« Tranche du Sud » : le nouveau livre de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine
Après un premier essai, « Est-ce qu’on peut enfin en placer une ?! », Jean-François Périlhou, maire Vaison-la-Romaine, publie son nouveau livre « Tranche du Sud ».
Ce nouvel ouvrage de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine, vise à faire découvrir ou redécouvrir les incomparables contours du Sud, de son héritage ancestral jusqu’à ses exigences modernes. Il constitue une immersion méridionale et est accompagné de deux annexes : un glossaire du parler sudiste et un recueil de quelques chansons traditionnelles.
« Tranche du Sud » est d’ores et déjà commandable dans les lieux de distribution habituels, à commencer par ceux de Vaison-la-Romaine et de ses alentours, ainsi qu’en suivant ce lien.
J.R.
« Tranche du Sud » : le nouveau livre de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine
La 4e édition du festival de la bande dessinée d’Avignon aura lieu ce week-end, le samedi 26 et le dimanche 27 novembre, à l’Hôtel de Ville. Auteurs, dessinateurs, coloristes, bédéistes, les visiteurs pourront rencontrer de nombreux intervenants et autant d’univers variés.
Le festival de la bande dessinée d’Avignon s’installera de nouveau à l’Hôtel de Ville, durant deux jours intenses, le samedi 26 et le dimanche 27 novembre. Pour cette 4e édition, 25 auteurs seront présents pour rassembler petits et grands autour de séances de dédicaces et d’ateliers artistiques destinés aux plus jeunes.
Parmi les auteurs, dessinateurs, coloristes et illustrateurs présents : Philippe Aymond (Lady S.), Pascal Bresson (Simone Veil – L’immortelle), Stefano Carloni (Les nouvelles aventures de Barbe-Rouge), Sara del Giudice (Derrière le rideau), Claire Fauvel (la Guerre de Catherine), Marion Mousse (L’Ecume des jours), Sophie Ruffieux (Ma vie selon moi) et bien d’autres.
Organisé par l’association Renc’Arts en partenariat avec les librairies La Crognote Rieuse, L’Eau Vive, Amazin’ et La Comédie Humaine, les visiteurs retrouveront sur place tous les ouvrages proposés à la vente par ces librairies partenaires du festival : BD, romans, mangas, etc.
Les visiteurs pourront également découvrir une exposition installée dans le péristyle de l’Hôtel de Ville mettant en scène les héros de BD dans la cité papale. Réalisée par 11 auteurs, l’exposition est visible depuis le 8 novembre et jusqu’au 27.
« Cette manifestation majeure pour notre territoire trouve tout naturellement sa place dans une ville où la culture se vit toute l’année et s’inscrit pleinement dans notre dynamique ‘Avignon, terre de culture 2025’, a déclaré Cécile Helle, maire d’Avignon. Que vous soyez lecteurs attentifs ou occasionnels, petits ou grands, soyez bienvenus à l’Hôtel de Ville, transformé pour l’occasion en une véritable Cité de la BD ».
Deux espaces dédiés aux enfants Comment mettre en page et en image, une histoire ? Comment créer un personnage ? Isabelle Charly, Clara Cuadrado, Dominique Bastide et Dominique Rousseau animeront des ateliers où le jeune public pourra apprendre les bases du dessin.
Egalement, l’Ideas Box, un dispositif nomade créée par l’ONG Bibliothèque Sans Frontières et imaginée par le designer Philippe Starck, sera installée le samedi 26 novembre dans le péristyle bas de l’Hôtel de Ville. Elle permettra aux visiteurs de lire en étant confortablement installé dans une bulle.
Les 26 et 27 novembre à l’Hôtel de ville d’Avignon de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30. Les auteurs dédicaceront uniquement les ouvrages achetés sur place.
J.R.
« Tranche du Sud » : le nouveau livre de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine
Vendredi 14 octobre, la librairie Elan Sud, à Orange, reçoit l’autrice Denise Déjean à l’occasion de la sortie de son dixième roman intitulé ‘Un forgeur, deux continents’.
Vendredi 14 octobre à 19h, la Librairie Elan Sud accueillera Denise Déjean pour une rencontre à propos de son nouveau roman, ‘Un forgeur, deux continents’, paru le 10 juillet dernier. La rencontre sera suivie, pour ceux qui le souhaitent, de la dégustation de plats et boissons que vous aurez apportés. Le caviste Cédric Bourelle sera également présent pour vous faire découvrir quelques cuvées.
