22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

C’est le créateur de cette maison d’édition, le sociologue Jean Viard, qui depuis un demi-siècle scrute nos us et coutumes, décrypte et dissèque nos dérives, qui préface ce livre et propose sa « Politique du voyage – Une menace – Des solutions ». Il le fait en une trentaine de pages, en amont de l’étude de Linda Lainé, rédactrice-en-chef du magazine L’Echo touristique.

Il commence par une provocation : « Il n’y a pas assez de touristes », quand les Vauclusiens patientent derrière des mobil-homes qui roulent à 20km/h dans la montée du Ventoux ou quand ils font la queue pendant de longues minutes, à Avignon, sur les bords du Rhône, au feu tricolore qui permet d’accéder au parking du Palais des Papes mais ne laissent passer que trois voitures à la fois sous un soleil de plomb pendant le ‘In’ ou le ‘Off’.

Jean Viard, poursuit : « Un milliard de frères Terriens seulement, franchissent une frontière chaque année. Ils étaient 60 millions en 1968. Je rêve qu’ils deviennent 3 milliards. Cette ouverture peut sembler à contre-emploi, pourtant, avant de débattre des impacts écologiques, culturels et sociaux des voyages, il faut rappeler que le voyage, dans nos sociétés moderne est ce qui fait de nous des citoyens de France. Auparavant, les sociétés et les nations se réunissaient par mondes religieux ou par empires, et on pouvait vivre des siècles sans connaître l’existence de l’Amérique ou de l’Afrique. »

Il poursuit : « Le voyage, la découverte de l’autre, de la diversité des cultures et des écosystèmes, c’est ce qui nous intègre à la société et au monde. Or c’est parce qu’on fera humanité commune qu’on gagnera la guerre climatique ». Il revient sur l’épisode pandémie de 2019. « 5 milliards d’hommes se sont battus ensemble pour vaincre le Covid. Chacun a modifié son comportement, moins voyagé, réorganisé des circuits économiques et on a pris conscience qu’on pouvait ensemble gagner une bataille planétaire. »

Parmi les conséquences du confinement, il cite quelques exemples : « On a enlevé un milliard d’enfants des écoles, 48% des Américains ont quitté leur emploi, 10% des Chinois ont divorcé, en France un million de couples se sont séparés, 25% des salariés sont passés ou télé-travail. D’innombrables urbains ont quitté la ville ou séjournent plus longtemps dans leur résidence secondaire et les Airbnb. » Bref, la pandémie a modifié notre regard, notre vie, notre façon de considérer le monde, la société a évolué.

Plus de tourisme mais moins de surtourisme

C’est à ce momen-là que Jean Viard explique sa démonstration , en soupesant le pourcentage entre risques et bénéfices. « Il nous faut plus de touristes si on veut créer une société unie, rassembler les groupes différents (d’origine, de culture, de revenus, de régions), il faut aider ceux qui ne peuvent pas partir en vacances. Or, 30 à 40% des Français ne voyagent pas, surtout les jeunes des ‘quartiers’  qui vivent cette astreinte à résidence comme une exclusion des valeurs communes ».

Mais pour éviter le surtourisme, la foule et les embouteillages quand on va à St-Tropez le matin et qu’on quitte la Madrague, le Musée de la Gendarmerie cher à Louis de Funès ou la Place des Lices dans la soirée, il faut ré-gu-ler, martèle-t-il. « Il faut diviser les flux par le numérique comme dans les Calanques où on retient son entrée sur internet pour visiter Sugiton à Marseille ou Sormiou à Cassis. Avant, 2 000 touristes venaient piétiner la flore chaque jour pour contempler l’imposant Cap Canaille, un massacre pour l’écosystème. Quel est le charme? On a limité à 400 personnes. Les gens sont heureux d’avoir accès gratuitement à un luxe et apprécier d’être peu nombreux à cet endroit de rêve. » Il faut étaler les vacances dans l’année, sur les quatre saisons.

« Le travail des professionnels du tourisme, c’est d’enrichir en culture, de créer la possibilité de rencontres avec l’art, la musique.  Amener la culture dans des lieux de pratique populaire est un enjeu majeur. Les 7 millions de Français qui assistent aux festivals l’été ne sont pas toujours des gens qui vont au spectacle pendant l’année. » Non sans humour, Jean Viard cite un de ses confrères, Jean-Didier Urbain, le sociologue spécialiste du tourisme : « Il y a deux endroits de grande densité sur la planète : les cimetières et les plages. »

Dans sa préface, Jean Viard conclut : « La question qui nous est posée  aujourd’hui est celle de notre capacité à construire un commun suffisamment fort pour gagner la bataille du bas carbone de l’industrie du vivant et de l’économie de la réutilisation. Un tourisme à réguler mais à protéger dans une civilisation du voyage et de la découverte. »

Un tourisme plus raisonné

C’est alors que Linda Lainé entame sa démonstration : « Ils ont longtemps été désirés et choyés pour la manne qu’ils représentent, mais les touristes en rangs trop serrés ne sont plus accueillis à bras ouverts. Venise, New-York, Barcelone ou Dubrovnik s’interrogent et règlementent. Les populations locales se sentent asphyxiées. »

