22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Fédé BTP 84, les Coulisses du bâtiment, Donner le goût de la construction aux jeunes

La Fédération du bâtiment et des Travaux publics de Vaucluse a reçu plus de 160 élèves, professeurs, personnes en reconversion professionnelle et en recherche d’emploi lors des coulisses du bâtiment, à l’occasion de la construction d’un quartier aménagé par Grand Delta Habitat, la Zac des Oliviers, rue de Provence, à Morières-lès-Avignon.

De gauche à droite Joël Hayet architecte de l’agence Mach et Hayet ; Xavier Sordelet directeur général de GDH
et Daniel Léonard président de la Fédé BTP 84 Copyright MMH


Plus de 165 personnes se sont rendues aux Coulisses du BTP, jeudi 10 octobre, à l’occasion de l’opération nationale déployée dans l’hexagone sur 250 sites. Objectif ? Faire connaître les métiers du BTP au grand public, aux jeunes et aux adultes en reconversion, afin de susciter des vocations, proposer de rencontrer des professionnels des différentes filières ainsi qu’un accès aux études et formations pertinentes.

Dans le détail
C’est ainsi que les élèves et les enseignants des lycées des métiers Domaine d’Eguilles et le LEA (Lycée d’enseignement adapté) Paul Vincensini tous deux à Vedène, des métiers Maria Casarès d’Avignon, Alphonse Benoît de l’Isle-sur-la-Sorgue, le collège LPO (lycée professionnel – CFA) Philippe de Girard à Avignon, l’Agence France Travail Avignon Joly Jean et la Mission locale Grand Avignon se sont rendus Zac des Oliviers, rue de Provence à Morières-lès-Avignon.

Une balade instructive
La raison ? Visiter les chantiers de construction de 30 logements collectifs et 5 maisons individuelles imaginés par Grand Delta Habitat. Les visiteurs ont pu assister à une présentation des métiers du BTP, ont été sensibilisés à la prévention, à la santé et à la sécurité ainsi qu’au démontage d’une grue. L’Ecir, Ecole de la construction, des infrastructures et réseaux de Mallemort-de-Provence et l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) étaient partenaires de l’événement. Batri Diaz, entreprise Bollenoise de travaux de maçonnerie générale et de gros œuvre de bâtiment et Sud Bâtiment (également entreprise générale de travaux et de gros œuvres) étaient les deux entreprises adhérentes de la Fédé BTP présentes sur les chantiers.

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Le bâtiment en chiffres

En Vaucluse,
la Fédération a recensé 9 300 établissements dont 2 300 emploient entre un salarié et plus dans le secteur de la construction ce qui représente 12% du tissu économique. Sur le plan de la formation 1 200 jeunes accèdent aux métiers de la production dont 70% en apprentissage.
«Le BTP est un secteur d’avenir, a souligné Daniel Léonard, président de la Fédé BTP84, où chacun peut faire carrière du CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) au diplôme d’ingénieur. Les enjeux de demain ? Des hommes et des femmes acteurs de la construction, de la rénovation des routes, des écoles, des hôpitaux et des maisons.»

La Fédé BTP84

Son histoire
La Fédération du bâtiment et des travaux publics existe depuis 120 ans, accompagnant ses adhérents sur les enjeux de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), de l’emploi, des énergies renouvelables, le développement du marché de la rénovation énergétique et de la construction neuve.

Aujourd’hui
La Fédé compte 400 entreprises adhérentes et 5 200 salariés dans tous les corps de métiers artisans, Pme (Petites et moyennes entreprises), gros œuvre, second œuvre, travaux publics, promoteurs, aménageurs, constructeurs de maisons individuelles, architectes, bureaux d’études, carriers, locatiers, industriels, avocats, banques, assurances…

Ses missions
Intervenir auprès des Pouvoirs publics pour tout ce qui concerne le marché des entreprises et les conditions d’exercice de la profession ; Apporter son expertise auprès de ses adhérents pour la défense et l’assistance aux entreprises ; Assurer la promotion de l’image de la profession, de ses métiers et de ses entreprises.

Au plan national,
Le BTP représente 215M€ de travaux ; 1,759 millions d’actifs salariés et 369 000 non-salariés et 104 000 intérimaires ; 181 000 entreprises et équivaut à la moitié du poids de l’industrie.

