Saint-Gobain recrute des alternants en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Le groupe Saint-Gobain, leader mondial de la construction durableprésent notamment au Pontet et à Cavaillon, lance une campagne de recrutement d’alternants en France pour 2025-2026. 60 postes sont à pourvoir en région Provence-Alpes Côte d’Azur.
Ouverts à tous les niveaux d’étude, du CAP au Master, les postes en alternance proposés par Saint-Gobain concernent aussi bien les activités de l’industrie ou de la distribution de matériaux, que les fonctions supports (marketing, achat, digital) ou opérationnelles (maintenance, vente, logistique…).
Les contrats en alternance reposent sur une logique d’acquisition de compétences et de transmission des savoirs. Faire son alternance chez Saint-Gobain permettrait aux étudiants de s’engager concrètement dans la transition durable du bâtiment et de la construction. Des perspectives d’embauche sont envisageables à l’issue du contrat.
« Notre ambition est de construire un environnement de travail motivant, où tous nos collaborateurs trouvent un sens au quotidien dans leurs actions, explique Régis Blugeon, directeur des Ressources Humaines de Saint-Gobain France. Les nombreuses opportunités de carrière offertes aux jeunes talents constituent un véritable levier pour leur développement professionnel, tout en contribuant activement à la transition durable du bâtiment. »
Pour faire connaître ses offres d’emploi en alternance, Saint-Gobain vise les jeunes à travers des vidéos sur le réseau social Tiktok, mettant en avant ses alternants qui parlent de leurs missions, leurs projets ainsi que de l’ambiance au travail.
Pour accéder aux offres d’emploi en alternance, cliquez ici.
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L’Orchestre national Avignon-Provence (ONAP) nous invite à un ciné-concert inédit : The Lady Vanishes (Une femme disparaît), chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock.
Ce chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock correspond à la période anglaise du mythique réalisateur britannico-américain. Ce film de 1938 est présenté en version originale sous-titrée avec la musique originale du compositeur Gilles Alonzo, interprétée en direct par les 32 musiciens de l’Orchestre national Avignon-Provence.
A propos de The Lady Vanishes
Ce film d’espionnage britannique est une adaptation cinématographique du roman The Wheel Spins écrit par Ethel Lina White, une romancière britannique célèbre pour ses intrigues policières à suspense. L’intrigue plonge les spectateurs dans l’espace confiné d’un train et, à la manière du Crime de l’Orient Express. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, ce film est résolument politique car critiquant un régime nazi dont le nom ne sera jamais prononcé.
L’intrigue
Dans une région imaginaire d’Europe de l’Est, un groupe de voyageurs se retrouve bloqué dans un petit hôtel après qu’une avalanche ait bloqué le départ de leur train. Parmi eux se trouvent plusieurs Britanniques fantasques dont Iris, une jeune femme qui doit prochainement se marier. Le lendemain, sur le quai de la gare, Iris est accidentellement assommée par la chute d’un pot de fleur. Heureusement, Miss Froy, une charmante vieille dame, vient à son secours et la remet d’aplomb dans le train. Peu après cet épisode, Iris s’assoupit, mais au réveil Miss Froy a disparu. Et malgré ses recherches, les autres passagers nient avoir jamais vu cette vieille dame…
Pourquoi un ciné-concert ?
« À la fin des années 30 dans les productions anglaises, la pratique était de n’utiliser que de très courts fragments musicaux excepté les titres d’ouverture et de fermeture. Hitchcock s’inscrit donc complètement dans cette tradition. » Avec The Lady Vanishes, il va donner à la musique un rôle primordial.car c’est bien elle qui donne au spectateur et aux protagonistes de l’histoire toutes les clés de compréhension du scénario. Je pense que le ciné-concert permet de vivre une expérience assez exceptionnelle, en amplifiant les émotions des spectateurs. Pour The Lady Vanishes, j’ai souhaité écrire une partition orchestrale qui plongera le spectateur dans l’univers haletant de ce film d’espionnage », nous confie le compositeur Gilles Alonzo
Un événement proposé en partenariat avec le Festival international Music & Cinema Marseille
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Aushopping Avignon Nord ne cesse de se moderniser et d’innover. La zone commerciale se dote d’un food hall qui se veut un espace de vie et d’échange, mêlant cuisine, convivialité et animations festives. Archipel et ses sept comptoirs accueilleront le public dès ce mercredi 9 avril.
Alors que le centre commercial Auchan du Pontet a célébré son 50e anniversaire l’année dernière, Aushopping, l’espace regroupant l’hypermarché et sa galerie marchande, continue de se moderniser et accueille un concept encore peu présent en Vaucluse. Le food hall Archipel ouvrira ses portes ce mercredi 9 avril.
« ArchiBON, ArchiHAUT, ArchiCOOL », telle est la devise de ce nouveau lieu qui, avec ses 1 800 m2 répartis sur deux niveaux, proposera sept comptoirs culinaires variés : sandwichs, poké bowls, cuisine asiatique, plats mijotés, et bien d’autres spécialités seront à déguster.
