22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Le journal satirique régional ‘Le Ravi’ a besoin de vous

Notre confrère le Ravi, mensuel d’enquête et de satire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, a lancé en mars dernier une campagne de dons « pour vivre et cesser de survivre ». Intitulée ‘#SOSRAVI’, elle est accessible sur le site internet : www.leravi.org.

« Depuis 18 ans le journal, dont la rédaction est basée à Marseille, fait vivre la liberté d’expression et une information indépendante et locale en mêlant enquêtes et dessins de presse, explique Michel Gairaud, rédacteur en chef du Ravi. L’objectif de cette campagne est de récolter 100 000€ qui permettront à la Tchatche, l’association qui édite le Ravi, de continuer ses activités. Le compteur s’élève aujourd’hui à 50 000€. A 18 jours de la fin de la cagnotte, la situation est critique. »
Si la somme déjà récoltée a permis de passer le mois dernier, il faudrait collecter au moins 70 000€ pour tenir jusqu’à l’été et 100 000€ pour donner suffisamment d’air à ce média citoyen pour les deux prochaines années.

Partis pris, pas partisan
« La Tchatche est actrice de l’éducation populaire depuis près de 10 ans, complète l’équipe du seul journal satirique régional. Elle intervient dans les quartiers et écoles pour permettre aux citoyens (ou futurs citoyens) d’utiliser les médias avec critique et discernement. Elle fait aussi entendre la parole de ceux auxquels on tend rarement le micro en réalisant et publiant des travaux de journalisme participatif. Pour finir, elle édite le journal numérique et papier le Ravi. Ce dernier est un mensuel qui assume des partis pris sans être partisan, pour plus de justice sociale et d’écologie. »
« Le statut associatif de la Tchatche lui garantit son indépendance journalistique et lui permet d’agir pour l’intérêt général, insistent les responsables du Ravi. Elle s’auto-finance à 70%, un exploit dans le milieu associatif. Mais l’équipe du Ravi et ses bénévoles constatent la difficulté d’être un journal d’enquête et de satire. Cela dérange. »

Un appel pour soutenir les médias citoyens
En 2021, ni la Région Sud, ni le département des Bouches-du-Rhône et ni la Ville de Marseille, qui depuis a toutefois entrouvert la porte à un éventuel soutien, ont aidé le journal rappelle Le Ravi. « Elles multiplient pourtant les déclarations d’amour pour la liberté d’expression, le pluralisme, le droit à la satire, l’éducation aux médias. Et pourtant chaque année, comme le Ravi l’a documenté lors d’une enquête publiée en février, les collectivités locales versent des millions d’euros à la presse locale. Plus de 3 800 personnes ont déjà signé la pétition ‘Pour que vos impôts cessent de financer les Bolloré’ en réclamant une autre politique publique plus favorable aux médias citoyens. »

Comment faire un don ?
Deux possibilités s’offrent à vous pour soutenir ‘Le Ravi’ :

1. Faire un don défiscalisé : vous bénéficiez d’une réduction d’impôt, si vous en payez, à hauteur de 66% pour les particuliers et de 60% pour les entreprises. La condition est que la plateforme prélève une commission de gestion de 5 à 8% sur le montant.

2. Faire un don direct : avec cette méthode, pas de commission. L’intégralité de votre don va permettre de soutenir le travail de l’association et du journal. Pour cela, il faut envoyer un chèque à l’ordre de : ‘la Tchatche’, l’association qui édite le Ravi et l’adresser au 11 boulevard National, 13001 Marseille. Vous pouvez aussi réaliser un virement. Contact : 04 91 08 78 77 ou communication@leravi.org.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que notre confrère se retrouve en difficulté. En 2014, ‘Le Ravi’ avait déjà été en cessation de paiement. Cependant, après un plan de redressement ayant duré 6 ans le journal a épongé l’intégralité de ses dettes même si l’association qui édite le journal a démarré l’année les poches vides.

