21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

Le Livre qui décoiffe : ‘Le père, le fils et puis… Eva’, où quand James Bond est marseillais

«Dis, j’ai eu une dame au téléphone, Bernadette Camhi-Rayer, avec un groupe d’auteurs elle a créé une maison d’édition 100% avignonnaise, ‘Editions Réflections’. Elle m’a envoyé les livres, tu veux les lire et l’interviewer ? »

Le premier des deux ouvrages parvenus à la rédaction me tombe dans les mains. La couverture prévient : ‘Roman autobiographique’, le titre ? ‘Le père, le fils, et puis… Eva !’ Je suis dubitative car aujourd’hui, et surtout depuis le confinement, tout le monde écrit ‘son livre’ avec plus ou moins de bonheur pendant qu’Amazon se charge même de l’éditer, au nombre d’exemplaires voulu et à un prix défiant toute concurrence, plongeant dans l’abîme l’imprimerie et les librairies… Enfin c’est ce qu’on aurait pu croire. Car ce qui fait le succès d’un livre ? C’est sa promotion et sa diffusion. Et pour cela Amazon n’est sans doute pas le plus fort.

Les ventes de livres ont augmenté de 11% en 2020
Alors un bon livre et une maison d’édition en 2021 c’est plutôt téméraire ! Jusqu’à ce que je me rappelle qu’un livre est avant tout un univers, un auteur, souvent caché sous un pseudo, pour dire ce qu’il ne dirait à personne. Des histoires tragiques, comiques, mystérieuses, savantes, curieuses, bref un monde plus magique, plus grand, plus intelligent, plus imaginatif que celui des images, même si celui-là, aussi, on l’aime.

Un livre envoyé à la rédaction
J’entame donc ‘Le père, le fils, et puis… Eva ! Je commence presque par la fin, au moment où le couple de Marseillais prend son vélo pour faire le tour de tous les endroits où l’on accouche à Hô Chi Minh ville (ancien Saïgon) au Vietnam pour trouver et adopter leur enfant. Puis je remonte encore les pages, et lis l’épisode où le couple après avoir vécu 14 fausses couches, attend son premier enfant qui décèdera peu après sa naissance. Je remonte encore le fil de l’histoire et je tombe sur le décès du papa un dimanche matin et un fils à terre, qui se glisse dans sa posture de super-héros face aux suspectes combines des pompes funèbres.

Humanité
En un peu plus de 200 pages et une petite demi-heure je suis séduite par l’écriture et le propos. Je resitue le récit, lorsqu’il a vécu et vraisemblablement écrit ce livre l’auteur avait à peine 30 ans. Ce qui m’interpelle ? Dans les moments les plus difficiles de sa vie, alors qu’il fait l’expérience des plus sombres diagnostics pour ses proches, il maintient à distance ses émotions pour faire face aux situations les plus critiques, conservant sang-froid et humanité.

Le ton et l’écriture
Le ton est incroyablement léger et même profondément humain et optimiste. L’auteur détaille son parcours, son cheminement de pensée et son incroyable faculté à analyser et agir vite. A la fois très ancré dans le présent, il anticipe et reste rivé à son objectif : fonder, avec la femme de sa vie, une famille.

On a aimé
On a aimé ce livre-témoignage d’un homme qui parle de la mort de son père, des bonheurs partagés de la grossesse, les doutes aussi, puis de la mort du nourrisson et surtout de l’adoption d’un bébé aux portes de la mort –thème très présent dans le livre- au Vietnâm. L’ouvrage, sans doute écrit, réécrit et remisé dans un tiroir durant plus de 21 ans, date à laquelle l’auteur a demandé à sa fille le droit de le publier, offre d’accéder, en partie, à ce que sans doute les hommes ne disent jamais. Un ouvrage où chaque mot a été pesé, où l’aventure est retracée avec retenue, talent et élégance sans cependant en taire les écueils. On se doute que l’homme, devenu sexagénaire, n’aura pas délaissé sa plume, nous offrant, peut-être, la joie de le retrouver au fil d’autres aventures. En tout cas on l’espère.

Les infos pratiques
Le père, le fils, et puis Eva… de Raymond Ercé. ray.erce@orange.fr. Roman autobiographique. 202 pages. 20€TTC. Commander ici. Paru aux éditions Réflections. 4, rue Grivolas à Avignon. 06 18 63 51 70 www.editions-reflections.fr En savoir plus sur le livre ici.


Le Livre qui décoiffe : ‘Le père, le fils et puis… Eva’, où quand James Bond est marseillais

Grand Delta Habitat et EDF ont signé une 2e convention ‘de la maîtrise de la demande d’énergie’ courant jusqu’à fin décembre 2025. Ambition ?  Réduire les consommations énergétiques des résidences. La coopérative s’est, dans un même temps, associée à 14 autres bailleurs de l’arc méditerranéen. Objectif ? Utiliser le levier des économies d’énergie via EDF pour développer les rénovations et réhabilitations dans le logement social.

