23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Le premier GF Luberon Pays d’Apt aura lieu cet automne

Les samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre prochains, le Pays d’Apt accueillera pour la première fois une manifestation cycliste internationale amateur. Organisé par l’agence Dénivelé Challenges, le GF Luberon Pays d’Apt proposera deux parcours, ouverts à tous les niveaux de cyclistes.

Découvrir ou redécouvrir les magnifiques paysages du Luberon à vélo, c’est ce que propose le GF Luberon Pays d’Apt, qui aura lieu à l’automne prochain. Soutenu par la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon qui en est le partenaire principal, l’événement permettra de faire la promotion du territoire par le biais sportif mais également par le biais touristique.

Deux courses seront proposées aux participants. Le plan d’eau d’Apt accueillera également divers animations autour de l’événement, des foodtrucks, mais aussi un Village Expo.

Le programme

Le samedi 30 septembre, les animations débuteront dès 10h au plan d’eau à Apt. L’espace food truck ouvrira à 12h, et le Village Expo une heure plus tard, accompagné du retrait des dossards qui pourra se faire jusqu’à 19h. Les animations s’arrêteront à 18h.

Le dimanche 1er octobre, l’ouverture de la mise en grille des participants se fera à 8h. Ils partiront à 9h pour le GF Luberon de 115km. Ceux qui auront opté pour la randonnée de 50km pourront partir librement entre 9h15 et 10h. À 10h, le Village Expo ouvrira ses portes, et les animations débuteront. Les visiteurs pourront assister à l’arrivée des premiers coureurs vers 11h15. L’espace food truck sera accessible à 12h. La remise des prix, quant à elle, débutera à 15h30. L’événement s’achèvera à 18h.

Deux parcours différents

Cet événement est ouvert aux cyclistes de tous niveaux, ce pourquoi deux parcours différents sont proposés. Le premier parcours est le Gran Fondo avec un trajet de 115 km et 1600 m de dénivelé. Les participants traverseront 18 communes du territoire comme Roussillon, Gordes, Lacoste, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, et bien d’autres.

Parcours du Gran Fondo 115 km.

Le second parcours, quant à lui, sera plus court. Les participants pourront effectuer une randonnée de 50 km avec 750 m de dénivelé. Ce parcours davantage familial est non chronométrée, et ouvert aux vélos à assistance électrique. Les randonneurs n’auront pas besoin de fournir de certificat médical ni de licence. La randonnée traversera également plusieurs communes du territoire comme Apt, Viens, ou encore Rustrel.

Parcours de la randonnée 50 km.

Les inscriptions

Le parcours du GF 115 km se limite à 1500 participants. Le tarif d’inscription s’élève à 75€ pour les 800 premiers inscrits, puis à 85€ pour les 700 suivants. Le prix comprend un dossard personnalisé, une puce de chronométrage, une plaque numérotée et personnalisée à positionner sur le guidon, mais aussi un repas complet d’après course, ainsi que plein d’autres choses. Il sera possible de changer le titulaire du dossard pour 12,50€. Pour reporter son inscription sur l’édition 2024, il faudra présenter un justificatifs d’impossibilité (blessure, arrêt de travail, temoin de mariage, naissance, perte d’un proche), et débourser 25€. Il est également possible de se faire rembourser si l’on présente un justificatif et qu’on a souscrit à la garantie annulation lors de l’inscription (10€). Les participants devront obligatoirement fournir un certificat médical de non-contre-indication à la pratique du cyclisme en compétition datant de moins d’un an à date de compétition, ou une licence.

La randonnée, quant à elle, ne nécessitera aucun certificat médical sera au prix de 15€. Ce prix inclura également un sticker parcours à coller sur le cadre du vélo, une plaque de vélo personnalisée, des ravitaillements à base de produits locaux et produits énergétiques 6D Sports Nutrition, un sac souvenir avec des cadeaux partenaires, et bien d’autres avantages.

Pour vous inscrire, cliquez ici. Il est fortement conseillé de lire l’onglet ‘Foire aux questions’ du site de l’événement avant de s’inscrire.

Devenir bénévole

Les organisateurs de l’événement sont à la recherche de bénévoles pour donner un coup de main lors de la manifestation cycliste. Pour devenir bénévole, il faut être âgé de 18 ans minimum, et être titulaire du permis de conduire.