Résumé : ‘Né à Banat, près de Tarascon-sur-Ariège, au début du XIXe siècle, Antoine Ville, que tout prédestine à suivre la modeste lignée de paysans de ses parents, entre dans le monde du fer et de la forge par hasard. Il devient un excellent ouvrier et reste au pays, jusqu’au jour où le monde s’ouvre à lui. Son aventure aux mille rebondissements le mène jusqu’au Mexique où il fonde une nouvelle famille, toujours dans la forge. L’amour de ses parents, des traditions et de son pays restera gravé dans son cœur’.
Ce roman biographique entre Ariège et le Mexique est issu d’un travail de recherches généalogiques. Après avoir écouté ses descendants, essaimés entre la France, les Etats-Unis et le Mexique, Denise Déjean a reconstitué le puzzle de la vie d’Antoine Ville en respectant les faits et les lieux. La touche romanesque de l’autrice en renforce la valeur épique.
Denise Déjean
Impliquée dans le monde culturel, Denise Déjean a co-signé plusieurs ouvrages ethnographiques sur les Pyrénées ariégeoises avant de se lancer dans l’écriture de nouvelles, puis de contes pour enfants et de romans. Deux d’entre eux, ‘Le Crime du Gamat’ et ‘Lardoulens’, ont été récompensés par l’Académie des Jeux floraux. ‘Femmes en leurs jardins’ a quant à lui reçu le Prix du Livre pyrénéen littérature.
Rencontre le vendredi 14 octobre à 19h, à la librairie Elan Sud, 233 rue de Rome, à Orange – entrée gratuite – réservations au 04 90 70 78 78 ou sur elansud@orange.fr – pour lire les premières pages, c’est ici.
J.R.
« Tranche du Sud » : le nouveau livre de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine
La fantaisie est le genre littéraire le plus populaire en Europe. Selon une étude publiée par Studying in Switzerland, le fait que la plupart des récits célèbres de fantaisie se concentrent, d’un point de vue historique, sur des lieux d’inspiration européenne est probablement l’une des raisons pour lesquels ce genre est plébiscité sur le Vieux-Continent. Parmi les plus populaires, on pense bien sûr à la saga Harry Potter et aux œuvres de J. R. R. Tolkien (Le Seigneur des anneaux, Le Hobbit). En deuxième position, on retrouve les romans, qui sont notamment le genre littéraire le plus populaire en France et dans la péninsule Ibérique.
Comme le montre notre carte, les préférences de lecture varient selon les pays et les cultures. Les anglophones du Royaume-Uni et d’Irlande, très attachés à leur patrimoine littéraire, préfèrent les livres de littérature classique, tandis que les néerlandophones des Pays-Bas et de Belgique ont une préférence pour la noirceur, avec les thrillers. Les Norvégiens sont aussi plutôt friands d’histoires sombres, puisque le genre le plus populaire dans le pays est le polar.
« Tranche du Sud » : le nouveau livre de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine
‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’
Samedi 10 septembre Joseph Pacini présentera l’ouvrage ‘Marcel Roy, passeur de lumière’ paru aux éditions Cardère à Avignon. L’auteur illustrera ses propos par la projection de diapositives. Ça se passera en salle Bouscarle à Cavaillon, 105 avenue Charles Vidau. Une initiative de l’association Cavaillonnaise Kabellion pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine cavaillonnais.
«Cette monographie de Marcel Roy (1914-1987) retrace un parcours ponctué de peintures murales, de peintures de chevalet, de vitraux, dalles de verre, verrières et puits de lumière dans les régions Provence, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, précise Bruno Msika fondateur des Éditions avignonnaises Cardère.
Histoire d’un itinéraire Cet itinéraire croise à la fois des événements artistiques et des rencontres avec Albert Gleizes, Braque, Manessier, Bazaine, Elvire Jan, pour lesquels peindre fut le moyen de traverser la lumière, poursuit l’éditeur.