La 1re convention avait été signée avec EDF en 2018 appuyée par Promotelec –association pour la promotion des usages de l’électricité dans le bâtiment résidentiel et le tertiaire- en charge du contrôle des dossiers de GDH.

Conseil d’administration
En mars 2021, Le Conseil d’administration de Grand Delta Habitat a décidé que d’ici 5 ans, 50% du patrimoine serait classé en A, B, C et 50% en D. En juin 2021, l’enveloppe pour les réhabilitations a été portée de 15 à 18M€.

5 000 logements revus
GDH est principalement intervenu sur 5 000 logements revoyant l’isolation des murs et des combles, l’isolation thermique par l’extérieur et des façades (ITE), le remplacement de chaudières par des dispositifs plus performants et l’isolation des toitures et terrasses, annihilant 60 000 tonnes de CO2 sur la période 2018-2021. Dans un même temps, l’étude des dossiers de travaux et le contrôle des travaux a permis à GDH d’obtenir presque 3M€ de la part d’EDF pour la période 2018-2020 via les Certificats d’économie d’énergie et de bénéficier de presque 1,4M€ pour l’année 2020.

Accompagnement avec EDF
«EDF accompagne le bailleur social dans cette démarche au moyen de la vente par GDH à EDF de Certificats économies d’énergies (CEE, anciennes primes d’économie d’énergie initié par le Gouvernement en 2005 via la Loi de programmation des orientations de la politique énergétique) », explique Yann des Longchamps, directeur EDF Commerce Méditerranée.

En clair ?
La coopérative GDH montre patte blanche pour les travaux envisagés puis réalisés obtenant la validation d’EDF puis son soutien sous la forme de primes délivrées après instruction et vérification des travaux relevant de l’économie d’énergie qui intervient sur les menuiseries, l’isolation, le chauffage et la régulation et les énergies renouvelables.

Dans le détail, pour passer de D à C et bien mieux encore
Grand Delta Habitat est intervenu sur 78 logements à la résidence Saint-Chamand, à Avignon, dont la construction date de 1972. Le bâtiment est ainsi passé de D à C après  plus d’1,7M€ de travaux dont 135 747€ de prise en charge EDF. Même mode opératoire pour la résidence de l’Oseraie construite en 1968, toujours à Avignon, pour 233 logements et l’investissement de presque 3M€ de la part de GDH et une aide EDF de 633 780€ pour un passage de D à C. Ça aussi été le cas de la résidence Portail Lançon à Orange pour 96 logements construits en 1963 un coût d’investissement des travaux de 1 316 707€ amoindris de 269 891€ d’aides et un passage de D à C. La résidence des Acacias construite en 1960 et accueillant 39 logements a été revue à hauteur de 702 000€ en bénéficiant d’un certificat d’économie d’énergie de 94 500€ et un  passage de D à C. Une belle réussite pour la résidence Le Ramadou, toujours à Orange, datant de 1982 composée de 35 logements dont les travaux à plus de 2,3M€ et 55 000€ d’aide ont permis le passage du bâtiment de E à B. Il faut dire que la résidence n’était plus habitée depuis plusieurs années ce qui a sans doute facilité grandement les travaux. La résidence Domaine Julian à Lapalud construite en 1963 et proposant 48 logements a bénéficié de 700 496€ dont presque 82 000€ d’aide, permettant le passage en DPE de E à C. Mention spéciale pour la résidence Mas Mathieu à Nîmes construite en 1955 pour un coût des travaux de plus de 1,4M€, dont 182 151€ d’aide et un passage de la lettre D à B. Enfin, la résidence La Source à Marseille construite en 1959 et proposant 193 logements a été revue à hauteur de plus de 7M€ ! Pour une aide de 250 485€ et un passage de D à C.

Diagnostic du patrimoine
Pour se faire une petite idée ? Au 30 septembre 2021, le patrimoine de GDH comprend 36,10% de son patrimoine en D ; 29,05% en C, 15,64% en A ; 10,55% en E ; 5,58% en B ;; 0,71% sont en F ; 0,01% sont en G tandis que 2,35% des bâtiments ne possèdent pas encore d’étiquettes.

En savoir plus

Changement de classification du DPE
La réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), passée en juillet 2021 a considérablement changé la donne d’une part sur le prix de vente mais également sur la location du bien puisque le dispositif évalue dorénavant la consommation énergétique du lieu et le taux d’émission de CO2 du logement.

