19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Le Pontet : l’érection de la commune a 100 ans !

1925 – 2025 : il y a 100 ans, avait lieu l’érection du Pontet en commune, la plus jeune et 151e commune de Vaucluse. L’occasion pour Joris Hébrard, son maire actuel de dresser le bilan de ses 11 ans de mandats lors des traditionnels vœux à ses administrés. Pour Avignon, c’est la seconde fois que la ville est amputée d’un de ses quartiers après Morières en 1872.

« L’érection d’une commune » : Le terme peut étonner… Mais il est employé dans le Journal Officiel du 19 février 1925 pour annoncer que ce quartier de près de 11 km2 s’émancipait d’Avignon. Tout comme Morières auparavant, un autre quartier de la cité des papes à avoir fait scission en 1872, les raisons évoquées à cette volonté d’autonomie « furent l’éloignement du chef-lieu et les difficultés de communication ».
Lors de ce départ il y a un siècle, Avignon a perdu 2 407 habitants. La cité des papes a également abandonné tous ses biens communaux (bâtiments affectés à l’état-civil, au bureau de Poste, à l’exercice du culte, au lavoir public…). En retour, la nouvelle commune du Pontet a pris à sa charge une partie des dettes constituées par les emprunts via le paiement d’une annuité d’environ 40 000 francs.
« Sur le patrimoine des pauvres, le Bureau de Bienfaisance allouera au Pontet une somme de 1 500 à 2 000 francs, représentant le vingtième des revenus annuels des pauvres, peut-on aussi lire dans les articles de presse de l’époque. Dans ce chiffre, bien entendu, n’est pas compris le rendement de la taxe sur les spectacles, sur lequel la nouvelle commune perd tous ses droits. Le droit au lit de l’hôpital d’Avignon et les charges correspondantes seront également réparties selon la population. La nouvelle commune ne fonctionnera pas avant les élections municipales du 3 mai 1925. »

Le Pontet s’est émancipé d »Avignon en 1925. Crédit : Archives départementales/DR

100 ans plus tard, les vœux du maire
Un siècle plus tard, à l’occasion de la nouvelle année 2025, Joris Hébrard, le maire actuel, a présenté ses vœux aux centaines de citoyens invités à Fargues et évoqué ce centenaire de la ville.
« Notre commune est née en 1925, mais notre histoire remonte, d’après certains documents historiques à 1 507 avec la construction d’un petit pont (pontet) qui enjambe la roubine de Morières-Cassagne et qui lui donne son nom. Et en 1925, ce quartier éloigné d’Avignon était en fait un petit village de 2 500 âmes, entouré de domaines agricoles, de marécages, inondable puisqu’il n’y a avait pas de digue le long du Rhône, ni de voie ferrée, ni de port fluvial. On peut comprendre que la Cité des Papes ne se soit pas battue pour le conserver en son sein, il ne représentait pas un grand intérêt économique. »

« Aujourd’hui, je suis fier d’être maire du Pontet. »

Joris Hébrard, maire du Pontet

« Aujourd’hui, je suis fier d’être maire du Pontet, d’avoir rendu cette ville plus agréable, plus fréquentable, plus attractive, alors que pendant des années, ses rues n’étaient pas sécures, les gens se faisaient agresser quand ils retiraient de l’argent aux distributeurs de billets. J’ai multiplié par deux les effectifs de la Police Municipale, rénové son matériel, ses uniformes, ses véhicules, ses motos, son équipement de protection. On est passé de 30 caméras à 50 et au printemps, on va inaugurer place Joseph Thomas le nouveau poste de de police et de supervision urbain. »
Pour rappel, Joris Hébrard, élu il y a 11 ans, en 2014 à l’âge de 32 ans, a été réélu après contestation du scrutin pour 7 voix d’écart dès le 1er tour avec 59,43% puis lors des municipales de 2020. Lui qui a aussi été conseiller départemental, membre du Grand Avignon, député de la 1ère circonscription et qui a démissionné de son mandat législatif en juin 2023 (au bout de 11 mois et 12 jours) pour revenir au Pontet et se consacrer aux pontétiens à temps plein.

