Ridley Scott était à L’Isle-sur-la-Sorgue à l’occasion de l’exposition de ses dessins
À l’occasion de la sortie du deuxième opus de Gladiator et dans le cadre du festival Partage des Arts, les dessins personnels et storyboards de Ridley Scott sont exposés au cinéma Ciné sur la Sorgue, à L’Isle-sur-la-Sorgue, où le réalisateur a fait une apparition le vendredi 18 octobre.
La 2ᵈᵉ édition du festival Partage des Arts s’est tenue de juin à septembre derniers. Période durant laquelle une quarantaine d’artistes ont exposé leurs œuvres dans des lieux insolites de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue. Parmi ces artistes, il y a le réalisateur Ridley Scott, dont des dessins et storyboards jamais montrés au public ont été exposés au Ciné sur la Sorgue et le seront jusqu’au samedi 30 novembre. « C’est un plaisir pour moi de participer à ce Festival des Arts, en exposant dans ce cinéma, des œuvres très personnelles sur le cinéma et notre domaine viticole familial », a-t-il déclaré.
Le réalisateur n’ayant jamais vu ces dessins-là exposés, il a décidé de venir voir l’exposition et de découvrir le cinéma l’ilsois le 18 octobre lors d’une visite privée avec ses équipes du Mas des Infermières, son domaine viticole situé à Oppède. Les cinéphiles et fans de Blade Runner, Thelma et Louise, Alien, ou encore Napoléon peuvent profiter de l’exposition pendant encore quelques semaines et pourront s’immerger totalement dans l’univers du réalisateur le 13 novembre prochain à l’occasion de la sortie en salle de Gladiator 2.
Ridley Scott était à L’Isle-sur-la-Sorgue à l’occasion de l’exposition de ses dessins
Marc Nucera, sculpteur en arbre, présente 16 œuvres à la galerie d’art et concept store Retour de voyage qui jouxte la boutique Hôtel de La Maison sur la Sorgue à l’Isle-sur-la-Sorgue. Le lieu, tenu par Frédéric et Marie-Claude Dol, propose 6 expositions par an accueillant peintres, sculpteurs, plasticiens, photographes, créateurs de bijoux et artisans d’art. Des objets à la vente aussi magnifiques que surprenants y proviennent du monde entier.
Marc Nucera, Copyright MMH
Nous nous étions rencontrés avec l’artiste sculpteur Marc Nucera, par l’entremise de François Cance, le président d’Artothèque. Nous avions été invités à découvrir son atelier et ses œuvres sur son terrain, situé à l’entrée de Noves, également sa remise, ainsi qu’une très sobre et spartiate mais invitante habitation. Au fur et à mesure des années, nous sommes retrouvés au fil de quelques-unes de ses expositions à la librairie Le Bleuet à Banon ou encore à l’Abbaye Saint André de Villeneuve-lès-Avignon où nous avions même rencontré Sting (Gordon Matthew Sumner), le leader de The Police. Nous voici de nouveau à la Villa Datris où l’artiste expose son ‘baiser’ pour ensuite continuer à la Maison sur la Sorgue où d’ores et déjà cinq de ses œuvres ont été vendues cet été me confie Frédéric Dol, le maître des lieux.
«Je suis plus artisan qu’artiste, précise Marc Nucera, sculpteur. Face à l’arbre qui a compté bien des décennies, je laisse mon geste, muni de sa tronçonneuse, évoluer et murir. J’étudie ainsi plusieurs écritures. Pourtant, devant chaque arbre, je rejoue tout, ne sachant pas ce qui va être. Je recommence, devant trouver des solutions aux accidents que je rencontre sur la matière, pour l’adapter à la construction du thème qui s’ébauche : cocon, prieuse, colosse, baiser, qui me permettent de travailler mouvements, élans, drapés. Ce sont les troncs d’arbre, qui ont leur propre identité, qui appellent le thème. Je suis très attiré par le thème de la prieuse représenté dans toutes les religions qui appelle la fraternité. Mes sculptures sont le résultat de 20 ans d’acharnement total pour arriver à mettre au jour ce qui est et qui nous échappe. C’est tout l’intérêt car je serai bien incapable de reproduire une de mes œuvres.»
