Palais des Papes : plus de 300 000 recherches mensuelles sur le net
SpaDreams, tour-opérateur spécialiste des séjours bien-être depuis 40 ans, vient de dévoiler le top 500 des attractions et sites touristiques les plus populaires d’Europe en matière de recherche sur internet*. Ce classement repose sur l’analyse des volumes de recherche mondiaux, en tenant compte non seulement de Google, mais aussi de Bing et des principales plateformes sociales telles que Tik tok, Instagram, Pinterest et You tube.
La France trust le podium En tout, la France place 50 sites parmi les 500 premiers d’Europe sur un total de de 2 300 attractions et sites analysés. L’Hexagone réalise même le triplé avec les 3 premières places. A savoir Disneyland Paris (13 690 340 recherches mensuelles), la Tour Eiffel (9 185 730) et le Mont-Blanc (8 748 850).
Quelle ‘e-attractivité’ pour les sites régionaux ? Près de nous, c’est le Pont du Gard qui affiche la meilleure ‘e-attractivité’ en se classant 169e avec 821 840 recherches mensuelles (21e français). Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est ensuite la cité phocéenne qui est à l’honneur avec Notre-Dame de la Garde (365e et 369 900 recherches – 38e français) et le château-d’If (419e avec 306 920 recherches – 45e français).
En 428e position, le palais des papes à Avignon se positionne en 3e position régionale avec 302 750 recherches mensuelles (46e français). Le plus grand palais gothique du monde devance ainsi la promenade des Anglais à Nice (435e pour 302 460 recherches – 47e français) et le lac de Sainte-Croix, situé entre les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence au cœur du Parc naturel régional du Verdon (500e et 247 910 recherches – 50e français).
*Pour établir un classement complet et actuel des attractions touristiques en Europe, SpaDreams a comparé les volumes de recherche des principales attractions européennes. Celles-ci incluent des parcs de loisirs (parcs d’attractions, parcs animaliers, parcs naturels, etc.), des bâtiments (châteaux, palais, hôtels, bâtiments gouvernementaux, etc.), des espaces publics (parcs, rues, marchés, places, quartiers, etc.), des sites religieux (églises, monastères, temples, synagogues, mosquées, etc.), des sites historiques (ruines, mémoriaux, etc.), des statues/sculptures, des attractions naturelles (parcs nationaux, lacs, rivières, montagnes, plages, îles, etc.), des musées (musées, galeries, expositions, etc.) et des structures (tours, ponts, murs, etc.). Les volumes de recherche mensuels mondiaux sur Instagram, Pinterest, TikTok, YouTube, Google et Bing ont été analysés, puis additionnés pour déterminer un volume de recherche total. Le classement européen comprend plus de 2 300 attractions dans 43 pays. Seuls les pays dont le territoire est principalement situé en Europe ont été pris en compte. L’Ukraine a été exclue du classement en raison de la guerre actuelle. Les petits pays comptent en moyenne 20 à 50 attractions évaluées, tandis que les grands pays en comptent entre 50 et 100.
Palais des Papes : plus de 300 000 recherches mensuelles sur le net
Le Pastis de Marseille ou le savon de Marseille… dorénavant il faudra montrer patte blanche pour se revendiquer originaire de la cité Phocéenne. La ville de Marseille a lancé un appel à candidatures pour la délivrance d’un label « Fabriqué à Marseille ». Il s’agit de valoriser les savoir-faire artisanaux et industriels de la deuxième ville de France et d’en faire pour les entreprises labellisées un atout commercial.
Les alsaciens ou les bretons l’ont fait il y a belle lurette pourquoi Marseille ne serait pas aussi une appellation d’origine motivante pour les consommateurs ? Paul Ricard, un génie du marketing avant l’heure, avait trouvé pour le lancement de sa boisson anisée en 1932 cette formule exceptionnelle : « le vrai pastis de Marseille ». En utilisant « le vrai » il enterrait d’emblée les éventuels concurrents et surtout il donnait à sa boisson une image de produit associant soleil et convivialité. Une boisson « avé l’accent ». On pourrait se risquer à dire que si le Ricard n’était pas autant lié à la ville de Marseille son succès ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
De son côté si l’appellation savon de Marseille correspond d’avantage à un procédé de fabrication qu’à un lieu de production, la ville n’en reste pas moins mise en avant. Tout cela pour dire que les initiateurs de ce projet de label se sont appuyés sur un existant fort pour tenter d’aller plus loin. Et c’est bien vu.
