22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Le Pontet : la médaille du courage décernée à 3 policiers municipaux

« Pour avoir fait preuve d’un comportement courageux et d’une grande réactivité dans une situation dangereuse, monsieur le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume, par arrêté du 8 mars 2022, a décidé de vous attribuer la médaille de bronze pour dévouement. »

C’est ainsi que le maire du Pontet, Joris Hébrard a remis cette distinction jeudi après-midi au chef de service de la police municipale, Michaël Dolet, au brigadier-chef David Dupas et au gardien-brigadier Gabriel Lernould. Il a rappelé ce qui s’était passé le 24 février dernier et leur a valu cette récompense.
Ce jour-là alors qu’ils patrouillaient, les trois hommes remarquent le comportement suspect de deux femmes qui semblent faire des repérages pour un futur cambriolage. Leur intuition se confirme avec la présence d’un véhicule déjà remarqué sur des vols antérieurs. A l’approche des policiers, le conducteur prend la fuite, la course-poursuite le long du Rhône se poursuit jusqu’aux Angles où il est arrêté. Quant aux jeunes femmes elles sont interpellées en possession de leur butin.

C’est quand ils rentrent du Gard rhôdanien que les patrouilleurs sont alertés par des passants qui leur indiquent qu’une dame âgée vient de se jeter du Pont Daladier dans le fleuve. Gabriel Lernould plonge alors dans le Rhône pour lui porter secours mais le courant est trop fort, elle s’éloigne. Ses camarades se procurent alors une embarcation auprès d’un bateau de croisière, ils rament en direction de la victime et la récupèrent saine et sauve.
« Cette distinction rejaillit sur l’ensemble de la police municipale du Pontet » a conclu le maire Joris Hébrard.


Le Pontet : la médaille du courage décernée à 3 policiers municipaux

« Je ne pense pas que l’homme soit un loup pour l’homme, au contraire ». C’est par cette citation de l’auteur latin Plaute reprise par le philosophe anglais Thomas Hobbes dans le ’Leviathan’ en 1651, que Clovis Cornillac a expliqué les raisons de ce film face au public invité au cinéma Capitole studios du Pontet. Il poursuit : « Ce conte va à l’encontre du cynisme ambiant, du ricanement permanent qui règne depuis des années. La bienveillance est un vrai pouvoir positif ».
Et c’est vrai que ce long-métrage met en valeur l’innocence, la candeur, la naïveté, la tendresse, la générosité, la sincérité, l’humanisme, le féérique. D’abord avec un travail sur la couleur qui embrasse toutes les nuances de sépia, ocre, orangé, mais aussi sur les effets spéciaux au niveau technique qui vont jusqu’à effacer certains personnages (on n’en dira pas plus pour ne rien ‘spoiler’).

Lointain cousin de Forest Gump
Ce lointain cousin de Forest Gump qui arrive à faire fleurir des hibiscus en haute montagne, à 1 800 mètres d’altitude pour attirer des abeilles et produire du miel perd ses parents brutalement. Il hérite d’un appartement en ville, à Lyon et se retrouve noyé dans le monde réel, ses codes, ses règles, sa réalité administrative et sociale, bref le choc, un voyage en terre inconnue, avec carte Vitale, impôts et distributeur de billets. Clovis Cornillac incarne le personnage principal, Pierre, accompagné par une magnifique Alice Pol pendant cette aventure enchantée, cocasse, fantasque et onirique.

Une bulle de bonheur
« Il n’y a ni sexe, ni racisme » commentera un spectateur, Emmanuel : « La réalisation est très esthétique, c’est une bulle de bonheur qui vous fait du bien, qui vous donne la banane ».
Clovis Cornillac a confié aux spectateurs du Capitole qu’il est venu pour chacun de ses films : ‘Un peu, beaucoup, aveuglément’, ‘Chefs’ saison 2, ‘Belle et Sébastien’ et que chaque fois, cela lui a porté bonheur, pourquoi pas pour le 4e.
« La vie est là, qui vous prend par le bras, oh la la la, c’est magnifique ! » Ce sont les paroles de la chanson de Dario Moreno qui donnent le titre au film et qui est reprise par Yvette Horner à l’accordéon sur certains plans. Elles résument l’œuvre de Clovis Cornillac qui en 1h 38 réussit à embellir, à adoucir la vie des autres, c’est à dire la nôtre. Sortie sur grand écran le 1er juin.


