3 juillet 2024 |

Ecrit par le 3 juillet 2024

40 ans après sa création, l’ESEA continue de former les ébénistes de demain

L’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon (ESEA), qui est en réalité située au Thor, a célébré ses 40 ans en 2023. Ce lieu d’apprentissage et de transmission accueille chaque année une cinquantaine de stagiaires, qui ont choisi pour la plupart la voie de la reconversion.

Au détour d’une rue, à l’extérieur de la commune du Thor, derrière quelques habitations, elle se cache. Pourtant, ça fait 40 ans qu’elle est implantée là. L’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon est la plus ancienne école d’ébénisterie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui en compte aujourd’hui quatre.

Fondée en 1983 par le maître ébéniste Louis Suau, l’école est aujourd’hui dirigée par sa fille, Magali Donnat. Après avoir baigné toute son enfance dans le bois, Magali s’est dirigée vers des études d’économie et gestion puis a travaillé dans divers domaines avant de retourner dans l’entreprise familiale, l’ESEA, suite au décès de son père et au départ à la retraite de son oncle. Aujourd’hui, c’est le centre de formation ADEF de Marseille qui est propriétaire de l’école.

Une école, deux formations

Chaque année, l’ESEA accueille une cinquantaine de stagiaires, aussi appelés des « élèves », qui ont le choix entre une formation ébénisterie ou une formation sculpture et dorure sur bois. En tout, ce sont quatre formateurs, anciens élèves de l’ESEA, qui transmettent leur passion et leur savoir-faire aux stagiaires : Jérémie Labouré, Clément Pascal et Patrice Rousset pour la partie ébénisterie, et Yan Aubergier pour la partie sculpture et dorure.

Clément Pascal, Patrice Rousset, et Magali Donnat. ©Vanessa Arnal

Si 80% des cours concernent la pratique, les stagiaires ont également des cours un peu plus théoriques, pour lesquels ils quittent leur établi pour s’installer à un bureau plus classique. Dessin technique, dessin assisté par ordinateur, histoire de l’art, technologie et gestion d’entreprise sont des matières primordiales à l’enseignement proposé par l’ESEA, en plus des cours pratiques au sein des ateliers.

10 mois de formation

Chaque année, l’ESEA ouvre ses trois ateliers et ses salles de classe aux stagiaires pendant 10 mois, de septembre à juin. Durant cette période, ils réalisent plusieurs meubles imposés, ce sont généralement des meubles de style Louis XV ou Louis XVI, qui leur permettent de faire face à de nombreuses problématiques, et ainsi de savoir gérer tout un panel de difficultés à l’issue de leur formation. À la fin de l’année, ils doivent réaliser un meuble avec le style qu’ils souhaitent, qui est évalué par un jury de professionnels qui détermine si le stagiaire peut recevoir son titre RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), reconnu par l’État.

En tout, il faut compter 200€ pour les frais d’inscription, de dossier et d’entretien, et 15 200€ pour 1520 heures de formation. Ce montant peut être payé en plusieurs échéances et les stagiaires peuvent bénéficier d’aides financières avec le CPF ou le dispositif PTP (Projet de transition professionnelle) par exemple. Au cours de l’année à l’ESEA, la matière première est fournie, l’outillage est mis à disposition, et les stagiaires repartent avec leurs créations à la fin de l’année.

Des stagiaires de tout horizon

Chaque année, l’ESEA accueille une cinquantaine de stagiaires de 18 à 65 ans, dont 73% sont des hommes et 27% des femmes (données de 2023). La plupart ont entre 35 et 40 ans, et sont en reconversion professionnelle. Ils sont banquiers, stylistes, dans le milieu de l’automobile, militaires, ou encore moniteurs de voile, et ils viennent des quatre coins du monde : la France, la Belgique, le Brésil, l’Australie, l’Afrique du Sud, ou encore la Turquie. Tous ont un point commun, ils veulent changer de vie.

Cette envie de changement a été notamment renforcée par la crise du Covid-19. Si les métiers qui nécessitent d’être assis derrière un bureau face à un ordinateur font de moins en moins rêver, les métiers manuels, eux, connaissent un véritable essor depuis quelques années. Une nouvelle qui aurait ravi le créateur de l’ESEA, qui avait pour objectif de mettre en valeur les métiers artisanaux, bien trop longtemps considérés comme des métiers « non intellectuels », vers lesquels étaient dirigés les élèves en difficulté à l’école.