Consommation primaire d’énergie et empreinte carbone
Le mode de calcul prend en compte le type d’énergie alimentant le logement –gaz, électricité, bois, fioul- (Ndlr : un logement chauffé au gaz ou au fioul est actuellement classé en F) ainsi que désormais l’isolation et le mode de chauffage. Cela induit un changement de classification qui, selon la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) devrait bousculer le classement de 40% des biens, dans le privé. A l’étude ? La consommation primaire d’énergie qui dépend principalement de l’isolation et son empreinte carbone déterminée par les émissions de gaz à effet de serre calculées par rapport aux types d’énergie utilisée. Pour ces deux critères c’est la moins bonne note qui déterminera l’étiquette finale.

A compter de janvier 2022
A compter du 1er janvier 2022, l’affichage des deux étiquettes et de l’estimation du montant moyen des factures énergétiques du logement (une nouveauté du DPE) sera rendu obligatoire sur toutes les annonces immobilières. Également, alors qu’auparavant le DPE examinait 3 postes de dépenses : le chauffage, le refroidissement et la production d’eau chaude sanitaire, le nouveau DPE prend également en compte l’éclairage et la ventilation du bien.

Valeur verte
Pour les logements les moins performants F et G, un pictogramme ‘passoires énergétique’ apparaîtra en rouge rappelant que ces logements deviendront interdits à la location d’ici 2023, mesure introduite par le projet de loi Climat et résilience.

Changement de classification ?
Pour les particuliers, le Gouvernement les invite à se rapprocher du Comité français d’accréditation (Cofrac) permettant un diagnostic délivrant un DPE valable 10 ans et la recommandation de travaux énergétiques.


Le Livre qui décoiffe : ‘Le père, le fils et puis… Eva’, où quand James Bond est marseillais

En transit à l’aéroport de Londres, entre Antigua, une île des Caraïbes et Paris, Paul Belmondo nous accorde une interview. Il évoque Boeing Boeing, la pièce de théâtre française la plus jouée au monde, un vaudeville hilarant où il interprète Bernard, un architecte atteint de Donjuanisme, aux prises avec ses trois maîtresses hôtesses de l’air, fortuitement réunies. Un grand moment de bonne humeur.

Vous interprétez Bernard, un séducteur invétéré très attiré par des hôtesses de l’air, que vous inspire votre personnage ?
«Il est toujours intéressant d’interpréter des personnages qui sont à l’opposé de vous dans la vie. C’est explorer d’autres vies avec jubilation, en l’occurrence un séducteur fréquentant plusieurs femmes et dont la vie semble rigolote. C’est très agréable à interpréter ! (rires).»

Comment avez-vous abordé votre rôle pour incarner cet archétype masculin ? Comment vous-êtes-vous préparé ? «Je me suis remémoré ses personnages de vaudeville qui se font prendre la main dans le sac et essaient, par le mensonge, de s’en sortir. Je me suis inspiré de ce que j’ai vu au théâtre et au cinéma. Quant à la préparation ? Il y a cette partie où l’on apprend le texte, seul chez soi, ‘à plat’ tout en s’imaginant comment pourrait-être le personnage, sans trop s’y immerger afin de laisser toute la place au talent du metteur-en-scène. Tout se met en place après la première lecture avec Philippe Hersen, le metteur-en-scène, et tous les comédiens. Une fois le profil des  personnages développé, expliqué puis campé, chaque comédien apporte son imaginaire, son monde, son expérience de la vie. Moi ? J’ai essayé de deviner ce qu’un homme pourrait ressentir et vivre lorsqu’un jour, ses trois maîtresses se retrouvent toutes, au même moment, réunies chez lui… La situation, les émotions qui surgissent et quelles stratégies je fomenterais pour m’en sortir ?»

Quels sont, selon vous, les forces et faiblesses de Bernard ? «Les forces ? C’est un bon vivant, il aime la vie, c’est quelqu’un de fondamentalement gentil qui aime aussi réellement ces femmes. La seule chose ? Il est polygame ! Il les aime toutes autant avec, peut-être, une petite préférence pour l’une d’elle. Ses faiblesses ? La fréquentation de plusieurs femmes ce qui lui rend la vie très compliquée, même s’il est très organisé. Heureusement il a Berthe, sa femme de ménage et complice qui l’aide jusqu’au jour où Robert, son ancien copain de lycée, va perturber toute cette belle mécanique. A l’origine de cette situation ? Bernard souffre sans doute autant d’un manque affectif que d’assurance. Il séduit pour se rassurer. On peut aussi se poser la question de la recherche de ces femmes séduits par des collectionneurs, (rires). Justement la pièce évoquera l’arroseur arrosé !»

Bernard pourrait-il exister aujourd’hui ?
«Oui, ça serait sûrement plus compliqué aujourd’hui avec tous les moyens qu’on a de tracer les gens avec les téléphones portables, les réseaux sociaux, Internet, mais encore possible… Il pourrait se trouver bloquer quelque part, en transit, comme moi en ce moment (rires), se trouver bloquer, au même endroit, avec ses maîtresses.»

