Projections et rencontres sont au programme du SCAD Lacoste Animation Fest
Le SCAD Lacoste Animation Fest revient pour une 4e édition ces vendredi 4 et samedi 5 avril au cœur du Luberon. Au programme : des invités de marque, des projections, des présentations et des master classes.
Avec l’essor de l’industrie de l’animation dans le sud de la France et dans le Vaucluse en particulier, SCAD Lacoste se positionne comme l’endroit idéal pour réunir les passionnés de film d’animation, nos étudiants et les meilleurs créatifs du secteur », déclare Cédric Maros, directeur général de SCAD Lacoste.
Ainsi, le secteur de l’animation sera mis en lumière durant deux jours à la Maison Basse à Lacoste. Ce festival revient pour une quatrième édition, présentée par SCADFILM, le principal département de programmation événementielle de l’université, destiné aux étudiants et professionnels de l’animation, du cinéma et de la télévision, du développement de jeux vidéo, du motion design, de la réalité immersive et des autres arts numériques.
Le programme
Vendredi 4 avril : • 16h30 : des cours métrages réalisés par les étudiants de SCAD seront présentés au public dans le cadre du showcase annuel de SCAD Animation Studios. • 20h : projection de Flow, qui a reçu l’Oscar, le César, mais aussi le Golden Globe du meilleur film d’animation en 2025 ainsi que bon nombre d’autres récompenses. Ce film d’animation suit un chat courageux dont la maison a été dévastée par une grande inondation. Accompagné d’un capybara, d’un lémurien, d’un oiseau et d’un chien pour naviguer sur un bateau en quête de la terre ferme, le chat et ses compagnons doivent compter sur leur confiance, leur courage et leur intelligence pour survivre aux périls d’une planète nouvellement aquatique. La projection sera suivie d’une séance de questions-réponses avec Luigi Loy, directeur de distribution de Sacrebleu Productions.
Samedi 5 avril : • 14h30 : les courts métrages les plus remarquables et innovants de l’édition 2024 Festival international du film d’animation d’Annecy seront présentés. • 16h30 : Alfred Lee, ancien élève de SCAD, aujourd’hui concepteur senior chez Walt Disney Imagineering, emmènera le public dans les coulisses du processus créatif de l’une des entreprises de divertissement les plus emblématiques au monde. La présentation ‘The Wonderful World of Concept Design’ se fera en anglais. • 18h : Sudanim, portail des professionnels de l’animation et du jeu vidéo en Région Sud qui accompagne le développement et l’essor de l’industrie en réunissant studios, écoles, étudiants et artistes, sera présenté par Alexandre Cornu, président de l’association et producteur, et Chrystel Poncet, secrétaire général de l’association et consultante en programmes d’animation. • 20h : projection de Moi, Moche et Méchant 4 en version originale sous-titrée français, suivie d’une séance de questions-réponses avec Boris Jacq, superviseur CG d’Illumination Mac Guf.
Projections et rencontres sont au programme du SCAD Lacoste Animation Fest
L’école d’art SCAD Lacoste dévoile sa nouvelle exposition consacrée à la haute couture qui prendre place à SCAD Fash Lacoste du jeudi 8 mai au dimanche 28 septembre. Cette année, le grand couturier français Christian Dior sera à l’honneur.
‘Christian Dior – Jardins révés’, c’est le nom que porte la nouvelle exposition de SCAD Fash Lacoste, qui a accueilli plus de 100 000 visiteurs depuis son ouverture. Après Pierre Cardin, Azzedine Alaïa, Julien Fournié, Christian Lacroix et Jean-Paul Gaultier, ce sont les créations de l’un des plus grands noms de la haute couture qui s’installeront au cœur du Luberon à partir du 8 mai prochain.
Cette exposition marquera le lancement de la saison touristique de SCAD Lacoste qui ouvrira en même temps au public la galerie ‘Studio Bee’ qui présentera les créations les plus emblématiques des collections de mode des diplômés de SCAD en 2024. Divers événements auront lieu ensuite, faisant du village de Lacoste le village pour les amateurs d’art.