Pour ce faire, il suffit d’envoyer un mail à oti@paysapt-luberon.fr pour vous inscrire en précisant votre nom, prénom et vos coordonnées.


Le premier GF Luberon Pays d’Apt aura lieu cet automne

C’est en 1989 que cette association a été créée par des passionnés. Les plus grands noms sont passés par Ménerbes, Apt, Bonnieux, Saignon ou Lacoste : Dame Felicity Lott, la soprano anoblie par Elizabeth II, Nathalie Dessay, Philippe Jaroussky, Patricia Petibon, le Choeur Accentus dirigé par Laurence Equilbey, le Deller Consort du contre-tenor Alfred Deller, les pianistes Vanessa Wagner, Nicolas Angelich, Jean-Philippe Cpllard, Cyprien Katsaris, les chefs d’orchestres Cyri Diederich ou Jean-Claude Malgoire.

Pour cette édition 2023, le président Patrick Canac parle d’ un programme « universel » : « On s’adresse à tous les publics, avec toutes les musiques (lyriques, sacrées, baroques, opéras, récitals), en grande ou petite formation pour toucher tout le monde, tous les coeurs. A l’heure où le monde est compliqué, fracturé, nous sommes là pour rassembler, gommer les aspérités, les différences, les difficultés et adoucir la vie ».

Et il passe en revue le programme qui débute le 18 mai Eglise Saint-Luc à Ménerbes avec « Schubertiades en Luberon », l’altiste Isabel Villanueva et le pianiste François Dumont pour la « Sonate Arpegione  » de Schubert mais aussi des partitions de Brahms, et Schumann. Le 16 juin à Apt, « Silence, on tourne! » hommage aux plus grands compositeurs de musiques de films, avec « Autant en emporte de le vent » de Max Steiner, « La mort aux trousses » de Bernard Herrmann, « Diamants sur canapé » de Henry Mancini,, « La liste de Schindler » de John Williams, « Cinema Paradiso » d’Ennio Morricone, « La Strada » de Nino Rota, mais aussi des thèmes inoubliables comme « Le mépris » de Georges Delerue, « Ne touchez pas au grisbi » de Jean Wiener, « Les Demoiselles de Cherbourg » de Michel Legrand ou « Borsalino » de Claude Bolling.

A Ménerbes le 9 juillet, mais en plein air sur la Place de l’Horloge l’opéra « King Arthur » de Purcell qui sera dirigé par le londonien Paul Mac Creesh à la tête de son Ensemble Gabrieli Consort & Players et de sopranos, ténors baryton et baryton-basse réputés.

“King Arthur“ par le Gabrieli Consort le 09 juillet place de l’Horloge à Ménerbes

Le 13 juillet, dans le plus vieux domaine vinicole du Luberon, le Château Mille d’Apt, place à une soirée « De Bach à Bacchus » avec la violiniste Geneviève Laurenceau et le violoncelliste Henri Demarquette pour des suites, partitas et duos de celui qu’on surnommait « Le Cantor de Leipzig ». Le 23, « Tous en scène avec Mozart » dans le Jardin du SCAD (Ecole d’Art) à Lacoste avec des musiciens et chanteuses lyriques, la soprano Elsa Dreisig et la mezzo Fiona Mac Gown pour un florilège de « Cosi fan tutte », « Les noces de Figaro », « La clémence de Titus » et une transcription pour piano du magnifique « Lacrimosa » du Requiem de Mozart.

“Tous en scène avec Mozart“ avec Elsa Dreisig le 23 juillet au SCAD à Lacoste

Le 28 juillet, dans Le jardin du Parc du Luberon à Apt, pot-pourri de compositeurs passés (Vivaldi, Boccherini) et plus contemporains (Nino Rota et Astor Piazzolla) avec les Lausanne Soloists dirigés par le violoncelliste Xavier Phillips. Enfin, conclusion en beauté de la saison avec « Viva Rossini » dans les Carrières des Taillades avec deux mezzos de renom, Karine Deshayes et Delphine Haidan dirigées par la cheffe de l’Orchestre National Avignon-Provence, Debora Waldman, pour des « tubes » du Barbier de Séville, comme « Une voce poco fa », l’air de Rosine immortalisé par la Callas, de la « Cenerentola » ou « L’Italienne à Alger ». Une soirée présentée par Jean-Michel Duez que les auditeurs de Radio Classique connaissent bien.

