22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Gendarmerie : 3 nouvelles brigades pour le Vaucluse

La liste des 238 nouvelles brigades de gendarmerie qui vont être créées en France afin de renforcer le maillage du territoire vient d’être dévoilée par le président de la République. Parmi elles figurent la création de trois sites en Vaucluse avec une brigade fixe et deux brigades mobiles. Elles s’ajoutent aux 23 brigades déjà implantées dans le département où l’on dénombre plus de 700 militaires (officiers, sous-officiers, gendarmes, contractuels et personnels civils) ainsi que 450 réservistes répartis dans les 4 compagnies (Avignon, Carpentras, Orange et Pertuis), l’escadron départemental de sécurité routière, la MCPF (Maison de confiance et de protection des familles) et l’ART (Antenne du renseignement territorial).

Une brigade fixe, 2 brigades mobiles
La brigade fixe verra le jour à Courthézon. Selon la préfecture de Vaucluse, elle « vise à densifier le maillage territorial de la gendarmerie dans une zone à forte croissance démographique, traversée par des axes routiers à forts enjeux locaux et nationaux et exposée à une densité délinquante significative ».
Les deux brigades mobiles seront déployées à Caromb et la Tour d’Aigues. Celle de Caromb, dite brigade mobile du Mont Ventoux, aura vocation à couvrir le territoire situé à l’Est/Nord-Est de l’agglomération de Carpentras dans une zone touristique estivale importante, connaissant une certaine pression démographique et exposée aux cambriolages. Une dizaine de gendarme y seront affectés.
Celle de la Tour d’Aigues, désignée brigade mobile du Pays d’Aigues, vient renforcer la présence de la gendarmerie dans un secteur constituant à la fois une zone touristique estivale importante du département, mais également une zone de croissance économique et démographique, connaissant une densité délinquante significative. Chacune de ces brigades mobiles sera constituée de 6 gendarmes.

L’implantation des futures brigades de gendarmerie de Vaucluse.

Implantation à Saint-Andiol et Pélissanne
Juste à côté du Sud Vaucluse, une brigade mobile va aussi être implantée, dans le Nord des Bouches-du-Rhône, à Saint-Andiol et une fixe à Pélissanne. Dans les autres départements limitrophes une brigade fixe va voir le jour à Villeneuve et une mobile à Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pour le Gard : 3 brigades mobiles à Aimargues, Saint-Hippolyte-du-Fort et Saint-Jean-du-Gard. Pour l’Ardèche : 2 brigades mobiles à Rosières et Vernoux-en-Vivarais. Enfin pour la Drôme : 2 brigades fixes à Tourrettes et Châteauneuf-de-Galaure.

Compenser les 500 fermetures de brigades dans les années 2000
Au niveau national, 145 brigades mobiles et 93 fixes vont voir le jour. Elles compléteront les 3 049 existantes.  Cette mesure vise à la fois à renforcer le service public de la sécurité dans les territoires, alors que près de 500 brigades avaient été supprimées au début des années 2000, mais également à adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance. Ce déploiement de nouvelles brigades correspond à 2 144 gendarmes supplémentaires. Plus de 300 militaires seront formés chaque année pour rejoindre ces unités.

Les 238 nouvelles brigades de gendarmerie prévue dans le cadre des annonces du président de la République.

Gendarmerie : 3 nouvelles brigades pour le Vaucluse

Le centre-ville d’Avignon n’a pas l’apanage des déserts médicaux, il existe d’autres territoires où le manque de médecin ce fait cruellement sentir. Notamment dans la Creuse où deux médecins vauclusiens pionniers participent à l’opération ‘Une semaine pour soigner nos villages’ qui vise à faciliter l’accès aux soins des patients dans les déserts médicaux en zone rurale.

C’est à Ajain dans le département de la Creuse que le collectif Médecins Solidaires a lancé son premier centre médical solidaire à l’automne dernier.
Le principe : basé sur le concept de ‘temps partagé solidaire’ des médecins venus de toute la France se succèdent chaque semaine, auprès d’une population dépourvue de médecin généraliste depuis plus de 2 ans après le départ à la retraite de ce dernier.
Une aventure novatrice qui a séduit deux praticiens vauclusiens, le docteur Pierre Aubois et le docteur Perrine Molinié qui se sont directement portés parmi les premiers volontaires pour participer à cette action reposant sur principe simple : demander peu à beaucoup de médecins plutôt que beaucoup à peu.

Les 7 médecins pionniers du Centre médical solidaire d’Ajain dont les médecins vauclusiens Perrine Molinié (au centre en pull vert) et Pierre Aubois (2e à droite) ainsi que le docteur Martial Jardel, co-fondateur du collectif Médecins Solidaires.