Peintre décorateur de métier Marcel Roy devient prêtre et artiste pour trouver un langage neuf et faire passer la lumière. Il n’eut de cesse de promouvoir l’art sacré dans ses expressions contemporaines et de le faire entrer dans les édifices religieux. Subtile et pleine d’énergie et de force, son œuvre donne du sens aux mots incarnation, passion et résurrection.»
Hommage au passeur de lumière Dans ce très bel ouvrage, Joseph Pacini (pour les textes) et Christian Malon (pour les photos) rendent hommage à ‘Marcel Roy, passeur de lumière’. Marcel Roy ? Il était le vicaire de la paroisse de Cavaillon depuis son ordination en 1943 jusqu’en 1947. Il est également l’auteur de plusieurs peintures murales : ‘Chapelle de l’hôpital à Cavaillon, église Saint-Paul à Cheval-Blanc ; de vitraux en plomb et en dalle de verre en ciment armé, ainsi que de peintures de chevalet.
«Quand je peins, je créé quelque chose de nouveau, mais il n’y en a qu’un qui est créateur, c’est Dieu… Alors en créant, je conjugue le verbe et mon action divine,» Marcel Roy.
Un homme de foi, prêtre et artiste «Le projet de rendre hommage à votre démarche d’homme et à votre œuvre d’artiste, je le dois à vos compagnons de route André Raymond et Jean-Noël Roux, prêtres avec lesquels vous avez vécu au 35, rue d’Annanelle à Avignon, entame Joseph Pacini.
C’est là, à l’institut saint-Michel, petit séminaire d’alors, que l’adolescent que j’étais a pressenti que vivre ne pouvait être que mouvement et créativité. Et, lorsque plongé dans le silence de vos pensées, je vous voyais longer les murs des classes dans la cour de récréation, il me semblait que vous exploriez sans cesse l’inconnu qui s’offrait à chaque pas devant vous.
J’ai dû cheminer dans le temps et l’espace pour rencontrer vos œuvres… Comprendre vos engagements d’homme, de prêtre et d’artiste… A travers vos œuvres revisitées, j’ai le souvenir vivant de ces paroles que vous m’avez dites : ‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’.»
Comment tout a commencé Marcel Roy (1914-1987), fréquentera l’école des Beaux-Arts, l’atelier de Claude Firmin, poursuivra ses études à l’académie de Bruxelles puis exercera le métier de décorateur. L’avignonnais milite à la Joc (Jeunesse ouvrière chrétienne). Sous l’occupation allemande, il s’engage dans l’équipe des cahiers de Témoignage Chrétien, mouvement clandestin de résistance de 1941 à 1944. Il entre au grand séminaire d’Avignon et est ordonné prêtre en 1943. Il est nommé vicaire à Cavaillon puis à Saint Pierre à Avignon. En 1951 il est nommé aumônier du Pensionnat des Frères des Écoles Chrétiennes. En 1957, il est mis à la disposition du petit séminaire. Il est délégué à la culture en 1982.
Une inspiration protéiforme Marcel Roy est l’auteur, entre autres, de peintures murales au petit séminaire d’Avignon, à la chapelle du couvent de l’Immaculée Conception, à Notre Dame de Lumière, à la maison des prêtres de Béthanie. Ses vitraux sont visibles dans les églises du Sacré-Cœur et de Saint-Joseph à Avignon, Notre-Dame de la vigne et du Rosaire à Cairanne, dans les chapelles de la clinique Masquin (à Villeneuve-lez-Avignon) et du Mont Serein, ainsi qu’au séminaire Saint-Roch à Montpellier.
Des tableaux très souvent mystiques Il participa à de nombreuses expositions, dont le Salon International d’Art sacré à Paris en 1983, à la Chapelle du Grand Couvent à Cavaillon en 1977, au salon de Noël de Bollène en 1986. Il décèdera le 15 juin 1987.
Les infos pratiques ‘Marcel Roy, passeur de lumière’ de Joseph Pacini et Christian Malon. 96 pages. Paru en juillet 2022. 30€. Editions Cardère. Pastoralisme ; Sciences humaines et sociales. 19, rue Agricol Perdiguier à Avignon. 06 03 17 85 65. L’ouvrage est publié avec le concours financier de la Région Occitanie. https://cardere.fr
« Tranche du Sud » : le nouveau livre de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine
C’est le titre du dernier livre de Jean Viard (sociologue, directeur de recherche et fondateur des Editions de l’Aube à La Tour d’Aigues) et David Médioni (directeur de l’Observatoire des médias de la Fondation Jean Jaurès).