Les stagiaires de l’ESEA vont donc garder leur nom collé sur leur poste de travail pendant encore quelques mois, les prochains, eux, feront leur rentrée le 2 septembre 2024. L’école, qui peut accueillir jusqu’à 54 stagiaires, accepte encore des candidatures. Pour ceux qui souhaitent plus de renseignements, il est possible de prendre rendez-vous pour visiter l’établissement, ou attendre la journée portes ouvertes qui aura lieu le jeudi 27 juin prochain.


40 ans après sa création, l’ESEA continue de former les ébénistes de demain

Une histoire de famille, une saga d’artistes oui et alors ?

Vous ne connaissez pas Nach ? Vous la reconnaîtrez ! Car elle est proche de vous. Par son patronyme que vous connaissez forcément : Chédid. Eh oui ! Anna Chédid dit Nach est la benjamine de Louis Chédid, sœur de Mathieu Chédid dit M, petite fille de la grande écrivaine Andrée Chedid. Louis Chedid ? Vous êtes venus nombreux l’applaudir dans ce même lieu, en 2021, à l’auditorium du Thor qui était plein à craquer. 

Alors n’hésitez pas, venez aussi voir Nach, seule sur scène avec son piano à queue et son synthétiseur, avec des arrangements incroyables, une voix profonde et lyrique à la fois, dans une mise à nu expliquant sa renaissance.

En filigrane, on comprend vu les titres que cet album Peau neuve était un bien nécessaire et que le voyage qu’elle a entrepris entre la Drôme, les Cévennes et le Maroc pendant six mois pour le créer était la condition d’une reconstruction, d’une renaissance. Cette mue elle nous la fait partager et peu d’artistes le font avec autant de simplicité et de talent. Amoureux de chansons françaises et de voyage, ce concert est pour vous.

Peau neuve, son dernier album, sa renaissance

L’heure n’est pas aux lamentations. Le Cadeau d’adieu, premier titre de l’album est une chanson d’amour en cadeau de rupture. Des paroles tristes mais apaisées, une générosité, une sincérité, un optimisme qui vont effleurer tout au long de cet album. Un soleil dans le ventre accompagne enfin cette mue espérée, quand le « soleil transforme les plaies en or » et que Le temps de vivre prend la place du malheur. L’amour des mots s’accompagne nécessairement de l’amour de la vie. L »urgence de vivre et de faire table rase ou de rire bientôt du passé prend le pas sur le désarroi. Et c’est très beau !

Un podcast de 6 épisodes retrace la création de Peau Neuve

Il raconte la renaissance intime vécue pendant l’élaboration du disque Peau neuve. Six épisodes écrits, contés et mis en musique par l’artiste. Ni un retour, ni un détour : une avancée. Vers la sérénité. Vers la sincérité. Vers ce qui demeure lorsque l’on ne redoute plus de se mettre à nu.

Lien d’écoute vers le podcast : https://mixup.audio/playlist/2v9w2SqCwR

Entretien téléphonique avec Anna Chedid dit Nach avant son concert de samedi au Thor

Vous avez commencé à chanter en tournée avec votre père, votre frère, puis vous avez continué sous le nom de Nach. Prétexte à l’anonymat ? Le nom de Chedid est trop lourd à porter ? 

« Pas du tout ! Mon nom de scène Nach s’est très vite imposé car en fait tout le monde m’appelle Nach depuis que je suis petite. Je ne renie surtout pas le nom de Chedid. C’est ma famille, une famille humainement extraordinaire, avec de grands artistes, je me sens chanceuse, honorée, ce n’est pas compliqué de s’appeler Anna Chedid. Mais Nach me permet d’expérimenter des choses, de créer mon propre univers. »

Peau neuve, des chansons écrites, composées, arrangées, réalisées et produites pendant le confinement 

« C’est un projet très particulier où je me suis fait confiance de A à Z. J’ai tout fait dans cet album qui parle de renaissance, en quelque sorte je me suis donnée naissance en tant qu’artiste. C’est pourquoi il est très important pour moi. Pendant le confinement j’ai vécu un bouleversement dans ma vie personnelle — déménagement, séparation, arrêt de ma tournée — et du coup je suis partie six mois voyager dans les Cévennes, la Drôme et le Maroc. C’est dans cette période-là que j’ai conçu cet album et décidé ensuite de le produire. »

Avec Peau neuve, vous avez fait en quelque sorte la peau au malheur ?