Cliquez ici pour faire un don défiscalisé à notre confrère Le Ravi


Le journal satirique régional ‘Le Ravi’ a besoin de vous

Chers lecteurs, comme vous l’imaginez bien le pont Saint-Bénezet restera bien à Avignon et ne sera pas démonté pour être reconstruit sur les rives occitanes du Rhône.
Merci à la grande majorité d’entre vous pour leur retour amusé suite à notre canular du 1er avril. Une tradition qui, un temps délaissée, semble faire son retour dans le monde de la presse et des médias et dont nous sommes d’ardents partisans comme le rappelle notre précédent 1er avril portant sur le mont Ventoux.

Tant pis, à l’inverse, pour les quelques râleurs qui ont pris cette information au premier degré. S’ils se sont sentis visés, c’est qu’il devait y avoir un fond de vérité dans nos propos. Et qu’ils se rassurent, en basculant d’un rythme hebdomadaire papier à une édition 100% numérique début 2021, c’est désormais tous les ans (et non tous les 7 ans) que l’Echo du mardi vous donnera rendez-vous pour son traditionnel canular.

Soyez vigilants face aux ‘fake news’
En attendant, à l’heure des fausses informations circulant en ligne en masse sur les réseaux sociaux et le net notre petite plaisanterie n’a pour seule ambition que de vous rappeler de rester vigilants vis-à-vis des informations auxquelles vous êtes confrontés y compris avec celles provenant de l’Echo du mardi.

Le meilleur pare-feu au ‘fake news’ restant votre intelligence, ne croyez donc pas tout ce que l’on vous dit. Gardez un œil critique sur vos médias, ils n’en seront que meilleurs.


Le journal satirique régional ‘Le Ravi’ a besoin de vous

Il est loin le temps où la population obtenait la grande majorité de ses informations d’une chaîne de télévision nationale, d’une station de radio ou d’un journal. Au cours des quinze dernières années, le nombre de personnes qui s’informent sur les réseaux sociaux n’a cessé d’augmenter à travers le monde.

Comme le met en avant notre graphique basé sur le rapport annuel de l’Institut Reuters, la place prise par les plateformes comme Twitter, Facebook ou Instagram dans l’accès à l’information est toutefois assez variable d’une région à l’autre. D’après cette étude réalisée dans 46 pays, il semblerait que les internautes africains sont les plus enclins à se tourner vers les réseaux sociaux pour s’informer. Ainsi, environ trois quarts des utilisateurs d’Internet au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud déclaraient les utiliser comme source d’information en 2021. Le taux d’utilisation est également particulièrement élevé (60 % et plus) dans certains pays d’Asie (Philippines, Malaisie), d’Amérique latine (Brésil, Mexique) et d’Europe de l’Est (Pologne, Bulgarie). À l’inverse, la France (38 %) fait partie, avec l’Allemagne et le Japon, des pays où les internautes sont les moins enclins à s’informer via ce type de canaux.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le journal satirique régional ‘Le Ravi’ a besoin de vous

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) publie chaque année un rapport sur le nombre de journalistes détenus en prison dans le monde. D’après l’association, 293 journalistes étaient derrière les barreaux en décembre 2021. Un nouveau record, après en avoir dénombré 280 en 2020. Si les raisons derrière les arrestations varient selon les pays, ce résultat reflète « la détermination des gouvernements à contrôler et à gérer l’information, et l’impudence avec laquelle ils tentent d’y parvenir » a déclaré Joel Simon, le directeur du CPJ.

Pour la troisième année consécutive, la Chine demeure le pays qui emprisonne le plus de journalistes, avec 50 d’entre eux derrière les barreaux à la fin de l’année 2021. Le Myanmar (Birmanie) se hisse à la deuxième place. Après la répression médiatique qui a suivi le coup d’État militaire en février 2021, le nombre de journalistes détenus au Myanmar est passé de 0 à 26. L’Égypte, le Vietnam et la Biélorussie complètent le top 5.