Mais une ville peut-elle être aussi une marque et un facteur de développement pour les entreprises ? En tout cas beaucoup de produits sont liés au destin de la ville qui les a vu naître. Que seraient les lentilles sans Le Puy, les calissons sans Aix ou le nougat sans Montélimar ? La France a cette particularité (sans doute unique au Monde) d’avoir sur chacun de ses terroirs un ou plusieurs produits originaux qui en ont fait sa réputation. Mais qui aide qui ? Ainsi la ville de Dijon n’est-elle plutôt redevable à la moutarde que l’inverse ? Mais ne pinaillons pas et espérons que ce nouveau label (un de plus me diriez-vous ) soit à la hauteur des espérances et puisse permettre à des productions marseillaises de connaître un nouvel essor. Mais reste l’ambiance et l’esprit marseillais et ça ne peut pas faire l’objet d’un cahier des charges ou d’une normalisation et heureusement !
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Shein, l’un des leaders mondiaux de la fast fashion, s’installe près du Vieux-Port à Marseille jusqu’au dimanche 3 novembre. Les férus de vêtements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pourront y découvrir diverses pièces révélant les tendances du moment.
« Osez la différence ! » C’est le message que veut porter le détaillant chinois de mode en ligne avec cette boutique éphémère qui a ouvert ses portes ce mardi 29 octobre et qui sera ouvert tous les jours jusqu’au dimanche 3 novembre de 10h à 20h. C’est la troisième fois que Shein investit la cité phocéenne.
Installé au 2 rue Henri Barbusse à Marseille, le pop-up store propose des vêtements mettant en lumière huit tendances mode visant la Gen Z (ndlr : personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010) : Gothique, Balletcore, Clean Girl, Dazzling Diva, Sport Chic, Academia, Gorpcore ainsi qu’Office Siren. Afin de rendre l’expérience encore plus agréable, la boutique proposera aux clients de s’essayer à différentes esthétiques grâce à des jeux interactifs d’habillage virtuel pour tenter d’autre styles, voire oser un look complètement nouveau. Il sera également possible de personnaliser certains articles.
Afin que la visite du pop-up store soit le plus plaisant possible et d’éviter une attente trop importante pour y accéder, il est demandé aux visiteurs de s’enregistrer en ligne au préalable.
Jusqu’au dimanche 3 novembre. Ouverture de 10h à 20h. 2 rue Henri Barbusse. Marseille.
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Grand Delta Habitat a inauguré, le 18 septembre dernier, la résidence Les Géraniums, 96 avenue de Merlan dans le 14e arrondissement de Marseille. L’un des bâtiments a été entièrement rénové et complété de trois autres bâtiments offrant 47 nouveaux logements pour un coût global avoisinant les 9M€.
De gauche à droite Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, La résidence Les Géraniums à Marseille, et l’inauguration des logements Copyright Sylvie Villeger
Avec ses 3 bâtiments neufs –A,B et D- et la réhabilitation de son bâtiment industriel, l’ancien moulin à grain d’Agrègue,– bât C- la résidence Le Géraniums propose 47 logements en DPE A (Diagnostic de performance énergétique). L’ensemble immobilier est dévolu aux étudiants et aux familles.
La résidence Les Géraniums se situe à proximité du campus universitaire et du stade de rugby de Saint-Jérôme. En étages, nombre de logements disposent d’une terrasse ainsi que de jardins privatifs en rez-de-chaussée. L’accès principal de la résidence ainsi que les entrées sont munies d’un système de vidéophonie et d’un contrôle d’accès.
Dans le détail Les bâtiments neufs A, B et D sont composés de 35 logements dont 16 T2 allant de 41 à 59 m2 pour des loyers allant de 300 à 506€ assortis de charges dans une fourchette de 42 à 50€ mensuels ; 10 T3 allant de 62 à 75m2 pour des loyers de 423 à 742€ et des charges de 56 à 69€ ; 9 T4 de 72 à 99m2 de 480 à 968€ et des charges allant de 62 à 81€. Quant au bâtiment rénové, le Moulin d’Agrègue, il se compose de 10 T3 de 60 à 76m2 pour des loyers allant de 370 à 522€ et des charges de 50 à 62€, tandis que les 2 T2 annoncent 52 et 60m2 pour des loyers allant de 355 et 410€ et des charges de 45 à 50€.