Alors que le 80ème Anniversaire du Débarquement de 1944 en Normandie, Le Tour de France cycliste, les Jeux Olympiques et Paralympiques et les festivals sont des temps forts du tourisme cet été, que la France va attirer plus de 100 millions de visiteurs, le Vaucluse plus de 4 millions, la rédactrice-en-chef de L’Echo touristique, Linda Lainé, recommande d’être des « voyage-acteurs ». De participer à la préservation de l’environnement, à l’amélioration de la vie locale, à des années-lumière du tourisme prédateur. Quant à un tourisme « réparateur » laissant le lieu visité dans un meilleur état qu’à son arrivée, il pourrait prendre racine à son tour. « Nous avons tant de plaies à soigner sur notre splendide planète. Voyageons en pleine conscience. »

Voyage au pays du surtourisme – Editions de l’Aube – 17€
331 Rue Amédée Giniès. La Tour d’Aigues. 04 90 07 46 60.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

« Paul Auster et Actes-Sud, c’était un long compagnonnage, une amitié sans failles depuis des décennies » explique Françoise Nyssen, ancienne Ministre de la Culture et fille d’Hubert Nyssen qui a fondé cette maison d’édition en 1978, près du Rhône.
« Mon père était fou de littérature américaine, il avait fait connaissance de Paul Auster à New-York, à Brooklyn où il était né et il trouvait qu’il renouvelait le genre littéraire, du coup, il n’a eu de cesse de le faire traduire et de le publier en français ».

Une œuvre qui a fait grandir Actes Sud
« Paul Auster n’est pas, dans le catalogue d’Actes Sud, un auteur parmi d’autres, confirme Bertrand Py directeur éditorial des éditions Actes Sud. Sa rencontre avec nos éditions – à l’époque presque aussi inconnues qu’il l’était lui-même dans son propre pays – date d’un voyage d’Hubert Nyssen à New York, au milieu des années quatre-vingts. Dès que fut traduit (par Pierre Furlan) Cité de verre, Paul Auster vint à Paris où la modeste maison arlésienne avait organisé, dans l’enthousiasme, comme s’il s’était agi du nouveau prix Nobel, une ‘conférence de presse’ ! C’est qu’immense était alors en France le désir de lectures neuves, l’appétit de traduction. Et rapidement, la subtilité narrative et les chausse-trappes existentielles de la Trilogie new-yorkaise, portées par le charisme, la poésie et l’érudition francophile de Paul Auster, allaient s’imprimer – le mot dit bien la chose – dans l’identité littéraire de toute une génération. Être son éditeur – ou son éditrice, en l’occurrence Marie-Catherine Vacher – était une chance, et devint pour Actes Sud une carte de visite circulant amplement dans le cercle toujours plus large des amis de Paul Auster… Son œuvre n’en était qu’à ses débuts – mais déjà nous faisait grandir. Et quand ici ou là sont cités les noms des fondateurs d’Actes Sud, il faudrait ajouter qu’assurément, la confiance que Paul Auster leur a accordée fut aussi bienfaisante que déterminante dans leur histoire. »

Une quarantaine d’œuvre publiée
En tout, une quarantaine d’œuvres sont sorties de chez Actes Sud, dès 1987 avec « La cité de verre », premier volume de la fameuse trilogie new-yorkaise, puis « Le voyage d’Anna Blume », « Moon palace », « Leviathan », qui a reçu le Prix Medicis étranger, « Mr Vertigo », « Le livre des illusions », « Brooklyn Follies », « Sunset Park ». Francophone et francophile, il était régulièrement invité d’honneur des émissions de Bernard Pivot ou François Busnel à la télévition qui ont contribué à le faire connaître au grand public.

Son dernier roman « Baumgartner » vient tout juste de sortir chez Actes-Sud, il y est question de la puissance de l’amour et des méandres du deuil. Paul Auster avait 77 ans et il avait perdu son fils, victime d’une overdose, en 2022.

