Découvrez le Château de Lourmarin autrement à Noël
Pour célébrer les fêtes de fin d’année, le Château de Lourmarin propose un jeu de piste à ses jeunes visiteurs du samedi 21 décembre au dimanche 5 janvier.
« Monsieur Bonhomme de Neige a perdu un de ses objets préférés, aide-le à le retrouver… » Tel est le synopsis du jeu de piste spécial ‘Noël’ proposé par le Château de Lourmarin aux enfants dès ce samedi 21 décembre.
Cette animation, incluse dans le prix de la visite du monument, sera l’occasion pour les enfants de plonger dans la magie de Noël tout en résolvant des énigmes. De quoi travailler ses méninges, même pendant les vacances scolaires, tout en découvrant l’histoire du Château.
Le Château sera fermé les mercredis 25 décembre et 1er janvier. Tarif : 8,00€ / Réduit : 6,50€ / 6 > 12 ans : 3,50€ / Moins de 6 ans : gratuit.
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Le Château de Lourmarin, qui surplombe le village éponyme, a passé pour la première fois le cap des 60 000 visiteurs depuis le début de l’année, au début du mois de décembre.
Racheté dans les années 1920 par Robert Laurent-Vibert, et aujourd’hui géré par la Fondation qui porte son nom, le Château de Lourmain, aussi appelé « la petite Villa Médicis de Provence », enregistre un record de fréquentation cette année. Pour la première fois depuis que l’édifice accueille du public, 60 000 visiteurs ont franchi ses portes depuis le début de l’année (qui n’est pas encore terminée !).
Une fierté pour l’équipe du Château qui œuvre à faire de chaque visite un moment unique, que ce soit par les visites guidées, les différentes expositions ou encore les concerts qu’accueille l’édifice. Le Château de Lourmarin est d’ailleurs le quatrième Monument historique le plus visité de Vaucluse après le Palais des Papes, le Pont d’Avignon et le Théâtre antique d’Orange. Sa fréquentation est en constante augmentation depuis une dizaine d’années, preuve en est que le cap des 60 000 visiteurs a été franchi pour la première fois en 2024.
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Le pôle de compétitivité Innov’Alliance, implanté à Avignon, organise la première édition de Natur’Tech ce jeudi 28 novembre à la Fruitière Numérique de Lourmarin. Une journée dédiée aux startups des filières la Naturalité pour promouvoir l’innovation et créer des synergies.
Innov’Alliance, dont la mission est de dynamiser l’innovation et de fédérer les acteurs de nos filières. À travers son nouvel événement Natur’Tech, le pôle de compétitivité souhaite promouvoir les innovations qui transformeront les industries, et créer des synergies et encourager les collaborations entre start-ups, entreprises en recherche de solutions et investisseurs.
Au programme de cette journée : des rencontres B2B, une table ronde avec des témoignages d’acteurs sur l’avenir de l’innovation dans les filières de la Naturalité, des sessions Pitch pour les startups, et des moments d’échanges pour élargir son réseau.
Inscription en ligne. Jeudi 28 novembre. De 8h30 à 17h30. Fruitière Numérique. D943, Avenue du 8 Mai. Lourmarin.
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Un week-end de solidarité organisé par l’Association des Amis de Lourmarin en partenariat avec la Fruitière Numérique ces vendredi 18 et samedi 19 octobre.
L’Association des Amis de Lourmarin en partenariat avec la Fruitière Numérique ont à cœur de nourrir la réflexion sur la guerre en Ukraine depuis février 2022. Elles lancent un grand week-end de solidarité dont les bénéfices seront reversés intégralement au profit des populations ukrainiennes.
Vernissage exposition photos ‘En dépit des ténèbres’ — En présence de l’auteur Jérome Barbosa, photographe-reporter de guerre, de retour de Kiev. Vendredi 18 Octobre.18h. Entrée libre. Fruitière Numérique. Avenue du 8 Mai D943. Lourmarin.
