Le Parc naturel régional du Luberon s’invite dans les cinémas
Depuis le mercredi 27 décembre, jusqu’au mardi 9 janvier, le Parc naturel régional du Luberon diffuse ses trois clips ‘Nouveaux regards’ dans les salles de cinéma vauclusiennes, à Cavaillon, Pertuis, Manosque, Apt et Cucuron. Un des trois mini-films est diffusé avant chaque séance.
Le projet ‘Nouveaux regards’, soutenu par la Région Sud, comprend trois mini-films de 45 secondes chacun, pour redécouvrir le territoire du Parc naturel régional du Luberon à travers les yeux de trois habitants : un Circaète Jean-le-Blanc, un chevreuil et une abeille. Les objectifs sont de montrer aux habitants du Luberon les richesses du territoire, de démontrer l’intérêt de défendre ces richesses patrimoniales, et de faire comprendre que l’outil ‘parc naturel régional’ est important pour la préservation et le développement raisonné du territoire.
Réalisés par l’agence Anonymes et François Volfin, les trois clips montrent la grande diversité écologique dont le Parc dispose, avec une faune et une flore riches et diversifiées. Ils sont diffusés jusqu’au mardi 9 janvier dans les cinémas de Cavaillon, Manosque, Pertuis, Apt et Cucuron, et ils seront présentés durant tout le mois de janvier dans différents villages du Luberon lors des séances de La Strada. Pour ceux qui n’auraient pas la chance de les visionner, le Parc les partagera sur ses réseaux sociaux par la suite.
V.A.
Le Parc naturel régional du Luberon s’invite dans les cinémas
Ce jeudi 28 décembre, la commune de Bonnieux va accueillir le spectacle sur échasses ‘Les féériques’, proposé par la compagnie Les Échalas. Pendant 1h30, des échassiers vont déambuler dans les rues du village perché situé au cœur du Luberon.
Les blancs lumineux, accompagnés de bulles de savon géantes et de jongleries, apporteront une atmosphère douce, magique, joyeuse et lumineuse qui émerveillera le public. Du vin chaud et des friandises de Noël seront proposés à l’issue de l’événement sur la Place Gambetta. L’occasion de prolonger la magie des fêtes de fin d’année et de passer un moment convivial entre Noël et le jour de l’An.
Jeudi 28 décembre. 17h30. Départ de la mairie. 3 Rue Jean Baptiste Aurard. Bonnieux.
V.A.
Le Parc naturel régional du Luberon s’invite dans les cinémas
La 6ᵉ édition de l’After Bike Season a eu lieu au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes, le mardi 12 décembre. Organisé chaque année par l’association Vélo Loisir Provence, cet événement est l’occasion de faire un bilan de l’année écoulée et de présenter les ambitions pour les années à venir.
Ils étaient plus de 70 à se réunir dans le cadre exceptionnel du Domaine de la Citadelle, à Ménerbes. « C’est la première fois que l’After bike season a lieu sur le territoire du pays d’Apt », a annoncé fièrement Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Cet événement a été l’occasion de revenir sur la pratique touristique du vélo, notamment au cœur des territoires du Luberon et du Verdon, mais aussi sur sa pratique quotidienne.
Ainsi, de nombreux partenaires de Vélo Loisir Provence et acteurs de la filière vélo étaient présents pour cette 6ᵉ édition de l’After Bike Season. Une quinzaine d’intervenants ont pu contribuer au bilan de l’association et apporter leur expertise sur l’avenir de la pratique du vélo, que ce soit dans un contexte touristique, ou au quotidien.
Le Vaucluse, un territoire privilégié pour le vélo
Le Vaucluse est un territoire riche en patrimoine naturel, mais qui dispose aussi d’une grande diversité de paysages. C’est pourquoi il présente un potentiel intéressant pour le développement de la filière vélo, notamment grâce au sein de ces parcs naturels régionaux du Luberon et du Mont Ventoux.