Un lieu fédérateur
Imaginé et dirigé par Laurent Jeandon et Rémi Sauget, tous deux entrepreneurs dans le secteur de la restauration, Archipel se veut un lieu fédérateur, où gastronomie et culture locale se rencontrent pour offrir une expérience unique à tous les visiteurs. Leur rencontre s’est faite au sein-même de la zone Aushopping Avignon Nord, où ils sont restaurateurs voisins. De cet échange est née l’idée d’Archipel : un projet destiné à combler un manque sur le territoire en proposant une offre gastronomique et événementielle innovante.
Soutenu par la foncière Nhood et Ceetrus, avec des financement externes co-construits avec le Crédit Agricole Alpes Provence, l’établissement ambitionne de générer 3,7M€ la première année et se veut un levier pour l’économie locale. 50 emplois ont créés pour Archipel qui mise aussi sur une approche locale, en favorisant les circuits courts et les collaborations avec les producteurs et artisans régionaux.
De la cuisine et de l’animation pour tous
Conçus en collaboration avec les équipes de Tomorrow Food, ce sont sept comptoirs qui vont régaler les visiteurs d’Archipel. ‘GOFAST’ proposera des sandwichs gourmands, ‘Archi Frais’ des poké bowls, ‘Yataï’ une cuisine street food asiatique. Les visiteurs retrouveront des bons petits plats mijotés d’antan ‘Chez Mamie’, des smash burgers authentiques au ‘Smashé’, et les grands classiques de la gastronomie française au ‘Ripaille’. Le comptoir ‘La vie est trop courte pour sauter le dessert’ sera quant à lui destiné au sucré. Pour une expérience fluide et immersive, Archipel mise sur un système de commande digitalisé via QR code et interface intuitive, tout en maintenant une présence humaine avec des agents d’accueil.
En plus de la restauration, Archipel offrira un panel d’événements avec son rooftop La Bomboche, dont l’ouverture est prévue cet été, qui surplombe le food hall et qui sera animé tout au long de l’année avec des afterworks, des DJ sets et des soirées thématiques. Les visiteurs pourront également profiter d’événements sportifs, d’ateliers culinaires et de soirées. Gastronomie, convivialité et rencontres seront au rendez-vous.
Ouverture le mercredi 9 avril. Ouvert tous les jours de 11h à 00h.
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À l’occasion de la 13e édition du festival cinématographique Les Rencontres du Sud, Avignon est devenue la capitale du 7e art du 12 au 21 mars. Le public a pu découvrir une dizaine de films en avant-première dans les cinémas du centre-ville le Vox et Utopia, ainsi qu’au Capitole MyCinewest au Pontet, les plus petits ont pu voir six films qui leur était réservé avec le ciné-pitchoun le 16 mars, et les professionnels du cinéma ont pu assister à des projections, des débats, et des moments de convivialité du 17 au 21 mars.
Les Musiciens
Le 19 mars le réalisateur Grégory Magne était présent aux Rencontres du Sud à Avignon pour présenter en avant-première aux professionnels son film Les Musiciens. Il était accompagné du comédien Frédéric Pierrot (qui joue le personnage de Charlie, le compositeur).
Le film, dont la sortie nationale est prévue le 7 mai 2025, raconte l’histoire d’Astrid Thompson. Pour réaliser enfin le rêve de son père décédé avant d’avoir pu l’accomplir, elle réunit quatre Stradivarius pour un concert unique attendu par les mélomanes du monde entier. Mais elle se rend compte que les quatre virtuoses recrutés pour l’occasion, deux femmes et deux hommes, sont incapables de jouer ensemble. Les crises d’égo et les incidents se succèdent au rythme des répétitions. Sans solution, Astrid se résout à aller chercher le seul qui peut-être pourra sauver l’événement : Charlie Beaumont, le compositeur de la partition…
« C’est un film sur les musiciens et l’harmonie, explique Grégory Magne. Il va falloir le regarder avec les oreilles. Pour moi la musique n’a pas besoin de mots. » Le réalisateur s’est imprégné de ce milieu spécifique du classique et de celui des instruments anciens. « J’ai rencontré des dizaines de virtuoses et quantité de luthiers. J’ai découvert des gens totalement habités, obsessionnels. Dans ce milieu, chacun a souvent une idée très arrêtée sur la manière dont il convient de jouer ceci ou cela. Ce qui est propice à faire jaillir du conflit. L’un des défis était de rendre compréhensible et explicite que de tels musiciens puissent ne pas forcément jouer parfaitement lorsqu’il s’agit de jouer ensemble. Chacun a sa certitude. Je ne suis pas musicien, j’ai même un complexe par rapport à la musique classique, mais pour sentir l’harmonie il n’y a pas besoin d’être musicien. » Frédéric Pierrot poursuit : « Il est intéressant de confronter des musiciens avec toute leur rigueur à d’autres musiciens classiques qui ne sont pas passés par le conservatoire mais qui ont acquis une légitimité. »
Ce film a reçu le prix des lycéens du Campus d’Avignon lors de la cérémonie des Victoires des Rencontres du Sud 2025.