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Ils ont dit

Daniel Léonard, président de la Fédé BTP84
«Grand Delta Habitat est, pour nous, le plus important donneur d’ordre de la construction et nous sommes fiers de présenter ses chantiers à nos futurs employés qui seront entre 10 et 15% à rejoindre nos rangs. Pour l’heure, ces jeunes ne sont pas prêts pour leur orientation cherchant leur place et leur formation. A ce propos nous sommes en difficulté car l’Etat a annoncé la suppression de l’aide à la formation qui passerait de 6 000 à 4 500€ et peut-être moins. Cela nous poussera à faire un choix entre maintenir nos employés par rapport à l’activité de la construction ou former des jeunes. Aujourd’hui, nous nous trouvons face à des personnes qui partent à la retraite et à des salariés âgés d’entre 35 à 40 ans qui quittent le métier. D’un autre côté il est difficile de faire venir des personnes de l’extérieur alors que l’on ne peut pas les loger. Alors, si nous n’arrivons pas à maintenir la formation des jeunes, à maintenir nos effectifs et à faire venir des personnes de l’extérieur ça va devenir compliqué. Si le BTP est un outil de production facile à défaire il est très difficile à relancer, notamment lorsque l’activité reprendra alors que le savoir-faire nous fera défaut. Au chapitre de l’économie où la crise du logement et de la construction demeurent, nous observons une baisse du recours à l’intérim. Les défaillances d’entreprises sont en augmentation. Enfin, désormais, les chefs d’entreprise ne cherchent plus à transmettre leur outil de travail. En cause ? Des candidats repreneurs dont ils ne seraient pas sûrs.»

Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat
«Nous avons souhaité accueillir les jeunes dans ce quartier de la Zac des Oliviers afin de leur montrer ce projet pour lequel nous avons concouru il y a plusieurs années. Ce programme propose du locatif social terminé, des bâtiments déjà sortis de terre : accession, maisons individuelles et bâtiments collectifs sur deux chantiers en cours. Nous sommes également engagés dans une politique forte d’intégration avec 21 contrats de professionnalisation et d’apprentissage. Ces jeunes sont la relève de ceux qui partent en retraite, qui se forment à la fois à l’école et chez nous, encouragés et encadrés par nos salariés qui accomplissent de l’excellent travail. Nous maintenons également l’aide à l’embauche. Grand Delta Habitat investi, par an, environ 125M€ qui vont passer à 50M€ sur la réhabilitation –notamment avec les opérations Anru (Agence nationale pour la rénovation urbain), et 75M€ en construction neuve.»

« La Zac des Oliviers
qui reçoit les Coulisses du bâtiment comprend actuellement 170 logements en individuels et collectifs en locatif et en accession à la propriété, des maison en PSLA (Prêt social location accession) et en BRS (Bail social solidaire), précisait Xavier Sordelet. Des parcelles de lotissement, dont un important lot en son centre est actuellement en pré-commercialisation avec 36 logements dont de l’accession est portée par Grand Delta Habitat. Une forêt comestible (verger) remplacera le projet de jardins solidaires. »

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Conjoncture
L’observatoire économique de la construction en Provence-Alpes-Côte d’Azur –Le Cerc Paca- vient de dévoiler les chiffres de la filière construction. En un an, les mises en chantier ont baissé de 12,9% ce qui correspond à 2 600 logements en moins tandis que les autorisations accusent un retrait de 40% soit 2 300 logements.

Le Bâtiment
La commercialisation de logements neufs est en berne avec un recul de presque 62% de mise en vente de logements (290), presque 50% de réservations en moins et un stock disponible affiché à -12,8%.

Les locaux neufs
Bâtiments agricoles, privés, industriels, commerces, bureaux, entrepôts, autres locaux accusent une baisse de mise en chantier de plus de 9% et un retrait des autorisations de presque 11%.

Les appels d’offre de la commande publique
Les appels d’offres travaux publiés sont en retrait de plus de 16% quand le montant des appels d’offre travaux publiés sont à presque +7% pour 690M€.

Industrie des matériaux
La production de béton prêt à l’emploi a augmenté de 3% ce qui représente 371 740m3.

Les dispositifs de l’Etat
Le Prêt à taux zéro+ (PTZ+), distribué dans le neuf a augmenté de plus de 28% ce qui correspond à 50 prêts. Le PTZ+ permet de bénéficier d’un prêt à taux zéro de 30 000€ maximum pour financer les travaux d’éco-rénovation. Il s’adresse aux propriétaires ou à ceux qui mettent en location. Le volume de travaux réalisé est de 2,33M€.