Bibliographie
Trilogie new-yorkaise ; Babel no 32 :
– Vol. 1 : Cité de verre, 1987 ;
– Vol. 2 : Revenants, 1988 ;
– Vol. 3 : La Chambre dérobée, 1988.
L’Invention de la solitude, 1988 ; Babel no 41.
Le Voyage d’Anna Blume, 1989 ; rééd. Sous le titre Au pays des choses dernières, Babel no 60.
Moon Palace, 1990 ; Babel no 68.
La Musique du hasard, 1991 ; Babel no 83.
L’Art de la faim, 1992.Le Carnet rouge, 1993.
Le Carnet rouge / L’Art de la faim, Babel no 133.
Léviathan, 1993 (prix Médicis étranger) ; Babel no 106.
Disparitions (en coédition avec les éditions Unes), 1994 ; Babel no 870.
Mr Vertigo, 1994 ; Babel no 163.
Smoke / Brooklyn Boogie, 1995 ; Babel no 255.
Le Diable par la queue, 1996 ; Babel no 379.
La Solitude du labyrinthe (entretien avec Gérard de Cortanze), 1997 ; Babel no 662, édition augmentée.
Lulu on the bridge, 1998 ; Babel no 753.
Le Noël d’Auggie Wren, Actes Sud Junior, 1998.
Tombouctou, 1999 ; Babel no 460.
Laurel et Hardy vont au paradis suivi de Black-Out et Cache-Cache, Actes Sud-Papiers, 2000.
Je pensais que mon père était Dieu, 2001 ; Babel no 556.
Le Livre des illusions, 2002 ; Babel no 591.
Constat d’accident, 2003 ; Babel no 630.
Histoire de ma machine à écrire (avec Sam Messer), 2003.
La Nuit de l’oracle, 2004 ; Babel no 720.
Brooklyn Follies, 2005 ; Babel no 785.
Dans le scriptorium, 2007 ; Babel no 900.
La Vie intérieure de Martin Frost, 2007 ; Babel no 935.
Seul dans le noir, 2009 ; Babel no 1063.
Invisible, 2010 ; Babel no 1114.
Sunset Park, 2011 ; Babel no 1177.
Chronique d’hiver, 2013 ; Babel no 1274.
Ici & maintenant. Correspondance 2008-2011 (avec J. M. Coetzee), 2013.
Excursions dans la zone intérieure, 2014 ; Babel no 1384.
La Pipe d’Oppen, 2016 ; Babel no 1490.
4 3 2 1, 2018 (Prix du Livre Inter étranger) ; Babel no 1660.
Une vie dans les mots. Conversations avec I. B. Siegumfeldt, 2020 ; Babel no 1774.
Burning Boy. Vie et œuvre de Stephen Crane, 2021.
Pays de sang. Une histoire de la violence par arme à feu aux États-Unis (avec Spencer Ostrander), 2023.
Baumgartner, 2024.
Dans la collection “Thesaurus” :
Œuvres romanesques, t. I, 1996.
Œuvres romanesques et autres textes, t. II, 1999.
Œuvres romanesques, t. III, 2011.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

La seconde édition du salon du livre Lire à Gordes aura lieu ces samedi 27 et dimanche 28 avril au coeur du village luberonnais. Parrainé par le médecin et auteur Jean-Christophe Rufin, l’événement accueillera 25 écrivains pour des séances de dédicaces, des rencontres-débats ou encore des ateliers pour les enfants.

25 nouveaux auteurs viendront à la rencontre de leur public ce week-end, dans le cadre exceptionnel du village de Gordes, pour la seconde édition de Lire à Gordes. « Le renouvellement de cette manifestation littéraire confirme l’excellence de la programmation », affirme Richard Kitaeff, maire de Gordes. Cette année, plusieurs de ces auteurs ont reçu un prix littéraire tels que Jean-Baptiste Andrea qui a eu le Prix Goncourt et le Prix du roman Fnac 2023, Dominique Barbéris et son Grand prix du roman de l’Académie française 2023, Claire Deya qui a eu le Grand Prix RTL, ou encore Gaspard Koenig et son Prix Interallié 2023.

Cette édition est parrainée par Jean-Christophe Rufin. Tous les auteurs seront présents les deux jours pour échanger avec les lecteurs qui pourront acheter des livres sur place et les faire dédicacer. De nombreuses rencontres-débats avec les écrivains viendront rythmer le week-end. Les enfants, quant à eux, ne seront pas mis de côtés puisque des ateliers, animés par des auteurs, leur seront dédiés.

Un événement qui contribue au changement d’image de Gordes

Le village de Gordes est connu pour être une destination incontournable du département de Vaucluse, et plus largement de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Venue la période estivale, tous les touristes, qu’ils soient français ou étrangers, s’y précipitent pour profiter de son incontournable marché, s’imprégner de son charme atypique, et flâner dans les ruelles pavées. « Aujourd’hui, Gordes est un village qui vit toute l’année, et plus seulement l’été », explique le maire de la commune.

A l’instar du Département de Vaucluse, la mairie de Gordes œuvre pour que le village devienne une destination accueillante durant les quatre saisons et pas seulement pendant la période estivale. C’est pourquoi la commune organise de nombreux événements toute l’année comme des conférences, les petites halles des producteurs de décembre à mars, ou encore le salon Lire à Gordes au mois d’avril. Ce dernier a d’ailleurs remporté un succès fulgurant lors de sa première édition en 2023 puisqu’il a accueilli 15 000 visiteurs sur deux jours. « Le succès ne se démentira pas cette année, s’enthousiasme Richard Kitaeff. Des lecteurs de toute la France et même à l’international nous ont affirmé qu’ils attendent impatiemment cette nouvelle édition.