Des jours meilleurs, film d’Elsa Bennett et Hippolyte Dard avec Valérie Bonneton, Michèle Laroque, Sabrina Ouazani et Clovis Cornillac, a été présenté en avant-première aux Rencontres du Sud à Avignon, rendez-vous incontournable des professionnels du cinéma dans le Sud de la France. La réalisatrice Elsa Bennett est venue présenter cette comédie dont la sortie nationale est programmée pour le 23 avril 2025.
C’est l’histoire de trois femmes qui se battent contre leur dépendance à l’alcool. À la suite d’un accident de voiture, Suzanne (Valérie Bonneton) perd la garde de ses trois enfants. Elle n’a plus le choix et doit se soigner dans un centre pour alcooliques. À peine arrivée, elle y rencontre Alice (Sabrina Ouazani) et Diane (Michèle Laroque), deux femmes au caractère bien trempé. Denis (Clovis Cornillac), éducateur sportif, va tenter de les réunir autour du même objectif : participer au rallye des Dunes dans le désert marocain…
« C’est un sujet sur les femmes pratiquement jamais abordé au cinéma. Un film militant. Après ‘Me Too’, il y a une certaine nécessité. L’alcoolisme touche aussi les femmes. Il y a eu une augmentation de la consommation chez ces dernières. Et cela touche divers milieux. L’alcoolisme est une maladie. Ces femmes sont en souffrance. Il faut leur tendre la main. Les écouter et les aider », indique Elsa Bennett. « Encore trop de femmes ne parviennent pas à se faire aider car la pression sociale, professionnelle et familiale est trop forte. Ainsi, le sujet reste très sensible, en particulier pour les mères de famille », poursuit la réalisatrice qui a recueilli de nombreux témoignages et a consulté avec Hippolyte Dard, Laurence Cottet ancienne alcoolique qui donne aujourd’hui des conférences sur la manière dont elle s’en est sortie. « Elle nous a permis d’accéder aux centres d’addictologie, de voir des médecins. Nous avons rencontré plein de femmes qui ont perdu la garde de leurs enfants. C’est un film qui s’adresse aussi à l’entourage. »
Une comédie dramatique et sociale bourrée d’humanité, de tendresse et d’émotion.
Le Mélange des genres de Michel Leclerc avec un beau casting regroupant Léa Drucker, Benjamin Lavernhe (de la Comédie Française), Judith Chemla, Julia Piaton, Vincent Elbaz, Melha Bedia, a été présenté en avant première aux 13e Rencontres du Sud à Avignon. La date de sortie nationale de cette comédie dramatique sur un sujet brûlant (le mouvement #MeToo) sujet de société qui concerne les femmes comme les hommes, est fixée au 16 avril 2025.
Une policière aux idées conservatrices est infiltrée dans un collectif féministe. Elle enquête sur les militantes qu’elle soupçonne de complicité dans le meurtre d’un mari violent. A leur contact, Simone s’ouvre progressivement aux idées féministes. Sa couverture est mince et les « Hardies » devinant qu’il y a une taupe parmi elles, se mettent à la soupçonner. Pour se sortir de ce mauvais pas la policière ne trouve rien de mieux que d’accuser au hasard un homme de l’avoir agressée sexuellement. L’accusation devient publique et l’homme est la cible du collectif.
« Le mouvement #MeToo concerne tout le monde et chacun est légitime pour en parler. Mes films racontent les gens qui se mélangent », lance Michel Leclerc qui était à Avignon pour l’avant première en compagnie de la comédienne Julia Piaton. « Je n’ai pas fait un film qui délivre un message, mais un ressenti. J’ai essayé d’être dans les nuances. A travers la fiction on peut exprimer des avis différents. Après c’est aux spectateurs de ressentir ce dont ils sont le plus proche. Les masculinistes ne sont pas épargnés et mon film amène plus de questions que de réponses », poursuit le réalisateur qui questionne : Que va être la réaction des hommes et des femmes après le mouvement #MeToo ?
Julia Piaton joue le rôle de la femme de l’homme accusé de viol (Benjamin Lavernhe). « C’est un couple moderne ce qui se répand de plus en plus. La personne que je joue est très humaine. Il y a une lueur de doute mais elle l’aime et décide de le croire… J’ai eu beaucoup de plaisir avec ces acteurs. Michel plus Benjamin c’est un collectif de rire. »
Ce film a valu à Benjamin Lavernhe le prix d’interprétation masculine dans le festival international de comédie de l’Alpe d’Huez 2025.
Différente, comédie romantique de Lola Doillon avec Jehnny Beth et Thibaud Evrard, sortira le 11 juin 2025. C’est une magnifique histoire d’amour qui questionne aussi sur la différence et l’autisme.