“Viva Rossini“ avec Karine Deshayes le 30 juillet aux Taillades

« Les Musicales du Luberon qui ont accueilli plus de 700 concerts en 3 décennies prouvent que la culture participe de l’attractivité du Vaucluse » a conclu le Président Canac qui rendu hommage à tous les bénévoles qui donnent de leur temps avec passion pour concocter un programme lyrique et musical d’une telle qualité.

Contact :
musicalesluberon.fr
musicalesluberon@wanadoo.fr
04 90 72 68 53
luberon.fr


Le premier GF Luberon Pays d’Apt aura lieu cet automne

Le Flusser Club et l’Université des Sciences Appliquées et des Arts de Potsdam proposent la 2e édition des rencontres philosophiques de Robion. Ce rendez-vous consacré au philosophe de la communication d’origine tchèque Vilém Flusser, robionnais d’adoption jusqu’à son décès, aura pour thème : ’Philosophie, arts, technologies et médias’.

Dans ce cadre, deux événements principaux sont organisés :

  • Mardi 9 mai. 18h. Café de la Gare: vernissage de l’exposition ‘Vilém Flusser à Robion’ réalisée par Marcel René Marburger et les étudiants de l’Université des Sciences Appliquées et des Arts de Dortmund, présentation de la vie et l’œuvre de Vilèm Flusser par Marc Lenot et Baruch Gottlieb. L’exposition présentera des documents d’archives et des vidéos relatifs à la vie de Vilèm Flusser à Robion et à son travail en langue française. L’exposition est visible tous les après-midis de 15h à 18h.
  • Vendredi 12 mai. 18h. Théâtre de Verdure : conférence-débat de Marc Lenot en présence de Baruch Gottlieb (cofondateur de l’association Flusser Club), Marcel René Marburger (ancien directeur scientifique des archives Vilém Flusser à Berlin), les professeurs et les étudiants de l’école d’été internationale DAAD Vilém Flusser suivie d’un apéritif convivial.

L’anti-Brésil
Vilém Flusser était un philosophe, théoricien de la communication et des technologies, écrivain et journaliste né en 1920 et décédé en 1991. Après avoir vécu pendant une longue période dans la ville de São Paulo, Robion, a été le deuxième exil du philosophe Vilém Flusser et son épouse Edith. Ils y ont vécu de 1974 à 1991, date de son accident de la circulation fatal à Prague, sa ville natale. Pour lui, le Vaucluse était une sorte ‘d’anti-Brésil’, un paradis dans une opposition étroite aux paysages ‘désertiques’ du Brésil. Ici, il a trouvé un paysage prospère où plusieurs points de sa pensée étaient liés de manière naturelle et culturelle. Il y écrira de nombreux ouvrages, certains publiés aujourd’hui en français et enseignera à l’Université d’Aix-en-Provence.
Il parlait et écrivait en quatre langues, dont le français. Il n’a pas connu le succès de son vivant en raison de son parcours inhabituel et de son approche visionnaire de la philosophie. Sa philosophie et ses théories sont aujourd’hui enseignées de par le monde dans de nombreuses universités. Les archives de Vilém Flusser ont été conservées par l’Académie des Médias de Cologne et sont actuellement abritées à l’université des arts de Berlin.

« Le propos du Festival d’Avignon doit être, à mon avis, celui de réfléchir sur la différence entre le vivant et l’artificiel, et de la rendre évidente, avant qu’elle ne s’efface. »