« Le Parc du Luberon est investi dans le vélo depuis 1996, a expliqué Patrick Courtecuisse, vice-président du Parc naturel régional du Luberon. Il comptabilise plus de 700 km d’itinéraire balisé à la découverte du patrimoine naturel. » Le vélo tourisme est donc un fort enjeu de développement pour ce territoire aux nombreux espaces sensibles.
Découvrir un territoire autrement
En plus de présenter des bénéfices économiques pour un territoire et de nombreux bienfaits sur la santé de ses usagers, le vélo permet découvrir un territoire d’une autre manière. « Aujourd’hui, nous ne cherchons plus à faire la course à la fréquentation, mais plutôt à la qualité du tourisme », a affirmé André Berger, président de Vélo Loisir Provence.
« ‘Les Ocres à vélo’ et ‘Gordes à vélo’ sont des exemples concrets de travail en synergie », a expliqué Franck Delahaye, directeur de Destination Luberon. Ces deux itinéraires font partie des huit itinéraires structurants de ‘Luberon à vélo’. « Le Luberon est un territoire plutôt enclavé mais ça peut être une force pour le tourisme », a ajouté Jean-Noël Baudin, chargé de mission tourisme durable au Parc naturel régional du Luberon.
Ces itinéraires élaborés avec l’aide de Vélo Loisir Provence permettent de mettre en lumière des destinations touristiques via une filière forte : le vélo. Si cette saison estivale a été plutôt particulière avec le recul des clientèles française et belge, le retour des étrangers, et une activité touristique qui a commencé autour du 14 juillet et s’est étalée hors saison, l’émergence de l’activité vélo, elle, est indéniable.
Depuis la crise de la Covid-19, le vélo est devenu un outil crucial pour les touristes, notamment en Vaucluse. « On a remarqué que l’activité séduit de plus en plus de personnes qui n’ont pas l’habitude de faire du vélo durant leurs vacances, ou même au quotidien », a déclaré Franck Delahaye. 57% des professionnels labellisés ‘Accueil vélo’ indiquent une hausse de la fréquentation des clientèles cyclistes entre 2022 et 2023, avec un attrait pour les vélos à assistance électrique de plus en plus fort. Ainsi, le vélo représente désormais une filière prioritaire pour de nombreux territoires.
Une tendance nationale
Selon France Vélo Tourisme, le vélotourisme en France a généré 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, soit 68€ dépensés par jour par un vélotouriste contre 55€ pour un touriste motorisé. 22 millions de Français se sont laissés tenter par le vélo durant leurs vacances. Ainsi, si le Vaucluse et le Luberon semblent être des territoires propices à la pratique du vélo, la tendance semble s’étirer à l’ensemble du territoire français.
« On remarque que l’itinéraire ‘Autour du Luberon à vélo’ affiche un taux de fréquentation en constante augmentation », a affirmé Nicolas Pinson, responsable de projets web chez France Vélo Tourisme. Les différents territoires de l’Hexagone ont un objectif commun : hisser la France au rang de 1ʳᵉ destination mondiale pour le tourisme à vélo. France Vélo Tourisme souhaite passer de 8600 à 20 000 offres labellisées ‘Accueil vélo’ d’ici 2030. Aujourd’hui, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en compte 1 700.
Le vélo encore trop peu utilisé au quotidien
Si la pratique du vélo parait gagner du terrain au niveau touristique, la pratique quotidienne, elle, est encore timide. En Vaucluse, moins de 3% des déplacements quotidiens sont réalisés à vélo. « Il y a cette perception que le vélo est fait pour la pratique sportive et pour le loisirs mais pas les déplacements du quotidien, couplée au fait qu’il n’y ait pas assez de pistes cyclables et un manque de stationnement sécurisé », a ajouté Franck Delahaye.
Une tendance qui n’est pas seulement visible en Vaucluse. « La valorisation cyclotouristique d’un territoire ne s’oppose pas à la mobilité douce du quotidien », a affirmé Marion Ferrero, de la communauté de communes Pays de Forcalquier – Montagne de Lure. Aujourd’hui, l’objectif est clair : il faut développer la pratique quotidienne du vélo. Une ambition qui est au cœur des préoccupations de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, qui l’a prouvé notamment avec la réhabilitation de l’ancienne gare de Saignon, devenue ‘La Petite Vitesse’, un nouveau lieu d’échanges, de partages et de compétences, autour du vélo.