L’histoire de la Maison sur la Sorgue «Un jour, en 2002, une personne nous appelle pour savoir si nous serions intéressés par une maison à la vente, me raconte Frédéric Dol, propriétaire avec son épouse Marie-Claude, de la Maison sur la sorgue. Pourtant, nous n’avions, à ce moment, aucun projet d’achat. Nous arrivons le soir, ouvrons la porte et voyons cette enfilade de pièces avec cette belle ouverture sur le jardin. C’est à ce moment là que tout a basculé. Nous nous sommes dit que nous allions changer de vie et que nous ferions quelque chose de cette nouvelle maison.»
Marc Nucera et Frédéric Dol Copyright MMH
Cette maison est un ancien hôtel particulier construit fin 17e début du 18e siècle qui a appartenu à un noble : de Barthelier Venasque. Il possédait de nombreuses terres mais conçut quelques soucis à la Révolution. Le temps passe et un couple va acquérir l’hôtel particulier peu avant la guerre de 1939-1945 pour y créer une épicerie en lieu et place de l’actuel espace galerie d’art et concept store. Les deux époux y travailleront durant plus de 40 ans. Peu à peu les enfants partiront, puis l’époux décèdera et seule la femme tiendra l’épicerie jusque dans les années 1980 où elle baissera le rideau pour prendre sa retraite. Elle continuera cependant de vivre seule dans cette grande maison. Nous avons restauré la maison depuis 2002 puis accueilli des artistes et conçu quatre suites –deux de 50m2 et deux autres de 70m2-. C’est désormais devenu plus une galerie avec chambres qu’un hôtel. L’idée ? Que les gens vivent et petit déjeunent au milieu des œuvres d’art. C’est notre façon de les baigner dans l’art de vivre contemporain à la française.»
Nos hôtes ? «C’est une population internationale, attirée par les lieux patrimoniaux, comprenant de nombreux américains. Nous tissons des liens avec les artistes que nous exposons à tel point que lorsqu’un client nous demande plus de détails sur une œuvre, nous lui proposons de rencontrer l’artiste. Le lieu est ouvert à l’année. Quant à mon épouse et moi nous confions l’établissement à des personnes de confiance, en novembre et en février pour partir en voyage et rapporter des objets, parfois très imposants, importés en conteneurs via Marseille. Le plus difficile est la préparation, la mise en caisse et le cheminement jusqu’au port des objets depuis le pays pour qu’ils nous soient envoyés.»
«Nous avons été particulièrement touchés par l’Asie, la Birmanie et l’Indonésie. Là nous venons de rapporter des Ikats d’Indonésie, plus précisément de l’ile de Sumba –au Sud de Flores à l’ouest et à 2h de Bali- qui sont des textiles teints à la main et rebrodés de perles pour en constituer les dessins. Une pièce représente près d’un an de travail. Nous y rencontrons aussi des artistes que nous invitons à exposer ici. Certains des objets apparaissent sur notre site marchand.»
Frédéric Dol montrant un Ikatde l’île de Sumba en Indonésie,Copyright MMH
«Mon épouse et moi sommes nés à l’Isle sur la Sorgue mais notre vie professionnelle nous a conduits à Paris, où nous avons travaillé en tant que consultants en marketing, organisation et logistique, ce qui nous a permis de revenir nous installer ici. Nous prenions le TGV pour travailler à la capitale trois jours par semaine pour, ensuite, revenir ici jusqu’à ce que nous puissions réellement développer l’activité.»
« L’exposition de Marc Nucera connaît un vrai succès, se félicite Frédéric Dol. L’exposition de Retour de voyage à l’Isle-sur-la-Sorgue est prolongée et cinq de ses œuvres ont déjà été vendues. Artiste très remarqué –il expose ses colosses également dans les jardins de Villandry, d’autres œuvres à Chaumont-sur-Loire ainsi qu’à Paris. Il propose ici Le baiser, Petit poisson, Colonne mémoire, Grande torsade, Colonne If, La prieuse. Dans les tuyaux ? Nous préparons un événement d’envergure internationale mais je ne veux pas en dire plus pour le moment si ce n’est que Marc Nucera est un artiste très remarqué, » conclut Frédéric Dol. La Maison sur la Sorgue expose de nombreux autres artistes ici.
Les infos pratiques La Maison sur la Sorgue. La galerie Retour de voyage est ouverte de 10h30 à 19h. 6, rue Rose Goudard à L’Isle-sur-la-Sorgue. 06 87 32 58 68.