L’emploi salarié et intérimaire
L’emploi salarié et intérimaire accuse un retrait de presque 4% ce qui représente 13 565 salariés, même chose pour les intérimaires de la construction avec un recul de 2,5% ce qui correspond à 1 242 équivalents temps plein. Sans surprise les demandes d’emploi reculent de 5,2%.

Les défaillances d’entreprises
atteignent les presque 26% par rapport à l’an passé, ce qui a concerné 477 salariés.

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Fédé BTP 84, les Coulisses du bâtiment, Donner le goût de la construction aux jeunes

Ce lundi 2 septembre, de nombreux lycées et de nombreux élèves de la région PACA ont effectué leur rentrée scolaire 2024. Une date qui signifie également frais économiques pour les parents ou les jeunes étudiants entre les fournitures scolaires, les frais d’inscription et les frais de déplacements en transport en commun. Pour faire face à cette problématique, la Région Sud a décidé de mettre en place plusieurs dispositifs pour faciliter la vie des jeunes et de leurs parents en leur permettant d’économiser 500€ de frais potentiels. 

L’heure de la rentrée scolaire 2024 a enfin sonnée. Ce lundi 2 septembre, 195.000 lycéens ont retrouvé ou découvert leur établissement un peu partout sur la région PACA. Comme chaque année, le mois de septembre est souvent redouté par les parents et leur portefeuille. Achat de nouveau matériel scolaire, de la carte de bus ou de train pour permettre à leurs enfants de se rendre au lycée chaque matin et souvent l’achat du dernier cartable à la mode ou d’une paire de chaussure neuves, l’addition finale peut très rapidement monter encore plus en cette période d’inflation.

Pour aider les familles et les lycéens à faire face à ces coûts substantiels et affronter la rentrée avec plus de sérénité, la Région Sud a mis en place plusieurs dispositifs dès le mois de septembre 2024. 

Le e-PASS Jeunes 80 € pour profiter de la culture et du sport ! Concerts, ciné, livres… les jeunes de 15 à 25 ans ont accès à une multitude d’activités grâce à cette application pratique.Cette rentrée scolaire 2024-2025, une nouveauté fait son apparition : la Carte Jeunes Européenne vous est offerte dès validation de votre e-PASS Jeunes.

 Le PASS ZOU ! EtudesPour se déplacer en bus et en train à volonté pour moins de 8 € par mois, soit 90 € par an. Accessible pour les jeunes de 3 à 25 ans, ce pass est idéal pour effectuer les trajets scolaires du quotidien, mais aussi les déplacements de loisirs, y compris pendant les week-ends et pendant les périodes de vacances scolaires.

 Le Pass Santé JeunesPlus de 300 € pour le remboursement de contraceptif, comme de consultations médicales et de consultations psychologiques, pour les jeunes âgés 15 à 26 ans. 100 € supplémentaires sont accordés aux élèves boursiers pour souscrire à une complémentaire santé avec le Pass Mutuelle la Région Sud met en place la gratuité des protections périodiques pour les lycéennes.

 

Une rentrée sous le signe de l’égalité 

Cette année, la Région Sud s’est également portée volontaire pour mettre en place la mesure du gouvernement sur les « tenues uniques » dans deux lycées de son territoire dont celui de Châteaurenard. Une initiative pensée afin de lutter contre l’harcèlement scolaire et surtout instaurer l’idée d’une égalité totale entre les élèves. Ainsi, la Région Sud a remis ces tenues il y a quelques jours aux élèves des lycées concernés. Ces ensembles comportent 2 sweatshirts et 5 polos (2 manches longues et 3 manches courtes).

D’une valeur de 250 €, il est financé à hauteur de 150 € par la Région Sud et de 100 € par l’Etat afin que les familles ne soient pas impactées financièrement. 

« Bonne rentrée 2024 à nos lycéens ! Merci à l’engagement des professeurs, des agents régionaux des lycées et des proviseurs qui ont préparé avec brio cette rentrée. Pour nos jeunes et leurs parents, 500 € d’économies avec la Région Sud ! Grâce au e-PASS Jeunes, au PASS ZOU! et au Pass Santé Jeunes, ils ont accès à une vie étudiante riche et épanouie. Et ce n’est pas tout ! L’expérimentation de la tenue unique et l’ouverture de la Cité Scolaire Internationale marquent une nouvelle ère pour l’éducation en région Sud. Ensemble, construisons l’avenir de nos jeunes !» a déclaré Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président délégué de Régions de France.