« J’ai voulu transformer le malheur en or, montrer que quelque chose qui a été douloureux peut devenir quelque chose de lumineux. C’est un album très personnel et en même temps universel. Ce sont aussi des chansons que je porte depuis longtemps. »

Le jour de vos huit ans, votre grand-mère Andrée Chedid vous offre un beau cahier rouge et un stylo plume…

« Les mots, les textes, les histoires sont très importants pour moi. Depuis mes 8 ans, je garde tous mes cahiers. Mes chansons sont des extraits de mes cahiers, mes chansons ce sont des cahiers que je mets en musique. Et le piano ? C’est mon compagnon de toujours. »

Un spectacle musical, un voyage initiatique plus qu’un concert

« Dans mon spectacle, je parle beaucoup de mon voyage initiatique où j’étais seule dans les montagnes de France ou du Maroc. Il y a même des sons que j’ai récoltés de mes voyages qui sont retransmis. Je ne suis pas seule sur scène. J’ai mon piano bien sûr mais aussi des synthétiseurs, des boîtes à rythme. J’enregistre beaucoup de choses en live. Je suis un orchestre ! »

Une expérience intime qui devient universelle

« Cette expérience, cette mue, je veux la partager sur scène avec le public. C’est aussi une invitation au voyage qui aboutit à une renaissance. »

La pochette du disque, seule dans un désert

« La photo a été prise dans le désert du Sahara. Résume bien mon état d’esprit à ce moment-là : il n’y a rien, tout est-il à construire ou tout a été détruit ? »

Samedi 24 février. 20h30. 13 à 35€. Offre Saint Valentin : 1 place achetée, la deuxième à moitié prix. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


40 ans après sa création, l’ESEA continue de former les ébénistes de demain

Du mercredi 14 février au samedi 2 mars, le festival Les Hivernales permettra de découvrir avec plus de 20 compagnies invitées, de nouvelles esthétiques, de nouvelles écritures, des chorégraphes régionaux, nationaux, des artistes phares, mais aussi de jeunes auteurs.

Le fort partenariat noué avec plusieurs structures culturelles du territoire permet une multiplicité de propositions : séances scolaires à l’auditorium du Thor, installations et performances au Grenier à Sel, à la Maison Jean Vilar, projections à la Collection Lambert ou au Cinéma Utopia, stages au Conservatoire et à l’Université. Les spectacles du soir se déploieront à la salle Benoît XII, l’Opéra Grand Avignon, le Théâtre des Halles, le Totem, le Tinel du Palais des Papes et le Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) des Hivernales pour Avignon et il ne faudra pas hésiter également à « pousser » jusqu’à La Garance de Cavaillon, la salle Alpilium de Saint-Rémy-de-Provence ou L’Autre Scène à Vedène. 

Faire corps tous ensemble

Voilà une formule joliment trouvée par la directrice Isabelle Martin-Bridot pour conclure l’éditorial de la brochure des Hivernales mais aussi répétée lors de la présentation du programme devant la salle comble du CDCN. Le contexte du spectacle vivant est difficile et passée l’euphorie de la reprise après les « années covid », il est effectivement essentiel de faire corps. « Sensibles aux bruits du monde, les artistes nous invitent à nous interroger sur cette humanité en difficulté mais ils nous invitent aussi à ’empuissanter’ nos espérances et à garder le sourire », souligne Isabelle Martin-Bridot avec le sourire également !

Car ce « faire corps » qu’elle revendique et que l’équipe des Hivernales prouve par la forte implication des acteurs culturels du territoire cités auparavant se révèle aussi dans un véritable travail d’équipe tout au long de l’année. En témoignent les remerciements où personne n’est oublié (de la technique à la billetterie en passant par la production et les relations publiques, sans oublier les bénévoles) et la présentation collégiale sur le plateau du CDCN du programme de ces deux semaines consacrées à la création chorégraphique, jeune génération ou chorégraphes confirmés.