L’invasion de l’Ukraine par Moscou laisse entrevoir un durcissement de la répression à l’encontre de la liberté de la presse en Russie. Le 4 mars, Vladimir Poutine a signé une loi introduisant de lourdes peines de prison (jusqu’à 15 ans) pour toute personne publiant des « informations mensongères » sur l’armée russe. Selon le CPJ, 14 journalistes étaient déjà emprisonnés en Russie en décembre 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le journal satirique régional ‘Le Ravi’ a besoin de vous

Suite au projet de ‘plan de sauvegarde’ du groupe médias Lagardère concernant Virgin Radio et RFM, l’AMV (Association des maires de Vaucluse) vient d’adopter une motion visant à soutenir les antennes locales de ces deux stations.
Dans un courrier adressé à Maistre Roch-Olivier, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), les deux co-présidents de l’AMV, Jean-François Lovisolo et Pierre Gonzalvez rappellent que « si ce plan est mis en place, cela aboutirait à la fermeture de 30 radios locales sur les 71 que comportent les deux réseaux. 26 locales de Virgin Radio et 4 de RFM seraient concernées, avec la suppression de 30 postes de journalistes et de 4 animateurs ».

La défense d’une information locale de qualité
Les maires de la Tour d’Aigues et de l’Isle-sur-la-Sorgue insistent également sur le fait que « le groupe Lagardère risque de supprimer des postes sur le département de Vaucluse, donc une suppression d’emplois et un éloignement de l’information sur les ondes radios. Les élus vauclusiens ont décidé d’apporter leur soutien aux salariés de ces radios locales. Nous souhaiterions que vous examiniez la validité du plan de Sauvegarde de l’emploi au regard de la nécessaire préservation d’une information locale de qualité. »
Selon les syndicats, la direction des deux radios justifie ce projet par évoque une baisse globale de l’écoute des radios. Un argument réfuté dans le Vaucluse où Virgin radio Avignon serait bénéficiaire.


Le journal satirique régional ‘Le Ravi’ a besoin de vous

Valérie Derrer est la nouvelle directrice de France bleu Vaucluse. Auparavant directrice de France Bleu Pays de Savoie, elle succède à Karim Oudjane devenu depuis quelques mois déjà secrétaire général de France info au sein du groupe Radio France.
Valérie Derrer rejoint la station généraliste vauclusienne après y avoir travaillé quelques semaines il y a plusieurs années. C’est là qu’elle a été séduite par les équipes et le territoire. Officiellement en poste depuis le 16 août dernier, elle accompagne désormais, en compagnie de Delphine Soula, responsable des programmes, la mise en place de la nouvelle grille des programmes placée sous le signe de l’engagement et de la proximité. L’engagement, en donnant le plus possible la parole aux auditeurs-citoyens. La proximité, en multipliant les sujets locaux dans des domaines aussi variés que les circuits courts, l’économie, l’art et de vivre, la gastronomie, la solidarité, le sport, les loisirs…
La culture reste également un des points forts de France bleu Vaucluse qui mise aussi sur une programmation musicale locale. « Nous souhaitons aussi mettre en avant les humoristes de Vaucluse, annonce Valérie Derrer. J’aimerais également que la station puisse accueillir un des concerts France bleu live. Pourquoi pas en juin prochain ? »

L’arrivée des matinales sur France 3
Dans le même, temps Daniel Morin est aussi devenu rédacteur en chef de la station vauclusienne. A la tête d’une rédaction de 8 journalistes, celui qui officie en Avignon depuis 1988 va notamment être aux commandes lors de la diffusion des matinales sur France 3. En effet, après des expérimentations sur la Côte d’Azur et en Occitanie, les 44 matinales de France Bleu doivent toutes être diffusées sur l’ensemble du territoire hexagonal à l’horizon 2022. Ce déploiement par Radio France et France Télévisions vise à renforcer « l’offre de proximité de l’audiovisuel public » tout en proposant aux auditeurs de France bleu « une expérience enrichie ». Pour le Vaucluse, dont les studios ont été spécialement aménagés pour accueillir les caméras notamment, l’aventure débute le 8 décembre prochain.

En poste dans le département depuis 1988, Daniel Morin est le nouveau rédacteur en chef de France bleu Vaucluse.

https://echodumardi.com/tag/media/page/2/   1/1