Fédé BTP 84, les Coulisses du bâtiment, Donner le goût de la construction aux jeunes

À l’occasion de la Commémoration du 80ème anniversaire du débarquement de Provence, la Région Sud a annoncé que 6 lycées régionaux dont le lycée Val de Durance Henri Silvy à Pertuis porteront le nom de héros du territoire restés anonymes. Dès la rentrée 2024, une cérémonie officielle aura lieu dans chaque établissement en présence d’un membre ou d’un représentant de la famille de chacun des résistants. 

« A l’occasion de la Commémoration du 80e anniversaire du débarquement de Provence, ma volonté est de rendre hommage aux femmes et aux hommes injustement restés anonymes. Les lycées doivent être des lieux de transmission de cette mémoire, générations après générations. Aucun nom ne doit s’effacer de notre mémoire collective car le sacrifice de leur vie se doit d’être honoré pour toujours » a déclaré Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président délégué de Régions de France.

La liste complète des lycées concernés 

Le Lycée agricole Carmejane Maurice Plantier Digne-les-Bains (04)
Maurice Plantier est né le 8 mai 1913 à Venelles. Impliqué dans la Résistance, il a été arrêté par la Gestapo en 1943 mais a réussi à s’évader, facilitant également l’évasion de 150 autres camarades. Blessé lors d’une mission, il refuse de se faire évacuer tant que Max Juvenal, plus grièvement blessé, ne sera pas secouru. Il a été capturé et exécuté par les Allemands le 19 août 1944, à Aix-en-Provence.

Le Lycée La Calade Jane Vialle – Marseille (13)
Jane Vialle, née le 27 août 1906 à Ouesso était résistante pendant la Seconde Guerre mondiale. Arrêtée en 1943, elle est accusée de trahison et internée à la prison des Baumettes, d’où elle s’évade. Après la guerre, elle s’implique dans la politique et devient l’une des premières femmes élues au Conseil de la République. En 1950, elle rejoint la commission de l’Education nationale où elle travaille sur l’harmonisation des programmes scolaires et une amélioration de l’enseignement professionnel.

Le Lycée Mélinée & Missak Manouchian (anciennement Lycée Thierry Maulnier) – Nice (06)
Missak Manouchian et Mélinée Assadourian, issus du drame du génocide arménien de 1915, se rencontrent à Paris en 1934. Mariés par amour, ils militent ensemble au sein du PCF et rejoignent la Résistance après l’invasion de l’URSS par Hitler. Ils multiplient les actions armées jusqu’à l’arrestation de Missak en 1943. Exécuté par les Allemands en 1944, il adresse à Mélinée une lettre d’amour et d’espoir avant de mourir. Mélinée poursuit son engagement dans la Résistance jusqu’à la Libération.

Le Lycée Altitude Suzanne Joulié Roos – Briançon (05)
Suzanne Joulié, née le 25 février 1920, s’engagea dans la Résistance aux côtés de son mari Jacques Roos, chimiste d’origine hollandaise et juif. Elle servit au chiffrage des messages et comme agent de liaison, participant aux sabotages et parachutages. Arrêtée à ses 24 ans par les Allemands à Briançon le 14 juillet 1944, elle fut mortellement blessée lors de son transfert à Gap et décéda peu après à l’hôpital. 

Le Lycée Val de Durance Henri Silvy – Pertuis (84)
Henri Silvy, né le 5 septembre 1920 à Pertuis, s’engage comme matelot dans les fusiliers marins des Forces françaises libres en Angleterre. A ce moment, il écrit un recueil de poésies. Engagé dans la campagne d’Italie, il est mort en héros le 6 juin 1944, près de Rome, en tentant de secourir un officier allié capturé par l’ennemi.

Le Lycée Rouvière Suzanne Lefort Rouquette – Toulon (83)
Suzanne Lefort-Rouquette, ambulancière durant la Seconde Guerre mondiale, est décédée à l’âge de 101 ans. Alors qu’elle suivait la remontée des troupes alliées vers le Rhin, elle fut très grièvement blessée en Alsace et dut être amputée d’une jambe. C’est là qu’elle reçut la Légion d’honneur, couchée sur un brancard. Après sa carrière militaire, elle s’est engagée dans l’humanitaire et le milieu associatif, laissant un héritage remarquable.


Fédé BTP 84, les Coulisses du bâtiment, Donner le goût de la construction aux jeunes

Dans le cadre du Plan ‘Région Sud, la région Sûre’, la Région lance la 4ᵉ édition de la Garde régionale des lycées. Cette année, 172 médiateurs assureront la sécurité des élèves.