Les Hivermômes ouvrent la programmation de la 46ᵉ édition des Hivernales dès cette semaine

Un travail de proximité avec élèves, centres sociaux et associations — toute l’année — pour vivre la danse à travers la pratique ou en tant que spectateurs est une des missions du CDCN et permet ainsi de proposer une programmation Jeune Public cohérente en ouverture des Hivernales. Cela va concerner cette année plus de 2200 enfants ou adolescents, pour des séances en famille ou scolaires.

L’artiste associé du CDCN, Massimo Fusco, propose avec Corps sonores juniors une expérience immersive au Grenier à Sel. L’écorce des rêves s’adresse au plus de 3 ans autour de l’imaginaire du sommeil. Pour les plus grands, Le chemin du wombat au nez poilu de la chorégraphe Joanne Leighton les emmènera vers l’Australie tandis que Main dans la main de Shlomi Tuizer et Edmond Russo abordera le thème de l’altérité et des relations humaines. 

Dimanche 18 février. Séances Tout public Hivermômes.
Corps Sonores Juniors. Dimanche 18 février. 10h et 15h. 7 et 10€. Le Grenier à sel. 2 Rue des Remparts Saint Lazare. Avignon.
L’écorce des rêves. Dimanche 18 février. 10h30. 7 et 10€. Le Totem. Avenue Monclar. Avignon.

La danse se déploiera ensuite joyeusement et fièrement dans Avignon et au-delà

Le coup d’envoi de cette édition est donné au Grenier à Sel, avec le vernissage de l’installation Donnez-moi une minute — à la frontière entre arts visuels et danse — de Doria Bellanger qui nous propose de découvrir des portraits de danseurs rencontrés à travers le monde. Nous avions déjà découvert son travail l’année dernière avec Joule. Il sera beaucoup question de croisements entre danse et arts du cirque lors de cette édition.

Johan Bichot sera en quête de verticalité dans Glissement présenté en ouverture au CDCN. Avec Foreshadow, Alexander Vantournhout nous entraînera dans un univers rock où il soumettra, sur le plateau de la Garance, huit danseurs à des contraintes d’équilibre nécessitant de nouvelles solidarités. Il sera aussi question de verticalité avec Antoine Le Menestrel et le Pan d’Avignon pour escalader des rêves avec Bâtisseurs de rêves ATHOMiques !, et Sidéral nous invite aussi à un voyage en orbite dans la belle salle de l’Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence. Youness Aboulakoul signera Ayta, la verticalité retrouvée comme un appel à la résistance, avec six corps de femmes en lutte contre toutes les soumissions. 

Des esthétiques diverses, des solos sensibles et des curiosités à découvrir

Régine Chopinot sera au Top avec des interprètes incroyables et une musique énergique en clôture d’édition, clin d’œil aux Jeux Olympiques avec Olympiade sur le terrain de jeu de l’Opéra Grand Avignon qui devient une piste d’athlétisme pour le collectif espagnol Kor’sia, éloge de l’imperfection pour Silvia Gribaudi dans Graces.

Bintou Dembelé revient à Avignon et propose le solo de Michel Meech pour un Rite de passage I solo II entre danses africaines et hip hop. Joachim Maudet s’exerce à un one-woman show intime avec Gigi. Véronique Aubert nous invite à la poésie de Ses pas dans la neige, entre mémoire et oubli. On découvre la polka chinata dans Save the last dance for me, uniquement interprétée par des couples d’hommes. La chorégraphe Rafaële Giovanola, peu connue, a des chances de nous étonner en nous révélant une œuvre ciselée, Vis Motrix aux figures de break et de krump.

Une édition qui fait donc la part belle à la curiosité et à la transdisciplinarité à découvrir ces prochaines semaines au fil de nos articles. 

Du 14 février au 2 mars. 46ᵉ édition des Hivernales. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 11 46 45. Billetterie. 3-5 rue Portail Matheron. Avignon.


40 ans après sa création, l’ESEA continue de former les ébénistes de demain

Un one- woman-show interactif et hilarant à souhait ce samedi 10 février.

