22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence

Rémi Delarche vient de décéder à l’âge de 71 ans. Rédacteur en chef du magazine ‘L’air d’Avignon et de Provence’ cela faisait plusieurs années qu’il luttait contre la maladie.

Avec Martine Rey, directrice de la publication, Rémi Delarche avait développé cette publication gratuite à partir de 1979. Consacré notamment à l’art de vivre, à la culture, aux informations commerciales et à l’actualité, ‘L’air d’Avignon et de Provence’ était distribué sur le bassin de vie de la cité des papes à raison de 6 numéros par an. Faute de repreneur, l’aventure s’est arrêtée en 2014 avec la sortie du 250e numéro.

Auparavant en 2006, ce membre historique du club de la presse du Grand Avignon et du Vaucluse avait lancé ‘Annonces Eco’. Un journal d’annonces inspiré d’un concept scandinave qui permettait de publier gratuitement les annonces de particuliers. Sortant tous les 15 jours, la revue était diffusée à 10 000 exemplaires dans les kiosques de Vaucluse, du Gard rhodanien et des Bouches-du-Rhône où elle était vendue 2€.

Les funérailles de Rémi Delarche auront lieu ce lundi 3 juin 2024 à 11h au Crematorium d’Avignon.

L.G.


Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence

Après son succès pour son retour l’an dernier, ‘la fête de La Marseillaise’ revient ce dimanche 19 mai 2024, à Avignon, au parc des Libertés de la Barthelasse. Au programme, de nombreux débats politiques sur les européennes mais aussi sur la sécurité et l’énergie. Deux concerts viendront clôturer cette journée.

Un an après la réédition de la fête de La Marseillaise qui avait célébré le retour du quotidien régional en Vaucluse, l’évènement organisé par La Marseillaise et la fédération PCF (Parti communiste français) de Vaucluse revient en cette année 2024 pour une nouvelle édition. Elle se déroulera durant toute la journée du dimanche 19 mai 2024, dans le même lieu que l’édition précédente, sur l’ile de la Barthelasse, au parc des Libertés de 10h à 23h.

Pour ce qui est des organisateurs, on retrouve également les mêmes protagonistes avec La Marseillaise et la fédération PCF de Vaucluse. La petite nouveauté de cette édition 2024 réside dans le fait de maintenir l’évènement à l’aune des européennes, ce qui n’a jamais été fait depuis la création de la fête de La Marseillaise en 1952.

En 2023, cette ‘fête’ politique et conviviale qui avait pour but de rassembler toutes celles et ceux qui luttent pour leur engagement politique, syndical ou associatif, avait réuni de nombreuses personnalités de gauche comme la maire d’Avignon Cécile Helle et le secrétaire national du PCF Fabien Roussel mais aussi quelques figures politiques de droite comme le sénateur Jean-Baptiste Blanc. 500 visiteurs s’étaient alors massés pour assister aux nombreux échanges et activités proposées.

Le programme de cette édition 2024 
Pour cette année 2024, on ne change pas une recette qui gagne. Des débats, des personnalités politiques, des activités ludiques et de la convivialité. Le premier débat aura lieu à 10h45 avec pour thème les enjeux des européennes en présence de certains candidats : Julien De Benito (liste Léon Deffontaines, Christian Lammens (les écologistes, liste Marie Toussaint), Laurent Theron (FI -France insoumise-, Liste Manon Aubry) et Pierre Jouvet (PS-Place publique, liste Parti socialiste de Raphael Glucksmann).

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, durant son intervention lors de la fête de la Marseillaise 2023 au parc des libertés. © Mohammed El Hamzaoui

La journée se poursuivra avec un second débat à 14h15 sur l’énergie, intitulé ‘Décarbonons l’économie’ animé par Laurent Brun, numéro 2 de la CGT et ex-secrétaire CGT cheminots, et Amar Bellal, qui a rédigé le plan climat du PCF. Ce débat laissera une large place au sujet du fret ferroviaire. Enfin le dernier débat aura lieu à 17h30, il sera organisé sur la tranquillité publique, avec Robin Salecroix, responsable de la commission nationale du PCF de cette thématique.