La Région Sud, elle aussi, suit cette dynamique en affichant son Plan Vélo 2024-2028, qui a été voté en octobre dernier. La première chose qu’a fait la Région a été d’établir la liste des freins à la pratique du vélo, qu’elle soit touristique ou quotidienne : les infrastructures, les parcours usager et intermodalité, l’organisation des acteurs et la gouvernance, la culture et les informations vélo.
À partir de cette liste, la Région Sud a pu établir cinq axes de travail :
Coordonner et soutenir la mise en œuvre des aménagements cyclables (soutenir la réalisation des infrastructures cyclables pour la mobilité du quotidien, soutenir la résolution des discontinuités, soutenir la réalisation d’infrastructures intercommunales, soutenir les projets globaux et proposant un réel maillage cyclable et changement de pratiques à l’échelle d’un territoire pilote, soutenir la réalisation des véloroutes et voies vertes, mise à disposition d’assistance de maîtrise d’ouvrage et d’ingénierie pour les porteurs de projets).
Améliorer le parcours usager et l’intermodalité vélo/autres modes (aménager des stationnements vélo dans et autour des gares, adapter les gares pour que le parcours usagers-cyclistes soit facilité, augmenter les capacités d’emport dans les trains et cars, améliorer l’information pour les voyageurs, utiliser les locaux vacants des gares pour permettre des activités liées au vélo, développer des services vélo en gare, proposer une offre d’équipements en zone urbaine et sur les pôles générateurs de flux pour les habitants et les entreprises).
Coordonner et accompagner les actions des collectivités en matière de vélo (animer le réseau d’acteurs sur la mobilité cylcable, accompagner les actions de coordination pour le mise en œuvre de stratégie cyclable, engager une politique régionale d’animation des itinéraires véloroutes).
Renforcer la culture vélos pour tous et encourager au changement de pratique (promouvoir le vélo comme outil de mobilité du quotidien, animer le ‘Porter à connaissance vélo’ auprès des élus sur les aménagements et les financements captables, s’appuyer sur le réseau associatif régional, accompagner les acteurs locaux à communiquer sur les bienfaits du vélo et à organisé des événements vélo, ‘La Région fait du vélo’, encourager les pratiques cyclables auprès des lycéens et étudiants, accompagner les acteurs locaux pour que les habitants et salariés se remettent en selle).
Améliorer l’information vélo en région pour tous les usagers (fournir à tous les acteurs du vélo une base de données ouverte et actualités des aménagements et services cyclables à l’échelle régionale, fournir un calculateur d’itinéraire des trajets multimodale vélo – Zou, mettre en place une information vélo en gare, connaître les fréquentations vélo en Région et les retombées économiques des itinéraires du SRV, créer une espace régional ‘Ressources vélo’).
Une chose est certaine, les acteurs régionaux et locaux, eux, se sont remis en selle et sont en route pour faire du vélo une priorité, aux niveaux touristique et quotidien.
Le Parc naturel régional du Luberon s’invite dans les cinémas
Le Parc naturel régional du Luberon, Luberon & Sorgues Entreprendre et le Grec-Sud (Groupe régional d’experts sur le climat) organisent le séminaire ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !‘ à destination des entreprises du Luberon le mardi 14 novembre à la Gare de Coustellet.
La rencontre ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !’ est organisée en partenariat avec la Gare de Coustellet, la Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon et Cotelub dans le cadre de leurs PCAET (Plan climat air énergie territorial).
Ce séminaire vise à apporter un éclairage sur l’impact du changement climatique au niveau local et à donner des pistes d’action et des outils concrets aux entrepreneurs du Luberon pour mieux anticiper, atténuer et s’adapter aux conséquences du changement climatique.
Le programme
Philippe Rossello, géographe et coordinateur du Grec-Sud, évoquera les enjeux du changement climatique et les risques associés de l’échelle globale à locale. Il fera un point sur les connaissances scientifiques les plus récentes, avec un focus sur la ressource en eau, l’énergie, la mobilité et la biodiversité.