« La pandémie nous a enfermés chez nous, allions-nous encore parler de sur-tourisme, de pollution aérienne, de voyages, de théâtre et de festivals ? » demande en 4e de couverture du livre Jean Blaise, directeur du ‘Voyage à Nantes’, l’Office du Tourisme de Loire Atlantique qui a précisément organisé en septembre 2021 un Colloque sur ‘Le tourisme du futur’. Cet opus de 167 pages reprend les thèmes abordés par les professionnels et observateurs du tourisme. En préambule, Jean Viard écrit : « Un jour, tout s’est arrêté. Avions, trains, voitures, spectacles, bars, restaurants, chacun s’est enfermé chez lui ». Alors que depuis des décennies, notamment les premiers congés octroyés aux salariés par le Front Populaire en 1936, se sont succédés « le tourisme social, les parcs, les réserves naturelles, les plages du Languedoc, les maisons de la culture ». Mais au printemps 2020, au lendemain du 1er tour des municipales, le 16 mars, le confinement nous a assignés à domicile. C’est à ce moment-là que l’économie du loisir s’est révélée indispensable pour faire société, le week-end ou pendant les vacances. « Peu à peu nous avons compris que nous étions comme revenus à l’année zéro de la société des loisirs et du tourisme » enchaîne le sociologue.
23 millions de touristes en Paca A quoi ressemblera le tourisme du futur? Le Covid a conduit 1,5 milliard de touristes à rester cloîtrés ce qui nous amène à réfléchir, mais auparavant déjà, quelques signaux avaient clignoté et auraient pu nous alerter, l’aspiration à un tourisme de proximité, en diminuant l’usage à l’avion (avec le mouvement suédois ‘Flygskam’ ou sentiment de honte à cause de la pollution induite), la pénétration des cars de tourisme au coeur des centres historiques ou en interdisant les imposants navires de croisière dans la Lagune à Venise.
Le tourisme représente quand même 10% du PIB (Produit intérieur brut) et 2 millions d’emplois. La France attirait avant la pandémie 86 millions de touriste, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur 23 millions, qui pèsent dans l’économie. 2020 a donné un coup d’arrêt à ces retombées dans le monde entier avec, d’après David Medioni, 4 000 milliards de cash évaporés. Il faut donc repenser le tourisme, le répartir sur les 4 saisons et pas seulement pendant l’été et les vacances scolaires, peut-être en limitant le nombre de visiteurs, comme c’est le cas en ce moment pour la Calanque de Sugiton, entre Marseille et Cassis pour protéger la végétation, la qualité de l’environnement en évitant le piétinement et l’érosion des chemins.
Des endroits jadis confidentiels sont devenus des lieux de convoitise Entre les billets low-cost et le numérique le tourisme a changé, selon les auteurs du livre : « 80% des Français qui voyagent préparent leur séjour en ligne, s’immergent en amont dans les musées et les monuments du patrimoine grâce au système de réalité augmentée » comme c’est le cas pour la visite du Palais des Papes avec Histopad. Mais, à contrario, cette visite virtuelle peut provoquer des excès, dénoncent-ils, « La glamourisation des paysages sur Instagram entraîne la création d’une image forte et puissante et des endroits jadis confidentiels qui sont devenus des lieux de convoitise forte où certains viennent seulement prendre une photo, la poster et dire ‘J’y étais’.Et en étant exagérément retouchés, ces lieux sont rendus tellement désirables qu’ils en deviennent ensuite inaccessibles ».