Programme des rencontres-débats

Le samedi 27 avril :
10h15-11h : rencontre avec Claire Deya autour de son livre Un monde à refaire, publié aux éditions L’Observatoire, un roman sur le travail de déminage des plages françaises à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
11h15-12h : rencontre avec Jean-Christophe Rufin autour de son roman d’aventure contemporain D’or et de jungle publié aux éditions Calmann Lévy.
11h15-12h : Jacques Expert et Denis Lépée vous plongeront dans le monde des écrivains du noir avec la conférence ‘Au bout du suspense’. Ils évoqueront leurs livres Le Grand Test publié aux éditions Calmann Lévy et Rester le chasseur publié aux éditions Fayard.
14h-14h45 : rencontre avec Bartabas autour de son livre Un geste vers le bas, publié aux éditions Gallimard, qui rend hommage à la chorégraphe et danseuse allemande Pina Bausch.
15h-15h45 : Jim Fergus et Atiq Rahimi animeront la conférence ‘Des femmes libres’ et évoqueront leurs livres Le Monde véritable, publié aux éditions Le Cherche Midi, et Mehstî, chair des mots aux éditions Calmann Lévy.
15h-15h45 : rencontre avec Fabrice Midal autour de son roman La théorie du bourgeon, publié aux éditions Flammarion, qui nous apprend à cultiver la vie dans son surgissement.
16h-16h45 : rencontre avec Nathalie Saint-Cricq autour de son roman L’ombre d’un traître, publié aux éditions L’Observatoire, qui, se basant sur des faits réels, suit un orphelin fouineur qui, à trop mettre son nez dans les arcanes du pouvoir, enchaîne les mésaventures.
17h-17h45 : rencontre avec Charles Pépin autour de son essai Vivre avec son passé, publié aux éditions Allary.
17h-17h45 : rencontre avec R.J. Ellory autour de son roman Au Nord de la Frontière, publié aux éditions Sonatine, qui fait le portrait réaliste de la vie dans une communauté isolée et incomprise.
18h-18h45 : Patrice Duhamel et Jérôme Fourquet délivreront une analyse politique de la France et évoqueront leurs livres Le Chat et le Renard, publié aux éditions L’Observatoire, et La France d’après aux éditions Seuil.

Le dimanche 28 avril :
10h15-11h : Philippe Besson et Émilie Frèche aborderont l’écriture d’après une histoire vraie et parleront de leurs livres Un soir d’été, publié aux éditions Julliard, et Les Amants du Lutetia aux éditions Albin Michel.
10h15-11h : rencontre avec Mazarine Pingeot autour de son roman Vivre sans. Une philosophie du manque, publié aux éditions Flammarion, axé sur le désir, la quête, l’attente et l’espoir.
11h15-12h : rencontre avec Jacques Attali autour de son roman dystopique Bienheureux soit notre monde, publié aux éditions Flammarion.
14h-14h45 : rencontre avec Didier van Cauwelaert autour de son ouvrage L’insolence des miracles, publié aux éditions Plon, qui offre une profonde réflexion et un message d’espoir.
14h-14h45 : rencontre avec Gaspard Koenig autour de son roman Humus, publié aux éditions L’Observatoire, qui dresse un portrait de société impitoyable.
15h-15h45 : rencontre avec François Morel autour de son roman encontre avec François Morel, publié aux éditions Denoël, qui présente les faits les plus marquants des deux dernières années.
15h-15h45 : Dominique Barbéris et Léonor de Récondo animeront la conférence ‘A voies nues’ et évoqueront leurs livres Une façon d’aimer, publié aux éditions Gallimard, et Le grand feu aux éditions Grasset.

Programme des ateliers enfants

Le samedi 27 avril et le dimanche 28 avril (mêmes ateliers aux mêmes horaires) :
10h30-11h30 : ‘Dessine les insectes’ avec Adeline Ruel, qui est à l’origine de la collection Mon imagier nature, publiée aux éditions Flammarion Jeunesse. Atelier réservé aux enfants entre 6 et 10 ans, pouvant accueillir 10 participants maximum.
10h30-11h30 : ‘Dessine ton personnage des P’tites Poules’ avec Christian Heinrich, qui a écrit le livre Les P’tites poules, publié aux éditions Pocket Jeunesse. Atelier réservé aux enfants entre 5 et 7 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum.
11h30-12h30 : ‘Dessine ton explorateur et crée son environnement’ avec Anthony Naulleau, qui a écrit le livre Fernand Labille le presqu’explorateur, publié aux éditions Gründ. Atelier réservé aux enfants à partir de 5 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum.
15h-16h : ‘Dessine les coquillages’ avec Adeline Ruel. Atelier réservé aux enfants entre 6 et 10 ans, pouvant accueillir 10 participants maximum.
15h-16h : ‘Dessine ton personnage des P’tites Poules’ avec Christian Heinrich. Atelier réservé aux enfants entre 5 et 7 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum.
16h-17h : ‘Crée un gag en deux images’ avec Anthony Naulleau. Atelier réservé aux enfants de 6-7 ans, pouvant accueillir 15 participants maximum.



Andrée Brunetti


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

La réhabilitation de l’Hôtel-Dieu de Carpentras, qui a débuté il y a une dizaine d’années, continue. Après avoir ouvert une bibliothèque multimédia en 2017, qui mêlait déjà œuvres d’art et littérature, communément appelée « L’Inguimbertine », le lieu s’apprête à accueillir le public au sein de sa toute nouvelle aile, la bibliothèque-musée, qui est le prolongement de L’Inguimbertine, avec un week-end inaugural ces samedi 20 et dimanche 21 avril qui sera rythmé par de nombreuses animations.