Les praticiens de la Tour d’Aigues en première ligne
Agé de 68 ans, Pierre Aubois, est un médecin généraliste au statut de retraité actif, et médecin sapeur-pompier volontaire depuis 40 ans. Installé de 1984 à 2021 à la Tour d’Aigues, dont il est à l’origine de la création de la Maison de santé, il effectue aujourd’hui des missions de remplacement. Au centre médical d’Ajain, le docteur vauclusien a exercé une semaine en novembre 2022, puis à nouveau en janvier 2023.
Pour sa part, Perrine Molinié a effectué son internat de médecine à la faculté d’Aix-Marseille, dont elle sort diplômée en 2018 d’un DES de médecine générale. Exerçant principalement dans le Vaucluse, la praticienne de 34 ans originaire des Yvelines y effectue diverses missions de remplacements avant de rejoindre comme collaboratrice le docteur Pierre Aubois à la Tour d’Aigues, de 2020 à 2022. Si elle aussi est intervenue en novembre dernier dans la Creuse, elle est revenue le mois dernier au centre médical solidaire d’Ajain.

« C’est vraiment gratifiant d’avoir un tel sentiment d’utilité. »

Docteur Perrine Molinié

Retour aux fondamentaux de la médecine
« Avec ce dispositif, nous revenons aux fondamentaux de notre métier de généraliste : nous prenons le temps de discuter avec les patients de leur cas, insiste le docteur Perrine Molinié. Nous n’avons pas l’impression de travailler à la chaine, comme cela est devenu la norme dans de nombreux cabinets, mais de faire de la médecine qualitative. C’est vraiment gratifiant d’avoir un tel sentiment d’utilité. »
Même satisfaction pour le docteur Pierre Aubois pour qui « il est très enrichissant de pouvoir assurer une prise en charge cohérente et pérenne des patients en harmonisant nos pratiques médicales, grâce à un système de transmission très bien conçu. C’est bluffant de voir qu’une telle qualité de prise en charge est possible. Les patients sont très satisfaits et ne cessent de nous remercier ! »

Comment marche ce concept unique en France ?
Imaginé par le docteur Martial Jardel, jeune médecin généraliste de 32 ans, de retour de son ‘Tour de France des remplacements’ entrepris en 2021, où il était parti plusieurs semaines en camping-car à la rencontre de ses confrères en zone rurale, ce projet collectif a pris corps avec la rencontre avec Emmanuel et Christophe Brochot. Ensemble avec ces derniers, fondateurs de l’association Bouge ton Coq, qui agit depuis plus de deux ans en apportant des réponses innovantes aux besoins essentiels des habitants des territoires ruraux, ils ont donc cofondé en 2022 l’association Médecins Solidaires afin d’ouvrir ce premier centre médical expérimental en temps partagé solidaire dans la Creuse.
Pour cela, ils se sont entourés de 7 médecins pionniers, dont les généralistes vauclusiens que le docteur Martial Jardel avait rencontrés lors de son Tour de France des remplacements.
Ouvert depuis octobre 2022, le centre médical d’Ajain a permis de viabiliser de manière opérationnelle le bon fonctionnement du concept, lui permettant de remporter l’adhésion des patients et d’assurer la continuité des soins. Il peut accueillir plus de 20 patients par jour de 9h à 19h en semaine et de 9h à 12h le samedi.

« Nous avons su créer en quatre mois un modèle organisationnel inédit en fédérant un collectif de partenaires publics, collectivités et entreprises en soutien de notre  solution innovante » souligne Emmanuel Brochot.
Tout a ainsi était mis en place au centre de santé Médecins Solidaires d’Ajain pour assurer la continuité des soins et permettre aux généralistes d’exercer dans les meilleures conditions : logistique coordonnée par une équipe permanente, outils novateurs de transmission, logement et voiture mis à disposition.