Deux concerts
Deux concerts rythmeront cette journée pour une note plus festive avec une représentation à 16h de Brassens à Alger et un duo de reprise Sam et Alex qui se produiront en fin de journée. Une quinzaine de stands associatifs seront également présents, plusieurs jeux d’enfants et des tours en calèche pour les plus aventuriers. Sans oublier plusieurs possibilités de restauration.

Infos pratiques : La fête de La Marseillaise. Dimanche 19 mai 2024, de 10h à 23h. Parc des Libertés, 4 682 route te de l’Islon. Avignon.


Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. Pour sa plus récente édition, près de 94 000 personnes on été interrogées en ligne dans 46 pays entre janvier et février de cette année, sur une série de sujets liés à la consommation de médias et à l’information. Et, comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé d’environ deux points de pourcentage dans l’ensemble des pays sondés par rapport à 2022, annulant, dans de nombreux pays, les gains enregistrés lors de la pandémie de Covid-19. En moyenne, seulement 40 % des personnes interrogées disaient faire confiance à « la plupart des informations relayées par les médias la plupart du temps ».

C’est une fois de plus en Finlande que l’on trouve la plus grande proportion de personnes disant faire confiance aux médias d’information, avec 69 % des répondants, le même niveau qu’en 2022. À l’inverse, seulement 19 % des personnes interrogées en Grèce disaient faire confiance aux médias, une chute spectaculaire de 16 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. La France enregistre quant à elle un score de 30 %, soit une progression d’un point depuis 2022.

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, certaines des nations qui affichent des niveaux assez faibles de confiance envers les médias, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

L’étude relève également que les pays dans lesquels les médias et les journalistes sont victimes d’attaques et de pressions continues de la part de la sphère politique, comme la Bulgarie, la Hongrie ou la Slovaquie, font souvent preuve de niveaux plus élevés que la moyenne de méfiance à l’égard des médias.

Valentine Fourreau pour Statista


Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. La dernière édition a interrogé plus de 93 000 personnes dans 46 pays sur une série de sujets liés à l’actualité en ligne : allant de la perception de la couverture médiatique de la guerre en Ukraine à l’évolution des habitudes d’information. Comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé dans 21 des 46 pays analysés, tandis que 18 sont restés au même niveau et que 7 seulement ont observé une hausse.

C’est en Finlande que l’on trouve le plus de personnes déclarant faire le plus souvent confiance aux médias d’information, soit 69 % des répondants, en hausse de 4 points sur un an. Les États-Unis sont toujours en queue de peloton, à égalité avec la Slovaquie, avec seulement 26 % de personnes estimant que la plupart des informations relayées par les médias sont fiables. La France fait à peine mieux, avec 29 %, un score qui a globalement stagné depuis 2021 (-1 points).

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, les nations qui affichent les plus faibles niveaux de confiance, telles que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence

NRJ Global région organise le jeudi 12 Janvier à 19h une conférence dans le cadre d’un roadshow digital local autour de la question des mises en place de communications digitales. Il y sera abordé la manière dont on peut attirer des prospects sur les points de ventes et sites web grâce aux médias radio et digital.

Au programme : ‘Les clés de réussite d’une campagne digitale en local’, ‘Comment exploiter les atouts et la pertinence du digital dans sa communication ?’ et ‘Quels moyens pour communiquer au plus près ?’

« Le digital est désormais incontournable dans le mix média, explique les organisateurs. À cette ocassion, nos équipes partageront leur expertise en matière de publicité locale : Google Ads, YouTube, Waze, Facebook/Instagram… »

Outre cette conférence gratuite, cet événement, qui aura lieu au cinéma Pathé Cap Sud à Avignon, sera suivi de la projection du film Avatar. Une inscription préalable est nécessaire pour assister à la conférence.

Roadshow digital NRJ global régions. Jeudi 12 Janvier. 19h. Pathé Cap Sud. 175, rue Pierre-Seghers. Avignon

Lien d’inscription : https://www.nrjglobalregions.com/landingpage/roadshow-digital-a-avignon

M.C.


Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence

Décidément cela bouge dans la presse quotidienne vauclusienne en ce moment. Après le retour de la Marseillaise dans le Vaucluse il y a quelques semaines, l’apparition aujourd’hui dans l’Ours des nouveaux propriétaires de La Provence c’est au tour de Vaucluse matin de lancer le premier étage de sa nouvelle formule.

