Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »
Le mercredi 10 juillet 2024, la Région Sud a organisé une cérémonie pour récompenser les 4.965 bacheliers de la région qui ont obtenu la mention « très bien » au baccalauréat 2024. 502 vauclusiens été concernés par ce cas de figure et ont pu participer à cette fête. 410 élèves du département sont issus d’un baccalauréat général, 28 d’un baccalauréat technologique et 64 d’un baccalauréat professionnel. Une bourse de mérite d’une valeur de 400 euros est attribuée à chaque élève ayant obtenu ce résultat significatif.
« Je salue la réussite des 4 965 bacheliers qui ont obtenu cette année la mention « Très bien ». Ces résultats montrent avant tout votre talent, vos efforts quotidiens pour mener à bien votre parcours et tout simplement votre envie de réussir. La Région Sud vous accompagne du lycée à votre entrée dans la vie professionnelle, elle vous transporte en train, en bus durant toute la durée de vos études, vous offre des aides en matière de culture, de santé, veille à votre équilibre alimentaire en vous proposant des produits locaux dans vos cantines. Et pour le bac, nous encourageons l’excellence en attribuant une Bourse au Mérite de 400 € à tous les bacheliers qui ont obtenu la mention « Très bien ». » a déclaré Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte-D’azur lors de la cérémonie.
La Région agit pour l’éducation de ses jeunes
Soucieuse de proposer les meilleurs outils possibles et les meilleures conditions d’accès au savoir et à la connaissance, la Région a mis en place son plan « Education d’avenir » en faveur des 195.000 lycéens du territoire. Ce dispositif, évalué à 1,2 milliards d’euros prévoit plusieurs actions sur une période de cinq ans et ce jusqu’en 2028, pour répondre à trois objectifs : -100% des lycées éco-responsables et tournés vers l’avenir climatique
-100% des lycées sécurisés physiquement et technologiquement face à toutes attaques
-100% des lycées rénovés et préparés aux exigences des décennies à venir
La bourse au mérite remise aux bacheliers ayant obtenu la mention « très bien » est une nouvelle preuve de l’accent mis par la Région sur l’éducation et sur l’encouragement à l’excellence. L’aide financière apportée à ces étudiants est adaptée à la situation personnelle et familiale de chaque bénéficiaire selon son statut de boursier ou non. Pour les boursiers, l’aide de 400 euros sera versée pendant 3 ans et pour les non-boursiers, la gratification de 400 euros est attribuée l’année d’obtention du baccalauréat.
Les dispositifs déjà mis en place par la Région
Depuis plusieurs années, la Région Sud s’est engagée sur plusieurs problématiques et sujets liées à l’éducation et aux établissements scolaires. L’inclusion et la lutte contre le harcèlement scolaire font également partie des priorités de l’institution dirigé par Renaud Muselier.
De nombreux dispositifs sont d’ores et déjà en vigueur pour offrir aux jeunes issus de tous les milieux, une égalité des chances et les meilleurs outils pour réussir. Parmi eux, on peut compter notamment : -la gratuité des manuels scolaires et livres numériques
–le Pass ZOU ! : un abonnement de transport unique à 90 euros par an permettant aux jeunes de 3 à 25 ans de circuler à volonté sur les bus et trains du réseau régional ZOU !
–le Pass santé jeunes : un accès gratuit, pour les jeunes de 15 à 26 ans qui donne accès à un ensemble de prestations dont un « coupon vaccination » pour se faire vacciner contre le papillomavirus.
–le e-Pass jeunes : un ticket culture de 80 euros pour l’achat de livres, de places de cinéma, de spectacles ou des licences sportives.
Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »
La 3ᵉ édition du Prix Régional ‘Pour en finir avec le Harcèlement scolaire’ a mobilisé de nombreux lycéens de la Région Sud. La remise des prix a eu lieu à Menton, où les élèves du lycée Val de Durance, à Pertuis, ont été récompensés.
Chaque année, ce prix encourage les lycéens ou leurs établissements scolaires de créer quelque chose, peu importe le support (vidéo, affiche, etc), ayant pour thématique la prévention et la lutte contre le harcèlement scolaire. L’objectif est de sensibiliser les jeunes tout en leur permettant de devenir acteurs de cette lutte.