Vilém Flusser

Un précurseur sur l’artificialisation du monde dès le Festival d’Avignon 1984 !
Localement il a participé aussi à des travaux et expositions sur Avignon avec son ami chercheur en arts et sciences Louis Bec.
A ce titre, il interviendra lors d’une conférence intitulée ‘Vivre artificiellement’ donnée le 11 juillet 1984 dans la cité des papes dans le cadre de l’exposition ‘Le vivant et l’artificiel’ proposée à l’Hospice Saint-Louis lors de la 38e édition du Festival In.
A cette occasion, il rédigera également un texte plus complet : ‘Vivre artificiellement, vivre spontanément’ dont une partie sera publié aux éditions Sgraffite (Marseille), en 1985. Une autre version de ce texte se trouve dans un recueil collectif éponyme également publié aux éditions Sgraffite en 1984.
Précurseur des rapports ‘homme-machine’, il écrivait alors : « Les robots qui travaillent comme les hommes et les hommes qui travaillent comme les robots, les ordinateurs qui décident comme les hommes et les hommes qui décident comme les ordinateurs. »
Il prophétisait déjà aussi avec clairvoyance « L’homme futur, conscient de la structure de la pensée, pensera, décidera, jugera et agira comme une intelligence artificielle ou comme un robot, à la différence qu’il sera engagé à donner un sens à tout cela en dialogue avec tous les autres hommes et toutes les intelligences artificielles. Il sera joueur (homo ludens). Et l’art de la vie deviendra le méta-jeu de toutes les autres disciplines, y compris la science, la technique, la politique, et l’art au sens traditionnel de ce terme. »

L.G.

Plus d’informations : www.flusser.club


Le premier GF Luberon Pays d’Apt aura lieu cet automne

A Cavaillon, deux logiques s’affrontent celle de la communauté d’agglomération qui souhaite créer de nouvelles zones d’activités pour soutenir l’activité économique et créer des emplois et de l’autre un collectif regroupant des associations qui s’opposent à la bétonisation et à l’artificialisation des terres agricoles. Deux visions du futur de l’économie et du monde de demain. Qui est dans le vrai ?

C’est l’idée que le développement économique est un facteur de progrès social

A écouter les arguments de chacune des parties elles ont en fait toutes les deux raison. Nous avons ainsi d’un côté, des élus qui souhaitent redonner à cette partie de la Provence un niveau d’activité et de richesse propre à faire reculer le chômage, à faire monter le niveau de vie et à avoir, in fine, d’avantage de moyens pour développer des politiques publiques ambitieuses. C’est l’idée que le développement économique est un facteur de progrès social. C’est ce modèle qui a prévalut depuis la révolution industrielle et surtout ces dernières décennies. On en voit cependant aujourd’hui les limites.

« C’est une folie que de réduire encore les surfaces agricoles »

De l’autre, nous avons des associations regroupant des citoyens très engagés qui considèrent que dans le contexte actuel c’est une folie que de réduire encore les surfaces agricoles. C’est au détriment de la biodiversité, de la perméabilisation des sols, mais aussi du recul des activités agricoles traditionnelles. Avec toutes les conséquences sociales induites. Par ailleurs, ces nouvelles activités développeront immanquablement les émissions de gaz à effet de serre et contribueront au réchauffement climatique. En effet, dans les entreprises pressenties à s’installer dans ces ZAC plusieurs font dans la logistique donc présence et mouvements de nombreux camions.

© Faubourg Promotion / GROUPE IDE

industrielle ou agricole, tel pourrait être au fond résumé la question pour la cité Cavare ? Toujours plus ou toujours mieux ? Tel est le dilemme. C’est une bonne chose que ce débat puisse exister et que les avis puissent s’exprimer et se confronter. C’est le simple jeu de la démocratie. On en a plus que besoin. En définitive ce qui se passe à Cavaillon est un peu au cœur du débat de notre société aujourd’hui. Quel modèle de société voulons-nous ? Cependant il y a urgence à décider.

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ZAC: Zone d’Aménagement Concerté
ZAN : Zéro Artificialisation Nette


Le premier GF Luberon Pays d’Apt aura lieu cet automne

Les membres du réseau ‘De la ferme à ta cantine‘, une opération lancée en 2009 par le Parc naturel régional du Luberon, se sont réunis au début du mois d’avril pour faire un bilan des actions menées par le Parc dans le cadre de son Projet alimentaire territorial autour de la restauration collective. 26 participants étaient présents dont des élus, des cuisiniers, des partenaires comme la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, mai aussi des experts en nutrition.

