22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

C’est le créateur de cette maison d’édition, le sociologue Jean Viard, qui depuis un demi-siècle scrute nos us et coutumes, décrypte et dissèque nos dérives, qui préface ce livre et propose sa « Politique du voyage – Une menace – Des solutions ». Il le fait en une trentaine de pages, en amont de l’étude de Linda Lainé, rédactrice-en-chef du magazine L’Echo touristique.

Il commence par une provocation : « Il n’y a pas assez de touristes », quand les Vauclusiens patientent derrière des mobil-homes qui roulent à 20km/h dans la montée du Ventoux ou quand ils font la queue pendant de longues minutes, à Avignon, sur les bords du Rhône, au feu tricolore qui permet d’accéder au parking du Palais des Papes mais ne laissent passer que trois voitures à la fois sous un soleil de plomb pendant le ‘In’ ou le ‘Off’.

Jean Viard, poursuit : « Un milliard de frères Terriens seulement, franchissent une frontière chaque année. Ils étaient 60 millions en 1968. Je rêve qu’ils deviennent 3 milliards. Cette ouverture peut sembler à contre-emploi, pourtant, avant de débattre des impacts écologiques, culturels et sociaux des voyages, il faut rappeler que le voyage, dans nos sociétés moderne est ce qui fait de nous des citoyens de France. Auparavant, les sociétés et les nations se réunissaient par mondes religieux ou par empires, et on pouvait vivre des siècles sans connaître l’existence de l’Amérique ou de l’Afrique. »

Il poursuit : « Le voyage, la découverte de l’autre, de la diversité des cultures et des écosystèmes, c’est ce qui nous intègre à la société et au monde. Or c’est parce qu’on fera humanité commune qu’on gagnera la guerre climatique ». Il revient sur l’épisode pandémie de 2019. « 5 milliards d’hommes se sont battus ensemble pour vaincre le Covid. Chacun a modifié son comportement, moins voyagé, réorganisé des circuits économiques et on a pris conscience qu’on pouvait ensemble gagner une bataille planétaire. »

Parmi les conséquences du confinement, il cite quelques exemples : « On a enlevé un milliard d’enfants des écoles, 48% des Américains ont quitté leur emploi, 10% des Chinois ont divorcé, en France un million de couples se sont séparés, 25% des salariés sont passés ou télé-travail. D’innombrables urbains ont quitté la ville ou séjournent plus longtemps dans leur résidence secondaire et les Airbnb. » Bref, la pandémie a modifié notre regard, notre vie, notre façon de considérer le monde, la société a évolué.

Plus de tourisme mais moins de surtourisme

C’est à ce momen-là que Jean Viard explique sa démonstration , en soupesant le pourcentage entre risques et bénéfices. « Il nous faut plus de touristes si on veut créer une société unie, rassembler les groupes différents (d’origine, de culture, de revenus, de régions), il faut aider ceux qui ne peuvent pas partir en vacances. Or, 30 à 40% des Français ne voyagent pas, surtout les jeunes des ‘quartiers’  qui vivent cette astreinte à résidence comme une exclusion des valeurs communes ».

Mais pour éviter le surtourisme, la foule et les embouteillages quand on va à St-Tropez le matin et qu’on quitte la Madrague, le Musée de la Gendarmerie cher à Louis de Funès ou la Place des Lices dans la soirée, il faut ré-gu-ler, martèle-t-il. « Il faut diviser les flux par le numérique comme dans les Calanques où on retient son entrée sur internet pour visiter Sugiton à Marseille ou Sormiou à Cassis. Avant, 2 000 touristes venaient piétiner la flore chaque jour pour contempler l’imposant Cap Canaille, un massacre pour l’écosystème. Quel est le charme? On a limité à 400 personnes. Les gens sont heureux d’avoir accès gratuitement à un luxe et apprécier d’être peu nombreux à cet endroit de rêve. » Il faut étaler les vacances dans l’année, sur les quatre saisons.