De nombreux projets ont été soumis au vote du jury qui a remis trois prix dans la catégorie ‘vidéo’, trois prix dans la catégorie ‘affiche’, ainsi qu’un prix dans la catégorie ‘autres supports’. Pour cette dernière, ce sont les lycéens de Pertuis qui se sont démarqués avec leurs différentes activités autour du harcèlement scolaire, dont un jeu de cartes, un jeu de mots mêlés, ainsi qu’un mini-théâtre forum. À la fin de chacune de ses activités, les lycéens ont présenté un diaporama afin de développer et préciser ce qu’est le harcèlement scolaire et un questionnaire a été distribué afin de savoir si les élèves avaient bien assimilé certaines notions de l’intervention.
Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »
Depuis six ans, les Chorégies d’Orange proposent Pop the Opera, un temps unique et exceptionnel qui fait chanter des centaines de collégiens et de lycéens de toute la région Sud.
Dirigés par Jean-Marie Leau et encadrés par des musiciens professionnels, les jeunes vont, dans une ambiance festive, à la fois interpréter des grands airs d’opéra et d’opérette, faire vibrer les succès planétaires de la musique folk et même évoquer les plus grandes musiques de film.
Plusieurs scènes sollicitées
Cette restitution d’un apprentissage de toute une année se fait sur plusieurs scènes, le Théâtre antique d’Orange, certes, mais également l’Auditorium Jean-Moulin du Thor où le public est invité à découvrir des vocations naissantes ce samedi 1er juin…
Samedi 1ᵉʳ juin. 16h. 10€.Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr
Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »
À l’occasion de la 77ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté le mardi 14 mai et s’achèvera ce samedi 25 mai, 31 élèves du Lycée Alphonse Benoit de l’Isle-sur-la-Sorgue ont pu monter les marches du Palais des Festivals ce samedi 18 mai.
Les lycées l’islois ont pu fouler le tapis rouge du Festival de Cannes ce week-end grâce au dispositif ‘Lycéens et Apprentis au cinéma’ de la Région Sud, piloté par Les Écrans du Sud, opérateur majeur de la Région en termes d’éducation à l’image.
En plus d’avoir pu rencontrer des professionnels du monde du cinéma sur le stand de la Région Sud, les jeunes vauclusiens ont assisté à la projection du film Caught by The Tides, un drame réalisé parJia Zhangke. Le film est en compétition pour la Palme d’Or et pourrait succéder à Anatomie d’une chute, lauréat en 2023.
Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »
Le jeudi 11 avril, l’entreprise Enedis, filiale d’EDF, s’est rendue au sein du lycée Alphonse Benoît à l’Isle-sur-la-Sorgue afin de présenter les métiers de techniciens et chargés de projet aux lycéens vauclusiens issus des filières Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D), des BTS Électrotechniques ainsi qu’aux étudiants de la branche électricité et de ses environnements connectés (MELEC).
Enedis poursuit ses missions d’initiation aux métiers techniques auprès des étudiants du Vaucluse. Après les opérations effectuées avec le collège Paul Gauthier, la structure spécialisée en gestion de réseau électrique s’est rendue le jeudi 11 avril au sein du lycée Alphonse Benoît, à l’Isle-sur-la-Sorgue, afin d’encourager les étudiants aux métiers d’Enedis.
Cette initiative traduit la volonté de la filiale d’EDF de faire découvrir les métiers d’intervention polyvalent et chargé de projets. Pour cela, un programme de présentation a été proposé sur les missions effectuées par les métiers techniques ainsi que sur les offres d’alternance possibles au sein d’Enedis. Pour appuyer son offre, la structure a également mis en place un atelier pratique animé par des techniciens de l’entreprise.
La théorie et la pratique
Cet atelier pratique, qui a été offert aux étudiants l’islois par des professionnels d’Enedis, a permis de faire découvrir une partie des activités de leur quotidien au travail. Les élèves ont pu avoir une première expérience à travers une activité spécifique : la Recherche de Détection de Défaut.
Accompagnés de leur camion, les techniciens ont pu faire étalage d’une démonstration de cette technologie de pointe qui permet aux techniciens de détecter les défauts des câbles souterrains en un temps extrêmement rapide tout en conservant une très grande précision.
Enedis poursuit la présentation de ses métiers auprès des professionnels de demain
Très engagé sur le département de Vaucluse, Enedis maintient son engagement auprès des établissements scolaires de son territoire. Ce n’est pas la première opération de ce type menée par la filiale d’EDF qui a déjà essayé cette formule au sein de l’établissement de la Salle à Avignon, mais également sur des bases opérationnelles d’Enedis de la cité papale lors de la participation d’élèves du collège Paul Gauthier de Cavaillon à des ateliers de découverte du métier de technicien travaux sous tension le 15 février dernier.