100 médecins volontaires pour près de 2 000 consultations
Les retours des premiers médecins généralistes à avoir rejoint l’aventure sont unanimes sur la qualité du dispositif et nombreux sont ceux à vouloir réitérer l’expérience. En tout, 100 médecins généralistes de tous les profils (âge, origine géographique, statut) se sont désormais portés volontaires. De quoi assurer plus de 2 000 consultations depuis l’ouverture du Centre médical solidaire. Dans le même temps, 600 patients, sur les 1 200 habitants du village, ont également choisi le cabinet Médecins Solidaires d’Ajain comme médecin traitant.
La mobilisation d’une population significative de médecins généralistes a par ailleurs déjà permis de remplir le calendrier du centre médical jusqu’en octobre prochain.
« Beaucoup de nos confrères sont heureux de pouvoir contribuer à une initiative qui porte un message d’espoir, d’action et d’enthousiasme, se réjouit le docteur Martial Jardel. On est très nombreux à avoir choisi ce métier par humanisme et par envie d’aider les patients. La situation actuelle est très compliquée mais on se doit de trouver une nouvelle voie. Au sentiment d’impuissance, on veut opposer l’enthousiasme. A la tétanie, on veut opposer le mouvement. Et tenter de proposer des solutions, à notre échelle, en misant sur le collectif et la solidarité, dans un esprit de confraternité bienveillante. »

Etendre ce concept de laboratoire de ruralité
Le Collectif Médecins Solidaires envisage d’étendre le dispositif dans les prochains mois sur d’autres territoires ruraux sous dotés. « Avec ce projet innovant, notre souhait est de contribuer à répondre aux besoins criants des territoires ruraux, confirme Gabriel du Passage, porteur du projet Médecins Solidaires au sein de l’association Bouge ton Coq. Nous sommes déjà prêts à dupliquer le modèle et entamons des discussions avec plusieurs collectivités. »
« Nous avons une forte ambition et beaucoup de détermination mais pas encore d’objectif chiffré, explique le docteur Paul-Henri Lambert, médecin pionnier de la première heure. C’est le nombre de médecins qui nous rejoindront qui définira le nombre de centres médicaux que l’on pourra ouvrir. Les besoins sont énormes, partout. »


Gendarmerie : 3 nouvelles brigades pour le Vaucluse

Dans le cadre du salon des maires, qui s’est déroulé les 22, 23 et 24 novembre à Paris, Sébastien Quiminal, directeur d’Enedis dans le Vaucluse, et Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues, député de Vaucluse et vice-président de l’association des maires de Vaucluse (AMV), ont signé une convention sur la thématique de la transition écologique et en appui du dispositif « petites villes de demain ».

C’est un partenariat sur mesure qui va voir le jour, avec la signature de cette convention, conçue pour accompagner de façon durable la commune de la Tour d’Aigues sur la base de projets structurants. Une collaboration qui marque la volonté d’Enedis de soutenir et d’accompagner les collectivités dans leurs objectifs liés à la transition écologique pour plus de sobriété.

Cette convention vise, sur une durée de 3 ans, à favoriser le développement de la transition écologique. En effet, énergie et territoires sont plus que jamais au cœur des ambitions et des projets que portent les élus. De son côté, le réseau d’électricité s’adapte et les équipes Enedis innovent pour préserver un environnement de qualité aux habitants. Enedis a proposé à la commune de la Tour d’Aigues de l’accompagner dans ses projets et plus particulièrement dans les actions qu’elle porte dans le cadre du programme « petites villes de demain ».

Ce programme répond à plusieurs objectifs : partir des territoires et de leur projet pour apporter une réponse sur mesure, mobiliser davantage de moyens et rechercher des formes nouvelles d’intervention. Cette collaboration entre Enedis et la ville de la Tour d’Aigues est articulée autour de trois grandes thématiques :

  • Une meilleure connaissance des consommations électriques du territoire pour mieux consommer et cibler les programmes d’action sur les zones les plus énergivores en évaluant leur efficacité ;
  • La maîtrise de l’énergie dans le cadre des programmes de réhabilitation et d’aménagement urbain : pour connaître et analyser les consommations électriques du patrimoine communal, détecter les anomalies de fonctionnement de l’éclairage public grâce au compteur communicant depuis le site « mon éclairage public », pour accompagner le développement de l’autoconsommation (consommateurs, producteurs, autoconsommation collective…) ;
  • Le développement de l’accessibilité et de la mobilité pour accompagner le déploiement des infrastructures de recharge de véhicules électriques, facilitant ainsi le passage des véhicules thermiques vers des transports individuels ou collectifs moins polluants.

« La collectivité aura ainsi la possibilité de maîtriser ses consommations et cibler les zones les plus énergivores » explique Sébastien Quiminal, soucieux d’accompagner la ville dans la mise en œuvre de projets de réhabilitation et d’aménagement urbain. « La commune s’est inscrite dans une démarche de revitalisation du territoire, après avoir obtenu le label ‘Petites villes de demain’. Il s’agit d’une aide à la décision qui permet de prioriser nos actions. Nous avons trouvé avec Enedis, un partenaire engagé pour accompagner nos projets innovants qui visent un double enjeu : d’une part, la modernisation des infrastructures communales et d’autre part, mettre en place des solutions environnementales durables », poursuit Jean-François Lovisolo.