Article de presse de l’époque évoquant ‘l’érection’ du Pontet en commune. Crédit : Archives départementales/DR

Mise en place une gestion ‘carrée’
Pour ses vœux, le maire du Pontet salue l’équipe qui l’entoure : « Quand nous sommes arrivés aux manettes, il n’y avait même pas d’organigramme du personnel pour savoir qui faisait quoi, pas de documents sur la liste des bâtiments municipaux, nous avons donc mis en place une gestion carrée, efficace pour avancer dans le même sens, tous ensemble, au service de la population ».
Il remercie aussi tous les bénévoles, les associations, les sportifs qui donnent de leur temps sans compter. Dans son discours il évoque le nombre de nouveaux arrivants, passé de 200 en 2023 à 439 en 2024, « Preuve de l’attrait du Pontet, ses équipements, ses services en direction de la petite enfance et des personnes âgées grâce au CCAS (Comité Communal d’Action Sociale), par le nombre de logements créés, par une sécurité publique rétablie, par sa police compétente, impliquée et efficace, tout comme les gendarmes de la brigade du Pontet ».
« Hélas, a poursuivi le maire en faisant un aparté politique, lui qui a été élu sous les couleurs du RN, Le Pontet n’est pas une principauté isolée avec sa propre police et sa propre justice, dommage ! Nous sommes en France où sévissent délinquance, trafics en tous genres, agressions, une justice laxiste et des gouvernants faibles. Nous subissons cette convergence des renoncements, des trahisons, de la lâcheté et de la permissivité. »

Exposition pour le centenaire
Le service des archives propose une exposition sur l’histoire de la commune à travers la presse. Remontez le temps et découvrez des articles de presse sur la ville du Pontet à travers des journaux d’époques comme Le Quotidien du Midi, La Gazette Provençale et bien d’autres. L’exposition est présentée au Château de Fargues du 20 janvier au 14 février 2025 du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00. L’inauguration aura lieu le 17 janvier à 18h30.
Renseignements 04 90 03 09 20. Entrée libre et gratuite

30M€ d’investissements entre 2020 et 2026
Il poursuit : « Grâce au PIP (Plan d’investissement pluriannuel) de 2020 à 2026, nous avons investi plus de 30M€, sans augmenter les impôts tout en baissant la dette et en n’ayant pratiquement plus d’aides de l’Etat sous forme de dotations forfaitaires. Non seulement, il diminue les dotations, mais en plus il nous fait payer sa gabegie. »
« Depuis 2014, nous avons ramené la dette de 50M€ à 13,7M€. Elle pesait 2 900€ par habitant, elle a été divisée par 4 avec 800€ aujourd’hui. Pendant ce temps-là, celle de l’Etat a grimpé de 1000Mds€ et celle du Grand Avignon est passée de 189M€ à 253M€. Sans oublier que j’ai réduit les effectifs de la mairie de 100 agents pour une qualité de service égale voire améliorée. »

Joris Hébrard, maire du Pontet. DR

Le maire évoque les chantiers en cours, le giratoire Pergaud à l’entrée nord de la ville, l’avenue Daudet, la réhabilitation des locaux ‘Petite enfance et parentalité’ où, avec la CAF (Caisse d’allocations familiales), 2M€ vont être dévolus à la démolition des préfabriqués et à la construction de bâtiments en dur pur accueillir la crèche et la halte-garderie et les assistantes maternelles. Les cours de récréation vont être végétalisées dans les écoles maternelles et primaires.« Le fait de renaturer l’école revient à remettre de l’ombre, de la fraîcheur, du calme, du ludique et même à faire baisser le nombre de punitions, c’est dire ! »

« Ce n’est pas en frappant sur les communes que ceux qui nous gouvernent sauveront l’école, l’hôpital, l’agriculture, l’industrie, la sécurité, et j’en passe… »

Pour les 100 ans du Pontet, la commune a fait réaliser des chocolats spéciaux par la chocolaterie Castelain de Châteauneuf-du-Pape.