Côté stationnement 19 places sont situées en sous-sol -ainsi que 3 emplacements moto-, 28 sont matérialisées en extérieur dont 3 réservées aux personnes à mobilité réduite. Un espace deux-roues est organisé en accès direct depuis l’extérieur, au bâtiment D. Compter pour le loyer des stationnements privatifs en sous-sol de 25 à 35€ et en extérieur de 10 à 20€ mensuels.
Les 47 logements ont été livrés fin 2023. L’opération a été subventionnée par AMP Métropole et la garantie des emprunts prise en charge à 55% par la Ville. Le coût total de l’opération se monte à presque 9M€, plus précisément 8 994 660€.
L’événement s’est déroulé en présence de Denis Rossi – Conseiller Métropolitain délégué à la Politique de la Ville et du NPNRU Marseille, Marion Bareille – Conseillère Métropolitaine, Conseillère Régionale et Maire des 13e et 14e, Michel Gontard – Président de Grand Delta Habitat, Xavier Sordelet – Directeur Général de Grand Delta Habitat, les Administrateurs de la Coopératives ainsi que les équipes qui sont intervenus sur le projet et les locataires de la résidence.
La Résidence des Amandiers à Robion
Grand Delta Habitat a inauguré, le 20 septembre dernier, la résidence des Amandiers qui accueille 20 logements et se situe à proximité du centre-ville de Robion.La résidence locative Les Amandiers s’épanouit 525, avenue Aristide Briand. Elle est composée de 20 logements allant du T2 au T4.L’ensemble se monte à plus de 2,680M€.
Résidence Les Amandiers, Copyright Sylvie Villeger
Tir groupé Cette réalisation s’inscrit dans une série de réalisations dans la commune, dont la résidence Hameau Le Xavier (livrée récemment avec 10 logements) et les résidences Fourvière et Carré des Vignes, en cours de construction pour une livraison prévue d’ici 2025, totalisant 22 logements supplémentaires. Egalement, 4 villas neuves de 4 à 5 pièces, sur deux niveaux avec jardin sont actuellement proposées à la vente à partir de 260 000€ aux habitants dans le cadre d’un prêt social location accession (PSLA).
Les Amandiers Copyright Sylvie Villeger
La composition des Amandiers et les prix pratiqués La Résidence des Amandiers est composée des bâtiments A et B dotés, chacun, de 10 logements. Le Bâtiment A accueille 3 T2 ; 5 T3 et de T4. Les T3 se déploient sur 47m2 pour des loyers entre 307 et 332€ et des charges comprises entre 51 et 54€ ; 5T3 de 60 à 65m2 de 351 à 447€ et des charges comprises entre 62 et 65€ et enfin 2T4 de 86 à 90m2 de 467 à 511€ et des charges allant de 75 à 80€. Le Bâtiment B accueille quant à lui 7 T3 de 56 à 71m2 pour des loyers allant de 372 à 447€ et des charges de 59 à 70€, tandis que les 3 T2 proposent une surface de 307 à 331€ pour des charges allant de 51 à 54€. Le parking en sus est de 15€.
En tout Grand Delta Habitat compte plus de 2 600 logements sur le territoire de Luberon Monts de Vaucluse Agglomération.
Réhabilitation de l’espace Saint-Jean au Centre social Orel, à Avignon La réhabilitation de l’espace Saint-Jean au Centre social Orel, 1, rue Pierre Brossolette à Avignon, où réside et travaille l’association ‘Centre social de la Grange d’Orel’ a nécessité un investissement de 40 733€ sur les fonds propres de GDH hors programme de renouvellement urbain (NPNRU) qui est actuellement en cours dans le quartier Nord-Est d’Avignon. Cette réhabilitation concerne particulièrement l’amélioration de l’acoustique de la salle polyvalente pour en faire un espace mieux adapté aux activités culturelles, sportives et sociales.
Quartier Grange d’Orel à Avignon, Copyright Sylvie Villeger
Le Centre social de la Grange d’Orel accueille, en 2024, 1 125 adhérents, 17 salariés permanents plus d’autres en saison et utilise six lieux d’activité aux abords des quartiers de la Reine Jeanne, Saint-Jean Grange d’Orel et des Neuf Peyres. La structure regroupe le pôle enfance du Cours préparatoire à la 3e ; Les jeunes adultes de 16 à 25 ans ; Un club gym-danse ; Un collectif de familles ; Un secteur apprentissage, intégration, insertion professionnelle et socialisation ; Un club senior. Le NPNRU, dans ce quartier, concernera la démolition de 39 logements autour de la salle polyvalente du quartier de la Grange d’Orel et la réhabilitation de 260 logements sur la résidence éponyme. L’inauguration des travaux de réhabilitation de l’espace Saint-Jean au Centre social Orel a eu lieu le 13 septembre.