Conférence-débat ‘Ukraine : résistance et espérance’ par Guillaume Ancel, ancien officier militaire, en charge des Opérations Extérieures au Cambodge, Kosovo ou Rwanda. Samedi 19 Octobre. 15h. 8 et 10€. Fruitière Numérique – Tarif : 10 € //Amis de Lourmarin : 8€
Récital de piano par Maxime Alberti, ancien pensionnaire du Château, régulièrement programmé au Festival des Musiques d’été. Il interprétera les œuvres du compositeur ukrainien Bortkiewicz, Schubert et Chopin. Samedi 19 Octobre.18h. 12 à 30€. Château de Lourmarin. 2 Av. Laurent Vibert.
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Ces vendredi 11 et samedi 12 octobre, la Fruitière numérique de Lourmarin va accueillir le Grand Forum de la jeunesse dans le cadre du projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe).
Avec huit ateliers organisés tout au long de l’année, le projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe) a fédéré 200 jeunes en direct autour de plusieurs enjeux : l’orientation, la différence de genre, le handicap… et bien d’autres thématiques qui touchent la jeunesse.
Le résultat de ces rencontres sera restitué lors du Grand Forum de la jeunesse ces 11 et 12 octobre à Lourmarin. Ce sera également l’occasion d’échanger, partager et célébrer autour des différentes thématiques abordées toute l’année. L’objectif est de mobiliser toutes les jeunesses du territoire pour montrer qu’il est possible d’agir, même en étant jeune et en milieu rural.
Ce vendredi 11 octobre, le forum permettra aux jeunes de s’exprimer et d’être acteurs de leur territoire avec le soutien des décideurs. Ce samedi 12 octobre sera une journée en intelligence collective pour que les jeunes et acteurs de la jeunesse concrétisent une dynamique commune. Près de 70 jeunes et 50 élus et acteurs de la jeunesse seront présents sur les deux jours.
Vendredi 11 octobre de 9h à 17h. Samedi 12 octobre de 9h à 17h30. Inscription en ligne. La Fruitière numérique. Avenue du 8 Mai. Lourmarin.
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Dans le Vaucluse, plus de 40 % de la surface du département est constituée de massifs forestiers. Une richesse et un patrimoine qui nécessitent la plus grande attention et en particulier en matière de lutte contre les incendies. Une mission qui mobilise bien plus que les sapeurs-pompiers. Ils sont des milliers (professionnels et bénévoles), au sein de différentes structures à être engagées dans ce combat. Une armée de l’ombre dont on ne soupçonne peu l’ampleur et l’organisation…
Protéger des risques d’incendie les 150 000 hectares des 11 massifs du Vaucluse n’est pas une mince affaire. C’est une mission qui mobilise de nombreux intervenants : Préfecture, Région, Département, Communes, Comité Communal des Feux de Forêt (CCFF), Direction Départementale des Territoires (DDT), Office National des Forêts (ONF) et bien sûr le SDIS (Service Départemental d’Incendies et de Secours) avec ses 500 pompiers professionnels. S’ajoute à cela 2 500 bénévoles, que ce soit du côté des sapeurs-pompiers ou des patrouilles et vigiles des CCFF. Bref, il y a du monde sur le pont. Le fonctionnement de cette machine bien huilée est placé sous l’autorité du préfet et la responsabilité opérationnelle revient au SDIS 84 dont la chaîne de commandement est pilotée par le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. Pour en comprendre le fonctionnement de cette organisation tout à fait unique il faut en suivre le calendrier des opérations.
Des documents de référence Le point de départ c’est le plan départemental de la protection contre les incendies. Véritable bible, ce document se veut exhaustif. Il détaille toutes les caractéristiques des massifs et définit le cadre à toutes les actions à mettre en œuvre sur une décennie. Chaque année, au printemps, les 48 casernes du département vérifient l’état des 600 km de pistes DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) et des 225 citernes réparties un peu partout dans les massifs. Ce travail fait l’objet de rapports détaillés qui servent ensuite à l’établissement d’ordres opérationnels définissant l’organisation des moyens et des actions. Le qui fait quoi en quelque sorte. Cette période du printemps correspond également à celle où tous les sapeurs-pompiers (professionnels et volontaires) entrent en formation. Tous les acteurs intervenant dans la lutte contre les incendies sont mobilisés pour des mises en situation sur le terrain. A la mi-juin tous les divisions sont prêtes. Et c’est le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendies et de Secours) qui pilote le tout. Pour le département de Vaucluse il est implanté à Avignon. Les médecins du SAMU répondant aux appels du 15 y sont également installés permettant une meilleure coordination de l’ensemble des moyens de secours.