C’est un seul-en-scène inclassable que nous livre la truculente Marianne James, une conférence sur le chant mais également une master class et un drolatique spectacle musical. C’est surtout une rencontre avec notre propre voix que propose cette artiste surdouée.

Dans ce spectacle où elle dégaine tout son savoir-faire, Marianne James s’adresse à ceux qui savent chanter, à ceux qui ne savent pas, à ceux qui pensent savoir et à ceux qui ignorent qu’ils savent… avec son humour trash et sa sensibilité, elle nous embarque dans un one- woman-show interactif et hilarant à souhait où l’on apprend que chanter c’est un peu révéler son âme.

Samedi 10 février. 20h30. 13 à 35€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


40 ans après sa création, l’ESEA continue de former les ébénistes de demain

Virginie Lemoine signe là un récit dramatique d’une grande drôlerie

Chronique émouvante et drôle, La vie est une fête retrace l’existence d’un homme et les événements sociopolitiques qui ont émaillé son parcours. Des années 70 à aujourd’hui, Romain cherche sa voie dans une France chahutée par bien des événements. Entre une mère dépressive, un père aimant mais maladroit et des amours contrariées, il préfère se tenir loin de tout conflit et de tout engagement. 

Le déclic de l’engagement

Il faudra un événement tragique pour inciter enfin Romain à prendre part au combat, défendre ses droits, s’engager et découvrir qu’il faut toute une existence pour apprendre à (s’)aimer et faire de sa vie une fête. 

Virginie Lemoine a obtenu le Prix Avignon à l’Unisson 2023. Julien Alluguettes (Romain) a obtenu le Prix Avignon à l’Unisson 2022 du Meilleur Comédien. 

Mercredi 31 janvier. 20h30. 10 à 23€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


40 ans après sa création, l’ESEA continue de former les ébénistes de demain

Le chorégraphe et danseur Baye Sangou Seck et ses sept danseurs et musiciens nous font découvrir l’Afrique et ses mystères ce vendredi 15 décembre à l’auditorium Jean Moulin du Thor.

Au Sénégal, un jeu-spectacle dont l’origine remonte aux temps lointains raconte que l’esprit du chasseur qui avait survécu à l’attaque d’un lion était contrôlé par l’esprit du lion.  Pour le soigner, les hommes procédaient à des rituels de possession. Baye Sangou Seck a choisi d’axer son travail sur cette coutume. 

Rythmes et énergie positive 

Son travail interpelle, insuffle de l’énergie positive et fait voyager le public. Pour le spectacle, le simb ou faux lion paré d’un impressionnant costume, danse au rythme intense des percussions, envoûte et entraîne le public dans le partage de la cérémonie rituelle. Sur scène, sept danseurs et musiciens accompagnent Baye Sangou Seck. Pas besoin de prendre l’avion pour découvrir l’Afrique et ses mystères… L’artiste peintre Béatrice Foucher exposera ses œuvres autour de la culture africaine et du faux lion du Sénégal. 

En coréalisation avec Le Sonograf
Vendredi 15 décembre. 20h30. 11 à 19€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80.


40 ans après sa création, l’ESEA continue de former les ébénistes de demain

Grand Delta Habitat organise, chaque année, une visite d’une partie de son patrimoine. Objectif ? Commenter les dernières réalisations d’un point de vue technique, architectural et des usages. Ce passage de revue nous a menés à Châteauneuf-de-Gadagne, Cavaillon, Cheval blanc, L’Isle-sur-la-Sorgue, Le Thor et Caumont-sur-Durance.

Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat, commente les réalisations que nous allons visiter

Départ de la rue Martin Luther King, siège de Grand Delta Habitat, près du pont de l’Europe, à Avignon. C’est tout un car, affrété pour l’occasion, qui se déplace avec, à son bord, des administrateurs, des membres du Codir –Comité de direction- de Grand Delta Habitat, des élus, des partenaires financiers et des agents territoriaux. Durant cette visite nous entrerons dans des appartements habités ou en cours de finition, irons au cœur des chantiers, avec, parfois, à la clef, les éclairages des architectes, le suivi de logements très attendus par des responsables de service des mairies concernées comme des directrices de CCAS (Centre communal d’action sociale) ou encore des adjoints délégués au logement social.