Écrit par Lola Doillon, le scénario est centré sur Katia une brillante documentaliste de 35 ans qui fait preuve de singularité dans sa manière de vivre ses relations, toutes plus ou moins chaotiques. Sa participation à un nouveau reportage l’amène enfin à mettre un mot sur sa différence. Cette révélation va chambouler une vie déjà bien compliquée…
La réalisatrice est venue présenter son quatrième long métrage aux professionnels des Rencontres du Sud : « Ce qui m’importait dans ma démarche, c’est la justesse. Je ne suis pas spécialiste de l’autisme, c’est un sujet qui est venu à moi. J’ai pris conscience que je n’y connaissais pas grand-chose, donc je me suis lancée dans de longues recherches. J’ai ainsi découvert les spécificités de certaines femmes autistes sans déficience intellectuelle ce qui est le cas de Katia. Jehnny la comédienne a également rencontré beaucoup de femmes autistes et s’est accrochée à ça pour le rôle. Elle m’a bluffée. Ce qui m’a troublée dans mes recherches c’est que beaucoup de ces femmes ont été diagnostiquées tardivement, ce qui questionne. Comment peut-on passer à côté de son autisme ou de celui de ses proches ? Mais chacun peut se sentir pas totalement normé sans penser à l’autisme » ,explique la réalisatrice qui analyse le déni de la mère de Katia quand cette dernière lui apprend qu’elle a été diagnostiquée autiste. « Quand on ne connaît pas on a des préjugés. C’est une personne qui n’a pas les codes et qui ne veut pas que sa fille soit différente. Elle ne veut pas passer pour une mauvaise mère. Il pourrait y avoir une hérédité. L’acceptation de soit va aussi avec l’acceptation des autres. »
L’amour c’est surcoté, film de Mourad Winter qui fait suite à son roman du même nom paru aux éditions Robert Laffon, est une comédie romantique qui sortira au cinéma le 23 avril 2025.
Diagnostiqué “nul avec les meufs” depuis son plus jeune âge Anis mène une existence charnelle inexistante. Trois ans jour pour jour après la perte d’Isma, son meilleur ami, il se décide enfin à sortir faire de nouvelles rencontres. Alors qu’il n’a jamais pu se relever du drame qu’il a vécu, son histoire avec la jeune femme va tout changer pour lui dans sa tête et son cœur et il se libère. Avec Madeleine, Anis ignore que débute une grande aventure qui s’appelle “l’amour”.
Après avoir été auteur pour le cinéma, le stand-up et la télévision, Mourad Winter a sorti son premier roman en 2021. « L’écriture a été le fil conducteur de ma vie et le cinéma est arrivé un peu par hasard. À la sortie de mon premier roman, on m’a proposé de réaliser l’adaptation et je me suis dit pourquoi pas ? J’ai toujours travaillé dans le stand up. J’aime bien mélanger les genres, bosser avec des potes et raconter des histoires du quotidien. Akim Jemili (Anis) et Laura Felpin (Madeleine) sont bien rentrés dans les personnages. Là l’histoire d’amour est centrale Anis se recroqueville derrière l’humour pour ne pas assumer ses blessures. Débuter avec la mort de son ami d’enfance permet aussi d’accepter plus facilement l’humour incisif qui anime le film. Ce début change tout. On a de l’empathie pour lui », explique le jeune réalisateur dont le film a reçu le mention spéciale du jury au festival du film de comédie de l’Alpe d’Huez 2025.
Le répondeur, film de Fabienne Godet avec Denis Podalydès (de la Comédie Française), Salif Cissé, Aure Atika, Clara Bretheau, dont la sortie nationale est fixée au 4 juin 2025 est une comédie très originale et à l’écriture ciselée qui a reçu le prix du public au festival international de l’Alpe d’Huez avant d’être présentée en avant première aux professionnels des Rencontres du Sud majoritairement séduits par l’originalité de l’intrigue et la qualité de jeu des interprètes.
Baptiste (Salif Cissé) imitateur de talent, ne parvient pas à vivre de son art. Un jour, il est approché par Pierre Chozène (Denis Podalydès) romancier célèbre constamment dérangé par les appels téléphoniques incessants… Ce dernier qui a besoin de calme pour écrire une nouvelle oeuvre, propose alors à Baptiste de devenir son ‘répondeur’ en se faisant passer pour lui au téléphone… Peu à peu, celui-ci ne se contente pas d’imiter l’écrivain : il rentre dans la vie de Pierre et développe son personnage.
« Ce film questionne notre dépendance au téléphone portable. Nous sommes toujours connectés au monde sauf à nous-mêmes… », lance la réalisatrice Fabienne Godet qui a lu le livre Le Répondeur de l’écrivain Luc Blanvillain qu’elle a trouvé génial. Ce qui l’a intéressé d’abord c’est l’argument du romancier. « Invraisemblable mais jouissif, cela donne lieu à des quiproquos et rebondissements multiples. L’objectif de Chozène est d’écrire un livre sur son père. Pour cela il a besoin de calme et de solitude. Mais s’il choisit de se mettre à l’écart d’une vie sociale en confiant son portable, c’est aussi parce que ce qu’il vit lui pèse. D’obligations en compromis, sa vie s’est sclérosée, sa liberté s’est restreinte. Jusqu’à ce qu’il en prenne conscience et ait le courage de dire non. Mais il ne se doute pas des conséquences que cela va avoir. »
Salif Cissé présent avec Fabienne Godet à l’avant première à Avignon, a montré dans son premier grand rôle au cinéma tout son talent. Baptiste qu’il incarne ne va pas se contenter de répondre, il va prendre des initiatives et quelques libertés au point d’inventer et de réorienter complètement la vie de l’écrivain faisant bouger des lignes sans le vouloir… « J’ai pris conscience que j’avais une responsabilité artistique. Savoir mon texte, bien jouer n’allait pas suffire. Il fallait que je propose un apport personnel important. Baptiste est un imitateur original, il fallait que je le serve dans ce sens. Il a une forme de légèreté et d’intégrité mais aussi une capacité à s’intégrer dans n’importe quel milieu. J’ai aussi cette capacité donc je me sens cousin de Baptiste », conclut l’artiste qui a mis beaucoup de lui, travaillant la voix et le corps sans effacer sa propre nature.