Le Pontet : la médaille du courage décernée à 3 policiers municipaux

Pâques approche à grands pas. A cette occasion, le cinéma Capitole Studios au Pontet propose une avant-première du film d’animation ‘Max et Emmy, Mission Pâques’ qui se déroulera samedi 16 avril à 16h30. Un rendez-vous où les enfants pourront se glisser dans la peau des personnages grâce à une étonnante chasse aux œufs organisée lors de la séance. A l’issue de la chasse, les enfants pourront gagner des cadeaux et un menu enfant leur sera offert par la chaîne de restaurant Carl’s Jr dont le restaurant du Pontet est ouvert depuis le début de l’année.

Durée film: 1h16. Tarifs à retrouver sur le site et réservations en ligne.

Samedi 16 avril. 16h30. Cinéma Capitole Studios. 161, avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet. Zone Commerciale Avignon Nord

A.D.


Le Pontet : la médaille du courage décernée à 3 policiers municipaux

La saison hippique pontétienne 2022 débute samedi 12 mars prochain. Elle comptera 7 rendez-vous jusqu’au 19 juin. Evidemment, le passe vaccinal sera demandé à l’entrée, les gestes barrières seront de mise mais les bénévoles de la Société hippique d’Avignon-Le Pontet et le président Alain Rouvière se réjouissent de cette reprise. « L’an dernier avec la crise sanitaire, seulement la moitié des épreuves ont pu se dérouler, on espère que cette année verra le retour des parieurs, des passionnés sur notre tribune classée monument historique » dit-il.

Le retour des parieurs
Pour Joëlle Conti, présidente de la Fédération hippique du Sud-Est qui compte 16 sites sur la façade méditerranéenne jusqu’à Cagnes-sur-Mer en passant par Marseille Borély et Vivaux ou Hyères : « Le chiffre d’affaires est tombé de 7,8M€ en 2020 à 4,3M€ en 2021, mais heureusement la moyenne des paris engagés par réunion est restée stable (34 254€ au lieu de 34 262€), ce qui prouve que les petits champs de courses remplissent leur rôle. D’ailleurs une étude du PMU constate que 80% des nouveaux parieurs ont été initiés par des proches. Il faut que notre public rajeunisse, c’est pour cela que nous utilisons les réseaux sociaux pour attirer un public nouveau. »

Alain Rouvière, président de la Société hippique d’Avignon-Le Pontet et Joëlle Conti, présidente de la Fédération hippique du Sud-Est.

A la rencontre des jockeys
En semaine, on compte environ 500 entrées sur l’hippodrome de Roberty, le double en week-end. Cette édition 2022 débute par du trot samedi. Autre temps fort, le 10 avril, une opération avec l’Office du tourisme du Grand Avignon et des caves de vignerons est prévue pour accueillir ceux qui le souhaitent (réserver au 04 90 03 70 60), ils visiteront les paddocks, rencontreront les jockeys, les entraîneurs, verront le travail en coulisses et surtout les pur-sang de près. Le 26 mai, opération ‘Propriétaires d’un jour’, grâce à une tombola, deux spectateurs associés au cheval gagnant remporteront 5% de ses gains.

Tout au long de la saison des cadeaux, des promenades à poneys seront offerts aux visiteurs et surtout aux enfants pour leur donner envie de revenir, quand ils seront grands.
Au cours de la présentation de cette saison, les autres présidents des champs de courses de Bollène, Carpentras, Sault, Nîmes, Cavaillon et l’Isle-sur-la-Sorgue ont aussi dévoilé leur programme. Ainsi que celui de Salon-de-Provence qui aura l’honneur d’accueillir le Grand national de trot le 30 mars avec un quinté national.
Tous ces passionnés, des bénévoles souvent à la retraite, espèrent un jour que la relève aura lieu avec des générations plus jeunes attirées par l’organisation des courses et le monde du cheval.

Réunions hippiques 2022 à Roberty / Le Pontet : 12 & 28 mars, 10 avril, 2 & 26 mai, 5 & 19 juin.

L’équipe des bénévoles entourant le président de la Société hippique d’Avignon-Le Pontet.

Le Pontet : la médaille du courage décernée à 3 policiers municipaux

37 élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon ont fait un stage ‘Lab’O’ d’une semaine avec les pupitres de l’orchestre autour d’un programme symphonique.

En effet depuis 2011, l’Orchestre national Avignon-Provence organise des stages d’immersion à l’attention des jeunes instrumentistes en formation pré-professionnelle. Objectif ? Découvrir le fonctionnement d’un orchestre et rencontrer les chefs de pupitre,

Le chef Christophe Talmont a encadré ce stage du 8 au 11 mars qui se clôture par deux concerts gratuits ouverts à tous.