« Nos lycéens doivent pouvoir tous étudier dans un environnement serein, dans le respect et la tolérance, a expliqué Renaud Muselier, président de la Région Sud. La sécurité des élèves et du personnel des établissements est au cœur de nos préoccupations. »

En 2016, la Région Sud a fait de la sécurité des élèves et du personnel une priorité avec l’adoption du Plan ‘Mise en sûreté des lycées’. Une volonté qui s’est renforcée avec le plan ‘Région Sud, la région Sûre’, adopté en 2021. Depuis l’année dernière, 100 % des lycées sont couverts par la Garde régionale des lycées et équipés d’alarmes ‘attentats-intrusions’ et de dispositifs de vidéoprotection.

La 4ᵉ édition de la Garde régionale des lycées

En plus des 1 374 caméras disposées dans l’ensemble des lycées publics, ce sont cette année 172 médiateurs qui assurent la sécurité des établissements. 128 d’entre eux sont inscrits par voie d’apprentissage au diplôme d’état de moniteur-éducateur et sont encadrés par des travailleurs sociaux expérimentés. 44 sont des moniteurs-éducateurs diplômés d’état.

Au contact des élèves et des équipes éducatives, ces médiateurs effectuent des missions de prévention et de sensibilisation. Près de 39 000 interventions de médiation éducative sont réalisées en moyenne chaque année par les équipes de médiation.

V.A.


Fédé BTP 84, les Coulisses du bâtiment, Donner le goût de la construction aux jeunes

Dans le cadre de son Plan Climat ‘Gardons une Cop d’avance’, la Région Sud souhaite que plus de 30% des 174 lycées de Provence-Alpes-Côte d’Azur soient équipés de panneaux photovoltaïques à l’horizon 2024.

Si à ce jour, 32 établissements ont déjà été équipés de panneaux solaires, 19 sites supplémentaires seront dotés d’une installation photovoltaïque d’ici 2 ans.

En Vaucluse 4 lycées sont concernés :
– la Cité Scolaire Jean-Henri-Fabre à Carpentras,
– le Lycée Ferdinand-Revoul à Valréas,
– le Lycée Charles-de-Gaulle à Apt,
– le Lycée Philippe-de-Girard/Robert-Schuman à Avignon,

Ces aménagements devraient permettre de réaliser plus de 20% d’économie d’énergies dans les 51 bâtiments régionaux équipés.

De plus, 64 sites supplémentaires sont à l’étude pour bénéficier de ces aménagements par Reservoir Sun qui a remporté l’Appel à Manifestation d’Intérêt de la Région. Le premier, le lycée Alexandra David-Neel à Digne, est en cours de livraison. En tout, plus de 105 838 m2 assureront une puissance cumulée de 21,4 Mégawatt-crête à l’issue des travaux

« Il n’y a pas de plus grande fierté, ni de plus grand plaisir que celui de penser et de réaliser un lieu d’éducation au service de notre jeunesse, explique Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec Reservoir Sun nous faisons un pas de plus en ce sens et vers notre objectif de neutralité carbone. »

L.G.


Fédé BTP 84, les Coulisses du bâtiment, Donner le goût de la construction aux jeunes

En 2021, la Région Sud a lancé le dispositif ‘les mêmes règles pour toutes’ en mettant en place des distributeurs de protections hygiéniques gratuites dans 10 lycées qui se sont portés volontaires. Le premier distributeur a été installé au lycée Ismaël-Dauphin à Cavaillon en début d’année 2021. Ce dispositif a pour objectif de lutter contre la précarité menstruelle. Selon la marque de produits d’hygiène féminine Always, 1,7 million de femmes étaient victimes de précarité menstruelle en 2019 en France. Une situation qui persiste et conduit près de 130 000 jeunes filles à manquer l’école régulièrement dans le pays.

13% des femmes déclarent avoir déjà dû choisir entre des protections hygiéniques et un autre achat de première nécessité, ce qui a poussé la région Sud à accélérer la mise en place de son dispositif. « A la rentrée 2022, 100 % des lycées de la région Sud seront équipés de distributeurs de protections périodiques gratuites et de qualité », a expliqué Renaud Muselier, président de la région Paca. Ainsi, toutes les jeunes filles des lycées publics et privés auront accès à des protections hypoallergéniques en coton 100% bio, biodégradables et compostables.

V.A.