Un syndicat mixte qui gère l’entretien des massifs Les équipements de prévention et de lutte contre les incendies des 150 000 hectares de forêt du département sont gérés par un syndicat mixte (SMDVF) qui réunit le département et 142 communes du Vaucluse. Ce syndicat mixte a pour mission l’entretien de l’ensemble des voies DFCI et des citernes réparties sur les différents massifs. Ses travaux sont conduits sous l’expertise des ingénieurs et techniciens de la Direction Départementale des Territoires de Vaucluse. Ces fonctionnaires territoriaux sont également Intégrés à la chaîne de commandement de la lutte contre les incendies. Leurs connaissances du terrain et leurs expertises techniques sont précieuses. Ce sont eux d’ailleurs qui établissent le plan départemental de protection des massifs. Ce service est piloté par Jean-Noël Barbe, diplômé de l’école forestière des Barres.
« On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention » Chaque jour pendant l’été, le COZ Sud-Est (Centre Opérationnel de Zone) établit un bulletin météo détaillé qui prend également en compte des données comme l’état des sols ou de la végétation. Ces relevés déterminent 6 niveaux de risques et permettent de calibrer les moyens de prévention à mettre en œuvre sur chacune des 8 zones du département. Ces 8 zones correspondent à un découpage territorial spécifique bénéficiant d’une dénomination et d’une géolocalisation propres aux services de secours. « On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention » précise le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand. Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. Le SDIS 84 est doté de 88 de ces camions citernes de 4 000 litres. On en croise souvent aux abords des massifs. Dans les zones à risque moins élevé ce sont les Comités Communaux des Feux de Forêt (CCFF) qui sont sollicités avec des vigiles placés sur des points hauts, des patrouilles en VTT, à cheval ou en 4X4. Les véhicules 4X4 sont équipés de citernes de 600 litres capables d’arrêter les feux naissants. Les patrouilles de l’ONF, appelées APFM (Agents de Protection de la Forêt Méditerranée), viennent complétées le dispositif. Elles sont au nombre de 6 pour le département.
« Prendre le feu dans l’œuf » Tous ces unités de terrain ont pour mission de surveiller, de prévenir et d’intervenir. Grâce à leurs connaissances fines des massifs ces patrouilles servent également de guide aux moyens d’intervention plus lourds. La mission première de toutes ces équipes est de « prendre le feu dans l’œuf ». « C’est la priorité absolue » précise Philippe Chaussinand Lieutenant-colonel. Quitte parfois à enlever des moyens sur un feu important pour en circonscrire un naissant. Outre les moyens des patrouilles de l’ONF et des CCFF, et des moyens d’intervention au sol du SDIS, le département dispose pendant l’été du soutien d’un hélicoptère capable de larguer 1000 litres d’eau. Il est basé au Thor. L’hélicoptère permet d’intervenir en quelques minutes et d’accéder à des zones où les camions et les hommes ne peuvent aller. Ainsi, début septembre 2024, il est intervenu à deux reprises, à Cheval-Blanc sur le massif du Petit Lubéron et à Mondragon éteignant très rapidement des feux naissant. Sur Mondragon c’est 80 hectares de forêt qui ont ainsi été préservés.
« Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image » Dans la lutte contre les incendies la collecte et le traitement des informations sont essentielles. Surtout s’il s’agit d’appels provenant du public. Localisation, origine et importance du feu sont des données indispensables et précieuses. « Les pompiers sont continuellement entre zone de connaissance et zone de doute » confie le capitaine Serge Perrot. Ce dernier a supervisé l’installation en 2024 de 4 caméras qui permettent de « lever des doutes ». En effet, ces caméras haute résolution et à fort pouvoir grossissant ne sont pas des moyens de détection. Ils servent à confirmer ou infirmer les informations reçues au CODIS. « Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image » aime à dire Serge Perrot. « Mais rien ne remplacera l’œil humain » s’empresse-t-il d’ajouter.