Impossible de rater ce bâtiment imposant situé au cœur de la ville de Carpentras, que ce soit lors d’une balade ou d’un bref passage. Magnifique édifice patrimonial, l’Hôtel-Dieu a été classé Monument historique et c’est d’ailleurs le 2ᵉ plus grand de Vaucluse après le Palais des papes puisqu’il fait environ 10 000 m².

Anciennement un hôpital pour les plus démunis, commandité par Joseph-Dominique d’Inguimbert, évêque de Carpentras, en 1750, le bâtiment a été racheté en 2002 par la Ville qui a ensuite réfléchi à sa réhabilitation. En 2008, il était question de créer des salles de spectacle, mais en 2010, la Ville de Carpentras confie la maîtrise d’œuvre au cabinet d’architecture Atelier Novembre, et les travaux ont débuté en 2014. De là est né le projet « L’Inguimbertine », qui mêle écrits et images, patrimoines et nouvelles technologies, et dont le coût total des opérations s’est élevé à 36 950 022€, financés par la Ville de Carpentras, l’État, la Région Sud et la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin.

©Vanessa Arnal

Un projet unique en France

Ce projet de réhabilitation scientifique et culturel qui mêle les livres aux œuvres est assez singulier en France. « Ça a été compliqué, car il a fallu créer une cohérence entre les deux pour que le projet soit mené à bien », expliquent ensemble Marc Iseppi et Jacques Pajot, architectes fondateurs d’Atelier Novembre. 

« Avignon est connue pour son festival, Vaison-la-Romaine est connue pour ses vestiges, Carpentras n’est pas encore connue, mais elle va le devenir avec l’Inguimbertine. »

Serge Andrieu, maire de Carpentras

Aujourd’hui, l’Inguimbertine compte 80 000 documents en libre accès, 1,5 km de périodiques du XVIIe siècle à aujourd’hui, 1 200 tableaux, 300 sculptures, 18 000 livres, ou encore 6 000 sceaux et médailles. Si la collection est quantitativement importante grâce à des dépôts de l’État, des dons et des achats, la collection d’ouvrages, elle, est reconnue d’intérêt national.

Serge Andrieu, maire de Carpentras, présente le projet de réhabilitation de l’Hôtel-Dieu à la presse locale et nationale. ©Vanessa Arnal

Une bibliothèque multimédia

Le projet L’Inguimbertine commence à prendre forme en 2017, avec l’ouverture de la bibliothèque multimédia, qui se situe sur la droite à l’entrée du bâtiment. Dans cet espace, le visiteur est, contre toute attente, accueilli par des sculptures et des instruments de musique anciens, et non des livres. Ce n’est qu’après qu’on peut les apercevoir. Les livres sont disposés sur des étagères, comme dans une bibliothèque classique, seulement, vous pouvez aussi admirer des œuvres d’art exposées entre deux livres. Il est possible de monter sur une mezzanine partielle, qui a été créée afin d’augmenter le volume de livres.

« L’objectif est de créer du lien sur le territoire dans un lieu incontournable de l’histoire de Carpentras. »

Serge Andrieu

Lycéens, personnes âgées, habitués et curieux de passage s’aventurent dans cette bibliothèque où l’on peut apercevoir le portrait de d’Inguimbert ou encore la figure de Pétrarque. En 2023, ils ont été 135 196 à franchir les portes de la bibliothèque-musée l’Inguimbertine à Carpentras. C’est 14% de plus que l’année précédente. Aujourd’hui, la bibliothèque multimédia compte 7 000 abonnés actifs, c’est-à-dire 7 000 personnes qui font un emprunt au moins une fois dans l’année. « La bibliothèque répond aux usages du XXIe siècle avec du numérique et du papier », explique Jean-Yves Baudouy, attaché de conservation du patrimoine de la Ville de Carpentras et directeur de L’Inguimbertine. La bibliothèque est d’ailleurs dotée d’un pôle jeu vidéo.

Une bibliothèque-musée

Aujourd’hui, L’Inguimbertine s’agrandit et sa renommée va prendre un tout autre tournant grâce à l’ouverture de la bibliothèque-musée. Située à l’étage, cette partie de 1 800 m² représente la partie patrimoniale et d’exposition permanente de L’Inguimbertine. Elle sera d’ailleurs inaugurée ces samedi 20 et 21 avril avec le public.

Jean-Yves Baudouy, directeur de L’Inguimbertine. ©Vanessa Arnal

Cette bibliothèque-musée n’a rien à envier aux musées les plus connus. Elle est composée de trois espaces principaux ayant trois ambiances différentes : une introduction de la collection via l’histoire de Carpentras, capitale du Comtat Venaissin, une aile plus sombre pour plus d’intimité, mais aussi pour des raisons de conservation de certains ouvrages qui ne supportent pas une forte luminosité, ainsi qu’une aile plus lumineuse davantage dans les standards d’un musée classique. De quoi immerger complètement les visiteurs.