Plusieurs entreprises du territoire qui sont engagées dans l’adaptation au changement climatique témoigneront telles que Kookabarra à Cavaillon, Florette à L’Isle-sur-la-Sorgue, et l’Atelier Ostraka à Robion.
Le Parc naturel régional du Luberon s’invite dans les cinémas
Suite de la démission de cinq conseillers municipaux, l’organisation d’une élection partielle complémentaire a été rendue nécessaire. En effet, avec ces départs, le conseil municipal de la commune de Puget-sur-Durance, composé de 15 sièges, a perdu le tiers de ses membres.
Aussi, Christine Hacques, la sous-préfète d’Apt va convoquer les électeurs de la commune afin de pourvoir les sièges vacants. Le premier tour du scrutin aura lieu le dimanche 26 novembre 2023. Le scrutin sera ouvert à 8 h et clos à 18 h. Le second tour de scrutin, s’il est nécessaire d’y procéder, aura lieu le dimanche 3 décembre 2023.
Les déclarations de candidature sont obligatoires pour le 1er tour de scrutin. Elles seront reçues en sous-préfecture d’Apt :
Pour le 1er tour : • du lundi 6 novembre 2023 au mercredi 8 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 16h • le jeudi 9 novembre 2023 de 9h à 11 h 30 et de 14h à 18h
Pour le second tour : • du lundi 27 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 16h • le mardi 28 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 18h
Pour tout renseignement complémentaire, les candidats sont invités à contacter la sous-préfecture d’Apt au 04 90 04 38 11.
L.G.
Le Parc naturel régional du Luberon s’invite dans les cinémas
La 10ème édition du Fascinant week-end aura lieu du jeudi 19 au dimanche 22 octobre dans les vignobles du Luberon et du Ventoux. Dans la sérénité de ‘après-vendanges, de nombreuses animations seront organisées durant ces quatre jours dans les destinations labellisées ‘Vignobles et découvertes’ du Vaucluse.
Rencontres avec les producteurs, dégustations, ateliers cuisine ou encore virée en mobylette, la 10ème édition du Fascinant week-end promet d’être riche en animations.
Le programme
Le jeudi 19 octobre de 18h à 19h, le week-end débutera avec un afterwork à l’espace terroir de Ventoux Provence Tourisme à Carpentras pour une soirée accord mets et vins aux saveurs automnales. La soirée est au prix de 15€ sur réservation (04 90 63 29 64). A 19h30, rendez-vous au restaurant Chez Serge à Carpentras pour un menu en quatre services autour de la truffe d’automne. Le menu est à 59€ sur réservation (04 90 63 21 24), un verre de vin vous sera offert. Le jeudi 19 octobre à 10h30 et le vendredi 20 octobre à 14h30, le domaine La Cavale, à Cucuron, vous fais découvrir ses chais et ses vins pour 7€ par personne.
Du jeudi 19 au samedi 21 octobre, il sera possible de visiter la cave du Mas des Infermières à Oppède pour 20€. Le Domaine Alloïs, à Caseneuve, vous accueillera de 10h à 14h pour une visite et un déjeuner champêtre pour 25€ sur réservation (04 90 74 41 16). A Villes-sur-Auzon, il sera possible de découvrir un chai en biodynamie à la cave Terraventoux de 9h à 18h30 pour 15€.
Du jeudi 19 au dimanche 22 octobre, le château Saint Pierre de Mejans, à Puyvert, vous accueillera à 11h pour une visite historique des lieux, suivie d’une dégustation des vins du domaine, pour 5€ sur réservation (04 90 08 70 10). La cave Terraventoux organisera des ateliers d’assemblage de 14h à 16h pour 30€ sur réservation (04 90 61 79 45)
Le vendredi 20 octobre, une dégustation sera animée par les vignerons à 18h30 au Petit Serge à Carpentras, pour 7€. Les vins et les champignons seront à l’honneur à Marrenon à la Tour d’Aigues à 19h15 pour 18€. Le Mas des Infermières, à Oppède, restera ouvert tardivement pour des visites de 18h à 21h. Toute la journée de 9h30 à 17h, il sera possible de faire une virée en mobylette pour découvrir le Luberon au départ de la cave de Lumières à Goult pour 25€ sur réservation (04 90 72 20 04).