Oxana de Charlène Favier sortira dans les salles le 16 avril 2025. Pour les professionnels des Rencontres du Sud, la réalisatrice et Diane Brasseur, co-scénariste sont venues présenter leur film à Avignon. Un long métrage (1h43) avec notamment Albina Korzh, Maryna Koshkina, Lada Korovai, sur la naissance du mouvement féministe des Femen en Ukraine et son développement à l’international notamment en France.
Oksana Chatchko fonde le mouvement Femen en 2008, en Ukraine, avec Anna Hutsol et Aleksandra Shevchenko. Dès leurs débuts, le mouvement se revendique féministe, politique et artistique. Leurs premières actions dénoncent la corruption qui règne dans le pays ainsi que le harcèlement et les inégalités dans les universités. En 2009 apparaît pour la première fois le geste qui deviendra l’identité du mouvement agissant contre un gouvernement arbitraire et corrompu. Lors d’une manifestation à Kiev, Oksana Chatchko n’hésite pas à montrer sa poitrine. C’est à elle qu’on doit l’esthétique de chaque action, le symbole des seins nus, les couronnes de fleurs dans les cheveux et les dessins sur le corps. Oksana Chatchko née en1987 en Ukraine s’est suicidée le 23 juillet 2018 à Montrouge en France.
« La personnalité d’Oxana qui était aussi une artiste dont les œuvres se sont perdues, m’a interpellée. J’ai fait des recherches et découvert sa vie et les traumatismes qu’elle a subis. Elle était visionnaire, artistiquement mais aussi politiquement. Faire ce film, c’était aussi une manière pour moi de lui rendre hommage et justice. C’était important de montrer Oxana, Anna et Sacha tenir tête à Poutine et Loukachenko qui sont toujours en place aujourd’hui. En militant contre eux, elles voulaient dénoncer les régimes autoritaires, la collusion entre l’État et l’Église, les fraudes aux élections… », explique Charlène Favier. « Nous avons la chance de vivre en France et de faire notre métier. Si on arrive à faire comprendre ce qu’est ce mouvement et que l’histoire devient accessible à tout le monde cela sera une satisfaction », conclut Diane Brasseur.
Marco, l’énigme d’une vie, de Aitor Arregi et Jon Garaño, sortira dans les salles en France le 7 mai 2025. Ce long métrage de 1h41 avec Eduard Fernández, Nathalie Poza, Chani Martin est inspiré de faits réels.
Enric Marco est le fondateur et le président de l’association des victimes espagnoles de l’Holocauste. À l’approche d’une commémoration, un historien conteste son passé d’ancien déporté. Marco se bat alors pour maintenir sa version alors que les preuves contre lui s’accumulent…
Jon Garaño co-réalisateur était à Avignon pour présenter le film aux professionnels à l’occasion des Rencontres du Sud 2025 : « La majorité des Espagnols qui se sont retrouvés dans les camps de concentration nazis venaient de France où ils se sont exilés après avoir perdu la guerre civile en 1939. Ils étaient les vaincus, ceux qui ont dû fuir le régime de Franco. Plus de 9 000 Espagnols sont passés par les camps et les deux tiers n’ont pas survécu. Les autres n’ont pas pu rentrer en Espagne car le régime franquiste les considérait comme des ennemis. Pendant des décennies ils ont été ignorés. Longtemps la mémoire des déportés espagnols a été reléguée dans l’ignorance générale. En 2010 nous avons invité Enric Marco à San Sébastien en Espagne. Il avait 90 ans. Nous l’avons interrogé pendant trois jours. De cet entretien nous avons tiré 15 heures de tournage pour en nourrir l’acteur. La première chose qui nous a fasciné chez Enric Marco, c’est sa personnalité. Lorsque le scandale de son mensonge a éclaté et qu’il est devenu un ennemi public, au lieu de se cacher, il s’est montré dans tous les médias pour justifier son histoire et raconter ce qu’il appelle « sa vérité ». Il ne s’est jamais excusé de s’être approprié les récits des déportés, et il a défendu que d’une certaine manière son mensonge avait été utile, tant pour la société que pour les déportés eux-mêmes ». Finalement, nous avons décidé de transformer l’histoire en film de fiction pour réfléchir sur la vérité et ses limites. La vie d’Enric Marco est devenue le véhicule idéal pour illustrer la manière dont les récits façonnent notre perception », a expliqué Jon Garaño pour qui Eduard est un acteur intuitif doté de nombreuses compétences.
