11 mars 2025 |

Ecrit par le 11 mars 2025

La commune de Gordes va se doter d’un pôle de santé publique

La municipalité de Gordes a débuté la réalisation de son nouveau pôle médical. Ce projet va voir le jour dans le cabinet médical actuel, une ancienne bibliothèque construite dans les années 1950 à proximité du centre hospitalier de Gordes labellisé ‘hôpital de proximité’ depuis 2022 par l’ARS (Agence régionale de santé).

« Ce pôle médical, c’est une vieille arlésienne à Gordes, puisque cela faisait une trentaine d’années que les habitants l’attendaient, rappelle Richard Kitaeff, maire de la commune. L’idée c’est de regrouper les infirmiers, dont les locaux sont vétustes, les médecins ainsi que d’autres spécialités médicales dans un seul bâtiment. »
Pour cela, la municipalité a dû trouver 1,5M€ afin de financer l’investissement nécessaire à cette réalisation.

Très haute valeur patrimoniale et écologique
« Cela aurait coûté plus cher de tout rénover, c’est pour cela que nous détruisons le bâtiment existant afin de le remplacer par un nouveau respectant toutes les réglementations RT 2012 ainsi que les normes PMR (Personne à mobilité réduite), précise le maire élu depuis 2020. Nous allons ainsi disposer d’un bâtiment à très haute valeur patrimoniale et écologique dans le centre-ville. »
Conçu par le cabinet d’architecture gordien Galante, le futur pôle en R+1 sera doté de 8 bureaux individuels pour des médecins. Ces espaces auront vocation à accueillir des généralistes comme des spécialistes. Il y a aura des professionnels de la médecine permanents ainsi qu’une offre de santé plus ‘itinérante’ avec des spécialités présentes lors de permanences hebdomadaires comme des psychologues ou des naturopathes par exemple.

L’ancien bâtiment aurait couté plus cher à rénover qu’à reconstruire. Crédit : DR

Un partenariat avec l’hôpital Américain de Paris ?
Par ailleurs, outre les salles de travail collectives, le pôle disposera également d’un espace dédiée à la télémédecine. Dans ce cadre, la commune est en lien avec l’hôpital Américain de Paris afin que ces possibilités de de télé-diagnostique et de télé-prescription soient assurées par des médecins de ce prestigieux établissement de santé créé en 1906.
« Nous avons aussi des contacts avec les facultés de médecine de Marseille et de Nice pour trouver des médecins », complète le maire du plus beau village du monde.
L’ensemble doit être opérationnel avant la fin de l’année 2025. « C’est un délai très raccourci pour des travaux publics de cette ampleur, insiste Richard Kitaeff. Surtout en prenant compte la destruction du bâtiment précédent ainsi l’intégration de la pierre sèche et de la pierre de taille dans le nouvel édifice. ». Une vraie contrainte budgétaire quand l’on sait que ces obligations architecturales représentent un surcoût de l’ordre de 50% supplémentaires par rapport à un projet équivalent dans le reste du Vaucluse.

Richard Kitaeff,. Crédit : DR

« Nous allons développer nos possibilités de soins pour les 50 prochaines années. »

Richard Kitaeff, maire de Gordes

« A Gordes, tout est très compliqué au niveau urbanisme. Surtout avec des projets dans le voisinage du château. Il faut passer par les architectes des bâtiments de France. Il faut rajouter les lenteurs de l’administration et les surcoûts liées à l’obligation de certains matériaux. Mais il est important aussi de maintenir un niveau de qualité. Le risque c’était que nous ne puissions plus être en mesure de conserver cette présence médicale, mais notre pôle va nous permettre désormais de sauvegarder l’offre de santé existante puisque, actuellement, il n’y a qu’un généraliste sur la commune. C’est donc une très bonne nouvelle pour la population parce que cela veut dire que nous allons développer nos possibilités de soins pour les 50 prochaines années. »


La commune de Gordes va se doter d’un pôle de santé publique

C’était la 6ᵉ édition de ce repas festif et solidaire destiné, cette année, à financer un test sanguin pour les patientes atteintes d’un cancer du sein qui ne supportent pas les douleurs induites par la radiothérapie. Et elles sont entre 8% et 10% dans ce cas à souffrir le calvaire.