Le samedi 21 octobre, rendez-vous au Domaine Plein Pagnier à Mazan de 10h à 18h pour une journée autour de l’art, du vin et de la musique. Le Clos de T, au Barroux, accueillera un atelier cuisine californienne versus cuisine provençale de 18h à 21h pour 45€ sur réservation (06 75 91 88 81). Le Domaine Vindemio, à Mazan, organisera une visite de cave et une dégustation de 17h à 19h pour 25€ sur réservation (04 90 51 60 20). Le Château Saint Pons, à Villars, vous proposera un atelier sur les arômes du vin de 11h30 à 12h30 pour 10€ sur réservation (04 90 75 55 84). A Bédoin, vous pourrez faire un excursion de deux heures en buggy avec la cave des vignerons du Mont Ventoux pour 80€ sur réservation (04 90 65 95 72). La Coquillade, à Gargas, vous réserve une expérience gustative exceptionnelle de 10h à 15h pour 55€ sur réservation (04 90 74 71 71). Un atelier assemblage sera organisé au Château de Clapier, à Mirabeau, de 11h à 13h et de 16h30 à 18h30 pour 40€. Le Château Pesquié, à Mormoiron, vous accueillera pour une déambulation gourmande avec quatre vins, quatre plats, et quatre lieux du domaine pour 25€ sur réservation (04 90 61 94 08). Enfin, vous pourrez faire une randonnée dans les vignes du Chêne bleu, au Crestet, à 9h45, suivie d’une dégustation et d’un pique-nique, pour 39€.
Les samedi 21 et dimanche 22 octobre, une promenade olfactive est visuel vous attendra au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes de 10h à 12h et de 14h à 18h au jardin botanique, ainsi qu’une visite du musée du tire-bouchon de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. De 10h à 18h, partez pour un voyage au cœur de l’ocre aux Mines de Bruoux à Gargas pour 7,50€ sur réservation (04 90 06 22 59).
Le dimanche 22 octobre, il sera possible de visiter le Domaine du Chat Blanc, à Saint-Didier, à 11h, et d’y déjeuner, sur réservation (07 67 94 72 38). L’Hôtel Crillon le Brave proposera un brunch à 11h30 à 58€ sur réservation (04 90 65 61 61). Au Château de Lourmarin, il sera possible de faire des randonnées pédestres ou à vélo (matériel non fourni) dès 9h, ou bien un cours de yoga à 9h30. Un atelier dégustation de vin sera proposé par Luberon Wine Gourmet à 11h30 devant le château, qu’il sera possible de visiter de 14h à 16h30. Un spectacle sera présenté avec une dégustation de vin à la Fruitière numérique de Lourmarin. Le Fascinant week-end s’achèvera avec les traditionnels banquets du géant de l’AOC Ventoux qui aura lieu cette année sous le Passage Boyer à Carpentras.
Pour découvrir tout le programme et les animations en détails, cliquez ici.
V.A.
Le Parc naturel régional du Luberon s’invite dans les cinémas
Alors que l’OFB (Office français de la biodiversité) annonçait cet été une évaluation de la population de loups gris (Canis lupus) en légère baisse sur un an (906 loups au sortir de l’hiver 2023, contre 921 l’année précédente), la Coordination rurale dénonce pour sa part un décalage « saisissant » par rapport à la réalité. Le syndicat agricole met plutôt en avant la progression des attaques de 19% sur l’année 2022 et de 16% au cours du premier semestre 2023.