Jeudi 20 mars au cinéma Le Vox à Avignon la cérémonie des Victoires a fait salle comble de professionnels venus de toute la France. Le jury des « Montreurs d’Images » présidé par Marie-Christine Désandré, exploitante dirigeante des cinémas Loft de Châtellerault et Amboise, et présidente du groupement Cinéo et de la commission écologie de la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF) a décerné le prix à Familiar touch, un film dramatique américain de 2024 écrit, réalisé et produit par Sarah Friedland dans son premier long métrage. Un drame poignant sur la maladie d’Alzheimer et la perte progressive de contact avec la réalité.
Le prix des lycéens du Campus d’Avignon décerné par un jury d’élèves du lycée polyvalent Philippe de Girard à Avignon a été attribué au film Les Musiciens.
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A l’occasion des Rencontres du Sud et de son ‘Petit festival’, 120 jeunes pontétiens ont participé à une projection au Capitole my Cinewest sur le rôle des arbres dans la biodiversité des villes complété par une intervention d’un technicien de l’Inrae d’Avignon.
Cet événement culturel cinématographique proposé par les Rencontres du Sud en partenariat avec l’Espace Ressources de la Ville du Pontet s’adresse au jeune public bénéficiant d’actions de médiation culturelle. Cette année, ont été accueillis des enfants des structures municipales (Clas, Alsh Crillon, Clap) et d’associations pontétiennes (ACE, Avenir Saint Louisien). Pour cette édition 2025, c’est le thème de ‘la biodiversité et le rôle de l’arbre en ville’ qui a été retenu.
Aussi, ce mercredi 12 mars à 14h, les enfants encadrés par leurs animateurs ont assisté à la projection du film Sauvages de Claude Barras qui traite de la déforestation sur l’île de Bornéo. En préambule, une interview du réalisateur a été diffusée pour expliquer comme se déroule le tournage d’un film d’animation. A l’issue de la séance, Xavier Saïd, technicien à l’Inrae et auteur de livres pour enfants sur la nature sous le pseudonyme de Peter Paolo, a échangé avec les enfants, très sensibilisés à la protection de leur environnement.
Crédit Photos : Guillaume Samama
L.G.
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À l’approche de la Saint-Valentin, l’amour est au rendez-vous. Il est d’ailleurs au cœur du 4e volet de la saga Bridget Jones qui sortira dans les salles de cinéma ce mercredi 12 février et sera à l’honneur lors d’une soirée événement au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet ce jeudi 13 février.
Ce jeudi 13 février, à l’approche de la fête des amoureux, le cinéma Capitole MyCinewest propose une soirée spécial Bridget Jones avec plein de jolies surprises pour le public. Des popcorns saveur pomme d’amour seront distribués avec des packs surprises, une borne à selfie sera installée par Dylan FB, Kookabarra tiendra un stand de jus, et La Maison de l’Ourson proposera des oursons à la guimauve.
Et bien évidemment, le film que beaucoup attendent, Bridget Jones : Folle de lui, le 4e et dernier volet de la saga sera projeté. Un quiz autour de la saga sera proposé et de nombreux cadeaux seront à gagner. Dans ce nouvel opus, qui sort huit ans après Bridget Jones Baby, l’héroine londonienne a 52 ans et deux enfants. Après le décès de Mark Darcy, avec qui elle a vécu dix ans de bonheur, elle est à nouveau en quête de l’homme idéal. Mais ce n’est pas si facile de se remettre sur le marché du célibat.
Jeudi 13 février. 19h45. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.
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L’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) organise une opération de Journée Portes Ouvertes (JPO) dans ses établissements en Provence-Alpes-Côte d’Azur ce jeudi 6 février, notamment celui du Pontet. Les visiteurs pourront s’informer sur les métiers accessibles en alternance ou en préparation opérationnelle à l’emploi (POEI), mais aussi s’informer sur les offres de formation disponibles dans les secteurs qui recrutent.
L’équipe de l’Afpa Avignon/Le Pontet vous donne rendez-vous ce jeudi 6 février pour une journée portes ouverts. Cet événement sera l’occasion d’échanger avec les conseillers et formateurs, de visiter l’établissement, mais aussi d’en apprendre plus sur les différentes formations que propose ce dernier.
Durant cette journée, il sera possible de visiter les plateaux de formation en plomberie, service à la personne, commerce, distribution, logistique, secrétariat, médico-social, comptabilité, paye, ressources humaines, BTP, mécanique automobile, et bien d’autres secteurs. L’événement mettra notamment en avant les opportunités d’alternance dans les secteurs de l’électricité et de la mécanique automobile, ainsi que les démarches pour obtenir un Titre professionnel via la Validation des Acquis de l’Expérience.
L’Afpa Avignon/Le Pontet sera divisé en trois espaces : un espace accueil et partenaires institutionnels pour présenter les offres et financements, un espace ateliers partenaires dans le cadre de l’animation Village sur les thématiques mobilité, logement, santé, transition écologique et numérique, etc, et un espace Club des Métiers pour échanger avec des professionnels et formateurs.
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Ce samedi 25 janvier, le cinéma Capitole MyCinewest, situé au Pontet, diffusera la comédie Avec ou sans enfants ? d’Elsa Blayau en présence de l’équipe du film.