Autres projets dans les mois qui viennent, la création d’un Centre technique municipal à la Gravière, entre les tennis et les Bartavelles où seront regroupés tous les services (10M€). Egalement la requalification du parc Joffre et de l’avenue Delorme. Sans oublier la restructuration du lac et de son pourtour qui vont être rénovés, devenir encore plus un lieu de détente, de loisirs pour tous les âges où on peut se promener, faire du sport, à côté du boulodrome. Une fête populaire y sera d’ailleurs organisée mi-août. Joris Hébrard évoque aussi la réouverture de la gare et la création d’une plate-forme multimodale.
Alors que la France n’a toujours pas de budget pour 2025, le maire du Pontet précise : « Ce n’est pas en frappant sur les communes que ceux qui nous gouvernent sauveront l’école, l’hôpital, l’agriculture, l’industrie, la sécurité, et j’en passe… Les pyromanes d’hier ne peuvent pas être les pompiers d’aujourd’hui. »
Enfin, avant d’inviter les Pontétiens au verre de l’amitié, le maire a précisé que le Centenaire fera l’objet d’une série d’évènements populaires et gratuits, tout au long de l’année (exposition d’archives, de voitures anciennes, salon de la généalogie, 100km pour les 100 ans à la piscine, concerts, guinguette au lac, fête de la musique, feux d’artifice). Ils sont recensés dans un ‘Agenda Collector’ offert à l’ensemble de la population ainsi qu’un grand carré de chocolat concocté par les chocolats Castelain à Châteauneuf-du-Pape.


Le Pontet : l’érection de la commune a 100 ans !

Le samedi 14 décembre dernier, le cyclone tropical intense Chido a frappé de plein fouet l’ensemble de l’île de Mayotte où des rafales à plus de 220 km/h ont été enregistrées. Le cyclone Chido est le plus intense qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans. Après le soutien financier de l’association des maires de Vaucluse et de la Ville d’Avignon, c’est au tour du groupe de télécommunications Orange de se mobiliser. Des techniciens du Pontet prennent l’avion pour aider les équipes techniques sur place.

Ce lundi 6 janvier, Célia Devide et Paul Grimaldi, techniciens Orange au Pontet, se sont envolés pour Mayotte afin d’aider les équipes techniques sur place suite au cyclone Chido qui a fait des dégâts humains et matériels considérables. Les réseaux de télécommunications étant vitaux pour aider
la population et soutenir l’ensemble des pouvoirs publics et associations sur place, Orange s’est mobilisé depuis le 18 décembre pour rétablir des moyens de communication de base dans certaines zones afin de faciliter l’effort de gestion de crise et de permettre aux habitants de rester en contact avec leurs proches.

« Bien que notre réseau ait été très fortement touché, nous avons aujourd’hui rendu opérationnelles 29 de nos 54 antennes, atteignant un taux de couverture de la population de 84%, affirme le groupe. Cette situation reste fragile avec les aléas liés aux travaux et aux coupures d’électricité, mais il est évident que le rétablissement pérenne du réseau mobile doit être une priorité pour que la population puisse avancer collectivement sur le vaste chantier de reconstruction à venir. »

Ainsi, Célia et Paul se sont portés volontaires pour aider les équipes locales à reconstruire le réseau structurant. Ils sont partis ce lundi 6 janvier pour minimum 3 semaines à Mayotte.


Le Pontet : l’érection de la commune a 100 ans !

Attention, chef-d’œuvre ! Sarah Bernhardt, la Divine, avec Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte, sort ce mercredi 18 décembre au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet.