Plan d’actions loup 2024-2029 Depuis, le Gouvernement a dévoilé son plan national d’actions loup 2024-2029 qui prévoit notamment la simplification du protocole de tir afin de protéger les troupeaux. Il a aussi revu à la hausse la population de loups qui s’élèverait désormais à 1 104 individus. En tout, ce plan, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2024, comprend 42 nouvelles mesures comme l’augmentation du taux de prélèvement (de 19% actuellement à 20% ou 21%), la réforme du comptage, une meilleure indemnisation des éleveurs, la mise en place d’une enveloppe de 2,5M€ sur la période pour financer la protection des troupeaux (avec par exemple la création d’un statut du chien dédié à cette mission)… Le ministère de l’Agriculture étudie par ailleurs le changement de statut du loup pour le faire passer d’espèce ‘extrêmement protégée’ à espèce ‘protégée’. Un éventuel déclassement auquel s’opposent de nombreuses associations pour la sauvegarde des loups qui permettrait d’en abattre encore davantage.
Une mascarade Peu convaincue, la Coordination rurale assure que « les mesures de protection sont totalement inefficaces, elles ont des coûts importants pour les éleveurs et elles engendrent des problèmes supplémentaires avec notamment la multiplication des chiens de protection ». « C’est une véritable mascarade, pire, un véritable mépris des éleveurs qui font état de la présence du loup un peu partout dans les territoires et ne cessent d’alerter sur le nombre d’attaques en recrudescence, s’insurge même Serge Jousselme, président de la Coordination des Hautes-Alpes. L’État ne se donne donc pas les moyens nécessaires de répertorier l’intégralité du nombre de spécimens en France. Cette sous-évaluation est totalement inacceptable. » En effet, le loup semble gagner du terrain d’année en année. Selon l’Office français de la biodiversité, un tiers des loups de France provient de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’espèce est d’ailleurs traditionnellement présente maintenant sur l’ensemble des Alpes, le Massif central, les Pyrénées-Orientales et l’Est de la France. Mais on la retrouve aussi désormais en Nouvelle-Aquitaine, en Normandie et en Bretagne. En 2009, 12 départements étaient concernés par la prédation. Ils sont désormais passés à 40 en 2019, et 44 en 2021. Le nombre d’attaques de loups sur les troupeaux est passé de 984 en 2010 à 3 730 en 2020. Dans le détail, 3 791 animaux ont péri en 2010 à la suite de ces attaques, contre 11 849 en 2020, soit une augmentation de 213%. Enfin, les dépenses pour dédommager les victimes de loups sont passées de 1,09M€ en 2010 à 3,96M€ en 2020. Une augmentation de 263 %.
Combien de loups en Vaucluse ? Si l’espèce, arrivée d’Italie par les Alpes, est signalée ponctuellement dans le Vaucluse depuis le milieu des années 1990, ce n’est qu’à partir de 2009 qu’une meute est officiellement répertoriée dans le Ventoux et que les premières attaques sont avérées. Depuis, une meute a également été observée sur le plateau d’Albion, une sur le Grand Luberon et une meute sur les Monts de Vaucluse Ouest. Enfin depuis l’été 2022, une cinquième meute aurait été détectée dans le secteur du ‘Petit Luberon’, une zone située à l’Ouest du massif comprise dans un triangle entre Cavaillon, Bonnieux et Lourmarin. Si cette présence reste à confirmer, un habitant d’Apt a filmé en juillet et août 2022 le passage de plusieurs loups dans son jardin. L’évaluation de la population dans le département reste cependant difficile à réaliser car l’espèce est très mobile et la taille des espaces vitaux des meutes varie au fil des années, s’étendant sur des dizaines de km2. De plus, si une meute est constituée d’au moins 2 individus (un couple d’animaux dominants), elle peut monter jusqu’à 5 à 7 loups qui quittent ensuite la meute lorsqu’ils veulent, eux-aussi, avoir des louveteaux.En tout, au moins une trentaine de loups seraient installés dans le périmètre du parc naturel régional du Luberon compris entre la montagne de Lure et les Monts de Vaucluse.