Une trentaine de tenues exposées
Cette nouvelle exposition, élaborée avec les équipes du Musée et de la Maison Dior, s’annonce comme la plus spectaculaire proposée jusqu’ici à Lacoste. Une trentaine de tenues emblématiques de la marque seront mises en lumière, et tous les designers ayant été à la tête de cette marque seront représentés. Une nouveauté viendra s’ajouter aux tenues cette année : des cabinets de curiosité avec des accessoires, de la bijouterie et des illustrations originales, dans une scénographie inédite, qui feront de cette exposition une expérience unique.
Le thème du jardin a été retenu pour cette exposition dans le but de refléter l’importance des fleurs dans l’œuvre de Christian Dior, qu’il s’agisse des motifs, des coupes ou encore de la création des parfums.
Informations pratiques
L’exposition ‘Christian Dior – Jardins rêvés’ sera en place du 8 mai au 28 septembre à SCAD Fash Lacoste. En mai, juin et septembre, le lieu d’exposition sera ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h. À partir du 16 juin, il sera ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 19h. Ouverture exceptionnelle les week ends du 10 et 11 mai, du 31 mai et 1er Juin, et du 7 et 8 juin de 14h à 18h. Le tarif d’entrée sera à 5€ (plein tarif).
SCAD Fash Lacoste. Rue Basse. Lacoste.
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Le Parc naturel régional du Luberon recherche des jeunes entre 18 et 26 ans pour intégrer sa Garde régionale forestière de juin à septembre. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au vendredi 4 avril.
Début mars, la Région Sud lançait un appel à candidature pour sa Garde régionale forestière. 250 postes étaient à pourvoir, dont certains en Luberon. Il reste seulement quelques jours pour postuler afin de pouvoir patrouiller tout l’été dans ce massif, informer les promeneurs et participer aux actions de prévention.
Le Parc naturel régional du Luberon recherche des jeunes entre 18 et 26 ans issus du territoire du Luberon et soucieux de la préservation des espaces naturels. Après une semaine de formation organisée par la Région Sud, les gardes régionaux forestiers iront au contact du public, sur les sites naturels les plus fréquentés comme les crêtes du Grand Luberon, la colline Saint-Jacques à Cavaillon, les gorges de Régalon à Cheval-Blanc, la forêt des cèdres du Petit Luberon, les gorges de Véroncle à Gordes, le Colorado provençal à Rustrel, le sentier des ocres et Ôkhra à Roussillon, le vallon de l’Aiguebrun à Buoux, les gorges d’Oppedette, et bien d’autres lieux emblématiques du Luberon qui offrent un cadre de travail idyllique.
En plus de sensibiliser le public sur les risques incendie et sur la réglementation en vigueur définie par arrêté préfectoral, les gardes devront veiller aux bons comportements des randonneurs vis-à-vis des cigarettes, des barbecues, des détritus, de la protection contre la chaleur, etc, mais aussi relayer l’information sur les éventuels départs de feux vers les services compétents (patrouilles ONF et CCFF, pompiers).
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La municipalité de Gordes a débuté la réalisation de son nouveau pôle médical. Ce projet va voir le jour dans le cabinet médical actuel, une ancienne bibliothèque construite dans les années 1950 à proximité du centre hospitalier de Gordes labellisé ‘hôpital de proximité’ depuis 2022 par l’ARS (Agence régionale de santé).
« Ce pôle médical, c’est une vieille arlésienne à Gordes, puisque cela faisait une trentaine d’années que les habitants l’attendaient, rappelle Richard Kitaeff, maire de la commune. L’idée c’est de regrouper les infirmiers, dont les locaux sont vétustes, les médecins ainsi que d’autres spécialités médicales dans un seul bâtiment. » Pour cela, la municipalité a dû trouver 1,5M€ afin de financer l’investissement nécessaire à cette réalisation.