Vendredi 29 novembre, 325 convives ont participé à cette soirée en deux temps, un apéro dans la Salle de la Grande Audience qui leur a permis d’échanger et de poser des questions aux médecins et oncologues. Second temps dans la salle magique du Grand Tinel avec 36 tables à nappes blanches sous une imposante charpente de bois.

« Certes, nous avons eu des amis fidèles qui n’ont pas pu honorer ce rendez-vous, explique le Docteur Daniel Serin, initiateur de ce Dîner des Chefs. La crise est là, l’inflation aussi et certains des sponsors et mécènes nous ont appelés pour nous dire qu’ils reviendraient l’année prochaine, mais qu’ils faisaient l’impasse en 2024. »

Daniel Serin, président de l’Institut Sainte-Catherine, avec Stéphanie Roch, cheffe du Mas de l’Échanson à Châteaurenard. ©Institut Sainte-Catherine

Le déroulé a été modifié : finie la vente aux enchères. Cette année, priorité à des ‘promesses de dons’ comme au Téléthon, de 1€, 5€, 10€, 20€ ou plus, selon les possibilités de chacun. Il y a eu une tombola, notamment pour un meuble ‘Bubble’ de Roche Bobois, deux bijoux offerts par Doux, un collier Chopard et une montre Longines, et le patron de la Banque Populaire Méditerranée a invité le gagnant à passer une demi-journée à Lorient à bord du voilier du champion du Vendée Globe et de la Solitaire du Figaro, Armel Le Cléac’h.

Une soixantaine de cuisiniers étoilés, dont de nombreuses femmes-cheffes, ont participé à la soirée et proposé des repas gratuits aux gagnants de la tombola. D’habitude, c’est Christian Etienne qui gère la brigade à toques autour des fourneaux. Mais là, il était absent pour raison de santé et un hommage lui a été rendu par l’aréopage au grand complet qui a applaudi. « Notre Cri-Cri chéri était dans nos cœurs toute la soirée, » a conclu le Docteur Daniel Serin.

©Institut Sainte-Catherine

La commune de Gordes va se doter d’un pôle de santé publique

Le jeudi 3 octobre 2024, L’AIST 84, l’association interentreprise pour la santé au travail du Vaucluse, organise la 1èreédition de leur forum qui aura pour thématique cancer et travail. Un évènement inédit ouvert aux adhérents et au grand public qui aura lieu de 9h à 12h30 à l’Ibis Styles Avignon Sud. De nombreux intervenants seront de la partie pour animer cette conférence et des stands seront mis en place afin d’informer et d’échanger avec les spécialistes locaux du cancer, présents pour l’occasion qui répondront aux besoins personnels du public. 

1 homme sur 5 et 1 femme sur 6 développeront un cancer au cours de leur vie. Chaque année en France, 150.000 personnes exerçant une activité professionnelle apprennent qu’elles ont un cancer. Des statistiques qui rendent essentielle la tenue de ce forum organisé par l’AIST 84. Avec les bons réflexes de prises d’informations, de dépistages et les progrès de la science, de nombreux cancers peuvent aujourd’hui être soignés. 

Un évènement en deux parties 

Pour cette conférence intitulée « cancer et vie professionnelle : prévenir, agir et se projeter vers l’avenir », Borhane Slama, onco-hématologue d’Avignon et chef de pôle cancérologie publique de territoire ainsi que président de la commision médicale du groupement 84, assurera l’animation aux côtés de d’Yves Charmet, médecin du travail à l’AIST 84. 

C’est un programme en deux parties qui a été concocté avec une 1ère partie qui se concentrera sur l’état des lieux du cancer en France et des personnes les plus touchées, facteurs à risques, prise en charge et traitements. 