Féroce, fragile, fascinante, farouche, flamboyante, frivole… Les qualificatifs manquent pour définir Sarah Bernhardt. Celle pour qui Jean Cocteau a inventé l’expression « Monstre sacré », celle que Victor Hugo qualifiait de « Voix d’or », celle qui a été la première à signer des autographes, celle dont Tchékhov disait : « Elle a visité les deux pôles. De sa traîne elle a balayé les cinq continents, elle qui plus d’une fois s’est élevée jusqu’aux cieux. » Ou encore, elle dont les obsèques ont attiré un million d’admirateurs éplorés, davantage que Johnny Halliday en 2017. Elle qui avait comme amis Rostand, Zola, Jules Renard, Freud, Oscar Wilde, les Guitry père et fils, Lucien et Sacha.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Cette légende qui a été la première star mondiale est interprétée par Sandrine Kiberlain que nous avons rencontrée en avant-première. « C’est une chance de jouer ce rôle. C’était une citoyenne engagée contre la peine de mort, l’antisémitisme, féministe, libre et libertine, pleine d’humour, une personnalité hors norme, moderne, excentrique, qui se mettait dans la peau de l’Aiglon comme de Cyrano, qui vivait entourée d’animaux sauvages. »

Elle poursuit : « Avant de tourner, pendant des heures, je devais être maquillée puisque je joue trois tranches d’âge dans le film, porter une longue perruque, des jupons qui se superposaient, d’épais costumes, des bas, bottines, colliers, une prothèse de la jambe droite, des froufrous et vieilles dentelles. Les habilleuses m’ont vraiment aidée à entrer dans ce rôle. Il y aura un avant et un après dans ma vie d’actrice. »

« Quand j’ai lu le scénario, j’ai dû travailler le texte et surtout la voix rocailleuse et les intonations de cette tragédienne trois heures par jour pendant deux mois pour être à la hauteur » ajoute Sandrine Kiberlain. « Et puis je me suis lancée sur le plateau, comme au théâtre. Petit à petit, j’ai découvert sa fougue, sa passion, son énergie, sa sincérité, son insolence, sa démesure, elle y va à fond, elle n’a peur de rien, elle va jouer pour les soldats dans les tranchées, elle fait des tournées aux États-Unis et en Australie qui durent des mois. »

Intarissable, Sandrine Kiberlain poursuit : « Sarah Bernhardt était rebelle et révoltée. Elle demande à Émile Zola, qui est son ami et l’une des plus belles plumes de l’époque, d’écrire pour défendre le capitaine Dreyfus. Elle bouleverse les spectateurs, elle les fait passer du rire aux larmes en un battement de cils. » L’actrice résume : « Aujourd’hui, elle serait à elle seule un cocktail de Coluche le généreux, Mylène Farmer la mystérieuse et iconique, Joséphine Baker la résistante et Angela Davis la militante anti-raciste. »

Dans ce film où le réalisateur Guillaume Nicloux a minutieusement sélectionné les musiques, des partitions pour piano, de Debussy, Ravel, Chopin, Fauré, Grieg et Schubert, Sandrine Kiberlain incarne cette tornade, ce tourbillon de la vie. Elle a été applaudie à tout rompre par le public, à l’issue de la projection en avant-première au Capitole. « Vous êtes un vrai cadeau de Noël », lui dira une spectatrice pour saluer sa performance d’actrice dans le rôle de Sarah Bernhardt. Ça tombe bien, à une semaine pile du 25 décembre.


Le Pontet : l’érection de la commune a 100 ans !

Walter Deliperi est un photographe bien connu des avignonnais. Il travaille, en autres, pour des marques comme Mireille en Provence, Verre et transparence plancher et BES sécurité pour ses bornes escamotables. Il  a quitté l’intramuros d’Avignon pour gagner un somptueux studio, 200 rue Vendôme au Pontet où ses lumières se déploient sous une charpente en bois, telle une exceptionnelle forêt.

Sur ce plateau dévolu à la création de l’image foisonne les idées les plus folles aux plus raffinées. Toute la vie des hommes et des femmes s’y inscrivent de la naissance à l’âge de la sagesse, dans les traits délicats d’images qui font surgir l’âme.