Au terme de cet été 2024, le bilan dressé par Pierre Augier, commandant adjoint chef de groupement opérations, est plutôt positif. Avec 13 départs les feux de forêt ont été moins nombreux qu’en 2023 et n’ont détruit que 4 hectares. Par contre avec 460 départs les feux de broussailles sont en augmentation de 30 % et ont détruits 20 hectares. (Bilan arrêté au 05.09.24). 88% des feux sont d’origine humaine et dans la plus part des cas ils sont accidentels rappelle le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. « Les gens font aujourd’hui d’avantage attention » conclut-il.
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Le Festival des musiques d’été revient dès ce vendredi 12 juillet dans le cadre exceptionnel du Château de Lourmarin. Récitals de piano, duos violon/piano, théâtre ou encore soirées jazz, 21 dates sont prévues jusqu’au 5 octobre.
La musique va résonner dans les pierres anciennes du Château de Lourmarin, qui accueille la 26ᵉ édition du Festival des musiques d’été. Poussé par l’envie de faire la promotion de jeunes talents, le quatrième monument historique le plus visité du Vaucluse accueillera une vingtaine de musiciens issus des grands conservatoires nationaux et internationaux jusqu’au mois d’octobre.
Le Festival débutera ce vendredi 12 juillet avec un récital de piano. Gaspard Dehaene interprètera les musiques des grands noms de la musique classique tels que Chopin, Haydn, ou Liszt.
Le programme
• Vendredi 12 juillet : soirée de gala avec un récital de piano par Gaspard Dehaene qui interprètera Chopin, Haydn, Liszt. • Lundi 15 juillet : récital de piano par Maxime Alberti qui interprètera Chopin, Beethoven, Rachmaninov, Ravel. • Vendredi 19 juillet : récital de piano par Pierre Chalmeau qui interprètera Bach, Beethoven, Debussy. • Lundi 22 juillet : récital de piano par Dmytro Semykras qui interprétera Brahms, Scarlatti, Ravel, Rachmaninov. • Samedi 27 juillet : pièce de théâtre Cyrano de Bergerac sur la terrasse, interprétée par la troupe du TRAC de Beaumes-de-Venise. • Lundi 29 juillet : récital de piano par Mika Akiyama qui interprétera Bach, Mozart, Brahms, Beethoven. • Samedi 3 août : soirée jazz traditionnel sur la terrasse avec les Suricats Septet. • Lundi 5 août : duo violon/piano avec Duo Con Fuoco (Camille Théveneau au violon et Florent Ling au piano), qui interprétera Tchaikovsky, Poulenc, Fauré, Saint Saëns. • Jeudi 8 août : récital de piano par Florent Ling qui interprétera Beethoven, Chopin, Liszt, Bartok. • Lundi 12 août : récital de piano par Gaspard Thomas qui interprétera Beethoven, Fauré, Prokofiev, Chopin. • Jeudi 15 août : récital de piano par Leonardo Hilsdorf qui interprétera Beethoven, Brahms, Villa-Lobos, Debussy, Chopin. • Lundi 19 août : récital de piano par Mila Gostijanovic Qui interprétera Chopin, Fauré, Scriabine, Liszt, Mel Bonis. • Jeudi 22 août : récital de piano par Ingmar Lazar qui interprétera Chopin, Mendelssohn, Liszt, Lyadov. • Lundi 26 août : duo violon/piano avec François Pineau-Benois au violon et Ryutaro Suzuki au piano, qui interpréteront Schubert, Beethoven, Franck, C.Schumann, Wieniawski. • Jeudi 29 août : récital de piano par Ryutaro Suzuki qui interprétera Chopin, Rachmaninov. • Lundi 9 septembre : récital de piano par Rodolphe Menguy qui interprétera Beethoven, Bartok, Listz, Kodaly. • Samedi 14 septembre : récital de piano par Karen Kuronuma qui interprétera Haydn, Chopin, Rachmaninov. • Samedi 21 septembre : récital de piano par Célia Onéto Bensaid interprétera Liszt, Prokofiev, Wagner, Strohl. • Samedi 28 septembre : récital de piano par Katia Krivokochenko qui interprétera Chopin, Szymanowski. • Samedi 5 octobre : récital de piano par John Gade Qui interprétera Chopin, Liszt.