Très haute valeur patrimoniale et écologique « Cela aurait coûté plus cher de tout rénover, c’est pour cela que nous détruisons le bâtiment existant afin de le remplacer par un nouveau respectant toutes les réglementations RT 2012 ainsi que les normes PMR (Personne à mobilité réduite), précise le maire élu depuis 2020. Nous allons ainsi disposer d’un bâtiment à très haute valeur patrimoniale et écologique dans le centre-ville. » Conçu par le cabinet d’architecture gordien Galante, le futur pôle en R+1 sera doté de 8 bureaux individuels pour des médecins. Ces espaces auront vocation à accueillir des généralistes comme des spécialistes. Il y a aura des professionnels de la médecine permanents ainsi qu’une offre de santé plus ‘itinérante’ avec des spécialités présentes lors de permanences hebdomadaires comme des psychologues ou des naturopathes par exemple.
L’ancien bâtiment aurait couté plus cher à rénover qu’à reconstruire. Crédit : DR
Un partenariat avec l’hôpital Américain de Paris ? Par ailleurs, outre les salles de travail collectives, le pôle disposera également d’un espace dédiée à la télémédecine. Dans ce cadre, la commune est en lien avec l’hôpital Américain de Paris afin que ces possibilités de de télé-diagnostique et de télé-prescription soient assurées par des médecins de ce prestigieux établissement de santé créé en 1906. « Nous avons aussi des contacts avec les facultés de médecine de Marseille et de Nice pour trouver des médecins », complète le maire du plus beau village du monde. L’ensemble doit être opérationnel avant la fin de l’année 2025. « C’est un délai très raccourci pour des travaux publics de cette ampleur, insiste Richard Kitaeff. Surtout en prenant compte la destruction du bâtiment précédent ainsi l’intégration de la pierre sèche et de la pierre de taille dans le nouvel édifice. ». Une vraie contrainte budgétaire quand l’on sait que ces obligations architecturales représentent un surcoût de l’ordre de 50% supplémentaires par rapport à un projet équivalent dans le reste du Vaucluse.
Richard Kitaeff,. Crédit : DR
« Nous allons développer nos possibilités de soins pour les 50 prochaines années. »
Richard Kitaeff, maire de Gordes
« A Gordes, tout est très compliqué au niveau urbanisme. Surtout avec des projets dans le voisinage du château. Il faut passer par les architectes des bâtiments de France. Il faut rajouter les lenteurs de l’administration et les surcoûts liées à l’obligation de certains matériaux. Mais il est important aussi de maintenir un niveau de qualité. Le risque c’était que nous ne puissions plus être en mesure de conserver cette présence médicale, mais notre pôle va nous permettre désormais de sauvegarder l’offre de santé existante puisque, actuellement, il n’y a qu’un généraliste sur la commune. C’est donc une très bonne nouvelle pour la population parce que cela veut dire que nous allons développer nos possibilités de soins pour les 50 prochaines années. »
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L’Office national des forêts a organisé à la fin du mois de janvier une opération de martelage pédagogique à destination des élèves du Centre Forestier de la Région Sud, situé à La Bastide des Jourdans, dans une forêt de cèdres en forêt communale de Lacoste.
Le 28 janvier dernier, 12 lycéens de classe de seconde du Centre Forestier de La Bastide des Jourdans ont pu assister à une matinée de martelage pédagogique imaginée par l’Office national des forêts.
Encadrés par le personnel de l’unité territoriale Luberon, les jeunes ont partagé le travail des forestiers et suivi leurs explications. Ils ont pu en apprendre davantage sur la mise en place de cloisonnements d’exploitation dans certaines parcelles et sur l’amélioration du peuplement dans un objectif de futaie irrégulière (ndlr : cohabitation sur une même parcelle d’arbres d’âges et de dimensions très variés). Ils ont également pu mettre la main à la pâte en marquant à l’aide du marteau forestier et de la bombe de peinture de nombreux arbres et en utilisant le compas pour en mesurer les diamètres.
Une opération très intéressante pour les élèves du Centre forestier de la Région Sud qui, depuis sa création en 1975, propose des formations aux métiers de l’arbre et de la forêt pour les jeunes comme pour les adultes en accord avec les exigences de la société telles que : la contribution à une meilleure atmosphère, la régulation des climats, la production du bois, la protection les sols, la conservation de la ressource en eau, le maintien de la biodiversité, l’embellissement des paysages, ainsi que l’offre d’espaces de promenades, de loisirs et de rêve.