Copyright Walter Deliperi

Et puis on tombe en arrêt
sur des prises de vues monochrome emplies du mystère des plus beaux et importants édifices d’Avignon traités en clair-obscur. Tantôt enjoués, classiques ou somptueusement dramatiques, les clichés de Walter Deliperi immortalisent comme personne les vieilles pierres semblables à de grands taiseux, plantés là à regarder l’humanité fourmiller.

Transcrire une émotion
«Mon métier consiste à créer des images qui reflètent de l’émotion. Cela demande de discuter en détail avec le client, de ce qu’il désire très précisément. Or, celui qui fait cette démarche n’a pas toujours en tête ce qu’il souhaite vraiment.

Nous reprenons, alors, tout
le sujet, la forme, la matière, l’ambiance, les dimensions de l’image à faire naître. Le but ? Que les idées avancent, que le désir d’image nous permette, ensemble, de faire aboutir un projet vraiment personnalisé. Même si ces idées peuvent muter pendant l’expérience parce que finalement, ce qui point en surface, est une réalité, une vérité à laquelle on ne s’attendait pas vraiment.

En quête de vérité
En fait, à ce moment de la photo il n’y a plus aucun filtre, car nous sommes dans l’instant présent. C’est ce qui est le plus intéressant. C’est une façon d’être acteur de son existence. Les personnes qui franchissent le seuil d’un studio de photographe possèdent une certaine sensibilité, ils sont en quête d’eux-mêmes, de ce qu’ils veulent vivre. Ils recherchent cette émotion. Alors je montre différentes œuvres, j’explique la manière dont elles ont été réalisées. Mais la vérité est que j’improvise en permanence, en utilisant des moyens et des technologies différentes pour réaliser chaque projet.

Copyright Walter Deliperi

Les entreprises
La demande est différente lorsque le demandeur est une entreprise qui cherche à valoriser son image, ses produits et, pour cela, veut s’extraire des stéréotypes. Là, nous parlons d’artisanat d’art, parce que l’on est et que l’on créé dans l’art. L’objectif est de montrer la valeur du produit à travers l’image. Mon travail est alors de créer une image sur –mesure. Exactement comme l’on créé un parfum.

Qu’en est-il des ‘fausses images’ créées à partir de l’intelligence artificielle ?
C’est normal parce que nous sommes dans le siècle et la culture de l’image. Finalement une photo c’est comme une parole. Il y a de longs discours qui ne veulent rien dire, et de sobres phrases qui disent tout. J’ai toujours associé la photo à la parole. Faire de la photo c’est prendre la parole. Il y a le fait que nous soyons inondés d’images et le fait qu’il y ait des créateurs qui travaillent en profondeur. C’est un peu comme l’eau –qui nous abreuve, nous baigne- et le feu –réconfortant, réchauffant- qui nous sont si nécessaires mais qui, en même temps, peuvent être effrayants et nous détruire. Nous l’avons récemment vu avec les inondations ou les feux de forêt. Pourtant, ces énergies sont essentielles à la vie. Tout est une question d’usage. Et c’est à nous d’apprendre à les utiliser au mieux.

Ce qui me tient le plus à cœur ?
Créer cette magie d’une image attendue alors qu’au début nous ne savions pas.Evidemment, nous pourrions interpeller l’IA en lui demandant d’exécuter tel travail et puis non. Nous nous sommes dit que nous voulions vibrer, et pour cela il nous fallait être au plus près de nous-mêmes. Donc, nous nous lançons un défi et le client –qu’il soit une entreprise ou un particulier- aussi, parce que lui a engagé ses finances. Chacun doit voir ce qu’il rêvait de voir et qu’il ne savait pas qu’il allait voir.

En ce moment ?
Je prépare une expo. La mise en scène de l’histoire et les aventures et mésaventures d’un verre. J’avais cette idée en tête depuis une dizaine d’années. C’est un peu le graal en une trentaine d’allégories. Le verre que l’on boit, le verre à moitié plein ou à moitié vide, qui se brise, que l’on casse, que l’on recycle, qui renaît de ses cendres comme le phénix. L’exposition sera mise en ligne en même temps que la nouvelle version de mon site.