Les métiers de GDH Grand Delta Habitat est une Coopérative immobilière, engagée depuis près de 60 ans dans le logement social et l’accession à la propriété. Initialement centrée sur le Vaucluse et le Gard, notre expertise s’étend désormais aux Bouches-du-Rhône, aux Alpes-Maritimes et au Var. Avec 662 collaborateurs répartis dans 15 agences de proximité, elle propose des solutions d’habitat innovantes et adaptées aux besoins des collectivités. Les trois objectifs de GDH sont : favoriser la revitalisation des centres-villes, promouvoir la mixité sociale et créer des espaces de vie durables et accessibles pour tous.
Ses outils La coopérative procède à des études d’ingénieries urbaines pour les collectivités territoriales, construit, réhabilite et achète en Vefa (Vente en état futur d’achèvement) des logements sociaux et intermédiaires ; s’attèle à la gestion de copropriétés fragilisées ; fait de la prestation de services pour des tiers. GDH est un Organisme Foncier Solidaire et dans ce cadre est destiné à favoriser l’accession sociale sécurisée par un mécanisme de dissociation pérenne entre le foncier et le bâti. La structure propose également le prêt social location-accession –PSLA- permettant aux ménages sans apport personnel d’acquérir le logement qu’ils occupent avec un statut de locataire ; et enfin, le bail réel solidaire –BRS- qui permet de dissocier le foncier du bâti pour faire baisser le prix d’acquisition des logements.
Les chiffres Grand Delta Habitat au 31.12.23 215M€ de chiffre d’affaires. 125M€ investis. 93 300 personnes logées. 39 375 logements locatifs sur 194 communes, 7 départements et 3 régions. 805 logements livrés. 9 747 lots en gestion de copropriété. 662 collaborateurs. 158 ventes réalisées. 98,81% de recouvrement. 15 agences commerciales. 3,02% de logements vacants.
Palais des Papes : plus de 300 000 recherches mensuelles sur le net
Ce jeudi 18 juillet, Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christophe Allain, directeur de la Police Nationale Sud et Cédric Esson, directeur interdépartemental de la Police Nationale, ont inauguré les deux vedettes maritimes au Vieux-Port de Marseille. Ces vedettes assureront la sécurité pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
Les Jeux Olympiques de Paris auront lieu du 26 juillet au 11 août, et les Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre prochains. La France voit déjà sa sécurité renforcée pour l’occasion. Ce jeudi 18 juillet, deux vedettes maritimes qui participeront à cette sécurité ont été inaugurées par la Région Sud et la Direction zonale de la police nationale Sud à Marseille.
Les deux vedettes maritimes permettront, dans un premier temps, d’assurer la sécurité des épreuves de voiles à Marseille pendant les Jeux, puis seront, dans un second temps, déployées le long des côtes pour assurer la sécurité des touristes, des plaisanciers et des habitants.
Elles seront affectées aux brigades nautiques départementales de la Direction interdépartementale de la Police nationale (DIPN) des Bouches-du-Rhône et la DIPN du Var. Ces deux outils représentent un financement de 757 000€ de la part de la Région Sud qui a investi plus de 20M€ depuis 2021 pour les polices municipales et aux forces de l’ordre nationales, gendarmerie et police.
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Pour sa première édition, le salon régional ‘Made in PME’ de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) a accueilli plus de 6 000 visiteurs en 2 jours. Un succès pour cet événement qui pourrait en appeler d’autres.
« C’est une grande réussite au niveau régional dans l’intérêt de tous les entrepreneurs » se félicite Bernard Vergier, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse à l’issue du salon ’Made in PME’ qui s’est tenu les jeudi 18 et vendredi 19 avril derniers au parc Chanot à Marseille. Souhaitant dupliquer le succès de l’événement organisé depuis 2022 à Lyon par la CPME Auvergne-Rhône-Alpes, c’est Alain Gargani, président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a notamment impulsé la tenue de ce plus « grand rassemblement de PME de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur jamais organisé », C’est d’ailleurs, lors d’une visite du siège avignonnais de GSE en décembre dernier, que le patron de la CMPE Sud avait dévoilé ce projet où 5 000 visiteurs étaient attendus. Au final, plus de 6 000 patrons se sont pressés dans les allées du parc Chanot afin de découvrir les 300 exposants présents.