Le baiser, Marc Nucera, Copyright MMH
Ridley Scott était à L’Isle-sur-la-Sorgue à l’occasion de l’exposition de ses dessins
Pour sa saison estivale 2024, la Villa Datris explore la vision du corps selon 66 artistes, français et internationaux. Sujet omniprésent, le corps est le symbole concret des états d’âmes des femmes et des hommes dans le monde. Ses différentes représentations interpellent et offrent un voyage parfois en terre inconnue.
Modelé dans sa structure, par sa vie intérieure autant que par le regard qu’on lui porte, comment voit-on le corps aujourd’hui ? Depuis le 19e siècle la représentation du corps ‘classique’ et du nu idéal est remise en question, laissant apparaitre les mutations opérées dans les sociétés les plus diverses. Plus qu’une exposition de groupe, faire corps prend le pouls de la représentation humaine dans ce qu’elle offre de plus actuel, de divers et d’audacieux à travers le regard d’artistes reconnus et émergents.
Les infos pratiques Fondation Villa Datris. Faire corps jusqu’au 3 novembre 2024. Juillet-août 2024. Tous les jours sauf le mardi 10h-13h et de 14h-19h, le dimanche en continu Septembre-octobre : du mercredi au samedi 11h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche en continu. Villa Datris 7 avenue des Quatre Otages 84 800 L’Isle-sur-la-Sorgue. MMH
Faire corps Copyright Bertrand Michau
Ridley Scott était à L’Isle-sur-la-Sorgue à l’occasion de l’exposition de ses dessins
D’ici juin prochain, la plateforme vauclusienne de Le Roy logistique devrait être transférée de la zone de la Grande Marine à l’Isle-sur-la-Sorgue à celle de la Grange Blanche II à Courthézon. Ce déménagement vise à notamment à faire face au développement de l’activité stockage dans le Sud-Est de ce groupe créé en Bretagne en 1947. Dirigée depuis 2009 par Gabriel Lopacki, l’agence de l’Isle-sur-la-Sorgue, dont l’implantation avait été accompagnée par VPA (Vaucluse Provence attractivité), est désormais trop à l’étroit. Les 12 salariés vont donc bientôt rejoindre le nouveau site de Courthézon idéalement positionné à proximité des autoroutes A7 et A9, respectivement situés à 5 et 10km.
Environnement entièrement sécurisé La nouvelle agence s’étendra sur 18 000 m2 (avec 3 cellules de 6 000 m2) pour une capacité de stockage de 27 000 palettes (contre 6 000 actuellement). Elle disposera également de 15 portes à quai. Les bâtiments, en cours d’aménagement intérieur, sont certifiés ‘Breeam very good’ (une évaluation et certification performance environnementale internationale). Ils sont aussi agréés OEA (Opérateur économique agréé). Accordé aux opérateurs communautaires les plus fiables, ce dispositif permet de faciliter les échanges et de mieux sécuriser les flux de marchandises entrant ou sortant de l’Union européenne. Cela offre notamment la possibilité de stocker ses marchandises sous douane dans un environnement sécurisé. C’est notamment pour ces raisons que le site sera entièrement fermé et vidéo-surveillé.
30 recrutements d’ici la fin de l’année « Cette nouvelle plateforme vauclusienne dispose de tous les atouts recherchés par les utilisateurs de prestations logistiques », explique Gabriel Lopacki dont l’agence disposera d’une activité de ‘co-packing’ installée au second trimestre 2021 (ndlr : il s’agit d’un processus de préparation de commande consistant à regrouper des produits complémentaires dans un même conditionnement). L’agence de Courthézon proposera enfin une offre de transport sur place avec une flotte de véhicules en propre. Afin de faire face à ce développement, le groupe compte procéder au recrutement d’une trentaine de personnes d’ici la fin de l’année. Disposant de 22 sites à travers la France, Le Roy logistique a réalisé un chiffre d’affaires de 154M€ en 2019 dont 60% généré par les activités de logistique et de transport associé, 35% pour l’organisation des transports et 5% par le co-packing. Le groupe compte 600 collaborateurs et ses plateformes disposent d’une capacité de 300 000m2. Il travaille notamment avec de grands noms comme Nestlé, Lactalis, Auchan, Carrefour, Intermarché, Maison du monde, Playmobil, BASF ou bien encore Saint-Gobain.