Cette matinée d’échange avec les élèves s’inscrit dans cette démarche visant d’une part à former davantage de jeunes talents aux métiers d’avenir de la filière électrique et d’autre part à favoriser leur insertion professionnelle au sein d’Enedis. Pour faire face à une hausse de ses activités et répondre à un triple défi technique, technologique et écologique, Enedis sur les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes recrute cette année 160 personnes en CDI et alternance.
Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »
Santé publique France a publié, mardi 9 avril, les résultats d’une enquête nationale menée auprès d’élèves de collèges et lycées, sur la santé mentale chez les adolescents. L’étude, menée par l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), en partenariat avec l’Education nationale, met en lumière d’importantes différences entre les collégiens et les lycéens, et entre les filles et les garçons, en matière de santé mentale. Plus d’un quart des lycéens (27 %) disaient avoir éprouvé un sentiment de solitude au cours des douze derniers mois, contre 21 % de collégiens. Et seulement 51 % des lycéens présentaient un bon niveau de bien-être mental, contre 59 % des collégiens.
Comme le montre notre infographie, les lycéennes présentent également un risque plus élevé de dépression que les lycéens. Les filles sont en effet bien plus nombreuses à présenter des symptômes de l’échelle ADRS (Adolescent Depression Ratins Scale), qui est utilisée pour déceler le risque de dépression chez les adolescents. Cette échelle comprend dix symptômes, dont l’échec scolaire, le manque d’intérêt pour tout, ou encore un sentiment insurmontable de tristesse ; un adolescent présentant sept symptômes ou plus est considéré comme étant à risque important de dépression. Plus de 60 % des lycéennes disaient ainsi manquer régulièrement d’énergie, contre environ 45 % des lycéens. Les filles étaient également plus nombreuses à se sentir découragées, à mal dormir, ou encore à se sentir inutiles. De façon très inquiétante, près d’un quart des lycéennes interrogées dans le cadre de l’enquête (23,1 %) disaient avoir parfois envie de mourir. Au total, un quart des lycéens (24%) déclaraient avoir eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, et les filles étaient nettement plus concernées que les garçons (31% contre 17%) ; environ un lycéen sur dix disait également avoir fait une tentative de suicide au cours de sa vie.
De Valentine Fourreau pour Statista
Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »
Les ‘Midis des métiers’ ont été créés pour que les lycéens et collégiens découvrent divers métiers à travers des échanges informels et décontractés avec des professionnels, sur le temps de la pause méridienne. 11 dates sont prévues cette année, avec une première session ce vendredi 17 novembre.
Pour cette première rencontre de l’année scolaire 2023-2024, ce sont les métiers du droit qui sont à l’honneur. Les jeunes pourront notamment échanger avec Dominique Coujard, magistrat honoraire, ancien président de la Cour d’assises de Paris, et Maître Gaël Maritan, avocat au barreau de Carpentras.
Vendredi 17 novembre. De 12h30 à 13h30. Amphithéâtre de la Cité scolaire. Vaison-la-Romaine.
V.A.
Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »
Denis Lamblin, pédiatre à la Réunion sillonne la métropole pour prévenir le Syndrome de l’alcoolisation fœtale (Saf). Pourquoi ? Parce que c’est la première cause de handicap mental d’origine non-génétique totalement évitable. Mais parents et enfants ne le savent pas forcément. Tout comme le monde de la santé, les acteurs sociaux, la justice, l’Education nationale, la sphère politique… Pourtant, en France, 15 000 bébés naissent chaque année avec le Saf, soit un enfant toutes les 30 minutes.
Pour creuser le sujet ? Rendez-vous est donc donné au Grand Barretta à Avignon. Autour de la table ? Denis Lamblin président de SafFrance ; Patrice Mounier, président de l’Umih 84 (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Vaucluse) ; Richard Hémin patron du Grand café Barretta ; Catherine Grange, pédiatre à Orange ; Marie-Ghislaine Gateaud, ancienne assistante sociale et membre SafFrance et Elodie Goumet déléguée aux Droits des femmes et de l’égalité à la préfecture de Vaucluse.
La problématique ? Selon la dernière étude d’Opinion way, 29% des femmes enceintes en Provence-Alpes-Côte d’Azur déclarent avoir consommé de l’alcool pendant leur dernière grossesse dont 9% consomment au moins une fois par mois et 18% d’entre-elles, jusqu’au dernier trimestre. Egalement, 50% des pères déclarent avoir diminué ou arrêté les boissons alcoolisées durant la grossesse de leur compagne et un tiers à l’encourager à ne pas boire.