Mobilisation de la CPME 84 Un succès auquel a grandement participé la CPME 84 qui a réussi à mobiliser une trentaine d’exposants au sein de l’espace dédié au Vaucluse. La délégation vauclusienne étant d’ailleurs la deuxième la plus représentée après celles des Bouches-du-Rhône. « Le Vaucluse a été super-performant comme d’habitude et les exposants ont pu réaliser un grand nombre de contacts, explique Bernard Vergier. Nous avons pu aussi beaucoup échanger, participer à des ateliers mais aussi passer des moments de convivialité et développer les réseaux. » « Par ailleurs, si beaucoup sont venus en tant que visiteurs, ils sont nombreux à être prêts à revenir en tant qu’exposant lors d’une prochaine édition », poursuit le président de la CPME 84. Si le bilan complet de cet événement n’est pas encore complètement réalisé, la CPME Sud réfléchie déjà à l’organisation d’une seconde édition qui pourrait peut-être se tenir tous les deux ans, comme c’est déjà le cas en Auvergne-Rhône-Alpes.
Bernard Vergier, président, et Denis Duchêne, vice-président de la CPME 84, sur le plateau de BFM Marseille-Provence lors du salon ‘Made in PME Sud’.
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Il y a 50 ans disparaissait Marcel Pagnol, sans doute l’un des meilleurs attaché de presse de la Provence, de ses hommes, de ses paysages et de son art de vivre. Mais que reste-t-il aujourd’hui de son œuvre ? Des clichés surannés empreints de nostalgie ? L’image d’une certaine France, dont les valeurs semblent s’être évanouies ? Peut-être pas tant que cela…
Marcel Pagnol aura été pour des générations d’écoliers, auxquels j’appartiens, un premier pas dans le monde de la littérature et ensuite, d’une certaine manière, dans celui du cinéma. Mais Pagnol était plus, bien plus que cela. C’était la mise en scène d’un modèle, de ce que pouvait être au fond la vie, avec ses valeurs et son organisation sociale. Je m’y retrouvais, je m’y projetais. J’étais le petit Marcel qui partait chasser la perdrix avec son copain Lili dans les collines d’Aubagne.
Le monde de Pagnol était et reste encore comme une bulle, un lieu refuge. Son œuvre est avant tout un éloge des choses simples et authentiques, au-delà de la peinture sociale, parfois sarcastique mais toujours bienveillante. Un univers où la nature à la fois dure et généreuse, rythme la vie de ceux qu’elle accueille. En résumé, ce qui nous manque aujourd’hui !
« Il est universel, sauf peut-être en Chine »
Fernandel
Ensuite, j’ai compris que Pagnol était plus qu’un écrivain régionaliste. Après avoir été un auteur succès pour le théâtre, il a été un grand cinéaste et grand un producteur. Il aimait à dire que le cinéma était née le même jour et au même endroit que lui. Il a été de ceux qui ont beaucoup contribué à populariser le cinéma parlant, qualifié à l’époque par certains esprits chagrins de « théâtre en conserve ». Aujourd’hui, Marcel Pagnol fait partie de ces permanences comparables aux traces laissées par des Dumas, Cocteau, Prévert ou Brassens. « Il est universel, sauf peut-être en Chine » disait Fernandel, qui joua dans 6 de ses films. Jean-Luc Godard prétendait que son cinéma avait influencé le néo-réalisme italien et l’école du cinéma vérité. Il a été, en France, le premier à avoir utilisé des décors naturels. « Du cinéma qui tient le coup » disait le réalisateur et co-fondateur de la nouvelle vague. Le cinéma de Pagnol a trouvé aujourd’hui dans les films de Robert Guédiguian un digne héritier : mêmes sujets, même sensibilité, mêmes unités de lieu, et même mode de fonctionnement …. des bandes de copains qui font du cinéma et prennent du plaisir.
«Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque »
On ne saurait rendre hommage à cet ambassadeur de la Provence sans se remémorer quelques dialogues savoureux. Dans la scène de la partie de carte du film Marius, où César (joué par Raimu), après le très fameux : « tu me fends le cœur », lâche au comble de sa mauvaise foi « si on ne peut pas tricher entre amis ce n’est pas la peine de jouer aux cartes » ! Ou encore Fernand Charpin dans le Schpountz qui s’adresse à Fernandel : « tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout ! ». Avec ses personnages hauts en couleur, ses dialogues grandiloquents et truculents le petit monde de Pagnol est unique. Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque ». Le plus bel hommage que notre langue pouvait lui rendre à part peut-être de le rebaptiser « Marseille Pagnol » !