Quand Pio et Anaïs annoncent leur mariage à leurs amis, c’est clair : ce sera SANS enfants. Trois jours de fête en perspective ! Mais quand leur bande de potes débarque AVEC les enfants, pensant pouvoir les cacher aux mariés, les catastrophes vont vite arriver…
Tel est le synopsis de la nouvelle comédie Avec ou Sans enfants ? qui sera projetée en avant-première ce week-end au cinéma Capitole MyCinewest. Le film d’Elsa Blayau, avec les acteurs Bertrand Usclat, Rayane Bensetti, ou encore Tiphaine Daviot, sera dans toutes les salles de cinéma françaises à partir du mercredi 19 février. Des peluches seront à gagner lors de l’avant-première durant laquelle sera également organisé un lancer de bouquet, comme le veut la tradition lors d’un mariage.
Réservation en ligne ou sur place. Samedi 25 janvier. 16h. Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.
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1925 – 2025 : il y a 100 ans, avait lieu l’érection du Pontet en commune, la plus jeune et 151e commune de Vaucluse. L’occasion pour Joris Hébrard, son maire actuel de dresser le bilan de ses 11 ans de mandats lors des traditionnels vœux à ses administrés. Pour Avignon, c’est la seconde fois que la ville est amputée d’un de ses quartiers après Morières en 1872.
« L’érection d’une commune » : Le terme peut étonner… Mais il est employé dans le Journal Officiel du 19 février 1925 pour annoncer que ce quartier de près de 11 km2 s’émancipait d’Avignon. Tout comme Morières auparavant, un autre quartier de la cité des papes à avoir fait scission en 1872, les raisons évoquées à cette volonté d’autonomie « furent l’éloignement du chef-lieu et les difficultés de communication ». Lors de ce départ il y a un siècle, Avignon a perdu 2 407 habitants. La cité des papes a également abandonné tous ses biens communaux (bâtiments affectés à l’état-civil, au bureau de Poste, à l’exercice du culte, au lavoir public…). En retour, la nouvelle commune du Pontet a pris à sa charge une partie des dettes constituées par les emprunts via le paiement d’une annuité d’environ 40 000 francs. « Sur le patrimoine des pauvres, le Bureau de Bienfaisance allouera au Pontet une somme de 1 500 à 2 000 francs, représentant le vingtième des revenus annuels des pauvres, peut-on aussi lire dans les articles de presse de l’époque. Dans ce chiffre, bien entendu, n’est pas compris le rendement de la taxe sur les spectacles, sur lequel la nouvelle commune perd tous ses droits. Le droit au lit de l’hôpital d’Avignon et les charges correspondantes seront également réparties selon la population. La nouvelle commune ne fonctionnera pas avant les élections municipales du 3 mai 1925. »
Le Pontet s’est émancipé d »Avignon en 1925. Crédit : Archives départementales/DR
100 ans plus tard, les vœux du maire Un siècle plus tard, à l’occasion de la nouvelle année 2025, Joris Hébrard, le maire actuel, a présenté ses vœux aux centaines de citoyens invités à Fargues et évoqué ce centenaire de la ville. « Notre commune est née en 1925, mais notre histoire remonte, d’après certains documents historiques à 1 507 avec la construction d’un petit pont (pontet) qui enjambe la roubine de Morières-Cassagne et qui lui donne son nom. Et en 1925, ce quartier éloigné d’Avignon était en fait un petit village de 2 500 âmes, entouré de domaines agricoles, de marécages, inondable puisqu’il n’y a avait pas de digue le long du Rhône, ni de voie ferrée, ni de port fluvial. On peut comprendre que la Cité des Papes ne se soit pas battue pour le conserver en son sein, il ne représentait pas un grand intérêt économique. »
« Aujourd’hui, je suis fier d’être maire du Pontet. »
Joris Hébrard, maire du Pontet
« Aujourd’hui, je suis fier d’être maire du Pontet, d’avoir rendu cette ville plus agréable, plus fréquentable, plus attractive, alors que pendant des années, ses rues n’étaient pas sécures, les gens se faisaient agresser quand ils retiraient de l’argent aux distributeurs de billets. J’ai multiplié par deux les effectifs de la Police Municipale, rénové son matériel, ses uniformes, ses véhicules, ses motos, son équipement de protection. On est passé de 30 caméras à 50 et au printemps, on va inaugurer place Joseph Thomas le nouveau poste de de police et de supervision urbain. » Pour rappel, Joris Hébrard, élu il y a 11 ans, en 2014 à l’âge de 32 ans, a été réélu après contestation du scrutin pour 7 voix d’écart dès le 1er tour avec 59,43% puis lors des municipales de 2020. Lui qui a aussi été conseiller départemental, membre du Grand Avignon, député de la 1ère circonscription et qui a démissionné de son mandat législatif en juin 2023 (au bout de 11 mois et 12 jours) pour revenir au Pontet et se consacrer aux pontétiens à temps plein.