Au programme de ces 2 concerts:
Sous la direction de Christophe Talmont et d’ Éric Sombret au cor, avec la participation des élèves du Conservatoire du Grand Avignon
Carl Maria von Weber, Ouverture du Freischütz
Maurice Ravel, Pavane pour une Infante défunte
Richard Strauss, 2ème Concerto pour cor et orchestre
Georges Bizet, Carmen suite n°1
Samedi 12 mars. 17h. Auditorium du Grand Avignon. Domaine de Fargues. Le Pontet. Sauveterre, Pôle culturel Jean Ferrat,
Dimanche 13 mars.17h. Pôle Culturel Jean Ferrat.157 rue des écoles et du stade. Sauveterre. 04 66 33 20 12, polecultureljeanferrat.com

Gratuit avec réservation en ligne ici.


Le Pontet : la médaille du courage décernée à 3 policiers municipaux

A l’occasion de l’avant-première du film ‘Vaillante’ qui vient de se tenir au Capitole studios, le SDIS 84 (Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse) a proposé de nombreuses animations afin d’évoquer la féminisation de la profession de sapeur-pompier.

Ce long-métrage d’animation réalisé par Laurent Zeitouni (producteur d’ Intouchables) et Théodore Ty (Studios Disney) est doublé par les voix de Vincent Cassel, Valérie Lemercier, Elie Seimoun et Claudia Tagbo. Il retrace l’histoire de Georgia Nolan, une intrépide femme pompier, qui rêve dès son plus jeune âge de devenir pompier, comme son papa. Mais en 1932 à New-York, ce métier jugé trop dangereux est réservé aux hommes. Or, cette année-là, nombre de soldats du feu disparaissent mystérieusement lors d’incendies dans les théâtres de Broadway. La jeune héroïne voit là une occasion en or : se déguiser en homme à moustache, intégrer les sapeurs débutants, enfiler son casque et réussir à démasquer le pyromane en série.

L’avant-première du film d’animation Vaillante a fait le plein au Capitole studio du Pontet.

Les soldats du feu vauclusiens partagent leur engagement
Mercredi après-midi sur le parking du cinéma Capitole studio au Pontet, camions de pompiers, lances anti-incendie et chien renifleur étaient déployés pour faire des démonstrations et des soldats du feu pour parler de leur engagement. Le contrôleur général Sammut, le lieutenant-colonel Santamaria, la lieutenante Sandra Mestre, cheffe du centre de secours de Gordes, étaient notamment présents. Mais aussi des élèves de l’option ‘Sapeurs-pompiers/Sécurité civile’ du collège Roumanille d’Avignon, des jeunes sapeurs-pompiers volontaires comme Mathias Saisse de Vaison-la-Romaine (17 ans) qui a sauvé la vie, à Entrechaux, d’un paysan dont le tracteur s’était retourné et l’avait écrasé. Il a reçu une médaille pour son dévouement. Isaac était là aussi, un chien de 8 ans et son maître Mathieu Valencia, spécialisé dans la recherche de disparus.

A gauche, le maître chien Mathieu Valencia et Isaac. A Droite, Mathias Saisse décoré à 17 ans pour son dévouement au service des autres.

A l’issue de la projection, les officiers et les élèves pompiers ont répondu aux questions des jeunes dans une salle comble. Comment devenir pompier? La durée de la formation? Professionnel ou volontaire? Quelles sont leurs missions? Un atelier des gestes qui sauvent était organisé dans le hall du Capitole avec des enfants qui ont appris la façon de pratiquer un massage cardiaque.

De plus en plus de femmes
Il faut savoir qu’en France, il a fallu attendre 1974 pour avoir la première femme dans les effectifs. Dans le Vaucluse, on comptait en 2020, 40 femmes pour 482 hommes chez les professionnels (7%) et 352 sur 1 510 chez les volontaires (19%). Mais la proportion progresse chez les jeunes en formation, avec 45 filles et 103 garçons soit 30%, une tendance qui souligne l’égalité et la diversité des soldats du feu. Il n’est plus question aujourd’hui d’empêcher les femmes d’accéder à leur idéal : porter assistance aux autres et sauver des vies.

Les femmes représentent une part de plus en plus importante des effectifs des pompiers de Vaucluse.

Contact : sdis84.fr / 04 90 81 68 14


Le Pontet : la médaille du courage décernée à 3 policiers municipaux

Les violences conjugales, c’est le thème de ce film de Mabrouk El Mechri qui sortira le 9 mars avec le duo Sabrina Ouazani – Ramzy Bedia.