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Deux cheffes d’entreprise vauclusiennes : Valérie Martin pour Surcyclum à l’Isle-sur-la-Sorgue et Elodie Sarfati pour People-In à Avignon ont été mises à l’honneur par Cote magazine et l’association des Femmes chefs d’entreprise lors de cette 3e édition des trophées des Femmes dirigeantes.
La revue Cote, magazine lifestyle présente à Marseille, Aix-en-Provence, Arles, Avignon, Alpilles, Luberon et Var, en partenariat avec l’association des Femmes chefs d’entreprise met à l’honneur, depuis 3 ans, les femmes dirigeantes du territoire Sud à l’occasion du Trophée Cote des femmes dirigeantes. Parmi les 9 femmes plébiscitées, deux vauclusiennes ont été distinguées.
Le château de la Buzine Ça se passait au Château de la Buzine début décembre à Marseille, au fameux ‘Château de ma mère’, dont Marcel Pagnol se porta acquéreur, avec ses 4 hectares en 1941, sans l’avoir au préalable visité, pour en faire sa ‘Cité du cinéma’. Il le revendra en 1973, juste avant sa mort, sans avoir pu accomplir son projet. L’édifice est la propriété de la Ville de Marseille, qui en a fait un lieu culturel avec des salles de cinéma, d’expositions et de spectacles.
Benjamin Perles, directeur de Cote magazine «Nous sommes là pour célébrer la femme cheffe d’entreprise, une femme qui ne lâche rien, qui aime son territoire et dont la région Sud compte le plus de représentantes,» remarquait Benjamin Perles, directeur de Cote magazine.
Claude-Henri Menu, président directeur-général de Cote magazine «Nous avions commencé ce partenariat en Cote d’Azur pour l’étendre en Provence, a re-situé Claude-Henri Menu, président directeur-général Région Sud Editions des éditions Cote magazine. Nos revues sont des magazines de territoires avec Cote Marseille-Provence et Cote, la revue d’Azur. Ils ont pour objectif de valoriser le territoire avec ses acteurs, ses entreprises et événements. Ces femmes cheffes d’entreprises font rayonner la Provence.»
Les lauréates cheffes d’entreprise
Anne-laure Leblanc, Valérie Martin et Sandra Vich
Valérie Martin Surcyclum à L’Isle-sur-la-Sorgue Prix Upcycling Après avoir fondé Bijouseat, mobilier de maison, il y a une dizaine d’années, Valérie Martin crée Surcyclum en 2020, des objets de maroquinerie faits mains à partir de morceaux de bâches de camion neuves et non-réutilisables et des chambres à air. Les accessoires de mode sont minutieusement doublés, toujours à la main, avec des tissus de grande qualité. Surcyclum se situe à l’Isle-sur-la-Sorgue. La direction est assurée par sa fondatrice Valérie Martin entourée d’Anne-Laure Leblanc pour la partie gestion et de Sandra Vich pour la communication digitale et commerciale. Valérie Martin travaille avec des couturières, des Esat (Etablissement et service d’aide par le travail) et les ateliers de confection de la prison de Salon-de-Provence. www.surcyclum.fr
Ce qu’elle a dit «Je suis très honorée de recevoir ce prix. Surcyclum est née d’une rencontre fortuite avec une industrielle de Lyon qui m’a proposé de faire quelque chose avec des morceaux de coupes restantes de bâches industrielles de camions. J’ai commencé à en faire des sacs multicolores, plus durables que le cuir et joliment patinés et assouplis avec le temps. Nous sommes désormais trois à être entrées dans l’aventure avec Anne-Laure Leblanc et Sandra Vich, afin de développer le projet avec divers objets de maroquinerie, de sacs et sacs à dos. Nous vendons au particulier via le site Internet. Nous fabriquons des objets promotionnels et publicitaires faits avec nos déchets où ceux des entreprises qui le souhaitent.»
Elodie Sarfati People In à Avignon Prix management Après un cursus de journaliste, de communicante, d’organisatrice de conduite du changement, Elodie Sarfati a imaginé des méthodes de recrutement à partir de tests de compétences. Le cœur de métier ? Répondre aux besoins exprimés par les entreprises en sélectionnant les candidats par rapport à leurs capacités réelles, en mode inclusif, en faisant de leur parcours atypique, de leur envie de reconversion, une forte dynamique d’adaptation. Les résultats sont au rendez-vous avec 95% des périodes d’essai validées par la solution informatique proposée. People In a été créée en août 2017 sous la forme d’une plateforme de détection des talents sans curriculum vitae. La structure accueille 10 salariés.