Enfin, un homme a-t-il encore le droit de draguer ? «Ah, c’est compliqué (rires) ! Je suis marié. Mais je m’imagine plus de 30 ans en arrière et je me demande comment les situations pourraient être interprétées. Dans tout ce qui se passe aujourd’hui il y a beaucoup de bien, car, durant des années, des attitudes, des comportements et des propos masculins envers les femmes ont été inacceptables et blessants, cependant je crois qu’il ne faut pas basculer dans l’excès et revenir à un juste équilibre. Courtiser une femme aujourd’hui est devenu complexe. D’ailleurs le rôle de Bernard pourrait être interprété par une femme ayant plusieurs amants, ce qui fonctionnerait très bien. La pièce écrite dans les années 60, reste toujours actuelle !»

Maintenant
«On vit une période difficile. Boeing Boeing est une pièce divertissante, on rigole et ça fait du bien ! On est heureux de reprendre le dessus et de vivre ! La priorité pour beaucoup a été de voyager ou d’aller au resto –qui étaient nos premières privations- maintenant il faut reprendre les bonnes habitudes et se retrouver en salle pour partager ces moments-là.»

Paul Belmondo

Le pitch
Dans les années 60, Bernard, architecte, a 3 maitresses, toutes hôtesses de l’air. Quand l’une décolle, la 2e atterrit tandis que l’autre est déjà en l’air. Mais un jour, les conditions de vol les font se poser le même jour. Bien sûr elles ne sont pas sensées se rencontrer puisque chacune se croit la fiancée du frivole Bernard.

L’auteur
Marc Camoletti, auteur et metteur en scène français, célèbre pour ses vaudevilles dont les fameux ‘Boeing boeing’, ‘pyjama pour six’, ‘On dinera au lit’, ‘La bonne Anna’, ‘Le bluffeur’ ou encore ‘Sexe et jalousie’. Boeing boeing, c’est plus de 25 000 représentations dans 55 pays, ‘Boeing Boeing’ est d’ailleurs inscrite au Guinness Book des records comme la pièce française la plus jouée dans le monde. On se rappelle avec bonheur d’une adaptation au cinéma en 1965 avec Tony Curtis, Jerry Lewis, Dany Saval et Kirk Douglas et en 2008 des deux Tony Awards aux États- Unis dont celui de la Meilleure reprise et celui du Meilleur acteur principal pour Mark Rylance dans la mise en scène du britannique Matthew Warchus.

A l’affiche
Paul Belmondo interprète Bernard ; Valérie Bègue est Juliette l’hôtesse de l’air Française ; Marie-Hélène Lentini est Berthe, la femme de ménage ; Roland Marchisio est Robert l’ami de lycée de Bernard ; Jessica Mompiou est Jeannette l’hôtesse de l’air Américaine ; Julie Nicolet est Judith l’hôtesse de l’air Allemande et la mise-en-scène de Philippe Hersen.

Les infos pratiques
La représentation de la pièce de théâtre ‘Boeing Boeing’ aura lieu vendredi 26 novembre à 20h30 au Palais des Princes, Cours Pourtoules à Orange et Mardi 30 novembre 2021 à 20h au théâtre de l’Odéon à Marseille. Durée 1h30. 42€.

Biographie
Paul Belmondo, 58 ans, ancien coureur automobile en Formule 1, est acteur (depuis 2007 à l’issue de sa carrière de coureur automobile), toujours commentateur sportif des 24h du Mans sur la chaîne TV Eurosport et consultant sur Formula One depuis 2013. En 2015, il réalise un documentaire sur son père ‘Belmondo par Belmondo’, diffusé en 2016 sur TF1. Il a été rédacteur en chef de Car Life Magazine. Paul Belmondo est petit-fils du sculpteur Paul Belmondo et fils de l’acteur Jean-Paul Belmondo. Il a épousé Luana Tenca et a trois enfants Alessandro, Victor et Giacomo.

Décryptage

Le fantasme de l’hôtesse de l’air ?
C’est un peu le mélange d’une maman –l’uniforme représentant l’autorité- rassurante –parce que la femme est maternelle- pour d’anciens petits garçons- toujours proches, comme nous tous, du complexe d’Œdipe. D’ailleurs elle est jeune, aimable et serviable –comme une mère-. C’est en même temps une femme sans attache –dont on ne soupçonne pas la vie privée avec homme et enfants-.

Voyager en avion ?
C’est être dans un lieu clos –l’avion- en partance pour ailleurs où l’on peut être dans être transi de peur ou dans, au contraire, dans l’excitation du voyage. Un monde entre terre et ciel. Un peu au milieu de nulle part, où les conventions sociales peuvent s’effacer, où un micro-monde s’est incarné. Enfin l’avion est un habitacle hermétique à l’intérieur duquel on est privé de liberté et où seul le pilote a la maîtrise des commandes.