Fédé BTP 84, les Coulisses du bâtiment, Donner le goût de la construction aux jeunes

La Fédération du bâtiment et des travaux publics, ouvriers, architectes ont accueilli avec enthousiasme et égard les élèves des collèges et lycée professionnels vauclusiens. Mission ? Expliquer leurs métiers et susciter des vocations. Où ? A la Cour des Doms –ancienne prison Sainte-Anne- où s’affaire plus d’une soixantaine de professionnels, tout corps de métiers confondus.

Les coulisses 2.0

La visioconférence proposait la construction d’un centre culturel de 8 000m2 et la découverte de nouvelles technologies avec le centre de formation des apprentis de Rouen via Youtube et LinkedIn. Au chapitre du présentiel c’est la Cour des Doms, rue Banasterie dans l’intramuros d’Avignon, qui offrait le plus bel exemple de l’intelligence de l’homme à l’ouvrage. On y découvrait la transformation radicale de l’ancienne prison Sainte-Anne en un lieu de vie ouvert. Éleves et professeurs ont découvert l’ouvrage lors de visites commentées, la présentation des métiers, les techniques constructives…

Chaque visite était commentée

Ils y étaient

Cette édition des Coulisses du bâtiment a reçu plus de 200 élèves, collégiens, lycéens, jeunes adultes et accompagnants. Il y avait les élèves du collège Voltaire de Sorgues, Anne-Frank de Morières-lès-Avignon, le collège et lycée Lucie Aubrac de Bollène, Le lycée professionnel d’Eguilles de Vedène, le lycée professionnel Robert Schuman d’Avignon, et de la Mission locale pour l’insertion professionnelle de jeunes entre 16 et 25 ans.

Christian Pons, président de la Fédération du BTP 84

Christian Pons

«Nous organisons cette opération pour faire découvrir aux jeunes les métiers du bâtiment et des travaux publics, rappelle Christian Pons, président de la Fédération BTP 84 et directeur du développement des métiers de spécialité chez Vinci construction France Girard et Travaux du midi. C’est un secteur où l’on peut faire carrière car on s’y forme tout au long de la vie. On y travaille en équipe et l’on s’y forge de solides amitiés. Dans l’avenir ? On aura besoin de techniciens. Aujourd’hui ? Nous sommes dans un monde qui change et qui est de plus en plus sensible à l’environnement. La tendance ? La réhabilitation de bâtiments, les transformant en lieux de plus en plus économes en énergie. Les métiers du BTP se modernisent, se numérisent, les processus de construction seront profondément modifiés à l’image des usines de fabrication qui développent l’innovation. Nos besoins ? Monter en compétences.»

Frédéric Breysse, architecte, Cabinet Huit et demi

Frédéric Breysse

«Architectes, entrepreneurs, maîtres d’ouvrages, ingénieurs, paysagistes, clients, nous participons tous à l’amélioration du cadre de vie des habitants de la ville d’Avignon, souligne Frédéric Breysse, architecte du cabinet Huit et demi en charge de la transformation de la prison Sainte-Anne. Nos métiers gravitent autour de l’aménagement du territoire. La prison Sainte-Anne ? C’est trouver une réponse à un changement de destination pour répondre à une augmentation de la démographie tout en travaillant en économie de ressources et d’énergie. Le processus ? La transformation de la ville sur elle-même plutôt qu’une prolifération vers des espaces qui doivent, dorénavant, rester naturels. »

De l’ombre à la lumière

La Cour des Doms ce seront 68 logements réalisés sur 4 460m2 de surface habitable, 73 places de stationnement creusées sous le bâtiment sur 2 100m2 de surface en souterrain. Si les travaux ont pris un peu de retard du fait de la Covid-19, le programme devrait être livré 1er semestre 2022. Ce qui ne sera pas le cas, hélas de l’ancienne prison des femmes, au sud du bâtiment, où devraient s’épanouir une crèche de 30 berceaux, un hôtel familial d’environ 45 chambres, 7 emplacements commerciaux et services de proximité, 1 friche artistique, un cabinet médical, un espace co-working, un espace restauration. En cause ? Le retrait de l’entreprise Marseillaise LC2I (Compagnie immobilière d’investissement) du contrat signé avec la Ville, propriétaire de cette partie du bâtiment et désormais en recherche d’un ou de plusieurs investisseurs pour faire avancer au plus vite la partie ERP (Établissement recevant du public). Selon Frédéric Breysse, l’architecte de Huit et demi, qui mène le chantier de la Cour des Doms pour le groupe François 1er, opérateur de restauration immobilière, le début des travaux de cette partie devrait être concomitant à la livraison des appartements au 1er semestre 2022.