Le forum s’enchainera sur la reprise d’activité professionnelle pendant ou après la maladie. Dans quelles conditions physiques et psychiques peut se reprendre le travail ? À quel rythme ? Quand ? Quelles missions ? Quelle charge de travail ? Quel accompagnement psychologique ? Toutes ces questions, interrogations, peurs seront abordés durant ce temps de parole. 

Le programme complet 

9h-10h30 : conférence « cancer et travail »

-1ère partie : État des lieux du cancer en France, personnes les plus touchées, facteurs à risque, prise en charge et traitements. 

-2ème partie : Reprendre une activité professionnelle mais dans quelle conditions physiques et psychiques ? À quel rythme ? Quand ? Quelles missions ? Quelle charge de travail ? Quel accompagnement psychologique ? 

10h30-12h30 : stands pour échanger avec les différents acteurs 

-Rôle de la cellule prévention de la désinsertion professionnelle de l’AIST 84

-Rôle des médecins et infirmiers locaux : avant, pendant et après la maladie

-Rôle des toxicologues en santé du travail 

Caire 84 : accompagnement des chefs d’entreprise et indépendants 

-Lig’Entreprises engagées contre le cancer : comment faire changer le regard sur le cancer et aider les managers et collaborateurs à adopter la meilleure attitude face à leurs collègues touchés ? 

Giscope 84 : connaître, reconnaître et prévenir les cancers d’origine professionnelle et environnementale dans le Vaucluse 

-Santé publique : outils et évènements à ne pas manquer 

-Reconstruction physique et psychique post cancer 

Infos pratiques : forum « cancer et vie professionnelle : prévenir, agir et se projeter vers l’avenir ». Jeudi 3 octobre 2024, de 9h à 12h30. Ibis Styles Avignon Sud, 2968 avenue de l’amendier, 84000 Avignon. Inscription en cliquant sur ce lien


La commune de Gordes va se doter d’un pôle de santé publique

Vaucluse Provence Attractivité, l’agence de développement économique et touristique du conseil départemental de Vaucluse, vient de lancer Vaucluse santé attractivité. La démarche, menée en partenariat avec les institutions phares du secteur de la santé, vise à faciliter l’installation de médecins généralistes dans le département. Une initiative inédite dans la région qui s’inscrit dans la dynamique déjà engagée par le Conseil départemental dans le secteur de la santé.

« La santé ce n’est peut-être pas une compétence du Département, mais c’est une préoccupation des Vauclusiens. Aujourd’hui, c’est même un sujet qui est passé devant les problèmes de sécurité », a insisté Dominique Santoni, présidente du Conseil départementale de Vaucluse lors du lancement de Vaucluse santé attractivité.
Ce nouvel outil est destiné a attiré des médecins généralistes dans le département afin d’anticiper l’accélération de la baisse du nombre de médecins sur l’ensemble du territoire français. Une pénurie de praticiens qui s’explique par le non-remplacement de médecins souvent isolés, la dureté de la profession, la disponibilité qu’elle exige et le numérus clausus qui, jusqu’en 2021, a limité le nombre de médecins diplômés.
Si la situation n’est pas plus mauvaise en Vaucluse (avec plus de 80 médecins pour 1 000 habitants, le nombre de généralistes est équivalent à la moyenne nationale), il faut notamment anticiper les changements démographiques à venir. « La population des plus de 75 ans devrait augmenter de 30% d’ici 2050, rappelle Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS (Agence régionale de santé). Il y aura donc de fort besoins en matière de santé. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Plus de 5 000 Vauclusiens ont déjà retrouvé un médecin-traitant
Une réalité que le Département a anticipée avec le lancement d’un Plan santé qui fait notamment du Vaucluse un pionnier en matière de télémédecine, comme à Apt notamment. Ce plan ce décline également par l’embauche, directement par le Conseil départemental de Vaucluse, de médecins qui, ainsi déchargés des fonctions administratives, peuvent se consacrer exclusivement à la patientèle dans des lieux spécifiquement dédiés.
Le déploiement de ces centres du réseau départemental de santé a débuté sur Avignon avec l’ouverture d’un cabinet en haut de la place de l’Horloge début 2023. L’opération s’est poursuivie avec la création d’un centre à Cadenet. Pour l’instant, l’initiative a permis le recrutement de 9 médecins généralistes dont le dernier est implanté dans l’Edes (Espace départemental des solidarités) d’Apt depuis décembre dernier. De quoi déjà permettre à plus de 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant durant l’année écoulée.
« Nous sommes en phase d’embauche de deux généralistes supplémentaires, annonce Dominique Santoni. Nous allons aussi bientôt mettre en service un cabinet médical itinérant dans un bus sur le plateau de Sault. »