« Le travail des professionnels du tourisme, c’est d’enrichir en culture, de créer la possibilité de rencontres avec l’art, la musique.  Amener la culture dans des lieux de pratique populaire est un enjeu majeur. Les 7 millions de Français qui assistent aux festivals l’été ne sont pas toujours des gens qui vont au spectacle pendant l’année. » Non sans humour, Jean Viard cite un de ses confrères, Jean-Didier Urbain, le sociologue spécialiste du tourisme : « Il y a deux endroits de grande densité sur la planète : les cimetières et les plages. »

Dans sa préface, Jean Viard conclut : « La question qui nous est posée  aujourd’hui est celle de notre capacité à construire un commun suffisamment fort pour gagner la bataille du bas carbone de l’industrie du vivant et de l’économie de la réutilisation. Un tourisme à réguler mais à protéger dans une civilisation du voyage et de la découverte. »

Un tourisme plus raisonné

C’est alors que Linda Lainé entame sa démonstration : « Ils ont longtemps été désirés et choyés pour la manne qu’ils représentent, mais les touristes en rangs trop serrés ne sont plus accueillis à bras ouverts. Venise, New-York, Barcelone ou Dubrovnik s’interrogent et règlementent. Les populations locales se sentent asphyxiées. »

Alors que le 80ème Anniversaire du Débarquement de 1944 en Normandie, Le Tour de France cycliste, les Jeux Olympiques et Paralympiques et les festivals sont des temps forts du tourisme cet été, que la France va attirer plus de 100 millions de visiteurs, le Vaucluse plus de 4 millions, la rédactrice-en-chef de L’Echo touristique, Linda Lainé, recommande d’être des « voyage-acteurs ». De participer à la préservation de l’environnement, à l’amélioration de la vie locale, à des années-lumière du tourisme prédateur. Quant à un tourisme « réparateur » laissant le lieu visité dans un meilleur état qu’à son arrivée, il pourrait prendre racine à son tour. « Nous avons tant de plaies à soigner sur notre splendide planète. Voyageons en pleine conscience. »

Voyage au pays du surtourisme – Editions de l’Aube – 17€
331 Rue Amédée Giniès. La Tour d’Aigues. 04 90 07 46 60.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

« Paul Auster et Actes-Sud, c’était un long compagnonnage, une amitié sans failles depuis des décennies » explique Françoise Nyssen, ancienne Ministre de la Culture et fille d’Hubert Nyssen qui a fondé cette maison d’édition en 1978, près du Rhône.
« Mon père était fou de littérature américaine, il avait fait connaissance de Paul Auster à New-York, à Brooklyn où il était né et il trouvait qu’il renouvelait le genre littéraire, du coup, il n’a eu de cesse de le faire traduire et de le publier en français ».

Une œuvre qui a fait grandir Actes Sud
« Paul Auster n’est pas, dans le catalogue d’Actes Sud, un auteur parmi d’autres, confirme Bertrand Py directeur éditorial des éditions Actes Sud. Sa rencontre avec nos éditions – à l’époque presque aussi inconnues qu’il l’était lui-même dans son propre pays – date d’un voyage d’Hubert Nyssen à New York, au milieu des années quatre-vingts. Dès que fut traduit (par Pierre Furlan) Cité de verre, Paul Auster vint à Paris où la modeste maison arlésienne avait organisé, dans l’enthousiasme, comme s’il s’était agi du nouveau prix Nobel, une ‘conférence de presse’ ! C’est qu’immense était alors en France le désir de lectures neuves, l’appétit de traduction. Et rapidement, la subtilité narrative et les chausse-trappes existentielles de la Trilogie new-yorkaise, portées par le charisme, la poésie et l’érudition francophile de Paul Auster, allaient s’imprimer – le mot dit bien la chose – dans l’identité littéraire de toute une génération. Être son éditeur – ou son éditrice, en l’occurrence Marie-Catherine Vacher – était une chance, et devint pour Actes Sud une carte de visite circulant amplement dans le cercle toujours plus large des amis de Paul Auster… Son œuvre n’en était qu’à ses débuts – mais déjà nous faisait grandir. Et quand ici ou là sont cités les noms des fondateurs d’Actes Sud, il faudrait ajouter qu’assurément, la confiance que Paul Auster leur a accordée fut aussi bienfaisante que déterminante dans leur histoire. »

Une quarantaine d’œuvre publiée
En tout, une quarantaine d’œuvres sont sorties de chez Actes Sud, dès 1987 avec « La cité de verre », premier volume de la fameuse trilogie new-yorkaise, puis « Le voyage d’Anna Blume », « Moon palace », « Leviathan », qui a reçu le Prix Medicis étranger, « Mr Vertigo », « Le livre des illusions », « Brooklyn Follies », « Sunset Park ». Francophone et francophile, il était régulièrement invité d’honneur des émissions de Bernard Pivot ou François Busnel à la télévition qui ont contribué à le faire connaître au grand public.