C’est ce mercredi 19 octobre que nos confrères de Vaucluse matin lancent la nouvelle mouture du quotidien implanté dans le département depuis 76 ans maintenant. Vaucluse matin et le Dauphiné libéré change ainsi de logo afin de marquer davantage leur appartenance au groupe Ebra, premier groupe de presse quotidienne régionale et premier groupe de presse de France.
Dans ce numéro ‘collector’ d’une quarantaine de page où 40 personnalités locales s’expriment sur leur territoire il s’agit de laisser plus de place aux Vauclusiens via de nouvelles rubriques notamment. « Nous voulons leur donner la parole », insiste Guy Abonnenc, rédacteur en chef du Dauphiné Libéré et Vaucluse matin.

Le nouveau logo de Vaucluse matin à découvrir dans le journal du mercredi 19 octobre.

Une promesse éditoriale forte
« On fait une promesse éditoriale forte, complète Éric Veauvy, directeur de la rédaction de Vaucluse Matin. Tous les jours 5 Vauclusiens s’exprimeront sur l’actualité du jour. Les jours de la semaine seront ensuite séquencés afin de dresser chaque jour le portrait d’un acteur de la vie vauclusienne : un maire chaque lundi, un chef d’entreprise le mardi, un enseignant ou un formateur le mercredi, une personne investie dans le secteur social et environnemental le jeudi, un acteur de la vie culturelle et patrimoniale le vendredi, un chef cuisinier le samedi et enfin un agriculteur le dimanche. Chaque mercredi, dans une page ‘sports Vaucluse’, les supporters prendront aussi la parole : pour commenter les rencontres à venir, voter pour la composition d’équipe de leur choix. Deux entraîneurs répondront aussi, chaque semaine, à une question plus technique. Enfin, chaque samedi, la dernière page de Vaucluse matin sera dédiée à une photo aérienne d’un site emblématique du département. »
Ce relooking va précéder une phase 2 qui devrait débuter au printemps prochain avec une nouvelle formule et un nouveau format (plus petit type tabloïd).

La volonté de s’engager
« Nous allons faire en sorte que ce journal corresponde davantage aux Vauclusiens », explique Christophe Victor, directeur général du Dauphiné libéré. Il faut dire que l’ancienne maquette remontait à 2006.
Et le DG du groupe d’insister « sur la volonté du journal d’être un média de proximité qui ne veut pas se contenter de relater les faits mais qui a la volonté de s’engager. D’être un acteur positif du territoire. »
Une démarche saluée par Renaud Muselier, président de la région Sud venu à Avignon pour la présentation de ces nouveautés dans les locaux de nos confrères rue de la République à Avignon : « C’est très fort ce que vous avez fait dans ce secteur qui peut connaître certaines difficultés. Il faut être positif et arrêter de gémir et de râler. Vous avez un département exceptionnel. »
Même satisfaction pour Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, qui a tenu à rappeler « le rôle élémentaire de la PQR (Presse quotidienne régionale) dans les territoires. C’est la presse la plus lue. »


Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence

Après l’arrêt récent du mensuel d’enquête et de satire Le Ravi, le paysage du pluralisme de la presse régionale reprend un peu des couleurs avec le retour de l’actualité vauclusienne dans les colonnes du quotidien La Marseillaise.

Nos confrères du quotidien La Marseillaise sont de retour en Vaucluse à partir du 26 septembre. En effet, c’est à partir de lundi prochain que l’actualité départementale et avignonnaise sera à nouveau présente dans les colonnes de ce journal créé en décembre 1943 par des membres de la Résistance. A cette occasion, le média défendant des « valeurs humanistes, de justice sociale, de paix, de liberté et d’émancipation » va consacrer ses deux pages d’ouvertures à ce retour en terre vauclusienne au sein de son édition unique traitant déjà l’information dans les Bouches-du-Rhône et le Var.

« Une analyse plus poussée sur les luttes sociales. »

Un come-back déjà salué par de nombreux lecteurs dans les colonnes de ce média engagé.
« Avec son retour, nous aurons à nouveau des journalistes qui auront une analyse plus poussée sur les luttes sociales que les autres journaux », explique Frédéric Soula, militant communiste en Avignon dans un article de La Marseillaise consacré à ce retour.
Même constat pour Gilles Fournel, secrétaire du comité régional CGT Paca, pour qui cette présence en Vaucluse « est un point d’appui indéniable pour peser dans les rapports de force et peser dans la bataille des idées ».
« La Marseillaise donne un autre écho, un rayonnement supplémentaire sur le pourquoi du comment à propos des luttes », poursuit le syndicaliste.