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Sur l’espace VTT-FFC® Provence Luberon Lure, 15 circuits sont sur le territoire du Pays d’Apt Luberon, ce qui représente 272km. Des itinéraires dont la maintenance du balisage est assurée par quatre guides baliseurs : Gaétan Dupin, Rémy Mendez, François Ferrer et François Guyomard.
La pratique du vélo se développe de plus en plus en Vaucluse, que ce soit la pratique quotidienne pour effectuer les trajets domicile-travail au travers des aménagements de voies vertes, ou la pratique plus touristique qui, elle, se caractérise par différentes formes de cyclisme : vélo, vélo à assistance électrique, VTT, etc.
Ce mercredi 18 décembre, les acteurs de la pratique du VTT en Pays d’Apt se sont réunis à l’office de tourisme d’Apt afin de faire un point sur la maintenance de balisage des circuits VTT mais aussi de mettre en lumière le travail des guides baliseurs qui est financé par l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon, à hauteur de 7 000€ pour l’année 2024. Ce travail a été permis grâce au soutien financier du Département de Vaucluse à hauteur de 50% et à l’appui technique de la Direction des sports pour l’approvisionnement en fourniture de balises, tout comme pour les deux autres intercommunalités de la zone vauclusienne de l’espace VTT-FFC® Provence Luberon Lure. « On souhaitait mettre en avant cette initiative parce qu’elle est très importante pour la qualité du tourisme qu’on propose sur notre communauté de communes », a expliqué Bettina Matias, directrice de l’office de tourisme.
En tout, le Pays d’Apt compte quatre guides baliseurs. Gaëtan Dupin, Rémy Mendez, François Ferrer et François Guyomard parcourent régulièrement les différents circuits pour s’assurer que le balisage reste intact, mais aussi visible des cyclistes. Le territoire de Provence Luberon Lure compte 63 itinéraires, dont 20 de niveau très facile, 20 de niveau facile, 17 de niveau difficile et 6 de niveau très difficile. Les quatre baliseurs du Pays d’Apt Luberon s’assure de la maintenance du balisage de 15 d’entre eux.
Les quatre sont dans le milieu du VTT ou du vélo depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies, et connaissent leur territoire comme leur poche. Sur le terrain, ils remarquent souvent que certains balisages, qui sont matérialisés par des petits panneaux fixés aux arbres, sont endommagés, voire retirés par les passants. « Les gens ont vraiment du mal avec les vis, peut-être parce qu’ils pensent que c’est mauvais pour les arbres, alors que les balises qui sont accrochées avec des agrafes, qui sont plus petites donc moins visibles, ont tendance à être moins endommagées », affirme Gaëtan Dupin. Pourtant, le Pays d’Apt Luberon travaille sur ce balisage et sur le développement du VTT en collaboration avec l’Office national des forêts (ONF) et le Parc naturel régional du Luberon afin que la pratique soit réalisée dans le respect de l’environnement et du patrimoine naturel qu’offre le territoire. « Il y a aussi un effet ‘anti-plastique’ qui contribue à la dégradation de ces balises alors qu’elles sont importantes pour la sécurité des usagers », ajoute Éric Garnier, chargé de mission activités outdoor et sports de nature au Parc naturel régional du Luberon.
Des itinéraires, du balisage et du nettoyage pour la sécurité de tous
Si certains considèrent que les VTT endommagent les sentiers naturels, d’autres pensent au contraire que les passages des uns et des autres permettent de les remettre en état suite à un gros intempérie par exemple. Si ces deux arguments peuvent faire débat, il ne serait de toute façon pas possible d’empêcher la pratique du VTT, c’est pourquoi des itinéraires sont créés et des balises apposées, afin de réguler la pratique, ou du moins d’assurer la sécurité des usagers qui empruntent les différents circuits.