Les infos pratiques
Walter Deliperi. Photographe. Sélectionné lors des 16e et 18e éditions des Journées européennes des métiers d’art 2022-2024. Titre d’artisan d’art depuis 2004. 200, avenue Vendôme au Pontet. 06 18 15 42 82. contact@walter-photographe.fr & www.walter-photographe.fr

Copyright Walter Deliperi

Le Pontet : l’érection de la commune a 100 ans !

L’entreprise Nicollin a repris le 1ᵉʳ novembre dernier la prestation de collecte des déchets dans six communes du Grand Avignon, pour les six prochaines années. Dès ce lundi 2 décembre, les jours de ramassages vont changer pour les communes de Vedène, Le Pontet, Sauveterre, Jonquerettes et Velleron.

Le ramassage des déchets à Jonquerettes, Le Pontet, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sauveterre, Vedène et Velleron, est effectué par l’entreprise Nicollin qui a repris cette prestation suite à la défaillance de l’entreprise Eco-déchets. Cette dernière effectuait certaines collectes l’après-midi, mais le ramassage étant plus avantageux tôt dans la matinée pour éviter la circulation aux heures de pointe ou pour ne pas laisser les conteneurs remplis trop longtemps sur l’espace public, le programme de collecte va être réorganisé à partir de ce lundi 2 décembre pour certaines communes du Grand Avignon.

Les communes de Jonquerettes, Le Pontet, Sauveterre, Vedène et Velleron sont concernés par ces changements. Le programme de ramassage pour la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, lui, reste inchangé. Si les fréquences des tournées restent les mêmes, les jours de collecte, eux, vont être modifiés. Afin d’éviter les confusions, les habitants concernés ont reçu un flyer et un calendrier de collecte dans leur boîte aux lettres.

Les changements à compter du 2 décembre

La collecte des ordures ménagères :

  • Le mardi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le mercredi matin pour le secteur 1 de Vedène, le mardi matin pour le secteur 2, et le lundi matin pour les secteurs 3, 4 et 5.
  • Le lundi matin pour les secteurs 1, 2, 3 et 7 du Pontet, et le mardi matin pour les secteurs 4, 5 et 6.
  • Le mercredi matin pour Sauveterre.

La collecte du tri :

  • Le mercredi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le jeudi matin pour Vedène.
  • Le mercredi matin pour les secteurs 1, 2 et 3 du Pontet, et le vendredi matin pour les secteurs 4, 5, 6 et 7.
  • Le jeudi matin pour Sauveterre.

Le Pontet : l’érection de la commune a 100 ans !

Pour sa 11e édition, l’exposition d’automates de Noël revient enchanter le château de Fargues au Pontet sur le thème féérique du ‘Train de Noël et la clairière enchantée’ dès le 2 décembre et jusqu’au 3 janvier. Le rendez-vous attire chaque année plus de 12 000 visiteurs, curieux de découvrir les décors magiques et les automates soigneusement renouvelés.

Copyright Mairie du Pontet

Embarquez dans un monde enchanté
L’exposition invite les visiteurs à embarquer à bord du train de Noël, une locomotive aux accents féériques, pour un voyage unique. Celui-ci traverse des paysages fantastiques jusqu’à une clairière enchantée, peuplée de créatures magiques. Entre fascinants animaux, espiègles lutins espiègles et casse-noisettes, le public est plongé dans l’univers merveilleux de Noël.

Une touche provençale pour cette édition spéciale
Grande nouveauté cette année : l’association Parlaren Lou Pountet installera sa crèche provençale dans les travées du château ainsi que la table des 13 desserts. Cela apporte une dimension authentique et locale à l’exposition, mêlant la féerie des automates à la tradition de Noël provençale.