Pour rappel, ‘De la ferme à ta cantine’ vise  à accompagner les communes volontaires dans l’approvisionnement des restaurants scolaires en produits locaux, et, si possible, biologiques. L’objectif commun des communes est de proposer au minimum un repas 100% local par trimestre. La commune de Lauris a partagé ses résultats exemplaires avec 93% de produits biologiques et 32% de produits locaux pour un coût matières de 2,80 € en moyenne par repas. A savoir que les obligations réglementaires liées à la loi EGalim, complétée par la loi Climat et résilience, en vigueur depuis le 1er janvier 2022, sont : 50% de produits de qualité dont 20% de bio dans la restauration collective.

DR

V.A.


Le premier GF Luberon Pays d’Apt aura lieu cet automne

Le 21 avril prochain, le Tour Auto, la rétrospective d’une des plus anciennes courses automobile française, passera par le Vaucluse. Une occasion de voir courir d’authentiques et anciennes voitures de course. Avec pas moins de 238 autos engagées, c’est un vrai musée roulant de l’automobile de compétition qui sillonnera les routes du massif du Ventoux et du sud Luberon. Dans la période actuelle un tel spectacle pourrait paraître aux yeux de certains comme anachronique ou totalement hors de propos. Ou bien peut-être pas ?

Si l’automobile sert d’abord à transporter hommes et marchandises d’un point A à un point B, elle peut aussi avoir bien d’autres fonctions. Elle peut notamment être un fantastique moyen de découverte et d’évasion. Si on regarde un peu dans le rétro, on pourra se souvenir combien la 4 CV Renault a joué un rôle important dans la démocratisation des vacances et cela bien après l’instauration des congés payés en 1936. Imaginez la France, le pays le plus incroyable pour la variété et la richesse de ses patrimoines, ce pays qui reçoit chaque année plus de touristes qu’il compte d’habitants, et bien ce pays dispose de 1 103 451 km de voies diverses (autoroutes, nationales, départementales et communales). Trois fois la distance de la Terre à la Lune. Pas un village, un monument, une curiosité ou un site touristique qui ne soit desservi par une route, une voie ou un chemin. C’est le maillage du territoire le plus complet qui puisse exister et le moyen le plus simple d’en découvrir toutes ses richesses.

Aux beaux jours on ne compte plus les rallyes d’autos anciennes

Certaines de ces routes sont exceptionnelles pour les paysages traversés ou pour leurs histoires. En Provence, on pense évidemment à la nationale 7 ou la route Napoléon pour ce qui est des grands axes de transhumances Nord / Sud. Dans le Vaucluse, les routes plus touristiques sont nombreuses que ce soit autour du massif du Ventoux ou de celui du Luberon. Aux beaux jours on ne compte plus les rallyes d’autos anciennes qui passent par notre région et qui y font étape. C’est une part non négligeable de l’activité hôtelière régionale, à la différence des camping-cars…

Crédit Photo Matthieu Bonnevie / Tour Auto 2022

L’arrivée prochaine des carburants synthétiques devrait clore définitivement le débat

On pourrait accuser les autos anciennes d’être particulièrement polluantes et de participer aussi au réchauffement climatique. Pour mémoire, en France, l’automobile représente moins de 10 % des émissions de gaz à effet de serre. Et pour ce qui est de la part des autos anciennes c’est presque négligeable.

Pour Patrick Peter, l’organisateur du Tour Auto, ces autos roulent très peu et leurs émissions sont tellement réduites qu’elles ne sont même pas mesurables. Pour lui, l’arrivée prochaine des carburants synthétiques devrait clore définitivement le débat. Et fait intéressant, il dit n’avoir jamais eu ou perçu de réactions négatives dans les différentes compétions de voitures anciennes qu’il organise depuis 1983. La passion y est sans doute plus forte que tout.

Certes, elles sont bruyantes, parfois puantes ou fumantes mais elles sont vivantes, authentiques. Elles nous donnent des émotions, des sensations. Elles sont aux antipodes des autos d’aujourd’hui terriblement efficaces mais totalement aseptisées et tellement ennuyeuses.

Sachons garder cette part de rêve et de plaisir. Le Tour Auto a au moins le mérite de rendre hommage à toutes ces autos qui appartiennent désormais à notre patrimoine sportif et historique. Ne boudons pas notre plaisir !