30 attaques en Vaucluse dont 20 indemnisées Si les attaques de troupeaux ont augmenté de près de 20% en un an, les services de l’Etat assurent qu’elles restent du même ordre en Vaucluse qu’en 2021 et 2022. Néanmoins, selon la Fédération départementale ovine (FDO) de Vaucluse le nombre de ces attaques avait quadruplé entre 2019 et 2021. En 2023, sur les 30 attaques ayant fait l’objet de constats de la part des services de l’OFB du Vaucluse, 20 ont donné lieu à des indemnisations. Plus près de nous, la dernière attaque remonterait à la nuit du 11 au 12 septembre derniers où 7 chèvres ont été égorgées dans l’enclos d’un élevage situé à Saint-Christol d’Albion. Toutes les attaques ne peuvent cependant pas être attribuées au loup. Elles peuvent aussi être le fait de chien ou de chien-loup hybride comme cela avait le cas en 2017 à Montfavet où près de 40 ovins avaient été perdus.
Entre 2 et 5kg de viande par jour Pour rappel, chaque individu peut manger entre 2 et 5kg de viande par jour, généralement répartis entre un gros repas après la chasse et quelques jours de jeûne. Ces besoins sont accrus en hiver, ainsi qu’en période de gestation et de lactation pour les femelles. Par ailleurs, les loups ne mangent pas la totalité des carcasses. Ils ne mangent que les parties ‘nobles’ de leurs proies, ce qui explique pourquoi plusieurs animaux peuvent être tués afin d’atteindre le volume de viande nécessaire à leur ration quotidienne. Toutefois, l’animal s’adapte aux ressources de son environnement et peut, en période de disette, être aussi capable d’être charognard. Et bien que carnivore, il peut diversifier son alimentation en consommant des baies sauvages voir même des insectes si nécessaire. Ces proies sont de tailles très diverses, allant de la souris au cerf, en passant par le chevreuil, le lièvre, le lapin, la marmotte, le renard, les oiseaux ou même les reptiles et batraciens. Bien évidemment, si un seul individu peut s’attaquer à une petite proie, c’est en meute que les loups s’attaqueront à un sanglier ou un cerf qui permettront de nourrir un groupe durant plusieurs jours.
Comment lutter pour la centaine d’éleveurs ovins vauclusiens ? Depuis le début de l’année, un arrêté préfectoral a classé 65 communes du département comme pouvant bénéficier des aides visant à acquérir des clôtures électrifiées (2 communes de plus qu’en 2022). Dans le même temps, 65 communes sont aussi éligibles aux aides pour le gardiennage (voir carte ci-dessous). C’est 41 de plus que l’an dernier. Seule Bédoin, est classé en ‘Cercle 0’, c’est-à-dire dans les zones où les élevages sont fortement soumis à la prédation et bénéficient de mesures de protections spécifiques (parc de pâturage électrifié et visites journalières, gardiennage et parc de nuit, gardiennage et chien…). Pas sûr que cela suffise à la centaine d’éleveurs vauclusiens, veillant sur un cheptel d’environ 30 000 ovins, qui demande notamment que l’on accorde l’autorisation de tirer avec des lunettes de visée nocturne afin d’être plus efficace qu’avec un projecteur qui fait fuir les animaux. Une inquiétude que partagent d’ailleurs les élus locaux, que ce soient l’AMV (Association des maires de Vaucluse), les représentants locaux de l’Association des communes pastorales ou bien encore les parlementaires comme le député de la 5e circonscription de Vaucluse Jean-François Lovisolo qui, en janvier dernier, proposait à l’Assemblée nationale de voter une loi pour la création de zones de protection renforcée contre le loup.