Face à cela ? «Le meilleur moyen d’agir reste donc la prévention, relate Denis Lamblin. Car pour les enfants atteints par le Saf il n’y a plus vraiment de moyens d’action hormis une prise en charge sociétale qui réunirait le monde de la santé, les acteurs sociaux, la justice, l’Education nationale et la sphère politique pour la reconnaissance du trouble de syndrome d’alcoolisation fœtale.»
Le soulagement de savoir et de prendre sa vie en main « Les mamans taisent leurs difficultés et même les cachent, constate Catherine Grange, pédiatre, qui comprend cet aspect du problème et ne veut surtout pas leur jeter la pierre. Nous respectons toutes les femmes et ne sommes pas là pour les juger. Après avoir été testé –car nous avons des tests très précis-, l’enfant, l’adolescent ou l’adulte est enfin en mesure de comprendre son problème d’adaptation à la société, ses difficultés personnelles et professionnelles, pouvant désormais faire face et aménager sa vie ce qui créé un réel soulagement et peut dessiner un nouvel avenir», souligne le médecin d’Orange.
Cela fait 7 ans que Denis Lamblin se bat pour que soit reconnu le syndrome de l’alcoolisation fœtale depuis son cabinet de pédiatre à la Réunion et 4 ans qu’il arpente l’hexagone pour sensibiliser la population française et parmi elle, surtout les jeunes –qui seront un jour parents- et les personnes en âge de l’être au syndrome de l’alcoolisation fœtale (Saf).
«Pourquoi ? Parce que la prise d’alcool pendant la grossesse fait plus de ravage que n’importe quoi d’autre. Oui, oui c’est pire que la cocaïne, l’héroïne, et même le cannabis. Comprenez par-là que l’alcool est tératogène. En clair ? L’alcool produit systématique une action sur l’embryon induisant des malformations directement au cerveau ou dans le tronc cérébral, » relate Denis Lamblin, de passage à Avignon lors de sa 4e tournée dans l’hexagone ponctuée de 14 dates pour convaincre tous les acteurs de la société.
Le Diable se cache dans les détails «La plupart du temps, les malformations passent inaperçues et ne peuvent être détectées que par des spécialistes qui testeront l’enfant sur la sphère de l’apprentissage, la mémoire, l’attention, les aptitudes sociales, la motricité, la santé physique, la communication et la régulation émotionnelle. Le spectre de l’alcoolisation fœtale est différent selon chaque individu et touche entre 2 et 5% de la population.
L’horreur ? «C’est que l’on ne sait pas, parfois, que son enfant en souffre, rappelle Catherine Grange. Crises d’énervements, colères, difficultés d’apprentissage, celles aussi de rentrer en contact avec les autres, l’hyper activité, sont autant de signes qui doivent alerter. Des mamans ont peut-être bu un peu pendant leur grossesse, les violences intrafamiliale, l’époux qui bat sa femme parce qu’elle boit… Autant de situations qui amènent à se poser la bonne question d’enfants puis d’adultes en difficulté parce que l’alcool a grippé leur évolution dans le sein maternel.»
Ne pas ostraciser les femmes vulnérables C’est sûr, l’alcool est la drogue du pauvre mais touche, cependant, toutes les classes sociales. «Il n’est donc pas question de discriminer les mamans fragiles, ni les enfants atteints du syndrome de l’alcoolisation fœtale (Saf) mais de les écouter et de prendre en compte leurs questionnements, leurs fragilités et de tendre vers une prise en charge de la maman – afin de réduire la consommation d’alcool, insiste Marie-Ghislaine Gateaud, ancienne assistante sociale à la Réunion et membre SafFrance.
« A la Réunion, sur ordre de notre hiérarchie, on enlevait les nourrissons aux mamans qui avaient ce problème et elles étaient à nouveau enceinte l’année suivante ou dans les deux ans parce qu’elles avaient ce désir d’enfant. Mettre les enfants en pouponnière sans elles n’avait pas de sens et n’avait pas de fin. Devant cet imbroglio administratif et social, j’ai pris sur moi de cesser ces aberrations. J’ai cessé d’obéir et d’enlever les nourrissons à leurs mères. Je ne le regrette pas. Plutôt que de séparer l’enfant de la mère, c’est la mère qu’il faut écouter, respecter et amener à comprendre et, dans la mesure où elle le souhaite, l’accompagner dans le changement et la sobriété. Et cela a tout de suite porté ses fruits.»