Son dernier roman « Baumgartner » vient tout juste de sortir chez Actes-Sud, il y est question de la puissance de l’amour et des méandres du deuil. Paul Auster avait 77 ans et il avait perdu son fils, victime d’une overdose, en 2022.

Bibliographie
Trilogie new-yorkaise ; Babel no 32 :
– Vol. 1 : Cité de verre, 1987 ;
– Vol. 2 : Revenants, 1988 ;
– Vol. 3 : La Chambre dérobée, 1988.
L’Invention de la solitude, 1988 ; Babel no 41.
Le Voyage d’Anna Blume, 1989 ; rééd. Sous le titre Au pays des choses dernières, Babel no 60.
Moon Palace, 1990 ; Babel no 68.
La Musique du hasard, 1991 ; Babel no 83.
L’Art de la faim, 1992.Le Carnet rouge, 1993.
Le Carnet rouge / L’Art de la faim, Babel no 133.
Léviathan, 1993 (prix Médicis étranger) ; Babel no 106.
Disparitions (en coédition avec les éditions Unes), 1994 ; Babel no 870.
Mr Vertigo, 1994 ; Babel no 163.
Smoke / Brooklyn Boogie, 1995 ; Babel no 255.
Le Diable par la queue, 1996 ; Babel no 379.
La Solitude du labyrinthe (entretien avec Gérard de Cortanze), 1997 ; Babel no 662, édition augmentée.
Lulu on the bridge, 1998 ; Babel no 753.
Le Noël d’Auggie Wren, Actes Sud Junior, 1998.
Tombouctou, 1999 ; Babel no 460.
Laurel et Hardy vont au paradis suivi de Black-Out et Cache-Cache, Actes Sud-Papiers, 2000.
Je pensais que mon père était Dieu, 2001 ; Babel no 556.
Le Livre des illusions, 2002 ; Babel no 591.
Constat d’accident, 2003 ; Babel no 630.
Histoire de ma machine à écrire (avec Sam Messer), 2003.
La Nuit de l’oracle, 2004 ; Babel no 720.
Brooklyn Follies, 2005 ; Babel no 785.
Dans le scriptorium, 2007 ; Babel no 900.
La Vie intérieure de Martin Frost, 2007 ; Babel no 935.
Seul dans le noir, 2009 ; Babel no 1063.
Invisible, 2010 ; Babel no 1114.
Sunset Park, 2011 ; Babel no 1177.
Chronique d’hiver, 2013 ; Babel no 1274.
Ici & maintenant. Correspondance 2008-2011 (avec J. M. Coetzee), 2013.
Excursions dans la zone intérieure, 2014 ; Babel no 1384.
La Pipe d’Oppen, 2016 ; Babel no 1490.
4 3 2 1, 2018 (Prix du Livre Inter étranger) ; Babel no 1660.
Une vie dans les mots. Conversations avec I. B. Siegumfeldt, 2020 ; Babel no 1774.
Burning Boy. Vie et œuvre de Stephen Crane, 2021.
Pays de sang. Une histoire de la violence par arme à feu aux États-Unis (avec Spencer Ostrander), 2023.
Baumgartner, 2024.
Dans la collection “Thesaurus” :
Œuvres romanesques, t. I, 1996.
Œuvres romanesques et autres textes, t. II, 1999.
Œuvres romanesques, t. III, 2011.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

Né dans le Gard et résidant à Avignon, Alain Glasberg vient de publier son roman Un Indien sans réserve aux éditions Baudelaire. Dans cette œuvre, il raconte la vie de Serge Tremblay-Manigouche, rythmée par les femmes, la boxe et la justice, qu’il a rencontré en 1978 à Chicoutimi, au Québec.