© Peter Auto Channel

Le premier GF Luberon Pays d’Apt aura lieu cet automne

Face à l’urgence climatique et à l’envolée des prix de l’énergie, de plus en plus de citoyens s’unissent pour devenir leur propre producteur d’électricité. En Provence, les initiatives sont nombreuses. Beaucoup y réfléchissent et plusieurs projets ont déjà vu le jour. À Mérindol, petit village du Luberon, sous l’impulsion de la mairie, un projet de coopérative citoyenne est en gestation. Loin d’être des exceptions ces projets illustrent la volonté des territoires de reprendre la main. Sommes-nous à l’aube d’un changement de modèle ?

Centralisation à tous les étages. Politique, économie, réseaux routiers, chemin de fer… dans notre beau pays tout est centralisé et remonte vers le haut. Seules les décisions redescendent ! La production d’énergie n’y échappe pas. À la fin de la deuxième guerre mondiale il fallait reconstruire et rapidement. En 1946, la production et la commercialisation de l’électricité a été nationalisée, et un réseau interconnecté a été mis en place.

Une telle infrastructure permet d’ajuster au mieux la production à la demande, et cela à l’échelle du pays. Ainsi, en région PACA, il faut savoir qu’on produit moins de la moitié de ce que l’on consomme. Vous l’aurez compris le réseau est essentiel et ne saurait être remis en question, mais néanmoins il existe aussi une place pour une production décentralisée. Une alternative en quelque sorte. Certes, elle est loin d’être en capacité de couvrir tous les besoins mais elle peut jouer un rôle important. A minima, celui de redonner aux territoires quelques pouvoirs et d’avantage d’autonomie. Et en cela la production d’énergie en devient un symbole fort.

La proximité et le local sont aujourd’hui des valeurs montantes
Hier raillés, la proximité et le local sont, aujourd’hui, des valeurs montantes. Face à une bureaucratie envahissante, une déshumanisation des services exaspérante, face à l’inflation des procédures, des normes… on ne s’y retrouve plus. Tout devient compliqué, long et parfois insupportable. N’attendant plus grand-chose de ces administrations et de ces organisations pyramidales la contre-attaque s’organise. Partout dans les territoires des projets, des initiatives tentent de renverser la table et de faire autrement. La crise du Covid a accéléré le phénomène. Face aux manquements de l’État centralisé nombre de territoires ont pris en charge les choses. Vous vous souvenez… les masques ?

Contre le tropisme jacobin : la révolte des terroirs
Au travers de tous ces projets citoyens, il faut y voir l’émergence d’un mouvement de fond, l’expression d’une aspiration profonde, celle de redonner aux « gens » une place centrale. Celle de pouvoir décider eux-mêmes sur des sujets qui les concernent directement. C’est l’idée que « les sachants d’en haut » ne peuvent pas tout décider et en particulier ce qui est bon ou pas pour vous. On met ici le doigt sur une question essentielle : celle du partage du pouvoir. Je me risque à croire que si dans le pays de la démocratie et des droits de l’homme il était mieux partagé les choses iraient sans aucun doute beaucoup mieux.


Le premier GF Luberon Pays d’Apt aura lieu cet automne

L’exposition de Porsche mythiques à Gargas met le ‘Turbo’ dimanche prochain 22 janvier sur M6 avec Dominique Chapatte.

Depuis l’inauguration de cette exposition le 16 décembre, vous avez été des milliers à lire notre reportage sur les bolides mythiques exposés au cœur du site ocrier du Colorado Provençal et à vous presser d’aller les admirer sur place. Vous serez à coup sûr des millions à regarder l’émission concoctée par Dominique Chapatte et diffusée dimanche prochain à 11h20.

Avec ses reporters et cameramen, il a fait le voyage jusqu’à Gargas, siège de la Lustrerie Mathieu pour un reportage sur cette exposition des 40 modèles iconiques qui, justement, se termine ce 22 janvier. Une ultime occasion d’admirer sous l’éclairage des majestueux lustres restaurés ou créés par Régis Mathieu et ses artisans, les courbes et chromes de la saga Porsche, de la 356 de 1964 jusqu’à la 992 GT3 RS qui marque les 60 ans de la firme allemande en 2023, en passant par les Targa, Speedster, Turbo ou Carrera.