Le séducteur ?
Il est celui qui a besoin de séduire, de conquérir, d’être reconnu, de ranimer Narcisse, de se rassurer. Il collectionne ? Alors il ne donne son cœur à personne et reste, en cela, l’amoureux fidèle de sa mère –voilà Œdipe qui revient-. Il conquiert puis il fuit car l’autre n’est qu’un objet de valorisation, un doudou pour soulager ses angoisses. Il a besoin d’être aimé pour s’aimer un peu car il souffre du peu d’estime qu’il a pour lui-même.


Le Livre qui décoiffe : ‘Le père, le fils et puis… Eva’, où quand James Bond est marseillais

«J’entrerai dans ton silence» donne la parole aux autistes. En 2018, le directeur du théâtre du Balcon Serge Barbuscia adapte les textes de Françoise Lefèvre et d’Hugo Horiot. Il nous dévoile le monde peut-être méconnu de l’autisme et le combat de la mère face aux institutions. Un spectacle intense et émouvant.

Théâtre du Balcon

Présenté en avant-première au Théâtre du Balcon, dans une salle comble, en 2018, la pièce fut ovationnée. Nous retrouverons Fabrice Lebert  dans le rôle de l’enfant autiste et Camille Carraz dans celui de la mère aimante…..et résistante.
Mardi 12 octobre .19h. 19 et 23€. Théâtre du Balcon. Rue Guillaume Puy à Avignon. 06 09 16 28 63 / 04 90 85 00 80  contact@theatredubalcon.org

Déclinaison de ce spectacle en octobre

L’auteur, comédien et réalisateur Hugo Horiot a aussi été invité au Théâtre Toursky de Marseille le 5 octobre dernier. Fils de la romancière Françoise Lefèvre, Hugo Horiot, diagnostiqué autiste Asperger à l’âge de 18 mois se plait à conjuguer artiste et autiste.

Une journée entière au Centre Social de la Fenêtre

C’est aussi à une journée complète autour de ce spectacle, le 7 octobre dernier, qu’ont été conviés Serge Barbuscia et Hugo Horiot. Une occasion unique de côtoyer l’auteur, le comédien et le metteur en scène pour les habitants de Saint-Chamand d’Avignon.


Le Livre qui décoiffe : ‘Le père, le fils et puis… Eva’, où quand James Bond est marseillais

Dans le cadre des Journées du patrimoine qui ont lieu ce samedi 18 et dimanche 19 septembre, la SNCF a convié les deux locomotives historiques entretenues par l’association avignonnaise APCC 6570 à une exposition de matériel ferroviaire. Celle-ci se tiendra à Marseille, dans l’enceinte du Technicentre SNCF Pautrier -ancien dépôt des locomotives- de la gare de Marseille Saint Charles, aujourd’hui reconverti en site de maintenance des rames modernes TER.

Visite des cabines

Il sera possible de visiter les cabines de conduite des deux locomotives : la BB 25660 et CC6570, de même que celles des matériels TER modernes exposés. Cette exposition se tiendra sous une rotonde datant de 1889, utilisée jusque dans les années 2000, aujourd’hui restaurée et remise en activité. Une telle destinée prometteuse pourrait-elle concerner également la magnifique rotonde du dépôt D’Avignon dont l’avenir est aujourd’hui incertain ?

Préservation et travail de mémoire

L’association avignonnaise APCC 6570 préserve 3 locomotives faisant partie du patrimoine ferroviaire régional dans la rotonde du dépôt SNCF d’Avignon. Du fait des conditions sanitaires, l’APCC 6570 n’a pas pu organiser de train historique cet hiver. Du coup, la dynamique équipe de l’association a mis à profit cette période d’inactivité pour s’investir dans la remise en peinture de la BB 25660 et lui restituer son look des années 70.

La BB 25660

Cette locomotive était affectée au service TER de la région jusqu’à mise à la retraite par la SNCF en 2016. Elle arborait ces dernières années une livrée moderne dénommée ‘En Voyage’. L’APCC 6570 lui a redonné sa livrée d’origine, verte avec motifs blancs. Tous les cheminots d’Avignon se souviennent de cette livrée des locomotives des années 70/80. C’est donc un réel travail de mémoire, de maintien du patrimoine ferroviaire, que l’APCC 6570 a accompli cet hiver.

Sources Pierre Chavernac membre de l’association avignonnaise APCC6570
MH


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AG2R La Mondiale Provence-Alpes-Côte d’Azur vient de remettre, pour la 1re édition, les trophées régionaux des initiatives sociales et solidaires. L’un des lauréats est Sorénis, entreprise Vauclusienne saluée pour son concept de résidence intergénérationnelle située à Entraigues-sur-la-Sorgue.