Dans cette nouvelle partie de L’Inguimbertine, on y trouve des vestiges de Carpentras, de l’histoire en audiovisuel grâce à des écrans interactifs, une animation audiovisuelle de l’évolution de la ville, l’histoire pontifical du Comtat Venaissin, l’histoire du peuple juif à Carpentras, la bibliothèque de d’Inguimbert, la bibliothèque de Barjavel, mais aussi des œuvres de divers courants artistiques avec de nombreux artistes locaux tels que Claude Joseph Vernet, Jean-Joseph-Xavier Bidauld, Évariste de Valernes, Jules Laurens, ou encore Joseph-Siffred Duplessis.

Des expositions éphémères

En plus de sa bibliothèque-musée, L’Inguimbertine se compose désormais d’un espace de 230 m² pouvant accueillir des expositions temporaires. Cette salle permettra de proposer au public des regards divers sur l’art, le patrimoine, ou encore le savoir.

Du 1ᵉʳ juin au 31 octobre prochains, cette salle accueillera sa première exposition ‘C215 autour de L’Inguimbertine’. Le public pourra y découvrir certaines œuvres de Christian Guémy, alias C215, qui représentera une rétrospetive de sa carrière. Une seconde partie de cette exposition sera à découvrir dans tout le centre-ville de Carpentras.

Le week-end inaugural

Deux jours de fête sont prévus pour célébrer l’ouverture de la bibliothèque-musée. L’occasion idéale de se réunir, mais aussi de découvrir un univers où passé et présent se rencontrent pour créer un véritable voyage dans le temps.

Un programme aux petits oignons a été préparé pour cette grande célébration qui ravira petits et grands. Conférences sur l’Hôtel-Dieu, sur d’Inguimbert, ou encore sur l’histoire de Carpentras, bals à thème pour apprendre à danser et s’amuser, soirée DJ, fanfares, concerto… Il y en aura pour tous les goûts.

Pour découvrir le programme des deux jours en détail, cliquez ici.

Informations pratiques

La bibliothèque multimédia est ouverte du mardi au vendredi de 12h à 18h, le samedi de 14h à 18h, et le dimanche de 9h à 12h.

La bibliothèque-musée est ouverte d’avril à octobre, du mardi au dimanche de 10h à 18h, et de novembre à mars, du mardi au dimanche de 14h à 18h. Le tarif d’entrée est de 8€ (hors exposition temporaire) ou 12€ (avec exposition temporaire) — 5€ ou 8€ tarif réduit. Son accès est gratuit chaque 1ᵉʳ dimanche de mois pour les abonnés de la bibliothèque multimédia, pour les enfants de moins de 11 ans, pour les porteurs de la carte jeune, la carte ICOM ou la carte de conférencier. L’entrée de cette partie de L’Inguimbertine sera également gratuite pendant la Nuit des musées (18 mai 2024) et les Journées du patrimoine (samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024).


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

Né dans le Gard et résidant à Avignon, Alain Glasberg vient de publier son roman Un Indien sans réserve aux éditions Baudelaire. Dans cette œuvre, il raconte la vie de Serge Tremblay-Manigouche, rythmée par les femmes, la boxe et la justice, qu’il a rencontré en 1978 à Chicoutimi, au Québec.

Alain Glasberg est un producteur, réalisateur et scénariste. Au cours de sa carrière, il a réalisé plusieurs projets novateurs et a produit de nombreux films et programmes pour la télévision, ainsi que des documentaires. Depuis 2019, il préside l’IMCA, un centre de formation audiovisuelle et cinéma à Sorgues, près d’Avignon. En ce début 2024, il publie son roman Un Indien sans réserve aux éditions Baudelaire.

Au cours de 208 pages, le lecteur en apprend plus sur la vie de Serge Tremblay-Manigouche, un Indien Montagnais qui a été enlevé à sa mère, qu’il a retrouvé à l’âge de 25 ans, par des curés à la naissance, puis adopté par un couple de blancs : les Tremblay. Après ses études supérieures, il est devenu champion de boxe du Québec en catégorie amateur, et est devenu le premier avocat indien du Québec en 1980. À travers Un Indien sans réserve, Alain Glasberg raconte l’histoire de ce défenseur des peuples autochtones du Québec. Un homme au destin peu ordinaire qu’il a rencontré dans les années 1970 et qui n’a jamais quitté son esprit.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

C’est à une lecture musicale que nous convie le club de jazz avignonnais pour son troisième Tea-jazz de janvier ce dimanche 28. La Compagnie Maâloum nous propose d’entendre en musique la belle écriture de Cécile Coulon. Un projet simple et original qui allie les sons de la langue au plaisir des histoires.

La Compagnie Maâloum, un collectif d’artistes qui aime et défend la belle littérature

Ils sont cinq : un musicien et quatre comédiens. C’est un collectif d’artistes qui travaillent depuis 2008 autour de la littérature et de la musique sur notre territoire de Vaucluse, entre le Mont Ventoux et Avignon. Ils aiment les mots, la belle littérature et la musique :  ils créent ainsi des lectures musicales autour d’un auteur. Nous avons déjà eu l’occasion de les entendre à l’AJMI, avec Les Raisins de la colère de Steinbeck l’année dernière. Pour l’année 2023, ils ont proposé plus d’une trentaine d’auteurs en lecture-musicale. Ce dimanche, c’est l’autrice Cécile Coulon qui a été choisie et que nous avons eu le plaisir de rencontrer à la librairie La Comédie Humaine d’Avignon ce mardi pour une rencontre autour de son dernier livre La Langue des choses cachées.