Cohabitation ou coexistence ? « Le loup est un animal sauvage qui doit évoluer dans un environnement sauvage loin des activités humaines » estime Christian Provent, représentant de la Coordination rurale au Groupe national loup (GNL). Dans cette logique, son organisation entend faire la distinction entre cohabitation et coexistence et demande à la Commission européenne de clairement refuser la cohabitation élevage/loup quel que soit le territoire où l’élevage est présent. Mettant en avant le risque de disparition d’un pastoralisme présent dans la région depuis 4 000 ans (« les éleveurs s’épuisent et les jeunes sont découragés de s’installer » constate amer la FDO 84), les risques accrus d’incendies des friches abandonnées par les troupeaux et même la perte de la biodiversité des territoires, les éleveurs veulent davantage de mesures fortes Pour cette année en France, le plafond pour les prélèvements vient d’être relevé à 209 loups (dont 37 pour le Vaucluse) alors que 121 loups ont déjà été tués en 2023 dont les 2 derniers il y a quelques semaines dans la Drôme. Pour les opposants, l’abatage ne constitue cependant pas une bonne solution car en éliminant les individus dominant le risque est de provoquer une dispersion des autres loups qui vont fonder plusieurs autres meutes alentours.
Le Parc naturel régional du Luberon s’invite dans les cinémas
Le magazine français Yonder, dédié au voyage et à l’art de vivre, a fait son classement des dix meilleures tables du Luberon, et parmi elles, huit sont situées en Vaucluse, dont l’Avelan du domaine de La Coquillade qui est en haut du podium.
Le Sud du Vaucluse est notamment bien représenté dans ce classement élaboré par Yonder, il comptabilise plusieurs pépites gustatives telles que l’auberge La Fenière à Cadenet avec la cuisine de Nadia Sammut, première cheffe étoilée au monde proposant une cuisine exclusivement sans gluten, qui se place en 5ᵉ position du classement. Elle est suivie de La petite Maison de Cucuron, le restaurant étoilé d’Eric Sapet, en 6ᵉ position. À la 7ᵉ place, on trouve Le Moulin de Lourmarin, avec Mathis Larrodé aux fourneaux. II y a également La cuisine d’Amélie au Domaine de Fontenille à Lauris, un restaurant bistronomique avec aux commandes Guillaume Goupil, qui revendique une cuisine classique et gourmande avec des produits de la région, en 9ᵉ position.
Si la commune de Châteauneuf-du-Pape est connue pour ses vignobles et ses vins, un de ses restaurants vient se glisser à la 3ᵉ place du classement de Yonder. Il s’agit de La Mère Germaine, fondé en 1922 par une ancienne cuisinière à l’Élysée, qui compte aujourd’hui une étoile au Guide Michelin.
Le pays d’Apt, lui aussi, regorge de trésors en termes de gastronomie. Il y a notamment Le Phébus de Xavier Mathieu à Joucas, qui fête ses 40 ans cette année, qui se classe à la 8ᵉ place de la liste. C’est le restaurant Un jardin sur le toit, situé dans le village perché de Saignon, qui ferme le classement de Yonder, avec « une expérience culinaire d’exception », selon le magazine. Enfin, le Pays d’Apt se démarque une dernière fois dans cette liste avec le restaurant gastronomique Avelan, du domaine de La Coquillade à Gargas, qui se place tout en haut du podium avec une carte en cinq temps qui décline les arômes de la Provence.
Le Parc naturel régional du Luberon s’invite dans les cinémas
Alors que l’accès aux massifs forestiers est réglementé en raison du risque incendie lié à la canicule, le Parc naturel régional du Luberon vous propose de découvrir l’exposition ‘À la découverte de nos forêts, du Luberon à la montagne de Lure’ jusqu’au 15 septembre.
De la plaine de la Durance aux pentes de la montagne de Lure, en passant par le massif du Luberon, le territoire Luberon-Lure s’étend sur près de 250 000 hectares. Il abrite principalement des forêts (57%) et des garrigues boisées (10%).
La Maison du Parc, situé à Apt, vous propose de découvrir ces espaces forestiers grâce à l’exposition ‘À la découverte de nos forêts, du Luberon à la montagne de Lure’ composée de huit panneaux pédagogiques, mais aussi de sculptures en bois local de Paul Fournier. Le Parc naturel régional du Luberon a même élaboré un jeu intitulé ‘Hector l’arbre mort’, qui permet d’explorer la diversité de la vie dans l’écosystème forestier et apprendre à protéger la nature et les forêts.
Jusqu’au 15 septembre. Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30. Entrée gratuite. Maison du Parc. 60 place Jean-Jaurès. Apt.