Cibler les généralistes libéraux
Prochaine étape de ce plan santé : renforcer l’attractivité du Vaucluse auprès des médecins généralistes exerçant exclusivement en libéral. Une ‘espèce’ rattrapée par l’âge qui a tendance à se raréfier puisque 40% d’entre eux avait plus de 60 ans en 2022 en Vaucluse.
Pour autant chaque année, quelques milliers de médecins fraîchement diplômés cherchent à s’établir et privilégient de plus en plus le besoin de trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Parmi eux, ils sont nombreux à vouloir opter pour un rythme de travail allégé, différent de celui de leurs ainés. Disposant de nombreux atouts pour les accueillir (qualité de vie, accessibilité, territoire à taille humaine), le Département entend donc capitaliser sur le savoir-faire de Vaucluse Provence attractivité (VPA) dans l’accueil des entreprises sur notre territoire. Objectif : dupliquer ce modèle sur celui de la santé.

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

« Cela raisonne effectivement avec tout ce que nous faisons », complète Cathy Fermanian, directrice générale de VPA a qui les différents partenaires (ARS Paca, Région Sud, Département de Vaucluse, Ordre des médecins de Vaucluse, CPAM 84 et MSA Alpes-Vaucluse) ont confié le pilotage de cette structure dotée dans un premier temps d’un budget de 100 000€.
Une mission prise en charge par Charlotte Reungoat, cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité, qui sera l’interlocutrice référente du dispositif. Cette dernière interagira ainsi avec les membres pour définir les cibles, et mettre en place des actions votées par les partenaires.

Un guichet unique pour la santé
« Il manquait quelqu’un qui soit à la croisée des chemins, reconnaît Isabelle Gueroult, vice-présidente du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse. Car nous avons beaucoup de remplaçants qu’il faut aider à s’installer définitivement dans notre département. Nous avons aussi des médecins retraités qui ne veulent pas abandonner leur patientèle. Enfin, nous ne sommes pas un département universitaire, mais nous devons aussi trouver des MSU (Maîtres de stage universitaire) habilités à encadrer le plus grand nombre d’internes pour, pourquoi pas, les inciter ensuite à s’implanter chez nous. L’essentiel c’est que nous ayons suffisamment de praticiens pour éviter au maximum les renoncements aux soins. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Même soucis d’attractivité pour Catherine Surroca, médecin coordonnateur régional et médecin conseil chef à la MSA Alpes-Vaucluse dont les deux tiers des adhérents sont Vauclusiens : « Il faut venir nos jeunes médecins dans nos campagnes. »
« Il y a des aides et Vaucluse santé attractivité devrait permettre d’y voir plus clair », complète le directeur départemental de l’ARS qui finance notamment actuellement les bourses mensuelles de 6 internes en Vaucluse.