Synopsis de ce long métrage de 100 minutes : malgré les coups qu’elle encaisse, Zohra, l’héroïne n’arrive pas à quitter son mari violent qui est un papa-gâteau avec leur fille. Caissière de supermarché, elle rencontre le gardien d’un gymnase où elle fait aussi du ménage pour arrondir ses fins de mois et tombe sur un gardien de nuit, maître de kung-fu qui l’entraîne secrètement à rendre coup pour coup pour se libérer.

Les acteurs et le réalisateurs étaient lundi soir au Capitole du Pontet pour rencontrer le public en avant-première. « Je suis papa d’une petite fille de 8 ans et je trouve qu’il manque de films qui s’adressent à elle, en dehors des studios Dysney ou Marvel » explique Mabrouk El Mechri. « Moi, à son âge j’ai découvert ‘Rocky’ et je voulais faire un film avec ‘Zohra’, le prénom de ma mère, comme héroïne, d’où le titre ». Il poursuit : « Ce n’est pas un film idéologique, je crois aux histoires et aux personnages. La violence n’est pas un sujet en soi, s’il y a une interrogation, c’est sur sa représentation. Evidemment, j’ai été biberonné aux films de Scorcese, Tarantino ou aux séries comme ‘Les sopranos’ qui utilisent l’humour comme vecteur de distanciation ».

Ramzy Bedia, Sabrina Ouazani et Mabrouk El Mechri étaient au Capitoles studios Le Pontet. Photo: Andrée Brunetti

Sabrina Ouazani, la comédienne principale, aime le sport. Elle a longtemps fait du judo, adore Bruce Lee et Jacky Chan. « Pour ce film, pendant deux mois, j’ai suivi les cours intensifs d’un entraîneur de kung-fu et d’un chorégraphe. Avec le Covid, j’ai prolongé à la maison. Ramzy faisait pareil de son côté et comme on se connaît bien, on échangeait nos vidéos. On a répété les combats en fonction du décor, des meubles, on y allait franchement, il fallait être à la hauteur physiquement mais aussi savoir esquiver ».

Ramzy Bedia enchaîne : « C’est une amie, je la prévenais quand je visais sa tête pour ne pas la blesser. Moi qui suis d’un naturel gentil, je devais lui faire croire que j’avais un fond méchant. Ce couple qui s’est aimé très fort finit par se détruire, même s’il ne se déteste pas vraiment. Lui, il est aigri, amer, jaloux. C’est un bon père mais un mauvais mari qu’on traite de sale arabe ».

La réalisation hyper-réaliste fait la part belle à une bande-son entêtante, à un montage frénétique où les coups de poing résonnent au rythme des arts martiaux. Entre force et fragilité, Sabrina Ouazani est une combattante à mains nues, un poids-léger d’ 1m 63 étonnant de vitalité qui trouve la force de se libérer de son bourreau domestique.


Le Pontet : la médaille du courage décernée à 3 policiers municipaux

Alors que le livre « Les fossoyeurs » de Victor Castanet (chez Fayard) s’arrache avec 400 000 exemplaires vendus en 4 jours, le long-métrage sortira au cinéma le 16 février.

Le point commun entre ces 2 oeuvres : la vie dans les EHPAD (Etablissements hébergeant des personnes âgées dépendantes). 3 ans d’enquête, 250 témoignages de soignants, de directeurs d’établissements, de familles pour pointer ce scandale « Orpéa », leader mondial des EHPAD et qui compte 200 structures en France. Une litanie de maltraitances, de dérives, de pratiques inhumaines, « des personnes âgées limitées en nombre de toilettes, rationnées en protections hygiéniques, quitte à macérer dans leurs excréments, restreintes en nourriture  » et qui dépérissent, jour après jour, avant de mourir seules, sans la moindre visite de leur famille pour cause de Covid (ou pas).

Hasard du calendrier et de l’actualité, Kev Adams que l’on avait découvert dans la série TV pour ados « Soda », puis comme humoriste et enfin comme acteur (Les profs, Fiston Aladin) est à la fois co-scénariste, co-producteur et acteur principal de cet opus, aux côtés, tenez-vous bien, d’une borchette d’acteurs, Gérard Depardieu, Daniel Prévost, Mylène Demongeot, Jean-Luc Bideau, Firmine Richard, Marthe Villalonga et Antoine Duléry…

La trame du film : « Milann », rôle inteprété par Kev Adams, un jeune délinquant, évite la case prison en effectuant des travaux d’intérêt général dans une résidence pour personnes âgées où vivent 7 retraités de 83 ans de moyenne…

« C’est sûr qu’avec un tel sujet, inspiré d’un vrai fait divers, les producteurs et assureurs n’étaient pas très chauds » confie-t-il, « mais les stars que j’ai sollicitées, comme Gérard Depardieu ont dit oui immédiatement. A leur âge, elles n’ont plus de plan de carrière, elles ne demandent pas des cachets exorbitants et elles ont foncé ».