Michel Gontard, lors de la visite de maison individuelle en location au Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

Lors du trajet,
Michel Gontard, président et Xavier Sordelet, directeur général de la coopérative HLM évoquent les caractéristiques des bâtiments érigés et les avancées techniques mises en place à titre expérimental car le logement social reste un fabuleux terrain de jeu pour améliorer l’habitat et prendre en compte les nouveaux usages apparus lors des transformations sociétales. Ils évoquent également leurs partenaires de construction ou de réhabilitation et signalent les enjeux, les réussites et les déconvenues vécues ainsi que les solutions mises en place pour faire face aux aléas.

Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

A l’arrivée du car,
Parfois l’architecte, des adjoints au maire, un agent de proximité et des responsables de l’agence commerciale concernée égrainent les particularités des bâtiments : nombre de logements, état des lieux et font remonter les informations sur le ressenti des habitants, l’observation des usages, la praticité des lieux dont, le plus souvent, la proximité avec le cœur de ville, à pied et par les transports en commun, est particulièrement plébiscitée.

Le 110 à Cavaillon

L’autre fierté des aménageurs sociaux ?
Construire, transformer ou encore réhabiliter des bâtiments si esthétiques et, parfois même si atypiques, qu’ils n’ont rien à envier au parc privé, avec –disent les concepteurs de ces logements- une exigence accrue en termes de qualité d’exécution et de confort d’habiter. Si la coopérative se distingue particulièrement dans le logement social, son ambition n’est pas de s’y cantonner pour offrir, également, du logement pour tous, de l’achat de terrain libre constructeur, des pavillons, la gestion de syndic, de l’aménagement du territoire, le remaniement de centres-villes avec la réappropriation de commerces en rez-de-chaussée et de logements en étages…

Le Bleu du ciel à Caumont-sur-Durance

C’est ainsi que nous avons visité
Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne –ancienne cave coopérative désaffectée où se mêlent terrains à bâtir, logements en accession et maisons individuelles à la location pour une opération avoisinant les 4,3M€ ; Le Petit Luberon, Résidence Alter Sénior®, à Cavaillon, proposant 20 maisons individuelles proches du centre-ville et de ses commerces pour les seniors autonomes pour une opération à plus de 3M€ ; La Résidence le 110 à Cavaillon pour 21 logements dans un bâtiment en R+3 pour une opération à presque 2,5M€ ; L’Ecureuil à Cheval-Blanc proposant 8 logements collectifs avec, en rez-de-chaussée, l’installation d’une boucherie, dont les locaux sont la propriété de la mairie, pour une opération à presque 1,5M€ ; La Résidence Les Iris, encore à l’état de chantier, où sont érigés 26 logements collectifs GDH dans un ensemble comprenant 72 logements en tout, répartis en collectifs et individuels, toujours à Cheval-Blanc pour une opération à presque 1,4M€ ; La Barthalière à l’Isle-sur-la-Sorgue, qui comprend 14 terrains vendus en libre choix constructeur, 12 villas en accession à la propriété livrées en novembre 2021 et la résidence Auréus qui proposera 38 logements collectifs pour la location pour un peu plus de 4,7M€ ; La résidence Le Lys au Thor qui propose 24 logements collectifs et 6 logements individuels pour près de 7,7M€ ; et, enfin, la Résidence Le Bleu du Ciel à Caumont-sur-Durance constituée de 36 logements, dont 9 proposés à la location pour un peu plus de 1,2M€. 

Le Petit Luberon à Cavaillon, résidence Seniors pour personnes autonomes


40 ans après sa création, l’ESEA continue de former les ébénistes de demain

Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, a engagé un important chantier de maintenance et de modernisation de ses lignes électriques aériennes HTA (Moyenne et haute tension).

Le chantier s’est tenu du 2 au 20 octobre sur 8 communes situées dans le secteur d’Entraigues-sur-la-Sorgue. L’entreprise a réalisé ces travaux dans le cadre d’un programme d’investissement qui vise à fiabiliser 38 kilomètres de réseaux aériens dans le Vaucluse. Objectif : garantir la pérennité et la performance d’un réseau d’électricité adapté aux évolutions de la transition écologique.