Ce qu’elle a dit «People in est une plateforme en ligne qui aide les entreprises à détecter les talents grâce à des cas pratiques reliés à des offres d’emploi, détaille Elodie Sarfati, fondatrice de People in. L’objectif est de repérer les compétences transférables et transverses. Un bon management commence par un bon recrutement avec le repérage, au préalable, des bonnes compétences pour chaque entreprise en misant non pas sur un parcours ou un diplôme type, mais des compétences pouvant être utiles à tous. Je remercie Cote magazine et les Femmes chefs d’entreprise pour ce prix.»
Nadia Esposito, Présidente des FCE Vaucluse «Je suis ravie d’avoir mis à l’honneur deux femmes Vauclusiennes a apprécié Nadia Esposito, présidente des FCE Vaucluse. Elodie Sarfati pour People in et Valérie Martin pour Surcyclum. Je souhaitais rappeler les valeurs FCE, Femmes chefs d’entreprise dont l’association existe depuis 1945, en France et dans le monde, comme l’a rappelé récemment le congrès mondial des FCE. Ces valeurs sont l’amitié, la solidarité et le partage d’expérience. Les FCE accompagnent l’évolution et le développement des femmes professionnellement et personnellement. Nous sommes réunies, ce soir, pour porter ces valeurs et les femmes dans les instances économiques locales. Le magazine Cote nous permet, ce soir, de valoriser et de mettre à l’honneur toutes ces femmes autour de ces valeurs.»
Nadia Esposito, présidente des FCE Vaucluse, entourée par d’autres délégations de l’association des Femmes chefs d’entreprise
Emmanuelle Baude Domaine Tour Campanets au Puy-Sainte-Réparade Prix Nouvel élan Emmanuelle Baude était, auparavant, notaire à Aix-en-Provence avant de tomber amoureuse du Domaine de la Tour Campanets. Après une formation à l’Université du vin à Suze-la-Rousse, elle reprend la propriété vinicole, réhabilite le vignoble et relance la production du domaine de 36 hectares où elle produit, aujourd’hui, 150 000 cols (bouteilles). Le domaine Tour Campanets a vu le jour au 13e siècle pour devenir le domaine que l’on connaît en 1994. Il abrite désormais les activités de gîtes de groupes et de particuliers, d’œnotourisme, en plus du travail de la vigne et du vin. Six collaborateurs y travaillent.
Isabelle Brémond Comité départemental du tourisme des Bouches-du-Rhône Prix engagement Directrice générale du Comité départemental du tourisme des Bouches-du-Rhône, structure créée en 1970, Isabelle Brémond œuvre ‘pour un tourisme durable, l’équilibre entre habitants et visiteurs, à la qualité du cadre de vie et au mieux vivre ensemble, ainsi qu’au jeu collectif du tourisme mêlant institutionnels et acteurs privés’. La structure, association Loi de 1901 a été créée en 1970 et accueille 45 salariés.
La délégation vauclusienne de gauche à droite Elodie Sarfati, Nadia Esposito, Valérie Martin, Anne-Laure Leblanc, Sandra Vich et Isabelle Rimbaud
Laura Jonneskindt Studio Cerise Prix Art et entreprise Laura Jonneskindt s’est installée à Arles il y a une quinzaine d’années et a créé son activité de photographe en 2008 puis s’est spécialisée dans la photo culinaire, avec Studio Cerise, en 2014.Elle a réalisé de nombreux dossiers pour Marmiton et conçu un ouvrage pour la Nougaterie des fumades dans le Gard. Laura Jonneskindt travaille régulièrement avec des producteurs, dont notamment des vignerons, pour lesquels elle réalise des reportages ainsi que des entreprises éco-responsables. En plus de l’art photographique, elle maîtrise la scénographie, le stylisme, chine et créé de la vaisselle céramique et a exposé dans le cadre de Art et vin au château de la Margillière. Studio Cerise Arles, Paca, Occitanie, France.