Alain Glasberg est un producteur, réalisateur et scénariste. Au cours de sa carrière, il a réalisé plusieurs projets novateurs et a produit de nombreux films et programmes pour la télévision, ainsi que des documentaires. Depuis 2019, il préside l’IMCA, un centre de formation audiovisuelle et cinéma à Sorgues, près d’Avignon. En ce début 2024, il publie son roman Un Indien sans réserve aux éditions Baudelaire.

Au cours de 208 pages, le lecteur en apprend plus sur la vie de Serge Tremblay-Manigouche, un Indien Montagnais qui a été enlevé à sa mère, qu’il a retrouvé à l’âge de 25 ans, par des curés à la naissance, puis adopté par un couple de blancs : les Tremblay. Après ses études supérieures, il est devenu champion de boxe du Québec en catégorie amateur, et est devenu le premier avocat indien du Québec en 1980. À travers Un Indien sans réserve, Alain Glasberg raconte l’histoire de ce défenseur des peuples autochtones du Québec. Un homme au destin peu ordinaire qu’il a rencontré dans les années 1970 et qui n’a jamais quitté son esprit.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

L’ouvrage Rando-vin dans les Côtes du Rhône, sous-titré ‘Belles balades et domaines viticoles de qualité‘, vient de paraître aux éditions du Chemin des crêtes. Les amateurs de vins et de plein air pourront (re)découvrir le vignoble des Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages autrement pour le prix de 24€.

Cet ouvrage de 208 pages, une sélection de 38 domaines viticoles est présentée à travers les départements du Rhône, de la Drôme, de l’Ardèche, du Vaucluse et du Gard. Ainsi, 38 itinéraires de randonnées de niveau accessible et cartographiés sont proposés.

L’amour des vignerons pour la terre et leurs pratiques pour préserver la biodiversité seront mises en avant dans ce guide, divisé en trois parties : la cave dégustation, la cave découverte et la cave expérience.

Les 38 destinations suivent la démarche du label ‘Rendez-vous Terroirs’, mis en place par Inter Rhône, qui assure aux visiteurs une prestation de qualité dans les maisons et domaines, ambassadeurs de leur territoire, à travers leur patrimoine architectural, qui est porteur des valeurs de partage et de convivialité des vignobles des Côtes du Rhône, et invite à la découverte.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

Le livre Dans la tête de Glenn Viel, qui retrace les dernières années du chef de L’Oustau de Baumanière, aux Baux-de-Provence, depuis son arrivée en Provence en 2015, a remporté le prix de ‘Best Chef Book in the World 2023’ au concours Gourmand Awards.

Dans la tête de Glenn Viel n’a pas été écrit par le chef étoilé de L’Oustau de Baumanière. Ce n’est pas non plus un ouvrage dans lequel on trouve ses recettes fétiches. Anne Garabédian, journaliste, et Jean-Philippe Garabédian, photographe, ont suivi et écouté Glenn Viel pendant plusieurs années raconter l’évolution de sa réflexion culinaire. Depuis huit ans, ils sont les témoins de tous les tests qu’il fait dans sa cuisine.

Publié aux éditions Le Cœur des Chefs en novembre 2022, le livre a obtenu le prix international du Meilleur livre de chef au monde 2023. Parmi les ouvrages sélectionnés dans 205 pays, Dans la tête de Glenn Viel s’est démarqué grâce à son côté atypique, voire audacieux. « Ce livre est vraiment surprenant : il ne ressemble à aucun autre, a révélé Edouard Cointreau, fondateur des Prix Gourmand, lors de la cérémonie de remise des prix. Loin des livres de chefs classiques, on peut vraiment ici entrer dans la tête du chef, qui explique sa réflexion en confiance,
jour après jour, avec ses tests, ses succès et ses erreurs. »

V.A.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

Dessinateur attitré de l’Echo du mardi, l’illustrateur humoristique avignonnais Wingz sort deux nouveaux albums. L’un sur le trail et l’autre sur le vélo. Des ouvrages qu’il est possible de commander en ligne dans le cadre d’une souscription qui vient d’être prolongée d’une semaine.