Aujourd’hui, même les VTT peuvent être à assistance électrique, ce qui rend la pratique davantage accessible. Mais, ils sont en général utilisés par ceux qui veulent s’initier à la pratique. C’est pourquoi les guides baliseurs, mais aussi des bénévoles, s’assurent que les balises soient bien visibles, que les circuits bénéficient d’un passage plus facilement accessible à côté des passages compliqués (une racine qui exige un saut, par exemple), mais surtout que les sentiers soient propres et dégagés. « Certains s’amusent à mettre des grosses branches au milieu des passages, sauf qu’ils oublient que si ça crée un accident, leur responsabilité est engagée », développe Christian Caillol, qui fait régulièrement du nettoyage des sentiers.
Si le maintien des balises et de la propreté des sentiers VTT passe par le travail des guides baliseurs et des bénévoles, il passe aussi par la sensibilisation auprès du public, qui est assurée par les différents acteurs du territoire, que ce soit à l’office de tourisme, les techniciens de l’ONF, ou encore les usagers de ces itinéraires qui sont conscients du travail effectué par les guides baliseurs, mais aussi conscients des risques d’un manque de balises ou d’un sentier non entretenu.
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Le golf des Ocres, le parcours du domaine des Hautes Garrigues à Villars, propose une journée 100% golf ce samedi 12 octobre. Ces portes-ouvertes gratuites sera notamment l’occasion de découvrir ce parcours de 9 trous entièrement rénové (ex Pitch 130 fermé en 2020) inauguré en juin 2024 en plein cœur du Luberon. Rencontres, présentation de l’Académie, mais aussi initiation au golf, découverte des équipements de haute technologie et du restaurant La Vista Verde rythmeront, de 10h à 17h, cette journée.
Demandez le programme Dans le détail, ce programme propose des rencontres avec le coach et l’équipe du golf ainsi que des initiations avec la possibilité de se faire prêter le matériel si besoin (clubs et balles). De quoi découvrir les 1 400 mètres de ce parcours composé de 6 par 3 et 3 par 4 dont les bunkers sont en ocres (une première mondiale !). Au menu également les présentations du practice et ses dernières technologies (système de radar Trackman et putting Lemerle) ainsi que de l’école de golf. Pour cette dernière les inscriptions sont possibles en Baby golf (4-6 ans), Teen golfer (7-9 ans), Junior golfer (10 et +) et Elite golfer (enfants classés).
Le practice. Crédit : LemerleGolf
« Nous accompagnons tous les niveaux pendant 1h30 de cours les mercredis et les samedis, hors vacances scolaires, expliquent les responsables du golf des Ocres. Passage des drapeaux, compétition de classement trimestrielle, apprentissage avec les technologies Trackman et Lemerle, prêt du matériel : les golfeurs en herbe progressent et s’épanouissent dans un cadre verdoyant. »
Déjà une centaine de membres Le golf vauclusien, qui est déjà parvenu à fidéliser une centaine de membres depuis sa réouverture au début de l’été, compte aussi ‘la Women’s League’. Un club féminin accueillant les golfeuses les mardis (10h30) et samedis (13h30) pour une 1h30 de cours avec le coach du golf. Par ailleurs, une fois par mois, le golf est entièrement privatisé lors d’une compétition exclusivement réservée au club féminin. Enfin, ces portes-ouvertes sont aussi le moment de proposer un grand tirage sort afin de tenter de gagner 3h de cours, 10 seaux de balles pour s’entraîner au practice ainsi qu’un dîner pour deux personnes à La Table d’Egenia, partenaire exclusif du golf de Villars, située à Roussillon au sein du Domaine Egenia. Le tout sans oublier la partie restauration, La Vista Verde ouverte midis et soirs, proposant une cuisine italienne de produits, fraîche et de saison.
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En 2020, Marco Simeoni, Marie-Claire Mermoud, Olivier Barthassat et Tyson Clemons, ont décidé de s’associer pour racheter le Domaine Perréal. Situé au cœur du Luberon, entre les communes de Gargas et de Saint-Saturnin-lès-Apt, le domaine de 54 hectares a reçu un coup de neuf. Aujourd’hui, les quatre associés travaillent avec passion, tout en essayant d’innover.