Lire également : « Gargas : 60 ans de Porsche mis en lumière par Mathieu Lustrerie »

Et ce n’est pas la première fois que l’émission des fans de bolides iconiques vient dans le Vaucluse. En 2012 déjà l’équipe de Turbo avait filmé les Alpine, DS Citroën cabriolet, Delage, Traction avant, Delahaye et Facel-Véga créées par les ingénieurs et carrossiers français, véritables couturiers de modèles d’exception et rassemblées alors par le même Régis Mathieu dans sa lustrerie de Gargas.

60 ans de la Porsche 911 – Emission TURBO du 22/01/2023

Le premier GF Luberon Pays d’Apt aura lieu cet automne

Quand on parle de pont on ne pense pas forcément à ceux du mois de mai (quoique… et  cette année ils sont plutôt favorables aux salariés), on peut aussi évoquer les ouvrages d’art. En Provence, ils sont nombreux et certains tout à fait remarquables. Et, il y en a un qui mérite qu’on s’y arrête car il va faire l’objet d’une prochaine réhabilitation d’envergure.  Il s’agit de celui qui enjambe la Durance entre Mallemort (Bouches-du-Rhône) et Mérindol (Vaucluse). Un pont avec l’histoire chargé de symboles . 

C’est l’histoire d’un pont étonnant. Construit en 1844 et mis en service deux ans plus tard, ce pont appartient à la première génération des ponts suspendus à faisceaux de fils de fer. L’ancêtre de celui de Tancarville en quelque sorte. Auparavant, on utilisait des chaînes en fer forgé. Cette technologie a été développée par l’ingénieur et entrepreneur français Marc Seguin. Ce pont présente également la particularité d’avoir un tablier en bois. La classe. Voilà pour l’aspect technique.  
Ce pont était stratégiquement très important, il faisait la connexion entre le massif des Alpilles et celui du Luberon. D’ailleurs, la maison du gardien du pont, accolée à son entrée rive gauche, était en fait un péage. Et oui déjà à l’époque… 

Sauvé des eaux par son classement monument historique
Devenu totalement obsolète, le pont a été fermé en 1980, après  132 ans de bons et loyaux services. Il a été doublé par un pont routier  en béton précontraint construit juste à côté. Laissé à l’abandon dès sa fermeture, notre pont suspendu s’est rapidement dégradé. Mais c’était sans compter sur la pugnacité et l’engagement de nombreux  défenseurs du patrimoine qui craignaient sa destruction. 
Plusieurs procédures de protection ont été initiées. Elles ont abouti  dans un premier temps  à son inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, puis à son classement en 2014. Si vous ne saisissez pas la nuance dites-vous que c’est administratif et que c’est français.  

Lire également : “SOUS le pont d’Avignon…“  

Un atout touristique 
A l’initiative des départements des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse, le chantier de la réhabilitation de cet ouvrage exceptionnel (évalué à près de 9M€), a été lancé. Le démarrage des travaux est prévu pour cette année, avec un objectif de réouverture en 2025.  Si tout va bien…
Le projet est d’en valoriser son intérêt touristique et de le réserver aux piétons et aux cyclistes.  « La circulation douce » comme on dit aujourd’hui. Ce sera l’occasion de relier les pistes cyclables et voies vertes mises en œuvre des deux côtés de la Durance. La maison du gardien deviendrait un musée et un atelier de réparation pour les vélos. Moi, j’y verrais bien aussi une petite guinguette, on pourrait ainsi y danser tous en rond, comme à Avignon… 

On ne construit malheureusement plus pour les générations futures
Quand on regarde ces deux ponts (l’ancien et le moderne) on se dit qu’il n’est pas sûr que celui construit en 1980 puisse faire l’objet un jour d’une inscription à l’inventaire des monuments historiques. Cela nous interroge  en fait sur la pérennité des constructions actuelles.  Quelle(s) trace(s) laisseront-elles dans l’histoire ? Aujourd’hui seule l’efficacité et la rentabilité immédiate  semblent prévaloir. L’esthétisme ou le trait artistique n’ont plus beaucoup de place.  De très nombreux sites touristiques, villes ou villages ne doivent leurs succès qu’aux monuments et constructions des générations  qui ont précédées.   Est-ce que dans un siècle on visitera les ensembles immobiliers des quartiers populaires  des années 60 et 70 comme on visite aujourd’hui le quartier des teinturiers à  Avignon ? Pas sûr.

https://echodumardi.com/tag/luberon/page/6/   1/1