L’AG2R la Mondiale vient de récompenser 4 initiatives sociales et solidaires de Paca, avec, parmi elles, la société Sorénis pour le prix ‘Meilleure initiative intergénérationnelle’ pour le projet de résidence intergénérationnelle Julien Lauprêtre, 30 route de Sorgues à Entraigues-sur-la-Sorgue.’ Le jury a récompensé les 4 lauréats avec, chacun, une dotation financière de 7 000 €, une enveloppe budgétaire de 1 500 € pour développer sa communication et un accompagnement au développement de 2 jours par un consultant.

Le concept ?

Le concept est signé Corinne Ettouati, directrice générale de Sorénis pour des logements intergénérationnels adaptés aux locataires, avec la création d’usages partagés pour créer du lien et de l’entraide au sein des bâtiments tout en émaillant un écosystème avec l’extérieur. Ça commence au sein des bâtiments avec la création d’une Maison partagée –un appartement- accessible à tous selon des horaires et proposant un espace informatique, jeux, accès aux animations, activités diverses, cuisine, aide aux devoirs, un salon de jeux et TV… Et l’idée ne s’arrête pas là puisqu’il s’agit aussi de bâtiments conçus proches ou en cœur de ville afin d’inclure les usagers des bâtiments à la ville ou au village avec les commerces et services de proximité, des aménagements bien pensés comme des trottoirs plans, des passages piétons permettant aux habitants, familles, enfants, seniors d’accéder à la ville à pied, en sécurité.

La Maison partagée propose à toutes les générations de se retrouver pour l’aide aux devoirs, apprendre à se servir d’un ordinateur et à naviguer sur le Web, faire de la cuisine, pratiquer de gym douce, jouer aux boules dehors, faire le potager, comme en famille…

Les prix 

Prix de la ‘Meilleure initiative de coopération territoriale entre association et entreprise’ a été décerné à l’association 60 000 rebonds Sud pour le projet ‘Parcours envol et élan ou la dynamique de rebond entrepreneurial et salarial’. Les entrepreneurs du Club des entreprises du rebond et les bénévoles aident des hommes et des femmes devant faire face à un échec entrepreneurial à se reconstruire sur le plan personnel et ainsi à rebondir vers un nouveau projet professionnel. Plus d’infos ici.

Prix de la ‘Meilleure initiative bénévole’ a été attribué à l’association Habitat et Humanisme Alpes-Maritimes pour le projet ‘Résident bénévole’.
L’association a mis place des relais résidents au sein des immeubles où elle détient plusieurs logements. Ces derniers ont pour principale mission de favoriser la convivialité et l’entraide. Plus d’infos ici.

Le Prix ‘Coup de cœur’ a été décerné à LVD Energie pour le projet ‘L’îlot’.
L’îlot est une unité d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences conjugales dont les logements ont été créés à partir de containeurs maritimes. Plus d’infos ici.

En savoir plus

Dans le cadre de son engagement sociétal, Ag2r la mondiale, spécialiste de la protection sociale et patrimoniale en France, a lancé en octobre 2020 les Trophées régionaux des initiatives sociales et solidaires dans toutes les régions métropolitaines et en Guyane afin de récompenser des actions concrètes permettant de développer des solidarités de proximité et le lien social, dans les territoires. Cette première remise des prix s’est faite en présence de Caroline Bruynoghe, Directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse et de Magali Minamba, Responsable Développement des Activités sociales.
Les articles Sorenis déjà publiés ici et ici.


Le Livre qui décoiffe : ‘Le père, le fils et puis… Eva’, où quand James Bond est marseillais

Partenaire de la musique depuis 20 ans, le Crédit Mutuel accompagne Marsatac, rendez-vous phare de la jeunesse marseillaise. 15 000 festivaliers sont attendus du 20 au 22 août, au parc Borély à Marseille.

Le festival Marsatac représente un temps fort de la vie festive et culturelle du grand sud. « Cette année encore, le Crédit Mutuel donnera le ‘La’ au sein d’un espace dédié à la plateforme musicale ‘RIFFX’. En plus du programme varié, de jeunes talents qui ont postulé sur RIFFX auront la chance de se produire sur une des deux scènes’ », explique le groupe.

280 bénévoles impliqués

Pour Béatrice Desgranges, directrice de l’association Orane, organisatrice de Marsatac depuis 1999 : « les festivaliers sont reçus comme dans une famille, de manière conviviale et respectueuse dans un nouveau format en plein air et avec des contraintes sanitaires en adéquation avec l’actualité ». Du côté du Crédit Mutuel, l’émulation est partagée, « depuis 3 ans, notre banque est séduite par l’enthousiasme des organisateurs. Pourquoi ? Le mode de gouvernance de cette association, rassemblant plus de 280 bénévoles impliqués, encourage l’engagement des jeunes. Pour récompenser ses valeurs d’entraide et de solidarité, notre offre ‘Jeunes qui s’engage’ convenait parfaitement. »

Plus de 600 événements partenaires

Chaque année, le Crédit Mutuel parraine plus de 600 événements musicaux, près de 90 festivals et 26 salles de concert partout en France. La plateforme musicale ‘RIFFX by Crédit Mutuel‘ réunit les amoureux de la musique et permet à de nombreux fans de tenter de gagner des expériences live sur des événements partenaires ou encore des rencontres artistes.