Le tournage, dans une ancienne maison de retraite de Rueil-Malmaison, a débuté en février 2020 avant d’être interrompu par le 1er confinement, il reprendra en juin et sera suspendu quelques semaines quand Mylène Demongeot sera victime du Covid.

Les premières semaines de travail seront redoutables dans cette résidence. « Les mimosas ». La bande des 7 pensionnaires lui en fera voir de toutes les couleurs. Mais au fil des jours, « Milann » apprendra à mieux les connaître, à savoir quelle vie ils ont menée, avant de se retrouver dans cette prison et il se décarcassera pour les faire évader.

« Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé », disait Groucho Marx, une réplique que fait sienne Kev Adams. Ce vendredi soir au Capitole, il a été ovationné par des centaines de spectateurs, à l’issue de la projection. « Touchant », « émouvant », « tendre », voilà les qualificatifs répétés par le public, surtout des jeunes, des ados, voire des enfants de 10 ans qui lui ont dit haut et fort et en le tutoyant, pourquoi ils ont aimé son film.

« J’ai perdu mon grand-père pendant le tournage, c’est pourquoi j’ai dédié ce film à mon Daddy Roger. Ce que je souhaite, c’est que ce filme reconnecte les générations, rapproche les familles. J’ai été élevé par mes parents et mes grands-parents, je suis naturellement en empathie avec les personnes âgées. Le scénario que j’ai écrit avec Catherine Diament est basé sur des faits réels. La maltraitance, ça existe, même si ce n’est pas le cas partout, puisqu’il existe aussi des soignants dévoués. Il y a des résidences hors de prix, où on choisit comme pensionnaires des retraités sans famille, sans attache, sans héritier. Le profit l’emporte sur le bien-être des séniors. Dès leur arrivée, on leur confisque leur carte d’identité, leur carte bleue, leur carte Vitale et on les empêche de sortir, soit-disant pour leur bien, en fait on les isole. C’est un véritable abus de faiblesse ».

Le film a été réalisé par Thomas Gilou, petit-fils de Blaise Cendrars. Il a déjà à son actif « Black mic-mac », « Michou d’Auber » et la série à succès « La vérité si je mens ». Avec « Maison de retraite », qui sort le 16 février, il va sûrement faire un carton, d’autant que Kev Adams, à travers sa filmographie, a attiré 22,9 millions de spectateurs dans les salles obscures.


Le Pontet : la médaille du courage décernée à 3 policiers municipaux

Lundi 24 janvier avait lieu l’inauguration du restaurant Carl’s Jr. au Pontet. Créée à Los Angeles en 1941 par Carl et Margaret Karcher, Carl’s Jr est spécialiste des burgers conçus à base de produits français. L’enseigne compte 4000 restaurants dans 44 pays, celui du Pontet est le second en Vaucluse après Pertuis.

D’une surface de 450 m2, le restaurant aura une capacité de 150 couverts et a pour objectif de servir 1000 clients par jour. Composé d’une équipe de soixante collaborateurs, l’enseigne pourra accueillir les clients 7 jours sur place, au drive ou à emporter plats à emporter. Des services ‘click & collect’ et ‘Uber eats’ seront également mis à disposition. Pour célébrer l’événement, l’enseigne offrait un an de burgers gratuits (un menu par semaine) aux cent premiers clients. L’opération s’est déroulée sous la surveillance des gendarmes mobilisés pour assurer la sécurité.

Entre enseignes internationales de ‘fast food’, restaurant locaux, établissements étoilés et ‘food truck’, les burgers envahissent les menus de Vaucluse. Les mastodontes sont solidement ancrés : Burger King, qui a repris Quick en 2015, est notamment installé en Courtine, au Pontet et à Mistral 7, Mc Donald’s affiche 17 restaurants en Vaucluse, KFC en possède trois. Sans compter les Tommy’s diner et autre Memphis coffee. La frénésie ne risque pas de s’arrêter avec le développement des services de livraison tels que Just eat, Deliveroo ou Uber eats sur Avignon depuis 2018.

Inauguration du restaurant Carl’s Jr Le Pontet. Crédit photo: ville du Pontet

https://echodumardi.com/tag/le-pontet/page/13/   1/1