La place est au prix de 30€ tarif plein, 23€ tarif réduit et 12€ pour les -25ans. Pour réserver votre billet, cliquez ici. Du 12 juillet au 5 octobre. Château de Lourmarin. 2 Avenue Laurent Vibert. Lourmarin.
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Après The Camp à Aix-en-Provence, l’union régionale du SNDGCT a choisi la Fruitière Numérique, à Lourmarin, pour organiser son congrès régional annuel. Un lieu stratégique centré sur le numérique, comme son nom l’indique. Anciennement une coopérative de fruits et légumes, la municipalité a su réhabiliter la Fruitière Numérique, qui, aujourd’hui, a pour missions la vulgarisation de l’informatique, pour les jeunes comme les seniors, l’accueil des artistes et artisans qui viennent modéliser leurs projets, mais aussi le développement du coworking.
C’est donc tout naturellement que l’union régionale du Syndicat a choisi un thème autour du numérique et de l’innovation pour ce congrès : ‘Piloter les transformations en 2024 : les dirigeants territoriaux en première ligne’. La journée a été rythmée par des tables rondes, mais aussi des conférences autour d’un sujet central : l’intelligence artificielle. Les directeurs généraux des services (DGS) participants ont pu également profiter d’ateliers ‘Parcours dirigeant’ pour s’inspirer et se ressourcer, ainsi que d’un espace avec 22 exposants (assurances, conseils en finance, installations d’équipements multimédias, solutions juridiques, etc).
Un congrès coorganisé par les sections régionale, vauclusienne et bucco-rhodanienne
Pour la deuxième année consécutive, le congrès régional est coorganisé par Laurent Régné, président régional du SNDGCT, Karine Icard, présidente de la section vauclusienne, et Philippe Sanmartin, président de la section des Bouches-du-Rhône, ainsi que par leurs équipes. Chaque année, les équipes prennent le soin de choisir un lieu impactant, propice à la synergie. Après les Bouches-du-Rhône en 2023, c’est le Vaucluse qui a accueilli cette année le congrès régional.
Les DGS ont répondu « oui » à l’invitation de Laurent Régné, Karine Icard et Philippe Sanmartin. Quelque 200 personnes sont venues échanger autour de l’intelligence artificielle, dont environ 170 DGS, qui ont fait le déplacement depuis toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « L’intelligence artificielle impacte nos méthodes de travail, va impacter nos relations sociales au sein des organisations et nos relations avec le public, notre management doit s’adapter rapidement à ces évolutions, a affirmé Laurent Régné. C’est une chance d’être là au moment où se fait cette bascule. »
L’intelligence artificielle, le fruit de la connaissance humaine
Après quelques prises de parole officielles, il est temps de rentrer dans le vif du sujet avec une première conférence : ‘L’intelligence artificielle : des opportunités pour nous tous’. Olivier Oullier a su captiver son public instantanément, mêlant humour, connaissances et faits. Le neuroscientifique et entrepreneur en neurotech a tenu à démarrer cette journée en reposant les bases sur ce qu’est l’intelligence artificielle.
Après avoir rappelé que l’intelligence artificielle était basée sur l’intelligence humaine pour entraîner les machines, Olivier Oullier a précisé que son utilisation entraîne tellement d’attentes qu’elle mène souvent à la déception. Comme les intervenants qui l’ont succédé l’ont mentionné tout au long de la journée, l’intelligence artificielle ne doit pas être vue comme une solution magique, mais plutôt comme un outil, qui peut être formidable dans certaines tâches au quotidien, mais à utiliser avec parcimonie. Le conférencier a notamment donné l’exemple de Samsung, dont certaines données confidentielles ont fuité à cause de l’utilisation de l’intelligence artificielle par l’entreprise coréenne.