La Marseillaise du jour, avant son retour en Vaucluse à partir du lundi 26 septembre. © La Marseillaise/DR

« On est absolument ravi que La Marseillaise ait un regain de vitalité très large, précise pour sa part Virginie de Crozé, directrice de la communication et des relations avec le public du Festival d’Avignon. Que le journal puisse aussi penser qu’Avignon est un territoire à couvrir toute l’année, avoir des relations de collaboration et d’information auprès des Avignonnais et, plus largement, du bassin régional c’est quelque chose de très important.
« Il y a besoin de mettre en lumière le sport, les associations, les bénévoles, la culture… Ce sont des gros vecteurs sociaux de diversité », insiste de son côté Amandine Dulon, entraîneuse de tennis à Avignon et récemment médaillée de bronze aux championnats du Monde de tennis en équipe de France 40 ans.

« Le retour de La Marseillaise est une très bonne nouvelle. »

Du côté des politiques « Le retour de La Marseillaise est une très bonne nouvelle, se félicite André Castelli, conseiller départemental PCF du Vaucluse. Nous avons été attristés de la fin du journal ici, puisque c’est un journal historique dans le département. Il portait la voix de ce qui faisait la transformation dans la société. Il s’est beaucoup appuyé sur le travail des militants du département. Voir le titre revenir, le renouveau et la renaissance du journal, c’est très positif ! Il faut lui redonner vie dans la sphère populaire, c’est très important. »

Toujours dans les colonnes de notre confrère, Jean-Baptiste Blanc, sénateur et conseiller départemental LR de Vaucluse estime que « la présence de La Marseillaise apportera au débat républicain. Dans mon département, il y a des élus et des militants communistes, c’est une tradition politique, un courant de pensée qui apporte au débat. Le retour de votre journal est positif à cet égard. »

L’aptésienne d’origine Élisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice puis de l’emploi dans le Gouvernement du socialiste Lionel Jospin, s’enthousiasme également pour ce retour : « Le pluralisme de la presse est un trésor à protéger, donc je suis heureuse que La Marseillaise revienne dans le Vaucluse, surtout dans ce département où on a besoin d’avoir plusieurs points de vue. Ce retour est d’autant plus important face à la puissance de l’extrême droite. »

« Un acteur important du débat démocratique et du pluralisme de la presse. »

Pour ce retour, La Marseillaise a dédié deux journalistes, Florent de Corbier et Alice Terrier, afin de couvrir l’actualité du Vaucluse. Ils ne disposeront pas cependant d’une agence comme c’était le cas jusqu’en 2018, avant que le quotidien ne tire le rideau de ses locaux situés rue Guillaume-Puy à Avignon. Une décision prise suite aux difficultés rencontrées par le journal qui avait alors mis notamment en place un plan de sauvegarde de l’emploi.
La situation s’étant depuis éclaircie, La Marseillaise se veut désormais plus offensif lors de cette rentrée afin d’élargir son audience et ses ressources.
Outre l’actualité vauclusienne, le titre de presse régional va ainsi aussi offrir Zébuline hebdo qui traite l’actualité culturelle, dans son numéro du mercredi 28 septembre. Ensuite, ‘La Marseillaise Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse’ offrira également son supplément week-end les samedi 1er et dimanche 2 octobre prochains. « Nouvelle maquette, nouvelles idées de sorties, rendez-vous scientifiques, littéraire, culturels, détente, loisirs… Le supplément week-end, détachable, sera un deuxième journal au service de vos envies » explique le média qui rappelle que « par son histoire et ses engagements, hier et aujourd’hui, La Marseillaise est un acteur important du débat démocratique, du pluralisme de la presse et de sa diffusion, indispensables au droit à l’information des citoyens. »

Contacts : Florent de Corbier fdecorbier@lamarseillaise.fr et Alice Terrier aterrier@lamarseillaise.fr
www.lamarseillaise.fr


Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence

C’est terminé pour le journal régional ‘Le Ravi’. Malgré son appel aux dons lancé en mars et mai derniers afin d’assurer sa survie, le mensuel d’enquête et de satire en Provence-Alpes-Côte d’Azur fondé en 2003 dépose le bilan avant sa liquidation. Notre confrère n’a pu finalement que récolter que 65 000€ sur les 100 000€ espérés afin de pérenniser ses activités.