Ridley Scott était à L’Isle-sur-la-Sorgue à l’occasion de l’exposition de ses dessins
Une 1ère en France C’est une première en France encore au stade de l’expérimentation. L’Isle-sur-la-Sorgue propose aux habitants et commerçants du centre-ville de déposer leurs sacs jaunes et leurs cartons sur le trottoir afin qu’ils soient collectés par vélo-remorque. Une initiative de la Communauté de Communes Pays-des-Sorgues-Monts-de-Vaucluse accompagnée par la société de recyclage nationale.
Collecte innovante Le projet a d’ailleurs été retenu dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt ‘Collecte innovante’ afin de répondre à l’attente croissante des citoyens et stimuler la collecte des emballages ménagers. C’est à ce titre que Citeo, entreprise à mission chargée de réduire l’impact environnemental des emballages accompagne ce test, les retours d’expérience permettant de d’améliorer les performances de tri et de recyclage des emballages et de les appliquer à d’autres villes.
Partenaires Le vélo est, quant à lui, conduit par Popmessengers, service de coursier 100% vélo et société isloise qui intervient, dans le cadre de son activité professionnelle, sur l’ensemble du département.
Au plus près des habitants Désormais la collecte des emballages ménagers et celle des cartons des commerçants est faite au pied des habitations, immeubles et commerces. Le vélo, équipé d’une remorque, collecte les sacs jaunes contenant le tri des emballages et les cartons des particuliers et commerçants déposés dans les rues, puis les dépose dans des contenants spécifiques accessibles à moins d’un kilomètre du centre-ville.
Une solution pour les rues étroites L’avantage ? Une collecte à mobilité douce, adaptée aux contraintes des centres-villes aux rues étroites et où les parties communes ne permettent pas d’accueillir des bacs de tri.
Pédagogie Une campagne de sensibilisation en porte à porte a été menée depuis début janvier, en partenariat avec le CPIE du Vaucluse, afin de mobiliser et d’informer habitants et commerçants pour qu’ils systématisent leurs habitudes de geste de tri.
Pour les particuliers Les particuliers et commerçants peuvent désormais déposer leurs sacs jaunes de tri sur le trottoir le mardi de 17h30 et 18 heures. Pour ceux qui résident sur le circuit de collecte, les sacs jaunes devront être déposés en pied de leur immeuble. Pour ceux habitant une voie adjacente au circuit de collecte, les sacs doivent devront être déposés à l’angle de leur rue. Le circuit de collecte du vélo est disponible sur www.paysdessorgues.fr.
Pour les pros Pour les professionnels, la collecte des cartons a lieu désormais chaque mercredi et vendredi à partir de 18 heures. Pour rappel, et afin d’optimiser le chargement du vélo, les cartons doivent être vidés, pliés, ficelés et posés devant chaque commerce situé sur le circuit.
Citéo Citeo est une entreprise nationale privée spécialisée dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers graphiques. Elle naît de la fusion en 2017 d’Eco-emballages et d’Ecofolio. Sa mission est d’organiser, de piloter et de développer le recyclage des emballages et papiers mis sur le marché français dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur. Elle bénéficie d’un agrément de l’Etat de 5 ans. Sa mission est de réduire l’impact environnemental des emballages et papiers en proposant des solutions de réduction, de réemploi, de tri et de recyclage. Aujourd’hui, 70% des emballages ménagers et 57% des papiers sont recyclés grâce au geste de tri des Français.
Ridley Scott était à L’Isle-sur-la-Sorgue à l’occasion de l’exposition de ses dessins
En ce début d’année toujours marqué par la crise, la Communauté de communes du Pays des Sorgues Monts de Vaucluse met en place un nouveau soutien financier avec le versement d’une aide directe équivalente au montant de la cotisation foncière des entreprises (CFE) pour les entreprises des 5 communes du territoire : Fontaine-de-Vaucluse, Saumane-de-Vaucluse, L’Isle-sur-la-Sorgue, Le Thor et Châteauneuf-de-Gadagne.