Les DGS ont pris la parole
Est venu le moment des tables rondes, durant lesquelles les directeurs généraux des services de diverses collectivités territoriales ont partagé leurs expériences, leurs doutes et leurs réussites, relatifs à l’intelligence artificielle. En tout, trois tables rondes ont eu lieu simultanément dans différentes salles de la Fruitière Numérique, et chaque participant a pu choisir le sujet qui l’intéressait le plus :
‘L’intelligence artificielle, levier de transformation numérique à l’ère de la cybersécurité’ avec Lionel Peres (DGS de Vaison-la-Romaine, membre du bureau SNDGCT 84), Bertrand Combes (DGS de Sorgues), Célia Nowak (Déléguée régionale à la sécurité numérique en région PACA ANSSI), Chef d’escadron Fabien Suchaud (Commandant de la Section d’appui Judiciaire de Marseille, Gendarmerie Nationale), et Damien Hassko (Responsable du CSIRT Urgence Cyber – Région Sud).
‘L’intelligence artificielle au service des usagers et des agents publics’ avec Johanna Quijoux Butler (DGS de Piolenc, membre du bureau SNDGCT 84),
Fatima Meslem (DGS de la commune de Plaisir dans les Yvelines), Line Galy (Directrice du pôle numérique et données à Montpellier Méditerranée Métropole), et Sophie Regis (Directrice du développement économique & de l’emploi à Châteauneuf-les-Martigues et Présidente de Big Bloom Marseille).
‘L’intelligence artificielle, levier de transformations environnementales à l’ère de la sobriété ?’ avec Laure Galpin (Directrice du Parc Naturel Régional du Luberon et membre du bureau SNDGCT 84), Bruno Lenzi (Chef de projet data / IA au sein de l’Ecolab du Commissariat général du Développement Durable, Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires), Matthieu Porte (Coordinateur des activités IA à l’IGN), et Nathalie Bonneric (Cheffe du service études et prospectives du Département de l’Hérault).
L’intelligence artificielle révolutionne le monde du travail
L’après-midi, c’est au tour de la conférencière Cécile Dejoux, aussi professeure au CNAM, spécialiste des sujets RH et de l’IA, de prendre la parole sur le sujet du jour avec la conférence : ‘Quand l’intelligence artificielle générative transforme le travail’. Elle commence par annoncer que peu d’entreprises françaises utilisent l’intelligence artificielle au quotidien. « C’est l’esprit français, qui est dans l’attente avant de se jeter dans l’innovation », a expliqué Cécile Dejoux.
Comme Olivier Oullier, Cécile Dejoux nuance son propos en admettant que l’intelligence artificielle puisse être un très bon outil, permettant une meilleure productivité, un gain de temps, de créativité, d’innovation, d’automatisation et de personnalisation, mais qu’elle peut aussi mener à des erreurs. Il faut être précautionneux au niveau de la data, de l’environnement car les intelligences artificielles sont très énergivores, de l’éthique, ou encore des cyberattaques. La conférencière a également évoqué la santé mentale, qui pourrait être impactée négativement à cause d’une utilisation abusive de l’intelligence artificielle qui ne laisserait plus aucune place à la productivité et à la créativité.
Un partenariat entre le SNDGCT 84 et le CNFPT
Enfin, ce congrès a aussi été l’occasion pour la section vauclusienne du SNDGCT et pour le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) de renforcer leurs liens en signant une convention de partenariat afin de présenter une offre de formation répondant aux enjeux vauclusiens et de ses cadres territoriaux.
Dans le cadre de cette alliance, les deux entités s’engagent en faveur de l’organisation ou de la participation conjointe à des évènementiels d’actualité, et de l’animation et de l’accompagnement du réseau de cadres dirigeants territoriaux autour de 3 axes : la professionnalisation du cadre dirigeant, l’accompagnement des transformations dans les organisations, et l’accompagnement de projets liés aux transitions notamment environnementales et écologiques.
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Dans le Vaucluse, il y a 670 entreprises de réparations et d’entretien pour les véhicules légers. Majoritairement composé de petites structures plus ou moins indépendantes, nombre de ces entreprises rencontrent aujourd’hui des difficultés. Mais certaines d’entre elles tirent leur épingles du jeu en misant sur la proximité, le service ou en diversifiant leurs activités.