Cécile Coulon, une étoile montante de la littérature qui a obtenu à 24 ans, le Prix Apollinaire en 2018  pour son recueil de poèmes Les Ronces

L’écrivaine et poétesse — lauréate du prix littéraire Le Monde en 2019 pour Une bête au paradis, du prix Apollinaire en 2018 pour son recueil de poèmes Les Ronces et du prix des Libraires en 2017 pour Trois saisons d’orage — n’a pas son pareil pour planter le décor, décrire les personnages et nous plonger dans une ambiance mystérieuse : secrets de famille, noirceur des hommes, personnages empêtrés dans des destins singuliers, transmission et héritage, nature inquiétante magnifiquement personnalisée et décrite par cette originaire du Puy-de-Dôme. 

Fidèle lectrice de Cécile Coulon, spectatrice de toujours de l’AJMI, j’ai demandé à la Compagnie Maâloum de nous expliquer le projet que nous découvrirons dimanche lors du Tea-Jazz.

La Compagnie Maâloum, une compagnie ancrée dans notre territoire

« La Compagnie Maâloum a pour but de promouvoir la Littérature, les auteurs et les autrices, le goût de lire en proposant des lectures musicales, des Radiophoniques et des actions de transmission. Les lectures musicales sont adaptées d’œuvres classiques ou contemporaines. On a un comité de lecture, on choisit l’œuvre selon des coups de cœur. On décide ensuite de monter la lecture avec un interprète-comédien qui lit et un musicien qui fait une création originale en fonction du texte, en live. J’aimais déjà tous les romans de Cécile Coulon mais j’ai eu un coup de cœur à la lecture de son recueil de poésies Les Ronces. Mais c’est également la démarche qui m’a paru intéressante et innovante en publiant ses poèmes sur les réseaux sociaux. Son écriture a un son, elle est ancrée dans le réel, le concret. Elle semble facile d’accès mais c’est faussement simple. Chaque poème est une histoire avec un début et une fin et nous, la Compagnie Maâloum, on aime bien les fictions, les récits », se confie Rémi Pradier, qui signe l’adaptation et la mise en lecture.

Comment est choisi le musicien ?

« Nous choisissons les lectures et ensuite, nous faisons appel à des interprètes et à des musiciens différents. On essaie de se baser sur ce que nous amène la littérature comme instrument, ce qu’on entend quand on lit l’écriture de l’auteur.  Pour Les Ronces, on a fait appel à Emmanuelle Ader qui est une musicienne qui vit à Sète et qui va jouer du piano analogique et des percussions. À chaque lecture, ce sont des musiciens différents. Ils nous font des propositions et le Collectif donne des indications, des inspirations.  Après avoir demandé l’autorisation des droits d’auteur, le projet n’est pas construit avec l’auteur. Personne ne nous demande un droit de regard.  Les auteurs sont en général ravis qu’on prenne en charge, qu’on fasse entendre leur littérature. »

Notre part de création

« Notre objectif est de faire entendre une belle langue, de promouvoir et partager le projet de l’auteur. On prend notre part de création en faisant des choix artistiques : on adapte, on fait des découpages, on choisit la musique mais on a toujours en tête le projet et l’écriture de l’auteur. »

Quelle mise en scène ?

« Comme on veut mettre en lumière l’écriture et la musique, on aime la simplicité de la mise en scène : un interprète, un musicien, une lumière simple…pas d’artifices ! »

Création mondiale ce dimanche à l’AJMI

Ce projet est en fait une recréation. Initialement en chantier en 2020, il a été finalement créé en version radiophonique pendant le confinement sous forme de postcast. Il a donc été travaillé en studio il y a maintenant trois ans et recréé pour la version live de dimanche. C’est donc bien une première mondiale !

Les Ronces de Cécile Coulon

J’aimerais vous offrir des frites, Les herbes sauvages, Les ronces, Une fois par jour, Difficile, Tes mains, Mon amour. Voici des titres courts, qui évoquent déjà des histoires, des personnages, un univers, tirés du recueil de poèmes Les ronces de Cécile Coulon aux éditions Le Castor Astral. La Compagnie Maâloum tâche de répondre au projet de Cécile Coulon dans ce qu’elle entend de son écriture poétique : inviter le concret dans ce qu’il a de plus brutal et de plus sensible. Un art poétique ancré dans le quotidien le plus banal, dans les pas de Bukowski ou Carver, qui convoque la maison familiale, la nature, les montagnes, les amours déçues, les épines initiatiques de la vie.
Affranchies des questions de métriques et de rimes (mais pas de rythmes), ces ‘histoires courtes’ privilégient le fond à la forme. Ces poèmes, d’abord publiés sur les réseaux sociaux — qui lui servent de terrain d’expérimentations —, sont bel et bien une œuvre, qui invite à reconsidérer la poésie dans sa forme la plus simple, la plus radicale, la plus militante, la plus contemporaine ?