Le dispositif prévoit une aide financière directe basée sur le montant de la CFE en fonction de la perte de Chiffre d’Affaire (CA). Ainsi pour une perte de 50 % et plus de CA en 2020 par rapport à 2019, le montant de l’aide équivaut au montant de la CFE 2020 dans la limite de 5 000 €. Pour une perte comprise entre 25 % et 49 % de CA en 2020 par rapport à 2019, le montant de l’aide est égal au montant de la moitié du CFE 2020 dans la limite de 2 500 €.
Sont concernées les entreprises des secteurs d’activités fixés par la loi du 30 juillet 2020 et du décret du 5 août 2020, les entreprises dont le siège social ou l’établissement est situé sur le territoire de la Communauté de communes du Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, et les entreprises dont l’activité a débuté avant le 1e février 2020 et n’étant pas en liquidation ou redressement judiciaire.
Les demandes doivent être effectuées par courriel jusqu’au 30 juin 2021 à l’adresse suivante : aide-covid@ccpsmv.fr.
Il est obligatoire de fournir les pièces suivantes :
Bilan 2019 Pour les micro-entreprises en franchise de TVA : déclaration URSSAF de CA depuis janvier 2019 Copie de la carte nationale d’identité du dirigeant. KBIS de l’entreprise ou avis SIRENE de moins de 3 mois et, si nécessaire, attestation indiquant d’un changement de code NAF est en cours. RIB du compte professionnel libellé au nom de l’entreprise. Attestation sur l’honneur certifiant être à jour des cotisations sociales et fiscales au 31 décembre 2019. Copie de l’avis de CFE 2020.
Pour justifier de la perte de Chiffre d’affaire il faut fournir une déclaration comptable signée du cabinet comptable présentant la comparaison de baisse de CA de 2020 par rapport à 2019, ou une attestation sur l’honneur indiquant la perte de CA si l’entreprise ne dispose pas de ces éléments (dans ce cas les éléments définitifs devront être transmis avant le 31 décembre 2021).
Le versement des premières aides s’effectuera à compter de fin février 2021 par virement.
A noter que lors du conseil de communauté du 4 février prochain, l’exécutif présentera une délibération qui fixera les détails du versement de cette aide. La Communauté de communes mobilisera 150 000 € sur ses fonds propres pour alimenter ce dispositif.
Ridley Scott était à L’Isle-sur-la-Sorgue à l’occasion de l’exposition de ses dessins
Le club Rotary de l’Isle-sur-la-Sorgue/Portes du Luberon vient de procéder à la distribution de 90 colis de Noël que l’association a remis aux plus démunis de la commune à l’occasion des fêtes de fin d’année.
La mobilisation des membres du club a permis la confection de 90 colis composés d’un pull over, d’une veste polaire ou de gants et d’un bonnet, ainsi que de chocolats et de gâteaux secs. Les colis seront distribués par l’association Job Appart’ dont la vocation humanitaire et sociale consiste à accompagner des personnes marginalisées pour obtenir et conserver un logement afin de faciliter leur réinsertion professionnelle.
Cette association, présidée depuis sa création en 1996 par le docteur Jean-Louis Andreani, s’implique à l’Isle-sur-la-Sorgue dans l’accompagnement médical, sanitaire et social. Ces colis de Noël sont composés d’un pull-over, d’une veste polaire ou de gants et d’un bonnet, ainsi que de chocolats et de gâteaux secs. Pour le Rotary de l’Isle-sur-la-Sorgue/Portes du Luberon, cette action fait suite à sa participation à la collecte de la Banque alimentaire qui a permis de récolter près de 2,7 tonnes de produits alimentaires le 28 novembre dernier.
Créé en 2011 à l’Isle-sur-la-Sorgue, ce club est aujourd’hui présidé par Yvon Patissier. Il fait partie des nombreux clubs de cette association caritative ayant vu le jour à Chicago en 1905. Le Rotary réunit dans le monde plus d’un million d’adhérents qui se rassemblent au service de l’intérêt général en organisant des manifestations dont les gains financent des actions humanitaires ou sociales.
Ridley Scott était à L’Isle-sur-la-Sorgue à l’occasion de l’exposition de ses dessins
Alors que de nombreux offices de tourisme restent fermés au public jusqu’au 7 janvier prochain, l’office de Tourisme du Pays des Sorgues en Provence va mettre en place une permanence à compter du samedi 19 décembre au dimanche 3 janvier de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30. Une décision motivée par « l’envie de montrer notre solidarité envers les commerçants et les artisans du marché de Noël » a indiqué l’équipe de l’office dans un communiqué.