La proximité et le prix sont sans doute les deux premières raisons pour laquelle on va chez le garagiste du coin. La confiance est aussi un facteur important. Son « petit » garagiste c’est celui qui cherche à réparer plutôt qu’à changer, ou à ne remplacer que ce qui est nécessaire. Ces petites entreprises, qui sont les plus nombreuses, sont aussi les plus fragiles : forte pression concurrentielle, surcoûts énergétiques, problèmes de main d’œuvre, nécessité d’investir en permanence… Mais certains se battent pour continuer à exister, comme à Lourmarin où un jeune couple a repris un garage en se spécialisant dans les voitures anciennes ou de sport.
Garagistes par filiation et par passion Ancien mécanicien dans des écuries ayant participés à des épreuves comme les 24 heures du Mans ou le Dakar, Frédéric Pellegrin, est un authentique aficionado. Il a travaillé chez Oréca, l’écurie d’Hugues de Chaunac qui remporta dans sa catégorie les 24 heures du Mans en 2000 avec une Dodge Viper GTS-R. Jolie carte de visite. Il a ensuite collaboré chez solution F, un autre préparateur auto de renom. Ca été pour lui l’occasion de pouvoir vivre de l’intérieur quelques grands rallyes historiques comme le Tour de Corse ou encore des épreuves sur des circuits à Spa ou à Dubaï. Il a également tâté du rallye mais cette fois en tant que pilote sur une Clio Williams.
« Je suis tombé dedans quand j’étais petite » Sa compagne, Jade Vila est aussi une vraie passionnée. Son père, son grand-père et même son arrière-grand-père, tous étaient garagistes. Sa tante a également évolué en sport auto dans le championnat de France. Une famille de vrais fans d’automobiles. « Je suis tombé dedans quand j’étais petite » confit Jade. Comme Frédéric, son compagnon, elle ne pouvait envisager d’autre avenir professionnel. Ils voulaient leur garage mais ne souhaitaient pas s’installer en ville. Habitant la région, ils ont eu l’opportunité de reprendre celui de Lourmarin, il y a maintenant trois ans. Ils ont dû investir pour le moderniser et le mettre aux normes actuelles.
Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ? Dans leur garage il n’est pas rare de côtoyer aux côtés d’autos de tous les jours, une vieille anglaise ou encore une allemande de prestige des années 90 avec beaucoup de cylindres et de travail… Des autos dans lesquelles peu de garagistes savent ou osent mettre les mains. Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ? C’est là aussi où les petits garagistes font la différence. Mais ce savoir-faire est de plus en plus menacé.
Perpétuer les savoir-faire dans les métiers des véhicules anciens C’est justement pour ne pas que ces savoir-faire ne disparaissent que le Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) a été créé en 2015. Cette idée on la doit à Luc Morel, un passionné de vieilles mécaniques, qui ne pouvait se résoudre à ce qu’il n’y ait plus de formations spécialisées pour l’entretien ou la restauration des voitures anciennes. Les besoins sont importants et les métiers bien spécifiques : mécaniciens, carrossiers, selliers… Les formations proposées par la CNAV sont ouvertes à tous, y compris aux particuliers qui veulent se reconvertir ou simplement mettre les mains dans le cambouis de leurs autos.
Une antenne a même été ouverte en septembre dernier à Cavaillon. Les formations ont été confié à Tony Lemaitre, un ancien élève du CNVA et ex manager de ligne à la RATP. Installé à Cavaillon depuis plusieurs années comme mécanicien restaurateur de motos anciennes dans les ateliers de Renaissance Motorcycle, Tony Lemaire fait aujourd’hui aussi dans l’automobile. Que ce soit 2 ou 4 roues c’est toujours la passion qui conduit !
Le secteur de la réparation automobile en France
70 000 entreprises et 120 000 salariés
Un CA de 21 milliards d’euros avec une croissance annuelle de l’ordre de 5 à 6 %
3 grands types de structures : les concessionnaires et agents de marques, les grandes enseignes d’entretiens (Norauto, Midas, Feu vert…) et les indépendants. Ces derniers peuvent être regroupés sous des marques qui leur apportent un certain nombre de services (AD, Euro Repar Service, TOP Garage…)
En France, on dénombre pas moins de 230 000 collectionneurs et environ 800 000 véhicules anciens et tournants. Le secteur de l’automobile ancienne, c’est 4 milliards d’euros de CA et 20 000 emplois directs (source Fédération Internationale des Véhicules Anciens)