Article de presse de l’époque évoquant ‘l’érection’ du Pontet en commune. Crédit : Archives départementales/DR
Mise en place une gestion ‘carrée’ Pour ses vœux, le maire du Pontet salue l’équipe qui l’entoure : « Quand nous sommes arrivés aux manettes, il n’y avait même pas d’organigramme du personnel pour savoir qui faisait quoi, pas de documents sur la liste des bâtiments municipaux, nous avons donc mis en place une gestion carrée, efficace pour avancer dans le même sens, tous ensemble, au service de la population ». Il remercie aussi tous les bénévoles, les associations, les sportifs qui donnent de leur temps sans compter. Dans son discours il évoque le nombre de nouveaux arrivants, passé de 200 en 2023 à 439 en 2024, « Preuve de l’attrait du Pontet, ses équipements, ses services en direction de la petite enfance et des personnes âgées grâce au CCAS (Comité Communal d’Action Sociale), par le nombre de logements créés, par une sécurité publique rétablie, par sa police compétente, impliquée et efficace, tout comme les gendarmes de la brigade du Pontet ». « Hélas, a poursuivi le maire en faisant un aparté politique, lui qui a été élu sous les couleurs du RN, Le Pontet n’est pas une principauté isolée avec sa propre police et sa propre justice, dommage ! Nous sommes en France où sévissent délinquance, trafics en tous genres, agressions, une justice laxiste et des gouvernants faibles. Nous subissons cette convergence des renoncements, des trahisons, de la lâcheté et de la permissivité. »
Exposition pour le centenaire Le service des archives propose une exposition sur l’histoire de la commune à travers la presse. Remontez le temps et découvrez des articles de presse sur la ville du Pontet à travers des journaux d’époques comme Le Quotidien du Midi, La Gazette Provençale et bien d’autres. L’exposition est présentée au Château de Fargues du 20 janvier au 14 février 2025 du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00. L’inauguration aura lieu le 17 janvier à 18h30. Renseignements 04 90 03 09 20. Entrée libre et gratuite
30M€ d’investissements entre 2020 et 2026 Il poursuit : « Grâce au PIP (Plan d’investissement pluriannuel) de 2020 à 2026, nous avons investi plus de 30M€, sans augmenter les impôts tout en baissant la dette et en n’ayant pratiquement plus d’aides de l’Etat sous forme de dotations forfaitaires. Non seulement, il diminue les dotations, mais en plus il nous fait payer sa gabegie. » « Depuis 2014, nous avons ramené la dette de 50M€ à 13,7M€. Elle pesait 2 900€ par habitant, elle a été divisée par 4 avec 800€ aujourd’hui. Pendant ce temps-là, celle de l’Etat a grimpé de 1000Mds€ et celle du Grand Avignon est passée de 189M€ à 253M€. Sans oublier que j’ai réduit les effectifs de la mairie de 100 agents pour une qualité de service égale voire améliorée. »
Joris Hébrard, maire du Pontet. DR
Le maire évoque les chantiers en cours, le giratoire Pergaud à l’entrée nord de la ville, l’avenue Daudet, la réhabilitation des locaux ‘Petite enfance et parentalité’ où, avec la CAF (Caisse d’allocations familiales), 2M€ vont être dévolus à la démolition des préfabriqués et à la construction de bâtiments en dur pur accueillir la crèche et la halte-garderie et les assistantes maternelles. Les cours de récréation vont être végétalisées dans les écoles maternelles et primaires.« Le fait de renaturer l’école revient à remettre de l’ombre, de la fraîcheur, du calme, du ludique et même à faire baisser le nombre de punitions, c’est dire ! »
« Ce n’est pas en frappant sur les communes que ceux qui nous gouvernent sauveront l’école, l’hôpital, l’agriculture, l’industrie, la sécurité, et j’en passe… »
Pour les 100 ans du Pontet, la commune a fait réaliser des chocolats spéciaux par la chocolaterie Castelain de Châteauneuf-du-Pape.
Autres projets dans les mois qui viennent, la création d’un Centre technique municipal à la Gravière, entre les tennis et les Bartavelles où seront regroupés tous les services (10M€). Egalement la requalification du parc Joffre et de l’avenue Delorme. Sans oublier la restructuration du lac et de son pourtour qui vont être rénovés, devenir encore plus un lieu de détente, de loisirs pour tous les âges où on peut se promener, faire du sport, à côté du boulodrome. Une fête populaire y sera d’ailleurs organisée mi-août. Joris Hébrard évoque aussi la réouverture de la gare et la création d’une plate-forme multimodale. Alors que la France n’a toujours pas de budget pour 2025, le maire du Pontet précise : « Ce n’est pas en frappant sur les communes que ceux qui nous gouvernent sauveront l’école, l’hôpital, l’agriculture, l’industrie, la sécurité, et j’en passe… Les pyromanes d’hier ne peuvent pas être les pompiers d’aujourd’hui. » Enfin, avant d’inviter les Pontétiens au verre de l’amitié, le maire a précisé que le Centenaire fera l’objet d’une série d’évènements populaires et gratuits, tout au long de l’année (exposition d’archives, de voitures anciennes, salon de la généalogie, 100km pour les 100 ans à la piscine, concerts, guinguette au lac, fête de la musique, feux d’artifice). Ils sont recensés dans un ‘Agenda Collector’ offert à l’ensemble de la population ainsi qu’un grand carré de chocolat concocté par les chocolats Castelain à Châteauneuf-du-Pape.