Responsabiliser les touristes La solution serait-elle alors de responsabiliser le touriste ? De lui faire signer une Charte de bonne conduite? Jean Blaise, directeur de ‘Le voyage à Nantes’ suggère que « Le voyage à nouveau remplace le tourisme », c’est à dire « Une approche intelligente, active de l’offre, alors que le mot tourisme implique ‘de masse’,comportements suivistes et déplacements absurdes. Et il pose avec humour une question pour conclure : « Décidons-nous d’attendre l’avion électrique et le paquebot à voiles pour le grand public d’ici 15 ans avant de renouer avec le grand international ? Réfléchissons ensemble… »
L’an zéro du tourisme. Jean Viard – David Médioni aux Editions de l’Aube (04 90 07 46 60)
« Tranche du Sud » : le nouveau livre de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine
« On Lirait le sud » sous l’égide de l’Agence Régionale du Livre, propose chaque année, en partenariat avec les librairies indépendantes, un focus sur les éditeurs de la région. La Comédie humaine a choisi 3 éditeurs qui ont en commun une grande qualité de travail éditorial, la volonté de jeter des ponts entre les cultures, une (petite) propension à ne pas choisir la facilité. Alifbata édite en français des bandes-dessinées glanées dans tout le Maghreb, Le Port a jauni publie, pour les petits et les grands, contes, comptines et poésie en version bilingue franco-arabe et Les Bras nus ont choisi le théâtre.
Des contes, des lectures, un débat et une rencontre avec l’autrice Claire Tipy L’oralité sera le dénominateur commun de cette rencontre, avec 2 conteuses qui nous liront, en français et en arabe, poèmes et comptines et 3 jeunes comédiens qui interpréteront un extrait de la pièce « Des pintades et des manguiers », de Claire Tipy, sélectionnée par la dispositif Jeunes textes en liberté et en lice pour le Prix Godot des lycéens. Un texte qui parle dérèglement climatique, migration, transmission de l’histoire familiale. Une pièce partiellement écrite au Burkina Fasso et prochainement éditée aussi en version bilingue français-mooré. Un petit débat avec l’autrice et les éditeurs suivra les lectures.
Vendredi 17 juin. 19h. Librairie La Comédie Humaine. 20 Rue du Vieux Sextier. Avignon. Il est prudent de réserver :comediehumainelibrairie@gmail.com
« Tranche du Sud » : le nouveau livre de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine
Myriam Saligari présentera son dernier ouvrage paru ‘promesses d’avril’ mardi 15 mars à 18h, à la Librairie Elan Sud, 233 rue de Rome à Orange.La rencontre sera suivie, par ceux qui le souhaitent, de la dégustation de plats et boissons que vous aurez apportés. Entrée libre. Nombre de places limité. Sur réservation uniquement 04 90 70 78 78 et librairie@elansud.fr
‘Promesse d’Avril’, Les mots ne font-ils que mentir ? Comment mettre au jour son vrai désir ? Alice, la conteuse, est confrontée à une promesse faite il y a deux ans. La voici déstabilisée, sa voix se casse, le doute s’installe, sa vie est chamboulée et dans l’espoir d’une réponse, elle trouve refuge à La Pomme d’Ève auprès de son cher hôtelier. De réponses en secrets révélés, Alice lèvera un voile sur son passé. Dans ce volet qui clôt la trilogie sur le désir, initiée avec La Pomme d’Ève, l’hôtel éponyme y tiendra ses promesses.
L’auteure Après ses études de psychologie, Myriam Saligari a enseigné pendant une vingtaine d’années. Aujourd’hui, elle se consacre aux élèves en difficulté et à l’écriture. Ses premiers écrits sont des ouvrages et articles professionnels. Elle écrit aujourd’hui des romans. Son premier titre, Il était temps, a reçu le Prix première chance à l’écriture. Elle termine actuellement son 3e volet d’une trilogie sur le désir, le temps et la gourmandise.
Bon à savoir Promesses d’avril est le troisième volet de la trilogie sur le désir, l’amour et la gourmandise initié avec ‘la Pomme d’Eve’ et ‘Au bout du conte’.
Myriam SALIGARI répond aux invitations pour des rencontres avec le public, Salons du livre, etc. N’hésitez pas à prendre contact.Promesses d’avril. Editions Elan Sud. Collection Elan d’elles. Parution 15 mars 2022. 12x22cm. 228 pages. 17€ MH
« Tranche du Sud » : le nouveau livre de Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine
Les Editions universitaires d’Avignonproposent une deuxième édition de l’ouvrage de Paul Payan ‘À l’assaut du Palais : Avignon et son passé pontifical’. Une nouvelle version où l’auteur, Maître de conférences en histoire médiévale à l’université d’Avignon depuis 2003 et membre du CIHAM (Histoire, Archéologie, Littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux, UMR 5648), présente une sélection de 26 documents iconographiques, qu’il commente dans un cahier inédit. Le tout agrémenté d’une nouvelle préface de Guido Castelnuovo, professeur d’histoire du Moyen Âge.