Ridley Scott était à L’Isle-sur-la-Sorgue à l’occasion de l’exposition de ses dessins
Installés aux portes du Luberon, Julie Fliti et Nicolas Clément imaginent des bougies artisanales naturelles sans OGM, qu’ils parfument au gré de leurs envies à travers leur marque Confidences Provence.
Il travaillait dans une savonnerie et elle, dans le secteur de l’aide à domicile. Rien ne destinait Julie Fliti et Nicolas Clément à se lancer sur ce marché aussi vaste que confidentiel si ce n’est leur passion commune pour les bougies. Aussi lorsqu’une opportunité va venir frapper à leur porte, le couple va alors sauter le pas sans hésiter et se lancer dans l’entrepreneuriat. « Cela faisait un moment que nous voulions créer quelque chose ensemble, explique Julie. Puis un jour, via le travail de Nicolas, un client mécontent de son fournisseur cherchait à passer une commande de 10 000 bougies. Nous avons vu là une chance à saisir et l’occasion de nous lancer dans l’aventure. » De cette première expérience positive (le client leur commandera 50 000 bougies) va naître en décembre 2018 ‘SAS BJT’, leur entreprise de fabrication de bougies que Julie et Nicolas souhaitent créer artisanalement, coulées à la main dans la grande tradition des maîtres ciriers de France. « Il n’y a pas de formation ni de diplôme dans le domaine, nous avons tout appris par nous-même, confie Julie. Il y a un alliage et un équilibre à trouver entre la cire choisie -minérale ou végétale- et le parfum choisi. Tout est une question de dosage. »
1 000 bougies produites chaque jour Au cœur de leur atelier installé dans la campagne Isle-Sorguaise, entre les champs de cerisiers et d’oliviers, Julie et Nicolas vont alors retrousser leurs manches et produire à eux-seuls les (très) nombreuses quantités de bougies commandées par diverses marques françaises et américaines qui vont rapidement faire appel à leurs services. Un coup d’essai qui se transforme progressivement en joli succès si bien qu’après un an d’activité seulement, l’entreprise connaît un chiffre d’affaires de 180 000 €. « Nous faisons tout à deux, précise Julie. Cela nous assure une grande flexibilité afin de traiter des petites séries comme de plus grandes commandes. » Une adaptabilité qui leur permet ainsi de produire jusqu’à 1 000 bougies quotidiennement dans leur atelier de fabrication qui dispose d’une partie dédiée au coulage et d’une autre partie pour le conditionnement.
9 senteurs aux cires 100 % végétales Alors que les commandes affluent de toutes parts, Julie et Nicolas sont de plus en plus tentés par l’envie de créer leur propre marque au sein de leur petite entreprise. C’est alors que le premier confinement va leur donner le temps nécessaire de développer ‘Confidences Provence’, une marque à destination des particuliers qui se décline autour de neuf senteurs : ambre vanille, fleur de coton, lavande, fleur d’oranger, safran, lait d’amande, verveine, figue et miel de Provence. « Nous travaillons en collaboration avec un parfumeur de Grasse pour l’élaboration de nos parfums, souligne Julie. Une fois le parfum établi on travaille dans un deuxième temps sur une recette adaptée à ce parfum. » Chaque bougie est ensuite réalisée en cire végétale, sans OGM et végan c’est à dire sans cire d’abeille. « Nous sommes très attachés à l’environnement, c’est pourquoi nous mettons un point d’honneur à ne pas utiliser de plastique jusque dans notre packaging. »
Disponibles en 180 gr, 280 gr et en coffret, les bougies peuvent être commandées sur internet et sont disponibles dans certains points de vente comme à l’Isle-sur-la-Sorgue (droguerie Franza, pâtisserie Eugénie), Coustelet (Maison Kasper) et Orange (Jardi passion). « Nous sommes aussi en recherche de points de vente notamment sur Avignon », précise Julie qui profite par ailleurs du deuxième confinement pour mettre en route de nouvelles idées avec son compagnon, parmi lesquelles de nouveaux parfums et formats, toujours motivés par cette envie de valoriser la Provence et ses senteurs à travers leur savoir-faire d’artisans ciriers.