22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Le français serait-il devenu réfractaire par nature ? 

Il est parfois des contradictions difficiles à porter. En France, comme ailleurs, nous sommes engagé dans l’électrification de nos voitures. Mais derrière la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique, il y a un vrai enjeu industriel, celui de l’approvisionnement en lithium. En France, nous avons des ressources importantes de ce métal indispensable à la confection des batteries, mais une partie des écologistes s’opposent à leur extraction.

Depuis quelques temps les esprits s’échauffent du côté d’Échassières, une paisible commune de l’Allier de 400 habitants, située aux abords des premiers contreforts du Massif Central. La multinationale Française IMERYS, a en projet d’y ouvrir, à l’horizon 2028, un site d’extraction et de traitement de ce précieux métal. Soutenu par l’exécutif ce projet permettrait de produire chaque année 34 000 tonnes de lithium, équipant ainsi en « batteries made in France » 700 000 voitures. Il s’agit d’un enjeu industriel de dimension nationale. Mais pour les écologistes et en particulier ceux qui vivent à proximité des futurs sites d’extraction et de transformation, il n’est pas question de laisser faire, malgré les promesses d’une exploitation minière la plus propre possible ou de la création de centaines d’emplois.

L’intérêt personnel avant le sens du commun

On veut des voitures électriques mais on ne veut pas des éventuels inconvénients, quitte à brader notre souveraineté industrielle et à donner encore plus le champs à des pays comme la Chine. Pays, dont on dénonce par ailleurs, qu’en tant qu’usine du monde, elle est responsable d’une part importante des émissions de CO2 de la planète. En fait, on veut des projets verts mais surtout pas à côté de chez soi. On a le sentiment que nous français, nous sommes devenus aujourd’hui réfractaire par nature, par réflexe. L’intérêt personnel avant le sens du commun. Échaudés par les oppositions rencontrées à certains de leurs projets, des élus les ont dénommés les « PUMA ». Acronyme signifiant “Peut-Être Utile, Mais Ailleurs“. En tous cas, et ces élus vous le confirmeront, le PUMA n’est pas une race en voie d’extinction, bien au contraire.


Le français serait-il devenu réfractaire par nature ? 

De nombreux évènements vont ponctuer le mois de juillet à Gordes.

[CONFÉRENCE ANNULÉE] Vendredi 7 juillet – Religions, Guerres, Civilisations : où allons-nous ?
Conférence culturelle organisée par la commune de Gordes avec Jean-François Colosimo, historien des religions, théologien orthodoxe et directeur des Editions du Cerf.
18h30 à l’Espace Simiane (entrée libre).

Mercredi 12 juillet – Une heure de philosophie avec un mec qui ne sait pas grand-chose…
Spectacle d’humour tout public qui vulgarise la philosophie dans le cadre du festival Off les murs.
21h30 au Théâtre des Terrasses (billetterie sur place chèque/espèces).

Jeudi 13 juillet – La princesse au petit pois
Spectacle de la compagnie Les Croqueurs dans le cadre du festival Off les murs.
18h30 à la salle des fêtes (billetterie sur place).

Vendredi 14 juillet – Bal du 14 juillet avec le groupe Millenium
21h30 sur la place du château.

Vendredi 21 juillet – Concert Barbara
Concert caritatif au profit de l’association Vmov (vaincre la maladie des os de verre) d’Aurélie Jarjaye, chanteuse soprano, accompagnée de Mathieu Picard, pianiste et d’Etienne Kippelen, musicologue.  
21h au Théâtre des Terrasses (entrée 20€ – réservation au 07 84 65 86 97).

Mercredi 26 juillet – La Perruche
La troupe de théâtre du Foyer rural de Gordes présente « La Perruche », une pièce d’Audrey Schebat, mise en scène par Sylvie Gaulis.
20h au Théâtre des Terrasses (entrée 10€ – gratuit pour les moins de 18 ans).

Jeudi 27 juillet – Minuit 57
Le Foyer rural de Gordes présente une pièce écrite et mise en scène par la Compagnie JAAJ.
20h30 au Théâtre des Terrasses (entrée 8€ – gratuit pour les moins de 18 ans).

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