La Cour des Doms en cours de construction et rénovation

Le coût des matériaux à la hausse

«La pénurie des matériaux est liée à leur coût, précise Christian Pons, ainsi les Etats-Unis rachètent nos bois parce qu’ils opposent un embargo au Canada. La Chine, quant à elle, a repris la main sur les métaux et aciers. Nous ne sommes pas en rupture de matériaux, cependant les délais s’allongent et les prix montent. Cela touche les fenêtres, les menuiseries, les isolants phoniques et thermiques, l’acier, les fournitures électriques et électroniques, le bois, les plaques de placo. Ces événements désorganisent les chantiers particulièrement celui-ci qui accueille tous les corps d’Etat. J’espère que les filières seront réapprovisionnées et donc réorganisées au premier semestre 2022, cependant je crains que la stabilité des prix ne se fasse à la hausse, entre 10 et 50% selon les matériaux. Qui absorbera les coûts ? Les maîtres d’ouvrages publics sont plutôt bienveillants mais les maîtres d’ouvrages privés souvent ne le peuvent pas. L’enjeu ? Ne pas mettre en difficultés les entreprises du BTP pour qu’elles puissent finir leurs chantiers.»

Retard de chantier

«Le retard du chantier est dû aux confinements successifs, à l’allongement des délais pour l’approvisionnement en matériaux explique Sébastien Sève, chef de service travaux chez Girard. Un exemple ? Le délai pour obtenir un escalier en bois est passé de 4 à 12 semaines. En cause également ?  De nombreux jours de Mistral, ce qui ne nous a pas permis de travailler avec la grue et nous amène à utiliser celle-ci jusqu’à la fin de l’année. Ainsi la livraison de la résidence de la Cour de Doms prévue fin septembre 2021 sera livrée 1er semestre 2022. L’équilibre économique de cette opération  a été conçu il y a deux ans, intervient Frédéric Breysse, l’architecte de Huit et demi, puisque lorsque l’on pose la 1re pierre plus de 50% des logements ont déjà été vendus.» « Pour le moment ce sont les entreprises du BTP qui assument tous ces frais supplémentaires, résume Christian Pons. Le PGE (Prêt garanti de l’Etat) a consolidé les trésoreries. Ce qui pourrait nous fortifier ? Que la commande publique reprenne. Celle-ci est actuellement à -10% par rapport à l’activité de l’année 2019. Le problème ? Les projets sont longs à sortir, il y a trop de complications administratives. Ce pour quoi je me bats ? Pour la réduction du temps de l’obtention des permis de construire qui est passé de 6 mois à 1 an. J’aimerais que les Pouvoirs publics traitent dans les meilleurs délais les recours qu’ils soient abusifs ou non.»

Les besoins du BTP

«L’activité se maintient et même progresse même si les chantiers peinent à démarrer. Nous manquons de charpentiers-couvreurs, de plombiers-chauffagistes, d’électriciens. Plus les emplois sont techniques plus nous avons du mal à recruter. La formation est à réorganiser. Le problème ? Remplacer les professionnels experts qui vont partir à la retraite. L’enjeu ? La transmission du savoir en faisant se rencontrer apprentis, jeunes techniciens et professionnels aguerris. Un exemple ? Le déploiement de la fibre où l’on forme en catastrophe des jeunes venus de Paris au lieu de former ceux qui résident ici. Nous n’avons pas les compétences sur place. Nous manquons également de formateurs en énergie renouvelable alors que nous sommes en plein dans le sujet.»

Le BTP recrute, propose la formation tout au long de la vie et promeut l’ascenseur social

La prison Sainte-Anne

La construction du bâtiment a débuté en 1862. C’était au départ et en partie un édifice religieux qui fut ensuite transformé pour accueillir, en 1681, une ‘Maison des fous’ qui sera à son tour transformée pour devenir, en 1729, ‘La maison des insensés’ auquel s’est adjoint un lieu de mise à l’écart et d’enfermement pour les condamnés à mort. Alors que les ‘aliénés’ quittent ce premier établissement pour gagner Montdevergues à Montfavet en août1862, le bâtiment devient une prison départementale et accueille les premiers prisonniers en 1871. En 2003 ses résidents sont conduits à la nouvelle prison du Pontet. Date à partir de laquelle l’édifice sera laissé à l’abandon.