Par ailleurs, il s’investit pour le développement des innovations dans le monde de la musique avec le MamA Invent, le réseau social In live with ou encore offre des solutions de service pour permettre aux artistes de se produire sur les scènes proches de chez eux avec Smart music tour. « De par son ancrage au plus proche des territoires et de son investissement auprès des jeunes, le Crédit Mutuel soutient les projets qui favorisent l’accès à la musique pour tous : des associations et écoles de musique de votre ville ou de votre village jusqu’aux Jeunesses Musicales de France grâce à qui, chaque année, 500 000 jeunes ont accès à la musique. »

Demandez le programme

  • Vendredi 20 août : Sébastien Tellier, l’impératrice, Louisahhh Live Band, Moïze Turizer, LB aka Labat, Betty B2B Louise Chen, Goldie B.
  • Samedi 21 août : Alonzo, Sofiane, Princess Nokia, Cookie, la Famille Maraboutage + Decay
  • Dimanche 22 août : Soso Maness, PLK, Poupie, Tessae, Brodinski, Moesha 13, Bobba Ash, Tobhi TM.

L.M.


Le Livre qui décoiffe : ‘Le père, le fils et puis… Eva’, où quand James Bond est marseillais

Zenpark est une société française devenue, depuis son lancement en 2013, le leader du parking partagé (ou shared parking) avec plus de 1 000 parkings dans 200 villes hexagonales. Le principe ? Offrir un stationnement de qualité à ses 450 000 utilisateurs, à faible coût et partout où il existe des places de parkings privés non utilisées dans les immeubles résidentiels, les entreprises, les hôtels, les centres commerciaux…

L’appli Zenpark promet de trouver sa place en quelques secondes, d’accéder au parking et de payer, le tout de façon 100% digitale et 100% sans contact.

l’appli Zenpark permet de trouver une place de parking rapidement et au meilleur prix

Grâce au parking partagé, Zenpark permet aux usagers de l’aéroport de Marseille Provence (Marignane) qui doivent stationner à proximité de trouver un stationnement de courte, moyenne ou longue durée à un tarif très abordable : à partir de 10€/jour et 55€/semaine).

Les 4 parkings Zenpark disponibles à proximité de l’aéroport sont consultables via l’application Zenpark et via le site Zenpark : https://zenpark.com/parkings-a-marignane/poi4137.
M.H.


Le Livre qui décoiffe : ‘Le père, le fils et puis… Eva’, où quand James Bond est marseillais

100 architectes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, inscrits entre décembre 2019 et mai 2021 ont prêté serment, s’engageant à respecter le code de déontologie de la profession. Cela a eu lieu début juillet à l’École d’architecture de Marseille.

«Les règlements en cours d’élaboration annoncent des limites de constructibilité pour les années à venir, a relevé Arnaud Réaux, vice-président du Conseil régional de l’ordre des architectes de Paca, nul doute que la profession devra se réinventer pour continuer à faire valoir la qualité architecturale, et, pour cela, il ne faudra pas miser sur l’individualité mais bien mener une réflexion prospective collective. Les consœurs et confrères, dans toute la diversité de leurs pratiques, devront lutter contre l’isolement, faire corps et travailler ensemble, pour rendre la profession plus forte auprès des pouvoirs publics.»

Le serment

Mais que dit-on dans ce serment ? «Dans le respect de l’intérêt public qui s’attache à la qualité architecturale, je jure d’exercer ma profession avec conscience, probité et responsabilité et d’observer les règles contenues dans la Loi sur l’architecture et dans le Code de déontologie.»

Le programme de parrainage

Le programme de parrainage a été renouvelé, pour favoriser les relations confraternelles et le partage d’expérience. Les nouveaux inscrits ont ainsi été mis en relation avec une conseillère ou un conseiller de l’Ordre qui sera pour eux un contact privilégié au cours de leurs premières années d’exercice en tant qu’indépendant.

Qui sont les nouveaux inscrits ?