Claude-Henri Menu, président directeur-général Région Sud Editions des éditions Cote magazine et Benjamin perles, directeur, qui a animé la soirée
Gat Artiste plasticienne de la Ciotat Prix Spécial Gat, l’artiste Agata Aka est peintre, plasticienne, modèle et comédienne. Elle exposera ses œuvres mêlant photographie et peinture à New-York en 2024 et travaille déjà à la Ciotat, Monaco et Saint-Tropez. C’est elle qui a conçu les trophées de cette 3e édition. Sa galerie Gat-Art est située 76, rue des poilus à la Ciotat (13 600) 06 11 70 42 05 Insta Gat_art – www.gat-art.com Elle a reçu le prix coup de cœur
Marlène Ginouvier Maison de couture Bazélie à Aix-en-Provence Prix Coup de cœur Ancienne éducatrice spécialisée, Marlène Ginouvier oriente sa carrière vers le stylisme et la confection de vêtements enfants de 3 à 8 ans en créant sa marque ‘Bazélie’, en Avril 2022, après avoir été formée par la styliste lyonnaise Audrey Richaud. Elle collabore avec plus de 20 partenaires. Sa spécificité ? Marlène Ginouvier s’inscrit dans une démarche éco-responsable de revalorisation des tissus ‘dormants’ inutilisés chez les fabricants, les usines, les ateliers de confection, les marques de prêt à porter ou de haute couture.
Sandrine Motte et Marie Borni Société des eaux de Marseille Prix environnement Le duo dirige la Société des eaux de Marseille (Sem) – qui a fêté ses 80 ans et accueille 1 200 salariés- où Sandrine Motte est directrice générale et Marie Borni directrice générale déléguée. Leur priorité : ‘Responsabiliser et digitaliser à tous les niveaux pour protéger les ressources en eau’ détaille Sandrine Motte. ‘Les Alpes sont le château d’eau de la Sem et on ne peut plus ignorer aujourd’hui qu’il y aura moins d’eau dans les années à venir, que cela pourrait générer un problème sur la ressource Durance,’ rapporte Marie Borni dans les colonnes de nos confrères de Cote magazine. Le siège de la Société des eaux de Marseille est située 78 Boulevard Lazer à Marseille (13010). Elle a été créée en 1943 pour l’eau et l’assainissement. Son capital social est de 7,133M€.
Kelly Saez et Sandrine Ricciardo-Manzoni Performance Business School (PBS) à Sanary-sur-Mer Prix éducation Kelly Saez est la fondatrice de Performance Business Scholl, école supérieure de commerce proposant BTS, bachelors et Masters en commerce. Elle intervient sur les systèmes et la stratégie commerciale de l’école tandis que Sandrine Ricciardo-Manzoni, cofondatrice de l’entreprise œuvre au plan de formation. Leur atout ? Proposer, depuis juin 2022, un enseignement hors des grandes agglomérations tout en répondant aux demandes et besoins des entreprises locales. Kelly Saez et Sandrine Ricciardo-Manzoni dirigent et enseignent dans leur propre établissement qui accueille 4 collaborateurs et 17 formateurs indépendants. PBS se situe à Sanary-sur-Mer.
De nombreux partenaires soutenaient cette soirée dont la Table de Charlotte traiteur à Aix-en Provence qui a régalé de ses mets les plus fins et raffinés une assistance de plus de 250 personnes venues assister à la 3e édition de la remise des Trophées des Femmes chefs d’entreprise Cote magazine. Article précédent ici.
Palais des Papes : plus de 300 000 recherches mensuelles sur le net
Le dimanche 10 septembre, vers 23 heures, une fusillade éclate dans la cité Saint-Thys, dans le 10e arrondissement de Marseille, quartier d’habitude tranquille, même s’il abrite un point de deal. Une balle perdue atteint en pleine tête une jeune femme de 24 ans, dans sa chambre. Socayna est décédée quelques jours plus tard des suites de ses blessures.
Depuis le début de l’année, le parquet de Marseille a été saisi de 94 faits d’homicide dans un contexte de bande organisée avec utilisation d’une arme de guerre, dont 92 pour la seule ville de Marseille. Les autorités décomptent actuellement 44 morts et 109 blessés, à Marseille et dans ses alentours, lors de règlements de comptes liés au trafic de drogue, le plus souvent à coup de tirs de fusil d’assaut de type Kalachnikov. Cette année, le nombre de fusillades entre gangs rivaux, s’affrontant pour le contrôle de points de deal ou simplement par vendetta, s’est multiplié.
D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, compilés par le journal La Provence, 2023 est d’ores et déjà l’une des années les plus meurtrières jamais recensées, dépassant le bilan à l’époque record de 2021. Une « dynamique particulièrement inquiétante », d’après la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, qui avait dénoncé en avril cet engrenage de violence auquel les forces de l’ordre peinent à faire face, et dont les principales victimes semblent être de plus en plus jeunes.