région Sud, la conseillère régionale Bénédicte Martin parlera du grand-père de l’actuel président de Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’amiral Muselier qui avait donné la Croix de Lorraine à la France. « Le Souvenir Français s’est réapproprié le devoir de mémoire et le fait ruisseler vers les plus jeunes, notamment en Vaucluse à travers les actions du Maquis du Ventoux pendant la guerre, c’est une petite parcelle de démocratie certes, mais elle existe et elle prouve qu’il ne faut jamais baisser les bras ».

Les soldats du feu mis aussi à l’honneur
Autre prise de parole, celle du Contrôleur Général Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. « On nous appelle les soldats du feu, mais la lutte contre les incendies ne représente que 7% de notre travail, 84% de notre activité c’est le secours aux biens et aux personnes, aux victimes de la route, aux asphyxiés, aux noyés. Nous sommes des spécialistes du secours d’urgence au chevet de la détresse de nos concitoyens. On l’a bien vu pendant la crise sanitaire quand nous avons monté des centres de vaccinations et on a d’ailleurs réalisé 25% des injections en France ». Il ajoute « Nous sommes aussi les soldats du climat, avec les tempêtes en Outre-Mer et en Corse il y a quelques jours, les incendies en Gironde, en Bretagne, en Alsace nous avons envoyé des équipes partout » Et il conclut : « Nous devons sensibiliser, former, informer les jeunes citoyens, leur apprendre les gestes qui sauvent, faire nation, faire front à tous les fléaux et si nécessaire, prendre le maquis », ce qui a provoqué nombre d’applaudissements dans la salle.

Le Souvenir français en AG au centre des congrès du Palais des papes.

Montrer le chemin de la démocratie
La présidente des Maires ruraux de France, Fanny Lacroix montera à la tribune pour évoquer quelques figures tutélaires : « Jean Vilar patron du Théâtre national populaire et créateur du Festival d’Avignon, le poète et résistant vauclusien René Char et Jean Moulin, ancien préfet et lui aussi résistant dont le Mémorial se trouve à quelques encablures d’Avignon sur la route de Salon-de-Provence. Eux savaient être proches des citoyens, leur montrer le chemin de la démocratie. »

La parole ensuite a été donnée au président du Souvenir français, Serge Barcellini, ancien Contrôleur général des armées. Il a d’abord regretté que nombre de tombes d’anciens combattants aient disparu au fil des décennies ou ne soient plus entretenues dans les cimetières. « Le patrimoine funéraire c’est l’ADN de notre mouvement. Il y a eu 1 million 400 000 morts à l’issue de 1914-18, certaines familles ont récupéré le corps de leurs défunts, d’autres sont inhumés dans des nécropoles, anonymement. Des tombes sont abandonnées, des concessions arrivent à échéance, personne ne le sait, pas même les maires, il faudrait faire quelque chose pour que cela change. Bien sûr il y a les cérémonies du souvenir, 17 en tout par an en France, c’est peut-être trop… Bien sûr le 8 mai, le 14 juillet, le 11 novembre sont incontournables, le génocide Arménien le 24 avril aussi, mais à force il y a de moins en moins de porte-drapeaux et de public lors de ces commémorations. »

De moins en moins de public lors des commémorations
Enfin le président soulèvera le problème des technologies nouvelles, d’internet que les bénévoles, souvent retraités du Souvenir français, ne maîtrisent pas forcément « C’est pourtant le meilleur moyen de toucher les jeunes, de transmettre le patrimoine mémoriel. On pourrait mieux communiquer, organiser davantage de voyages à Verdun où sont enterrés des centaines de poilus, dans le Vercors là où sont morts près de 800 soldats et résistants en 1944. » Il conclura en citant un livre d’Ernest Renan ‘Qu’est-ce qu’une nation ?’ écrit en 1887 à la suite d’une conférence donnée à la Sorbonne et il répond : « Une unité politique, une citoyenneté, un plébiscite de tous les jours ».

Le président du Souvenir français avec la Secrétaire d’Etat de la jeunesse et du service national universel lors de le signature de partenariat avec l’association mémorielle.

Enfin, c’est la ‘punchy’ Secrétaire d’Etat de la jeunesse et du service national universel, Sarah El Haïry qui prendra la parole pour conclure l’assemblée générale avant de signer un partenariat avec le Souvenir Français. « Malgré vos cheveux blancs, les jeunes ont besoin de vous, de votre expérience pour ressentir la fierté d’être français. Il n’y a pas de république à la carte, il y a pour chacun des droits mais aussi des devoirs. Vous êtes leurs tuteurs, leurs ambassadeurs comme les enseignants sont les Hussards de la République ». L’assemblée générale se terminera par un dépôt de gerbes au Rocher des Doms en fin de matinée en présence de la préfète de Vaucluse, Violaine Demaret.

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