. 75% des nouveaux inscrits sont titulaires du Diplôme d’État d’Architecte et de l’HMONP* pour 25% d’architectes DPLG ou diplômés à l’étranger ; (*Habilitation à exercer la Maîtrise d’Œuvre en son Nom Propre. Le Diplôme d’État d’Architecte et l’HMONP ont remplacé le précédent diplôme DPLG -Diplômé Par Le Gouvernement- en 2007).
. 59% d’entre eux exercent en libéral, 34% sont associés de sociétés d’architecture, 5% ont le statut de salarié et 2% celui de fonctionnaire ;
. 49% sont installés dans les Bouches-du-Rhône, 24% dans les Alpes-Maritimes, 14% dans le Var, 10% dans le Vaucluse, 3% entre les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes ;
. 43% d’entre eux sont diplômés de l’ENSA-Marseille (DEA ou DPLG), seule école d’architecture de la région.

Une nouvelle présidente

Également, Maryline Chevalier a été élue à la présidence du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans le discours qu’elle a prononcé pour présenter sa candidature à la fonction de présidente, Maryline Chevalier a insisté sur sa volonté de travailler avec l’ensemble du Conseil, consciente de ce que chacun a à apporter en fonction de son exercice et de son expérience. Elle a par ailleurs exprimé le souhait de soutenir les architectes impactés par la crise sanitaire, et de voir l’Ordre devenir un lieu ouvert aux associations et à toutes les actions qui ont pour but de sensibiliser le public aux questions architecturales et urbaines dans tous les départements de la région Paca.

Maryline Chevalier, la nouvelle présidente de l’Ordre régional des architectes de Paca entourée des membres du bureau

Composition du bureau

Voici la composition du Conseil régional de l’ordre des architectes de Provence-Alpes-Côte d’Azur : Présidente  Maryline Chevalier (05) ; Secrétaire Générale : Mylène Duquenoy (06) ; Trésorier : Jean-Baptiste Griesmar (06) ; Vice-président : Guillaume André (06) ; Vice-Présidente : Delphine De Jenken (13) ; Vice-président : Arnaud Réaux (06)Secrétaire Générale Adjointe : Christelle Billy (06) ; Trésorier Adjoint : Romain Bussi (13).

Les conseillers

Raphaël Azalbert (84), Marie Brosch (13), Régis Chaumont (04), Jean-Gilles Coromp (05), Michel Escande (84), Catherine Gianni (13), Sandrine Greleau (06), Pascal Lestringant (83), Hélène Moreilhon (06), Laure Pantel (13), Agathe Pitoiset (84), Frédéric Poulat (83), Barbara Rizzo-Lordon (06), Lorenzo Roccaro (13), Raphaëlle Segond (13), Patrick Verbauwen (13).

Les 100 nouveaux archis de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Benjamin Adnet, Claire Annicchiarico, Florent Avignon, Charlaine Azouard, Mathilde Bacquet, Yannick Badin, Xavier Belorgey, Philippe Berbersarkissian, Maxime Bergeret, Camille Bertelli, Simon Berthet-Rayne, Marie Biaggi, Martin Boiteau, Armelle Bonifay, Randa Bouattour, Alexandre Caire, Matthis Carbonnier, Carmelina Catinella – Poey, Aline Charriere, Lilian Chaubet, Magali Chetail Baillon, Landry Cheung, Christelle Cogno, David Colas, Raphael Contesso, Bruno Cornen, Andrea Coste, Marie-Laure Cromer, Ophelie Daniel, Benoit de Cillia, Julie Demoulins, Maxime Derancy, Céline Desroches Ferraz de Camargo, Emilie Dideron, Elodie Drouin, Catherine Ferran, Samy Frank, Camille Gardien, Elodie Gasquet, Estelle Ghiglione, Lucas Gomez, José Gomez, Simon Gouirand, Nadège Hervis, Hélène Houga, Yorick Isnard, Cécile Jadot, Maëva Jay, Hamza Kerar, Louis Lacorde, Richard Lain, Silvia Latta, Lola Lautussier, Victorine Leborgne, Alexandre Lucas, Toufik Mahdjoubi, Delphine Maurizot, Evelyne Maurras, Keil Mcconville, Mohamed-Saber Melliani, Rana Mhalla, Benoit Mirabel, Silvia Montaldo, Floriane Montenay, Agathe Muller, Zelim Muzaev, Laura Nave, Luc Negraud, Simon Parrilla, Rita Person, Viktor Petrausch, Alexandre Piton, Clément Porzyc, Sylvain Primout, Elsa Py, Hamid Rafati, Denis Ragin, Julien Rampal, Théophile Reygade, Enzo Rosada, Valentine Rouanet, Patrick Roussel, Patrick Rouvier, Julie Rouzaud, Franco Russo, Arthur Sanchez, Nastya Sanchez, Héloïse Schmitt, Marion Sebbane, Gaël Sellier, Laetitia Selvaggi, Caroline Sergent, Olivia Siri, Lisa Suffren, Rémi Sutera, Gabriel Thomas, Emmanuel Thome, Amélie Trennert, Tess Walraven,
Olivier Zahra.
M.H.

Les nouveaux diplômés ont prêté serment à Marseille

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