Dans le détail
Dans le cadre de ce chantier, Enedis a fiabilisé 6 km de lignes aériennes pour un investissement de 155 000€. Les 8 communes concernées par ces travaux étaient Althen-des-Paluds, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Thor, Pernes-Les–Fontaines, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et Velleron.

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

Alimentation sécurisée
Six groupes électrogènes ont été utilisés afin de réduire les temps de coupure et proposer une alimentation sécurisée, aux clients, durant toute la durée du chantier.

Les critères de maintenance
La première condition requise est que l’ouvrage aérien ait plus de 25 ans et doive donc faire l’objet d’améliorations (poteaux, attaches, isolateurs). De plus, l’investissement doit permettre de fiabiliser le réseau pour une durée d’au moins 25 ans.

Le diagnostic
Le diagnostic de lignes est réalisé en général dans le cadre de visites pédestres et avec l’appui de drones par les équipes qui établissent un bilan. Le traitement des données se fait à partir des vidéos qui sont traitées par intelligence artificielle et qui permet également d’évaluer le matériel nécessaire.

En 2023, ce type de chantier, dans le Vaucluse, représentera pour Enedis 1,52M€ d’investissements pour le traitement de 7 lignes aériennes et 38km concernés.
Mireille Hurlin

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

40 ans après sa création, l’ESEA continue de former les ébénistes de demain

Les Senteurs des Sorgues proposent deux soirées insolites au Thor les vendredi 14 et samedi 15 juillet de 19h30 à minuit. Pour l’occasion, de longues tablées seront installées dans un champ de lavande, en bordure de Sorgue et dotées de décorations soignées conviant les invités à déguster des produits du terroir, dans une ambiance musicale originale.

L’objectif de cet événement ? Proposer une expérience olfactive, sensorielle et gustative, à 150 participants, amoureux de choses simples et surtout de l’art de vivre en Provence.

Dans le détail
Accueil sur le parking à partir de 19h30. L’adresse exacte sera communiquée quelques jours avant. 19h45-20h30 : Visite commentée de la culture de la lavande et du lavandin au Thor par Senteur des Sorgues. Démonstration de récolte mécanisée. 20h30, Cocktail dînatoire avec animations gourmandes de produits de saison. Rencontres avec les producteurs dans une ambiance musicale.

Les infos pratiques
45€ par personne, 35€ pour les 10 à 14 ans. Réservation obligatoire ici. Nombre de places limité. 875, chemin de la Galifette au Thor. 06 03 91 02 92 senteursdesorgues@gmail.com.

DR

En savoir plus
Le GIE (Groupement d’intérêt économique) Senteurs des Sorgues regroupe 11 agriculteurs travaillant sur plus de 250 hectares de plantation de lavande et lavandin. Basées principalement dans le Pays des Sorgues, les terres cultivées sont rythmées de réseaux de la Sorgue, rivière prenant sa source à Fontaine de Vaucluse. La lavande ainsi produite, d’une typicité très particulière offre une huile essentielle fine et translucide, ainsi qu’un miel très clair qui ne se cristallise pas en hiver. Les lavandiculteurs Senteurs de Sorgues
utilisent des matériels innovants pour leur récolte (Espieur, fabriqué par les établissements Clier situés à Malaucène) qui ne ramassent que les fleurs (et non pas la tige) pour une qualité optimale de distillation. L’opération de distillation est réalisée à la distillerie Duffez, située à Montségur-sur-Lauzon.

La plantation récente de près de 250 ha de lavande et lavandin (depuis 2014) dans le Pays des Sorgues, a de nombreux avantages. Outre l’embellissement des paysages, ce qui fait la joie des photographes, cette culture favorise la diversité de la biodiversité et, notamment, le développement des communautés abeilles.

Lavandissima

Le GIE Senteurs des Sorgues participe activement à l’organisation de l’événement Lavandissima au Thor en organisant, chaque année, les visites commentées des champs de lavande, au bas de la colline de Thouzon, et en distribuant des bouquets de fleurs coupées aux participants.
MH

https://echodumardi.com/tag/le-thor/page/2/   1/1