Il y a quatre ans, l’ancien propriétaire du Domaine Perréal, situé entre Gargas et Saint-Saturnin-lès-Apt, a décidé de le vendre après plusieurs années sans faire de vin et à louer ses terres. Au même moment, Marco Simeoni, serial-entrepreneur, Marie-Claire Mermoud, issue du milieu du spectacle, Olivier Barthassat, ancien vigneron-œnologue, et Tyson Clemons, paysagiste, souhaitent se tourner vers de nouveaux horizons. Ils décident donc d’allier leurs forces et de racheter ce domaine de 54 hectares situé au cœur du Parc naturel régional du Luberon. Un investissement de plus de 6 millions d’euros, achat et rénovations compris.
« On a juste vu l’allée qui mène à l’entrée du domaine, qui lui était bien dans son jus, et on s’est dit immédiatement qu’il y avait quelque chose à faire », explique Marie-Claire Mermoud, l’une des quatre associés. Le domaine ayant été racheté à l’aube de la pandémie de Covid-19, les quatre nouveaux propriétaires ont eu tout le temps de se pencher sur le projet et d’avancer les travaux entrepris pour le remettre sur pied, leurs activités respectives ayant été mises en pause durant cette période. « On a pu avancer probablement plus vite que s’il n’y avait pas eu le Covid », ajoute Marie-Claire.
Un lieu remis à neuf pour accueillir
Lorsque les quatre associés ont réfléchi sur quel projet ils pouvaient se pencher, une idée a très vite émergé, celle d’accueillir comme il se doit. Ainsi, lorsque les travaux ont débuté, ils ont commencé par faire le caveau, afin d’accueillir et de vendre en direct, accompagné d’une extension pour la partie des bureaux, des espaces de stockage, d’une petite cuisine, etc. Ils ont également construit des sous-terrains, pour toute la partie cave et stockage.
« Notre vision était claire dès le début, on voulait vraiment un lieu où l’on peut recevoir. »
Marie-Claire Mermoud
« Pour faire de la vente directe, il faut attirer les gens. Donc, il faut leur proposer de quoi séjourner, faire des soirées, etc », explique Marie-Claire. Au niveau de la Bastide du domaine, il y avait déjà des gîtes que les quatre associés ont décidé de rafraîchir, et ils ont fait des chambres d’hôtes où l’ancien propriétaire vivait. Ensuite ont été créés deux piscines et des jardins. Mais aussi un restaurant, La Table, où l’on mange des produits locaux et où l’on boit les vins faits au domaine, qui peut accueillir jusqu’à 40 couverts par service, et qui est ouvert de Pâques à fin octobre.
Quand les associés de Perréal se sont mis d’accord sur le fait qu’ils souhaitaient recevoir, l’idée de faire des événements s’est vite interposée. Devant le caveau ou directement au cœur des vignes, le Domaine Perréal accueille le public toute l’année, mais surtout durant la période estivale pour des festivités qui remportent un grand succès chaque été.
Marie-Claire était une ancienne directrice de théâtre en Suisse, c’est donc elle qui prend en charge toute la partie événementielle du domaine. Pique-nique au cœur du vignoble, dégustation de vin au milieu des vignes, visite du domaine ou encore soirée avec de la musique live dans les jardins, il y en a pour tous les goûts. Une chose est certaine, à Perréal, l’ambiance peut être à la fête, chaleureuse, mais aussi intimiste et accueillante.
Des vignes, des oliviers, des chênes truffiers, des amandiers…
Mais c’est aussi en espérant travailler la vigne et faire du vin que les quatre associés se sont tournés vers le projet Perréal, notamment Olivier Barthassat, ancien vigneron-œnologue qui rêvait d’avoir son propre domaine. « Il y avait 10 hectares de vignes quand on a racheté, on en a replanté 4,5 pour le moment », évoque Marie-Claire. Ainsi, au sein de ce domaine situé dans l’appellation Ventoux, on trouve des parcelles de Merlot, de Viognier, de Roussanne, de Rolle, de Grenache, de Syrah, mais aussi de Cabernet Sauvignon. Désormais, le domaine devrait pouvoir faire 45 000 bouteilles par an. De 12,50€ à 55€ la bouteille de 75 cl, rouge, rosé ou blanc, chacun peut y trouver son bonheur.