Lecture : Aude Marchand
Musique originale : Emmanuelle Ader (Clavier analogique, percussions et voix)
Adaptation et mise en lecture : Rémi Pradier      Conception : Compagnie Maâloum

Dimanche 28 janvier. 17h. Tarif unique. 12€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

À l’occasion d’un ‘petit rendez-vous du mercredi’, organisé ce mercredi 22 novembre, le Théâtre municipal d’Orange accueillera l’écrivain Dominique Lin, qui présentera son nouveau roman La Transhumance des rêves, qui est en vente à la librairie Élan Sud.

Son livre suit le personnage de Lahcen qui arrive à Alès, dans les Cévennes et qui laisse dernière lui son enfance marocaine. Il doit tout réapprendre dans l’urgence en gardant vivante la promesse faite à son grand-père le jour du départ. C’est la quête d’identité d’un enfant qui a cessé de rêver le jour où il a traversé la Méditerranée. Dans cet éclairage sur la société des années 1960 et 1970, l’auteur revient sur des thèmes qui lui tiennent à cœur tels que le chant de la nature, la transmission, la musique et l’art en général.

Mercredi 22 novembre. 19h. Entrée libre. Théâtre municipal. Rond-point Aristide Briand. Orange.

V.A.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

Ce samedi 3 juin, l’association Un soir, un auteur et la compagnie AlnaFée présenteront le deuxième atelier “les ptits papiers“. Une immersion littéraire animée par Nathalia Brignoli, autrice et journaliste, autour d’un auteur disparu : André Breton.

Cette demi-journée sera découpée en trois phases : littérature, lecture de textes à haute voix puis écriture et travail sur le style. Chaque atelier mettra à l’honneur le maître du surréalisme, à travers ses plus grandes œuvres : Nadja, Arcane 17, l’Amour fou, Les vases communicants…

Qui est André Breton ?

André Breton (1896-1966), fondateur du surréalisme, est l’un des écrivains les plus importants de notre temps. « Liberté couleur d’homme » fut son message.

Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à se substituer à tous les autres mécanismes psychiques et exprime à travers les autres arts et techniques comme la peinture ou l’écriture automatique, une vision du monde basée sur le merveilleux.

Informations pratiques

De 15h à 18h30. Samedi 3 juin. Hôtel de l’Horloge. Avignon. Inscription par retour de mail : nathaliabrignoli@gmail.com ou au 06 30 34 28 66. Tout public : 49 € ; Membres compagnie AlnaFée : 39 € ; Adolescents : 25 €. Pause gourmande : 7€. Chèque ou espèce uniquement.


‘Voyage au pays du surtourisme’, le dernier livre des Editions de l’Aube implantées à La Tour d’Aigues

L’association Expressions littéraires universelles organise ces samedi 3 et dimanche 4 juin la 16ᵉ édition du Festival de l’antre des livres au sein du théâtre municipal d’orange.

De nombreuses activités seront organisées pour satisfaire les petits et les grands : des expositions, du dessin, de la lecture, ou encore des créations de marque pages pour les enfants.

Ces deux jours seront marqués par différents temps forts

En effet, le salon proposera des tables rondes, dont les noms de quelques auteurs viennent d’être révélés…

Le samedi, à partir de 14h30, les participants parleront éducation et relations humaines avec Catherine Dolto. Catherine Dolto s’adresse directement aux enfants, animée par la certitude qu’ils comprennent, grandissent et se développent mieux ainsi. Une rencontre qui sera animée par Myriam Saligari. À 17h, Yves Bichet poursuivra avec quelques lectures de son livre La beauté du geste.

« Les mots éveillent l’imaginaire, le dessin nous projette dans l’univers de l’illustrateur. L’engouement des lecteurs pour la littérature illustrée grandit ». Le dimanche matin, les participants échangeront autour de l’univers du webtoon, des bd ou des carnets de voyage à 11h. Des auteurs et éditeurs comme Kmics édition expliqueront leur choix de s’exprimer en image. Pour finir, les thèmes de l’uchronie et de la dystopie seront évoqués à 15h, dans le cadre d’une rencontre autour de l’histoire avec Jean-Pierre Cendron et Ludovic Deblois.

Qu’est-ce que l’antre des livres ?

C’est une association d’éditeurs indépendants, garants de la diversité littéraire, qui aident à naître et défendent des livres en qui ils croient. Chaque éditeur sélectionné par le Salon invite un ou plusieurs auteurs ou illustrateurs sur son stand. Des rencontres et tables rondes sont organisées avec les éditeurs, les auteurs et les illustrateurs ; des dédicaces, des animations autour de l’écriture pour tous les âges. 

L’antre des livres tend à découvrir l’univers du livre grâce à une programmation ouverte, afin d’aider les enfants et adolescents à s’orienter avec des professionnels de la chaîne du livre.

Samedi 3 et dimanche 4 juin. De 10h à 19h. Entrée libre. Théâtre municipal d’Orange. Renseignements : elansud@orange.fr ou 04 90 70 78 78.

J.G.

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