Le dessinateur Wingz édite deux nouveaux albums. Le premier est consacré au ‘trail’ (course à pied sur sentier en pleine nature). Il s’agit d’une récidive puisque l’illustrateur avignonnais avait déjà édité un premier ‘Dingues de trail’ en 2019. Pour ce nouvel opus baptisé, ‘Dingues de trail 2’, Wingz propose plus de 90 illustrations inédites sur cette pratique sportive.
De la difficile période de confinement lié au Covid jusqu’à la reprise des courses, ses sources d’inspiration se sont multipliées. Le matériel, l’entraînement, la nutrition, les blessures, les grandes courses, la vie de famille… tout y passe !

Wingz s’attaque aussi au Vélo
Après le trail, l’artiste vauclusien s’attaque aussi à la petite reine avec l’ouvrage ‘Dingues de vélo’. Un album de plus de 45 dessins, illustrant avec humour le monde du cyclisme à travers l’entraînement, le matériel, les courses et les cols mythiques…
Il faut dire que Wingz connaît bien les deux disciplines puisqu’il collabore avec les magazines Nature Trail et Cyclist depuis leur lancement, respectivement en 2014 et 2016.

« Une illustration originale en lien avec l’actualité, la saison ou la pratique sportive se glisse dans chaque numéro, explique Turbulences Presse et Éditions, l’éditeur auvergnat qui accompagne le projet. Les lecteurs affectionnent particulièrement ce billet ou ce rayon d’humour qu’ils attendent et lisent toujours en premier. Wingz s’amuse à croquer l’univers du vélo avec un regard expérimenté et une drôlerie incroyable. Ancien cycliste amateur et triathlète, il adore caricaturer les travers des passionnés. Il s’inspire au quotidien de l’expérience de pratiquants qu’il suit via les courriers des lecteurs et les réseaux sociaux. Chaque page est un sourire assuré… de la bonne humeur en barre ! »
Les deux ouvrages sont disponibles dans le cadre d’une souscription qui vient d’être prolongée jusqu’au mercredi 15 novembre prochain (voir détail en fin d’article).

« Des heures de travail pour des milliers de sourires volés. »

Dessinateur de presse spécialisé dans les sujets politiques, Wingz dessine des caricatures pour la presse papier, internet, la télévision et l’édition. Fan de sport, le dessinateur n’a pas toujours caricaturé, du moins pas professionnellement. Après un diplôme d’ingénieur spécialisé dans la conception de produits, il travaille 15 ans comme chef de projets en entreprise, à concevoir des capots de voiture, des vélos pour l’enseigne Décathlon notamment, puis du matériel de piscine. En 2006, il décide de se mettre à son compte et réalise alors de nombreux dessins de presse d’actualité ou d’humour. Outre Nature Trail et Cyclist, il dessine, entre autres, pour Metronews, 60 millions de consommateurs, l’Almanach des grosses têtes, l’almanach Vermot, Siné mensuel et Le bouche à Oreille. Wingz accompagne également les entreprises dans leur communication grâce au dessin d’humour.

Wingz, alias Benjamin Roussé.

Humour ‘très con’ pour l’Echo du mardi depuis 2014
Celui qui aime « l’humour très con » est également le dessinateur attitré de l’Echo du mardi depuis près de 10 ans maintenant. Il a réalisé près de 500 dessins pour notre publication.
En 2017, Wingz, de son vrai nom Benjamin Roussé, a notamment remporté le prix du public au festival du dessin de presse Fidep (Festival international du dessin de presse, de la caricature et de la satire) de l’Estaque à Marseille. Auparavant, il a été aussi lauréat 2016 du trophée Presse-Citron dans la catégorie ‘L’enfant terrible de l’année’ du concours organisé par la BNF (Bibliothèque nationale de France) et l’école Estienne (ndlr : l’école supérieure des arts et industries graphiques de Paris). Un prix attribué par un jury de professionnels, parmi plus de 120 dessinateurs de presse professionnels nationale pour un dessin publié dans l’Echo du mardi.
Un dessin, Wingz met entre une et quatre heures à le réaliser « Ça dépend si l’inspiration vient rapidement ou non… ». Des heures de travail pour des milliers de sourire volés.

L.G.