«Même chose pour l’enfant afin de l’accompagner vers l’indépendance et l’autonomie car, lors de son développement à l’état d’adulte, il connaîtra des difficultés d’insertion dans la société, rappelle Catherine Grange. Les prisons, les personnes en marge de la société sont des victimes, sans le savoir, de ce syndrome, parce qu’il est difficile, pour une maman, de dire qu’elle a connu des difficultés de consommation d’alcool. Egalement, la quantité d’alcool absorbée, même si elle est infime et peu répétée, peut faire de considérables dégâts sur le développement du fœtus.»
Les meilleures actions ? « Elles ont lieu au sein du collège et du lycée. Nous voulons nous adresser aux futurs parents que seront ces élèves qui se remémoreront ce que nous leur aurons dévoilé et qui reste encore peu su aujourd’hui, même si nous progressons puisque la dernière enquête Opinion Way de juillet 2023 révèle qu’en Paca 20% des habitants de la région s’estiment tout à fait informés et 72% demandent qu’une information prioritaire et urgente soit délivrée dès le collège et le lycée », insiste Denis Lamblin.
En savoir plus
Journée internationale des troubles Saf A l’occasion de la journée internationale des troubles causés par l’Alcoolisation Fœtale, SafFrance et ses partenaires organisent les 8 et 9 septembre, le Safthon pour sensibiliser et récolter des fonds. Faire un don ici. Opération Tables jaunes Plusieurs établissements de l’Umih 84 sensibiliseront leurs clients au message Zéro alcool pendant la grossesse, le 20 novembre, journée des Droits des enfants, le Saf étant la principale cause d’inégalité des enfants. Inscription Ici. Faire un don ici.
Les 17, 18 et 19 novembre Il sera question de faire progresser la connaissance des français au moyen d’opérations de communications dans toute la France métropolitaine.
Les infos pratiques Saf France œuvre pour la formation, la recherche, les soins et la prévention, ainsi que la reconnaissance et l’accompagnement des personnes porteuses de TCAF. www.saffrance.com @saffrance, @ETCAF
Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »
‘Pop the Opéra’, opération menée depuis 2017 par le Département de Vaucluse en partenariat avec les Chorégies d’Orange et l’Education nationale, revient mettant en scène 110 jeunes artistes vauclusiens à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor, ce 6 mai.
Cette première date de concert rassemblera 110 élèves de quatre collèges et d’un lycée : Le lycée Aubanel et les collèges Jean Brunet et Joseph Vernet à Avignon ; Denis Diderot à Sorgues et Joseph d’Arbaud à Vaison-la-Romaine. Ils présenteront une ré-interprétation créative où les grands chœurs d’opéras se marieront avec les plus fameux succès de la musique pop. Ensuite, viendront les 19 à 21h et le 22 juin à 21h30, deux représentations prévues au Théâtre antique d’Orange avec 400 élèves de collèges et lycées du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône.
Une formation adéquate Pour mener à bien ce projet, les professeurs d’Education musicale des élèves ont bénéficié de formations afin de les accompagner. Ensemble, ils ont participé à trois jours de répétitions à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor. Le jour du spectacle, ils seront accompagnés par un piano et plusieurs instruments électro-acoustiques.
Lundi 22 juin à 21h30 400 élèves issus de 13 établissements chanteront lors du spectacle final de ‘Pop the Opera’. Parmi les collèges participants : Jean Brunet, Saint Jean-Baptiste de La Salle et Joseph Vernet à Avignon ; Henri Boudon à Bollène ; Saint-Charles à Cavaillon ; Louis Leprince Ringuet à La Fare-les-Oliviers ; Jean Giono à Orange ; Charles Doche à Pernes-lès-Fontaines ; Denis Diderot et Voltaire à Sorgues ; Joseph d’Arbaud à Vaison-la-Romaine et le lycée Théodore Aubanel à Avignon.
Pop the opéra Pop the Opéra a été conçu d’après une idée originale de Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies d’Orange. La conception et la direction artistique ont été confiées Jean-Marie Leau ; le Co-arrangement et la direction musicale à Victor Jacob. Pianiste : Lucie Favier. Sound-design et programmation : Clément Leau.
En savoir plus Depuis le succès de sa première édition en 2017, ‘Pop the Opéra’ a fait chanter ensemble plusieurs centaines de collégiens et de lycéens de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la scène du Théâtre Antique d’Orange, lors de l’émission ‘Musiques en fête’ de France Télévisions en direct des Chorégies d’Orange.