« Garder les bras levés durant 18 années, contre vents et marées, forcément, ça donne souvent des crampes, explique l’équipe du Ravi. Les appels à l’aide répétés du Ravi pour poursuivre sa singulière aventure éditoriale sont presque devenus, au fil des saisons, un gag récurrent. Mais cette fois-ci c’est tristement officiel : de guerre lasse, le mensuel régional pas pareil baisse bel et bien les bras. »

Ne voulant solliciter à nouveau ses lecteurs « frappés eux aussi de plein fouet par la crise », le numéro 208, daté de juillet-août, a donc été le dernier en version papier avant que ‘la Tchatche’, l’association qui édite le journal, soit mise en cessation de paiement car « dans l’incapacité de payer ses salariés, ses charges et ses prestataires » expliquent les membres de la structure. L’association a donc déposé le bilan avant que le tribunal de Marseille prononce rapidement sa liquidation.

Un média impliqué afin de donner la parole à tous
Média citoyen investi dans l’éducation aux médias et les quartiers populaires de la région, le Ravi et ‘la Tchatche’ proposaient également des projets de journalisme participatif. Le mensuel, à l’humour décapant, faisait aussi la part belle au dessinateur de presse tout en privilégiant un journalisme d’investigation, avec le soutien de Mediapart parfois, entraînant de nombreuses inimitiés des politiques régionaux et des collectivités locales.

« Nous défendons toujours la pratique d’un journalisme d’investigation. »

« Nous défendons toujours la pratique d’un journalisme d’investigation, sans concession, l’utilité d’une presse citoyenne impliquée au plus près de celles et ceux qui n’ont pas la parole », rappellent salariés et administrateurs dans un ultime numéro de 4 pages uniquement en version numérique intitulé ‘Numéro (très) spécial’.

« Au-delà de notre disparition, le champ médiatique ressemble à un champ de ruines. Notamment du côté de la presse et des médias pas pareils. Et en particulier en Paca », peut-on également lire dans ce dernier journal de septembre 2022 à parcourir via le lien ci-dessous.

A lire : Le dernier numéro (très) spécial du Ravi de septembre 2022


Rémi Delarche : décès du co-fondateur de l’Air d’Avignon et de Provence

Samedi 25 juin prochain, France bleu Vaucluse célèbre son 40e anniversaire. A cette occasion, la radio préférée des auditeurs vauclusiens propose une journée spéciale. De 7h à 19h, les émissions vont ainsi se succéder avec de nombreux invités. Elles débuteront toutes par un ‘Blind test’ 1982, année de la création de la radio vauclusienne.
Des visites de la station seront également proposées au grand public avec la possibilité de tester ses talents d’animateurs ou de journalistes dans les véritables studios de France bleu Vaucluse (voir contact inscription en fin d’article). Il sera également possible de gagner des mugs collector spécial ‘40 ans’.

Le programme des émissions
7h30 à 8h : Philippe Garcia prend le ‘petit dej’ avec le chanteur provençal André Chiron.
9h à 10h : Nathalie Mazet reçoit Chico, ancien membre des Gipsy Kings.
11h à 12h30 : David Bérard reviendra sur les grands moments de France bleu.
14h : Pascale Lorens jouera au quizz 1982 avec le Dj’ Philippe Corti et le chanteur Dave.
15h : David Peron accueille la chanteuse Emma Daumas. Lors de cette émission, il reviendra aussi sur l’utilité de la radio lors de la catastrophe de Vaison-la-Romaine, avec le témoignage d’un ex-technicien Bernard Astier.
16h : Axel Musset et Maxime Peyron interviewent Michel Drucker (voir vidéo ci-dessous).
17h à 19h : David Peron recevra plusieurs invités surprises.

France Bleu Vaucluse
Fréquence : 98.8
Renseignements et inscriptions au 04 90 14 04 04
Fréquence : 98.8
25, rue de la République. Avignon

Michel Drucker participera aux 40e anniversaire de France bleu Vaucluse

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