Si le domaine fait plus de 50 hectares en tout, quasiment un tiers s’étend sur la colline de Perréal et n’est donc pas exploitable. Sur la partie restante, on ne trouve pas seulement des vignes, mais aussi des oliviers, des chênes truffiers et des arbres fruitiers plantés récemment, qui ont commencé à donner leurs premiers fruits. À terme, ces fruits seront utilisés dans les cuisines de La Table.
« On a fait le pari fou de sortir nos propres yuzus de terre », avoue Marie-Claire. Le yuzu, cet agrume japonais, à mi-chemin entre la mandarine et le citron, qui a du mal à supporter les gros changements de températures, pousse désormais dans le Luberon. Impensable, et pourtant, le Domaine Perréal le fait ! Le domaine travaille avec un agrumiculteur suisse qui fait des produits aromatisés au yuzu comme de l’huile d’olive, vendus au caveau du domaine luberonnais.
« Qui sait ? Peut-être que dans 10 ans, il y aura plein de yuzus dans la région si les gens voient que ça marche »
Marie-Claire Mermoud
« Marco a réussi à trouver un porte-greffe, un agrume de Géorgie, qui supporte les températures négatives, sur lequel on greffe le yuzu », explique Marie-Claire. Les premières greffes ont été effectuées en 2020. Plusieurs ont échoué, et d’autres sont en bonne voie. Aujourd’hui, le domaine compte 800 pieds de yuzu qui n’attendent qu’une chose : faire des fruits. Un pari risqué, mais en lequel les quatre associés ont confiance.
Ces yuzus, qui commencent à poindre le bout de leur zeste, vont avoir plusieurs objectifs. Premièrement, les associés souhaiteraient les vendre aux restaurateurs et primeurs locaux, afin de faire découvrir ce fruit et qu’il soit travaillé en circuit court. Pour les fruits les moins jolis, qui ne pourront être vendus, les associés en feront de la liqueur à partir de leur zeste. Les feuilles, quant à elles, pourraient être destinées à faire un vinaigre. « Il y a aussi des chocolatiers qui commencent à nous contacter, et Aptunion qui attend nos fruits avec impatience pour faire du yuzu confit, ajoute Marie-Claire. Et on étudie aussi avec Mane, qui fait des essences pour les parfums notamment, la possibilité de faire une essence de yuzu. »
« On a déjà les espaces, qui sont pour l’instant vides, qui pourront accueillir les yuzus pour les nettoyer, les préparer, les stocker, etc. »
Marie-Claire Mermoud
Les yuzus présentent aussi une certaine praticité en termes de période de récolte puisque cette dernière se fait juste après les raisins et les olives. « Ça nous permet de prendre du personnel sur une durée relativement longue avec trois récoltes qui s’enchaînent », explique l’associée du domaine. Ainsi, depuis son rachat en 2020, le Domaine Perréal mêle tradition et modernité à travers ses différentes cultures qui permettent l’épanouissement de la biodiversité. Un projet dont les propriétaires ne sont pas peu fiers.
Projections et rencontres sont au programme du SCAD Lacoste Animation Fest
Le Luberon culmine à 1 125 mètres et son vignoble totalise 3 400 hectares au sein du Parc Naturel Régional créé en 1977.
« Entre la Durance et le Calavon circule un air frais la nuit, mais, en 30 ans, la température diurne a progressé de +1,5°c et la pluviométrie a reculé de 100mm, explique le président de l’AOC, Joël Bouscarle. Donc, nous devons modifier nos habitudes, amplifier la polyculture (cerise, abricot, prune pomme de terre de Pertuis, fruits confits d’Apt, lavande, raisin de table, asperge, céréales…) pour étaler notre travail et nos revenus sur plusieurs saisons et pas seulement tout axer sur les vendanges en septembre. » Il est vrai que cette alternance de productions agricoles et de couleurs donne ce charme particulier, cette mosaïque de paysages qui sont l’identité du Luberon et qui attire des millions de touristes. Sans parler de la réserve de biosphère qui favorise la flore (chênes, cèdres, pins d’Alep, oliviers, buissons, haies, arbustes, thym, romarin) et la faune de petits insectes, mais aussi de rongeurs, chauves-souris, abeilles, rapaces et reptiles.