Dingue de trail 2’. 96 pages en quadrichromie. 1 dessin par page. Format 24 x 16 cm. couverture cartonnée. Prix : 19,90€

Dingue de vélo’. 48 pages en quadrichromie. 1 dessin par page. Format 21 x 28 cm. couverture cartonnée. Prix : 18,90€


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

Le 1er évènement autour du livre à Courthézon aura lieu ce dimanche 24 septembre, de 10h à 17h. Après consultation citoyenne, c’est le nom « Livres en Seille » qui a été retenue pour cette manifestation.

Aux côtés de la bibliothèque associative du Foyer Laïque, plusieurs auteurs présenteront leurs ouvrages, des ateliers découvertes et lectures de contes pour les enfants seront organisés, des bouquinistes et des expositions autour du livre seront aussi au rendez-vous.

Au cœur du Foyer Laïque, sur la coulée verte située Av. Jean Jaurès et sur la place du 8 mai, les visiteurs retrouveront de quoi se désaltérer et se restaurer.

Dimanche 24 septembre, de 10h à 17h.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

Le livre d’Hervé Coudière « Gestion du temps pour managers et professionnels débordés », publié pour la première fois en 2016, s’offre une nouvelle édition.

Coach et consultant en management depuis plus de 20 ans, Hervé Coudière accompagne les responsables pour améliorer le bien-être, l’engagement et la performance. Pour ce faire, il s’appuie sur des solutions humaines et des techniques positives pour générer la croissance durable des personnes et des organisations.

Ces solutions et techniques, l’auteur les a compilées dans son livre « Gestion du temps pour managers et professionnels débordés », paru pour la première fois en 2016 et qui s’est offert une nouvelle édition courant août.

D’après l’auteur, mieux gérer son temps, c’est bien faire ce qui est important. Construit autour de 4 étapes clés et illustré de situations concrètes, son ouvrage propose des outils pratiques adaptables à toutes les situations, tous les postes et toutes les personnalités.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

La commune Saint-Rémy-de-Provence vient d’éditer un livre sur l’histoire du cimetière ancien de la ville. Intitulé ‘Parcours d’histoires : les secrets d’un cimetière patrimonial’, l’ouvrage a été réalisé par le service des archives et du patrimoine ainsi que celui de la communication. Il raconte 250 ans d’histoire de Saint-Rémy-de-Provence à travers son patrimoine funéraire.

De la sépulture du lieutenant Charles-Edmund Jefferson, aviateur anglais abattu en 1944, à celles de Joseph Roumanille, cet ouvrage de 208 pages regroupe la description de 110 tombes et monuments. Une plongée dans 250 ans d’histoire saint-rémoise qui permet également de découvrir, au travers d’anecdotes historiques, les biographies de plus 270 Saint-Rémois qui ont joué un rôle important dans les sphères politique, économique, militaire, culturelle ou sportive de la cité provençale.
Ce livre est aussi l’occasion d’aborder les nombreux aspects architecturaux du lieu (petits mausolées, sépultures ornées, acrotère, colonne brisée, stèles…) ainsi que la restauration de cet espace funéraire entamé par la municipalité.

Honorer la mémoire de ceux qui ont fait la gloire de Saint-Rémy
Dans ce cadre, la Ville a ainsi notamment engagé en 2017 une procédure de reprise des concessions à l’état d’abandon. « Cette procédure visait à proposer aux familles saint-rémoises qui le souhaitent d’acquérir un caveau dans le cimetière, où les places commençaient à manquer », explique le premier adjoint Yves Faverjon.
Par ailleurs, 21 tombes remarquables, faisant partie du domaine privé de la commune, vont faire l’objet d’une campagne de restauration menée sur plusieurs années.
«  Il nous a paru essentiel de conserver la diversité des tombes, complète Gabriel Colombet, adjoint au maire chargé de la culture et du patrimoine. Restaurer ce patrimoine, c’est non seulement sauvegarder l’histoire de notre commune mais également honorer la mémoire de ceux qui en ont fait la gloire. Ce livre que publie la ville sur le cimetière est une mine d’information supplémentaire qui poursuit le même objectif auprès du grand public. »

‘Parcours d’histoires : les secrets d’un cimetière patrimonial’. 208 pages. 20€. En vente au Musée des Alpilles. 1, place Favier. Saint-Rémy-de-Provence. 04 90 92 68 24. museedesalpilles@ville-srdp.fr

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