Ce livre doit son succès au délicat mariage entre savoir scientifique et qualité de conteur propre à l’auteur. Sur un ton proche du roman, il permet d’approcher la réalité diversifiée de la ville d’Avignon au temps des papes. « Avignon et les papes : le binôme paraît évident depuis le début du XIVe siècle, lorsque la papauté, délaissant Rome pendant quelques décennies, s’était installée après moult hésitations dans la cité avignonnaise. Avignon, altera Roma : cette devise est profondément ancrée dans l’imaginaire européen, explique Guido Castelnuovo dans la préface de ce livre de 140 pages. Avignon et ses papes : irrécusable, ce doublet semble corroboré, aujourd’hui encore, par les formes, imposantes et fastueuses, du palais pontifical dominant la ville. Avignon sans les papes : impossible de concevoir la scène tant l’empreinte pontificale se révèle à chaque coin de rue, au gré des églises rénovées, des palais-livrées cardinalices, ou encore des remparts urbains dont la nouvelle enceinte, datant de la seconde moitié du XIVe siècle, dédouble le bâti intramuros d’une ville dont la population a décuplé en moins de 50 ans. »
Avignon change de dimension « Une mutation plurielle semble donc en marche, une révolution pontificale avant tout, qui bouleverse la topographie urbaine et métamorphose la société avignonnaise. Imaginons : au-delà de l’éblouissant double Palais où s’affairent des centaines de curiaux au service du pape, voici les somptueuses demeures des cardinaux qui accompagnent le souverain pontife sur les rives du Rhône. Avignon change vraiment de dimension. La ville devient une cité cosmopolite, où l’on rencontre aussi bien des myriades d’ecclésiastiques et d’officiers pontificaux que de riches marchands et de puissants banquiers venus d’ailleurs. Avignon s’accroît, s’enrichit et rayonne sur toute l’Europe et ce, grâce à la papauté et à ses innombrables réussites, religieuses et politiques, culturelles et artistiques. Tout cela est vrai, mais ce n’est qu’une partie de la vérité, celle que l’on connaît le mieux et sur laquelle on a le plus écrit. De fait, Avignon, devenue au XIVe siècle une ville des papes, tend presque à se dissimuler derrière les ornements et les triomphes pontificaux. Hier comme aujourd’hui, dans l’imaginaire français et européen – y compris auprès des historiens –, la papauté prime sur la cité, et ses papes règnent sur Avignon, son Palais et son pont. Les pages qui suivent nous racontent, dans le texte et en images, une autre histoire, altera Avenio. C’est l’histoire d’une autre Avignon, celle d’une cité qui ne vit pas qu’à l’aune des pontifes bâtisseurs de palais ou de leurs cardinaux calfeutrés au cœur d’autant de livrées cossues. Non, cette Avignon-là vit, tout à la fois et tour à tour, avec les papes, face aux papes, et malgré les papes. »
Un récit souvent méconnu « Ce récit passionnant d’une Avignon méconnue et souvent surprenante nous est ici conté par un maître auteur, médiéviste de renom, spécialiste tant du Grand Schisme d’Occident (et, donc, de la fin des papes avignonnais) que des formes de la parenté au Moyen Âge et des usages culturels de l’iconographie religieuse. Ces pages sont à lire, à contempler pour certaines et toujours à méditer : par le biais des rapports complexes qui se nouent entre Avignon, avec ses habitants, ses institutions, ses intellectuels, et la papauté, avec ses clercs, ses officiers, ses artistes, elles nous parlent aussi de ce que signifie vivre une ville et dominer une cité ; elles nous permettent de dialoguer avec certains des esprits les plus singuliers de cette époque faste que fut le XIVe siècle renaissant ; elles nous poussent, enfin, à réfléchir à comment et pourquoi se construit une mémoire du passé, d’un passé qui est, bien sûr, aussi le nôtre. »
‘À l’assaut du Palais : Avignon et son passé pontifical’. Paul Payan. Préface de Guido Castelnuovo.Collection Passion du patrimoine. 140 pages-Illustrations, bibliographie mise à jour 20 X 15 cm. 15€. Editions universitaires d’Avignon