« Que nous ayons un petit ou un grand vignoble, nous devons jouer collectif, défendre nos vins, les promouvoir, travailler en bonne intelligence, ajoute Joël Bouscarle. Déjà, l’AOC Luberon a été la 1ʳᵉ en octobre 2023 à intégrer le 1ᵉʳ label ‘Vignerons Engagés’, soucieux d’environnement. »
Nathalie Archaimbault, directrice de l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion) précise : « En 2019, nous avons décidé de mettre en commun nos forces avec celles des vignerons grecs avec le projet ‘GreenVinum’ puisqu’ils connaissent un climat plus chaud que le nôtre et utilisent des cépages plus résistants. Ensemble, nous pouvons partager des solutions pour faire face au changement climatique ». Les Vauclusiens se sont rendus à Thessalonique et au Mont Olympe et un de leurs cépages blancs a été mis en valeur, l’Assertiko, originaire de l’île de Santorin, qui résiste au phylloxera et à la canicule. Quant à eux, ils ont apprécié la façon dont nous recyclons le moult et le marc de raisin dans le sol, nous ne jetons rien. »
Romain Dol, vigneron du domaine familial Le Novi à La Tour d’Aigues témoigne : « Nous devons ajouter à nos cépages ceux d’Italie du Sud, du Portugal, d’Espagne, ils sont résilients, résistent au stress ». Valentine Tardieu-Vitali du Château La Verrerie le répète : « C’est nous qui sommes les architectes des paysages du Luberon, qui les façonnons avec notre travail depuis des décennies. Mais nous devons composer avec le changement de climat. Avec le scirocco, ce vent qui vient du Sahara, j’ai perdu 40% de ma vigne plantée en Syrah l’an dernier. Heureusement que j’ai aussi une oliveraie pour m’en sortir. Quant aux chauves-souris, elles se nourrissent notamment de cicadelles. Du coup, nos vignes ne subissent pas la flavescence dorée ».
Conserver le patrimoine
Au nom du Parc Naturel Régional du Luberon, partenaire de l’AOC, Charlotte Carbonnel a évoqué ce « Patrimoine environnemental, culturel, géologique, vivant, mais fragile. Ses villages perchés, ses restanques, il faut les protéger. Un Plan Paysage a été lancé en 2020, une Charte Paysagère en 2022, nombre de projets sont en cours pour les pérenniser. » Notamment la transmission de témoignages d’anciens vignerons sur les bonnes pratiques, un chantier de remise en état de restanques délabrées de pierre sèche, la fabrication de nichoirs, l’économie de la ressource eau.
Des cépages « V.I.F.A » (Variétés d’Intérêt à Fin d’Adaptation) ont été proposés à l’INAO pour que les vignes du Luberon s’adaptent mieux à la sècheresse et aux maladies. Ils vont être testés, qu’ils viennent de Sicile ou de Grèce. Mais on peut aussi remettre au goût du jour des cépages d’antan comme le Picpoul, le Caladoc, la Clairette, la Counoise ou le Bourboulenc ‘le Riesling provençal’.
Une façon de préserver les 3 100 hectares de l’AOC Luberon, sa production bio à hauteur de 23% et sa certification 71% HVE (Haute Valeur Environnementale). Et de mettre à l’honneur ses 10 coopératives et ses 63 caves particulières qui produisent plus de 17 millions de bouteilles par an dans les 3 couleurs (25% blanc, 25% rouge et 50% rosé).
De gauche à droite : Charlotte Carbonnel, Romain Dol, Laëtitia Allemand, Joël Bouscarle, et Nathalie Archaimbault.