Financement : la CPAM 84 en première ligne
Et des dispositifs d’aides il n’en manque pas rappelle Sophie de Nicolaï, directrice de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Vaucluse qui remboursé 172M€ d’actes médicaux l’an dernier : « Il y a des aides pour dégager du temps d’expertise médicale en finançant les postes permettant de décharger les médecins des tâches administratives pour qu’ils se consacrent à leurs patients. Cela concerne 70 postes en Vaucluse. Il y a aussi des aides à l’installation dans les zones moins dotées pouvant aller jusqu’à 50 000€ (16 médecins en ont bénéficié). »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

La CPAM 84 participe aussi à la formation des praticiens à hauteur de 5 000€. Elle met aussi en place un contrat de transition destiné à soutenir (jusqu’à 10% des honoraires annuels) les médecins qui préparent leur cessation d’activité en accueillant et accompagnant un médecin nouvellement installé dans leur cabinet (1 médecin actuellement en Vaucluse).
Dans cette logique, la CPAM apporte aussi une aide aux médecins qui interviennent hors du périmètre de leur cabinet (jusqu’à 25% des honoraires réalisés hors secteur). Enfin, la Caisse vauclusienne a soutenu les structures constituée de plusieurs professionnels de santé à hauteur de 2M€ pour les CTPS (Communauté professionnelle territoriale de santé) et 2M€ pour les MSP (Maison de santé pluriprofessionnelle)

Des délais de plus en long
Tout cela, ne doit pas faire oublier que les délais d’accès aux plateaux techniques médicaux sont de plus en plus longs. « Radio, imagerie médicale, rendez-vous avec des spécialistes… cela se tend », constate la directrice de la CPAM.
L’ouverture prochaine d’un Centre médical de soins non programmés à Carpentras et l’Isle-sur-la-Sorgue devrait apporter une partie de solution. Ces structures intermédiaires, entre la médecine générale et des services d’urgence surchargés, doivent permettent la prise en charge de pathologies nécessitant un plateau technique (matériel de suture et d’immobilisation, biologie, imagerie médicale, médecine de spécialité).
Dans tous les cas, pour faire face aux enjeux des nombreux départs en retraite, aux déserts médicaux, à la sédentarisation des remplaçants ou bien encore à l’accueil des internes il n’existe pas de recette miracle. Seule la multiplication des solutions devrait être en mesure de lutter contre une pénurie de médecin.
« C’est pour cela que nous sommes ravis de cette initiative collective au service de la santé des Vauclusiens, se félicite Isabelle Gueroult, la représentante du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse.

© Statista

Une démarche collective inédite
 « Nous ne sommes pas en concurrence avec les autres acteurs de la santé, insiste Dominique Santoni. Au contraire, nous sommes complémentaires afin de renforcer l’offre de santé dans notre département. »
« Il s’agit effectivement d’une démarche combinée inédite sur un sujet majeur concernant tous les territoires de l’Hexagone, confirme Pierre Gonzalvez, président de VPA, vice-président du Conseil départemental et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Même enthousiasme pour Gilles Ripert, conseiller régional de la Région Sud et président de la CCPAL (Communauté de communes Pays d’Apt-Luberon), qui souligne « la mise en place de cette stratégie collective qui permet aux Vaucluse d’être un département-pilote en la matière dans la Région Sud.

« La Région veut d’ailleurs être un des chefs de file dans la mise en place des politiques de santé, poursuit Gilles Ripert. Pour cela, nous voulons nous appuyer tout particulièrement sur les collectivités locales. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place une enveloppe régional d’un montant de 295M€ destinée, entre autres, à lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’à moderniser les établissements de santé. »
Dans ce cadre, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a ainsi consacré 4M€ afin de participer aux financements de 22 maisons de santé en Vaucluse ainsi que 635 000€ en aides aux généralistes du département.

Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS lors de la signature des partenaires à l’occasion du lancement de vaucluse santé attractivité. © Alain Hocquel

Les généralistes avant les spécialistes ? 
« Dans un premier temps, nous devons montrer que nous sommes tous des facilitateurs, précise la cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité. Pour cela, nous allons structurer l’offre du territoire et promouvoir les postes vacants aux niveaux régional et national via différents outils de communication (plaquette et portail web), aller à la rencontre de prospects lors d’évènements dédiés au recrutement et d’accompagner les professionnels dans leur installation. »

« Nous allons nous concentrer sur les généralistes dans un premier temps, mais nous pourrons aussi accompagner des spécialistes si l’occasion se présente », poursuit Charlotte Reungoat. Cependant, vu les défis à relever en raison du nombre de médecins ‘sur le marché’, l’objectif de l’ensemble des partenaires sera déjà d’essayer de maintenir le maillage actuel en Vaucluse plutôt que de le densifier.