L’intégration du nouveau lieu de vie dans son environnement

Outre la réhabilitation de l’ancienne Prison Sainte-Anne, le projet est de redynamiser l’ensemble du quartier de la Banasterie via des espaces partagés, des modes piétons et vélo permettant d’accéder à la Manutention depuis la poterne Banasterie. La Ville avait indiqué, en début de projet, investir 1M€ dans le projet de requalification des espaces extérieurs, notamment en aménageant un petit jardin et des arbres en cépée (arbres à plusieurs troncs) afin d’introduire des ilots de fraîcheur à l’arrière de la chapelle des Pénitents noirs, perle baroque du XVIIIe siècle.

En savoir plus

La prison a été rachetée à la Ville par le Groupe François 1er pour 2,65M€ et la partie du quartier Sud de la prison des femmes rétrocédée par l’acheteur à la Ville pour le franc symbolique. Le montant des travaux déclaré en 2019 était de 18,6M€ HT. Aux manettes : La Ville d’Avignon pour la partie ERP (Etablissement recevant du public) La Compagnie immobilière d’investissement (L’entreprise Marseillaise qui s’est désistée), l’entreprise Girard et les agences d’architecture Huit et demi et Fabre/Speller.

Le badigeon des façades

Le BTP en Vaucluse

Le BTP en Vaucluse ce sont 9 300 établissements employant 13 200 salariés, soit 10% des salariés tous secteurs confondus du territoire auxquels s’ajoutent 1 120 emplois à taux plein en intérim et au 1er trimestre 2021. Près de 1 200 jeunes ont été formés aux métiers de production en BTP dont 70% en apprentissage lors de l’année 2019.

L’activité sur le département

Lors des cinq dernières années 3 500 logements neufs ont été construits en Vaucluse. Les collectivités locales sont intervenues à hauteur de 339M€ en 2020. La commande publique y a pris part à hauteur de 66% tandis que les collectivités locales sont entrées en scène à 47% et à hauteur de 25% dans le bâtiment, y compris pour le logement social.

Le Bâtiment et les travaux publics en France

Le bâtiment et les travaux publics en France réalisent plus de 125 milliards € hors taxe de travaux ; plus de 1,541 million de salariés et artisans, 410 000 entreprises. C’est la moitié du poids de l’industrie française, c’est-à-dire 2 fois l’activité de la banque et des assurances.


Fédé BTP 84, les Coulisses du bâtiment, Donner le goût de la construction aux jeunes

27 % des jeunes de moins de 17 ans de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sont totalement vaccinés contre 32,4 % en France. Dans ce contexte, les Agences régionales de santé et les rectorats ont reçu pour instruction d’organiser un comité de pilotage dans chaque département associant l’Education nationale, la Préfecture, le Département et la Région afin de mettre en place un dispositif de vaccination en milieu scolaire pour les élèves de 12-17 ans, non vaccinés.

Afin de garantir l’ouverture de 100 % des lycées de la région, dans le respect du protocole sanitaire, Christophe Mirmand, Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, Président de la Région Paca et Philippe De Mester, Directeur général de l’Agence Régionale de Santé, se sont mobilisés pour proposer une offre de vaccination à tous les jeunes de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ainsi, hier, lundi 13 septembre, ils ont lancé conjointement le dispositif du ‘vaccinobus’ dans les lycées, en partenariat avec la Croix blanche et la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).

Pour accélérer la vaccination et la rendre accessible aux lycéens, la Région est donc à la manœuvre pour déployer le dispositif gratuit du Vaccinobus dans les lycées éloignés des centres de vaccination :

  • 4 vaccinobus se déplaceront dans les lycées des 6 départements de la région,
  • Horaires de vaccination : 9h00-16h00, utilisation du vaccin Pfizer- Comirnaty,
  • Sont concernés les lycées publics et privés éloignés d’un centre de vaccination,
  • Uniquement dans les établissements volontaires avec l’accord du chef d’établissement,
  • La vaccination est ouverte aux mineurs mais aussi aux équipes pédagogiques et administratives et agents des lycées,
  • La vaccination des mineurs de moins de 16 ans est soumise à l’autorisation parentale.

En Vaucluse, voici les établissements concernés : Vedène – domaine d’Eguilles (4 octobre) ; Orange – De l’arc (20 septembre) ; Carpentras – Jean-Henri Fabre (21 septembre) ; Cavaillon – Ismael Dauphin (22 septembre) et Pertuis – Val de Durance (28 septembre).

Calendrier en Région sud.

Plus d’informations en cliquez ici.

L.M.

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