Infos pratiques et événements
L’inauguration officielle aura lieu le 3 décembre à 18h30avec une déambulation d’ours polaires, et l’exposition restera ouverte du 2 décembre au 3 janvier, avec une ouverture en semaine de 9h à 18h. Pour les week-ends, des ouvertures exceptionnelles sont prévues les dimanches 8 et 15 décembre, de 14h à 18h avec un food-truck sucré pour des gourmandises ainsi que pendant le marché de Noël les 20, 21 et 22 décembre. L’entrée est gratuite. Château de Fargues, avenue Pierre de Coubertin au Pontet.
MMH

Copyright Mairie du Pontet

Le Pontet : l’érection de la commune a 100 ans !

Le film Les boules de Noël sort le 27 novembre, un réveillon de ‘dinde’ avec Kad Merad et Valérie Bonneton.

Une comédie de saison à un mois du 25 décembre, réalisée par Alexandra Leclère avec Kad Merad et Valérie Bonneton. L’actrice popularisée par « Fais pas ci, fais pas ça » la série de France TV depuis 2007, remarquée dans « Les petits mouchoirs » et césarisée en 2019 pour son rôle dans « Nous ne finirons pas ensemble » était mardi à La Mirande à Avignon, avec la réalisatrice avant une présentation publique au CinéWest Capitole du Pontet.

« Ce film n’est pas une prise de tête » affirme la réalisatrice d’entrée de jeu, « Il est plutôt drôle, singulier et cruel ». Le pitch du long- métrage : chaque repas de Noël finit en catastrophe, en drame, en cauchemar pour la famille de Nathalie et Antonin qui en parlent à leur psy. Et il leur conseille de ne plus fêter Noël en famille, mais…

« J’y suis allée à fond »

Valérie Bonneton

Après les grands classiques du genre, « Le Père Noël est une ordure » ou « La bûche », cet opus de saison fait la part belle aux quiproquos, aux ressentiments, aux vengeances intra-familiales. « J’y suis allée à fond » affirme avec force Valérie Bonneton, « C’est léger, joyeux, cocasse, j’assume! Je suis désinhibée, décomplexée, la famille en prend plein la tête, mais c’est comme ça! ».


Le Pontet : l’érection de la commune a 100 ans !

Grandeur et décadence. Chef-d’œuvre en péril. Implanté au cœur d’un écrin vert de 125 hectares, cet hippodrome créé par les frères Thomas, des industriels du XIXᵉ siècle amateurs de pur-sangs, a ouvert en 1868. Il a même accueilli les réunions des Alpes-Maritimes avant que ne soit construit l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer.  

Classé en 1972 au titre des Sites naturels en ‘zone verte’ et comme Monument historique en 1993, ce qui le rend inconstructible, cet espace a longtemps appartenu à la famille d’Edmonde Charles-Roux-Defferre. Son descendant, le Prince Rodolfo Del Drago, qui l’a porté à bout de bras pendant des années avec le château éponyme, l’a mis en vente. En 2014, un groupe d’investisseurs l’a acquis pour réhabiliter le château et ses dépendances, mais pas le champ de courses et les 58 hectares de prés et de bois qui l’entourent ainsi que les parkings attenants. Un projet de création d’ »École de Trot du Sud-Est » a même été évoqué, soutenu par la Fédération et Le Cheval Français. Avec à la clé des emplois de selliers, palefreniers, entraîneurs, fournisseurs de fourrage, soigneurs et maréchaux-ferrants.

Ce feuilleton dure depuis des années et pendant ce temps-là les tribunes en bois se délitent, les haras se détériorent, la piste est envahie de hautes herbes et le mistral fait tomber nombre de branches de platanes centenaires malades. Même si les bénévoles de la Société Hippique d’Avignon se décarcassent, ce sont tous des retraités qui ne roulent pas sur l’or et qui n’ont ni la force ni les moyens d’entretenir ce site patrimonial et cette piste enherbée de 1500 mètres.

Quel avenir pour l’hippodrome Roberty ?