Laurent Garcia

« Être au plus près des populations qui en ont besoin en ayant un rôle social et médical » : rencontre avec le docteur Virginie Issautier, médecin généraliste sur la rocade à Avignon ainsi qu’en milieu rural à Violès, qui évoque auprès de Vaucluse santé attractivité pourquoi avoir choisi le Vaucluse où elle exerce depuis 15 ans.


La commune de Gordes va se doter d’un pôle de santé publique

Désormais, lorsque vous passerez devant l’un des panneaux indiquant votre entrée dans la commune de Vaison-la-Romaine, vous y lirez également ‘Ville ambassadrice du don d’organes’ sur un autre panneau en-dessous coloré en vert, agrémenté d’un ruban de la même couleur.

Aujourd’hui, 27 000 personnes sont en attente en France d’une greffe (cœur, poumon, foie, rein, pancréas), et plus de 1 000 personnes décèdent chaque année par manque d’organes. Un seul donneur peut sauver jusqu’à huit vies. Et si 80% des Français sont à priori favorables au don de leurs organes, 53% d’entre eux n’en ont jamais discuté avec leurs proches. Même si, d’après la loi de 2018, le consentement au don est présumé en l’absence de refus explicite (registre des refus), il est important de manifester cet accord de son vivant auprès des siens.

Lors de la journée mondiale du don d’organes le 17 octobre dernier, la Ville de Vaison-la-Romaine s’est engagée dans cette cause et le 6 décembre, a signé la charte. Elle devient donc la première ‘Ville ambassadrice du don d’organes’ de Vaucluse. L’objectif est d’inciter les habitants et les visiteurs à lever le tabou sur le sujet du don d’organes et d’engager une discussion avec leurs proches. Le titre est décerné par le collectif Greffes+ qui représente la quasi-totalité du monde associatif lié au don d’organes en France.

Sur les panneaux indiquant cet engagement, disposés aux entrées de ville, on peut y apercevoir un ruban vert, symbole du don d’organes lancé par les associations en 2019 avec le soutien de l’Agence de la biomédecine et de l’Académie de médecine via sa fondation. Ces panneaux vont être aperçus et observés par des centaines de personnes chaque jour, ce qui permettrait à chacun de réfléchir au don
d’organes et d’en parler en famille, telle est l’ambition de la commune de Vaison-la-Romaine.

Les élus de Vaison-la-Romaine aux côtés des représentants du collectif Greffes+.

La commune de Gordes va se doter d’un pôle de santé publique

Les médecines alternatives regroupent plusieurs pratiques thérapeutiques très différentes. Leur efficacité clinique, au-delà de l’effet placebo, n’a toujours pas été scientifiquement démontrée à ce jour, mais elles restent un sujet controversé. Certains pensent que les pratiques médicales alternatives – telles que l’homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise, etc. – peuvent soigner aussi bien que les méthodes conventionnelles, tandis que d’autres estiment que ces formes de soins ne devraient pas être reconnues.

Comme le montrent les données du Statista Consumer Insights, les répondants des pays asiatiques sont plus ouverts à la médecine alternative que ceux des pays européens représentés dans notre graphique : 25 % des répondants vietnamiens disent préférer la médecine alternative à la médecine conventionnelle – et ce chiffre est de 23 % en Turquie et de 22 % en Chine.

Par rapport aux Britanniques interrogés, pour lesquels un sur dix déclare préférer les médecines alternatives à la médecine conventionnelle, les Français sont nettement plus enclins à privilégier ce genre de pratiques de soins : soit un répondant sur cinq.

De Claire Villiers pour Statista.

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