Une réunion — à laquelle la presse n’était pas conviée — s’est tenue lundi 18 novembre pour évoquer l’avenir de Roberty. Selon nos informations, plusieurs sujets ont été abordés. À commencer par la convention qui liait la Société Hippique aux propriétaires, mais qui n’a pas été signée depuis des mois. Sans parler des lieux qui sont insécures, voire dangereux et qu’aucun assureur ne veut prendre en charge tant que tout ne se sera pas aux normes pour accueillir du public. Ce qui coûterait une fortune.  

Autres interrogations, pourquoi des investisseurs ont-ils acheté ce site en 2014, n’y ont encore rien entrepris depuis et ne l’entretiennent pas ? Pour défiscaliser ? Pour spéculer en le revendant plus cher ? Pour attendre qu’il devienne constructible et y édifier une résidence immobilière de luxe au cœur de cet écrin naturel ?

Certains proposent que la valeur de Roberty et de ses dépendances soit expertisée par la SAFER pour le vendre au prix de 2€ le m² agricole, et que la Ville du Pontet d’un côté et la Fédération du Sud-Est avec la Société de Trot de l’autre, l’achètent moitié-moitié. La commune en disposant tout au long de l’année pour les enfants des écoles et les clubs sportifs et la Fédération y organisant cinq réunions hippiques par an avec le PMU.

Apparemment, un accord a été trouvé pour qu’une nouvelle convention de trois ans soit rédigée par la Société Hippique d’Avignon et signée par les propriétaires. Mais cela ne préjuge en rien des travaux de sécurisation absolument nécessaires à tout accès du public dans les lieux. Du coup, la mairie qui va célébrer le 17 janvier 2025 les 100 ans de la commune du Pontet (qui jusqu’en 1924 était un quartier d’Avignon et qui a souhaité davantage d’autonomie, devenant ainsi la 151ᵉ et plus jeune commune de Vaucluse) avait l’intention d’organiser un ‘Grand Prix Hippique du Centenaire’ pour Pentecôte à Roberty. Mais rien n’est moins sûr.

Avis aux généreux mécènes et donateurs : si vous voulez sauver ce site remarquable de Vaucluse, ce poumon vert du Grand Avignon avant que la tribune de bois ne tombe en ruines, c’est-à-dire en sciure, foncez !  Mais en ces temps de crise, d’inflation, de déficit abyssal des comptes publics et de drastique coup de rabot sur les finances des collectivités locales, on ne va pas forcément trouver l’argent nécessaire à la remise en état de Roberty sous le sabot d’un cheval.


Le Pontet : l’érection de la commune a 100 ans !

À l’occasion du 30ᵉ anniversaire de la carrière du ténor italien Andrea Bocelli, un film de son concert donné dans sa ville natale, au Teatro del Silenzio à Lajatico (en Toscane), sera diffusé au cinéma Capitole MyCinewest, au Pontet, ce dimanche 17 novembre et le jeudi 21 novembre.

Con te partirò, Vivo per lei, Besame Mucho, Por ti volaré, ou encore Ave Maria. De nombreux titres ont marqué la carrière de l’un des plus célèbres ténors du monde, Andrea Bocelli. En 30 ans de carrière, le chanteur a été récompensé à de multiples reprises, du Grammy Awards à son étoile sur le Walk of Fame à Hollywood, en passant par le Golden Globe, le Classic Brit Award, ou encore le World Music Award.

Pour fêter cet anniversaire spécial, un documentaire autour d’un de ses concerts donnés sur sa terre natale sera diffusé au cinéma Capitole MyCinewest. Ce film de 2h30 mettra en lumière le vaste répertoire d’Andrea Bocelli, avec l’apparition de nombreuses célébrités mondiales telles qu’Ed Sheeran, Shania Twain, Jon Batiste, Sofia Carson, Lauren Daigle, ou encore Eros Ramazzotti.

Billetterie en ligne ou sur place.
Dimanche 17 novembre à 17h. Jeudi 21 novembre à 20h. Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

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