J.R.


Gendarmerie : 3 nouvelles brigades pour le Vaucluse

Les bouchers, charcutiers  et traiteurs indépendants se mobilisent jusqu’au 3 avril pour les enfants malades afin de financer 3 étapes de la tournée ‘Toques en truck’ imaginée par l’association ‘Tout le monde contre le cancer’.

Comment participer ?
En retirant une planche à dessin chez votre artisan. En famille, créez et dessinez votre recette salée préférée. 1 dessin rapporté en boutique = 1 € reversé à l’association + 1 chance au tirage au sort au cours duquel seront à gagner : planchas, enceintes, kits à pâtisser et livres de recettes…

Rendez-vous chez les bouchers
Claudine et Denis Da-Prato : Grande Rue à Cabrières d’Avignon
Jean-Philippe Da-Prato : 14 place du 14 juillet à Cadenet
Anne-Marie Méjean, Choc Viandes : 128 avenue Jean-Henri Fabre à Carpentras
Vincent Fructus : 60 rue de la Placette à Entraigues-sur-la-Sorgue
Yvan Amsallem, Les Frères Bouchers : 319 route de Caumont à Jonquerettes
Axel Da Prato, Maison Rastello : 356 bd St Roch à La Tour d’Aigues
Alexis Roumette : 41 rue St Martin à Orange

En savoir plus
Parce que se retrouver autour de bons petits plats permet aux patients et à leurs familles de faire une pause dans la maladie, l’association Tout le Monde contre le Cancer a créé “Toques en Truck“. Avec ce food truck animé par de grands chefs, l’association transforme les hôpitaux en guinguettes pour proposer aux enfants malades, à leurs accompagnants et aux soignants des moments de gourmandise et de joie, qui leurs laisseront des souvenirs heureux.

Puis le food-truck prendra la route de mai à septembre
Un repas gastronomique, un atelier pâtisserie, un brunch pour le personnel soignant… de mai à juillet, le camion “Toques en Truck“ sillonnera la France et fera étape dans 20 hôpitaux pédiatriques.
Plus d’infos ici.

A propos des Compagnons du Goût
Depuis 1997, les Compagnons du Goût s’affirment comme la référence du bon goût au sein de la profession des bouchers charcutiers traiteurs. Aujourd’hui, près de 600 artisans indépendants sont sélectionnés et font partie des Compagnons du Goût. Être Compagnon du Goût est un signe de reconnaissance. Mais c’est surtout l’engagement de partager un même état d’esprit et de respecter une charte qualité.
MH


Gendarmerie : 3 nouvelles brigades pour le Vaucluse

Après le premier site mis en service à Murs, la Tour d’Aigues abrite le nouveau site 4G multi-opérateurs issu du dispositif de couverture ciblée du ‘New deal mobile’.

Le dispositif de couverture ciblée est un axe principal de l’accord ‘New deal mobile’ conclu en janvier 2018 entre les opérateurs et les pouvoirs publics. Ce dispositif permet aux collectivités d’identifier elles-mêmes les zones à couvrir par les pylônes. Les opérateurs s’engagent à construire et à financer ces sites entièrement à leur charge. Ce pylône de téléphonie mobile, mutualisé de manière volontaire par les quatre opérateurs (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR) dessert la commune de la Tour d’Aigues avec des débits théoriques maximum de plusieurs dizaines de mégabits par seconde (Mb/s).

Le 26 janvier dernier avait lieu l’inauguration en présence notamment d’Olivier Riffard, directeur des affaires publiques de la Fédération française des Télécoms (FFTélécoms), les représentants des opérateurs de téléphonie mobile, le Préfet de Vaucluse, Patrick Merle, vice-président du Conseil départemental de Vaucluse, de Robert Tchobdrenovitch, Président de Cotelub, et de Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues.

La 4G sera généralisée sur le réseau actuel des opérateurs d’ici fin 2022, y compris pour les zones blanches actuelles et les axes routiers prioritaires. Par ailleurs, la couverture sera complétée au travers du dispositif de couverture ciblée. Au titre de ce dispositif, les opérateurs doivent construire plus de 3 000 nouveaux pylônes en France d’ici mi-2023. À ce jour, plus de 1 115 pylônes mutualisés sont construits et activés.

18 pylônes en Vaucluse

Le Vaucluse comptait 729 sites tous opérateurs confondus au 31 octobre 2021. Parmi ces sites, 721 sites étaient équipés en 4G. Dans le département, ce sont également 18 pylônes mutualisés qui, entre fin 2019 et début 2024, seront construits par les opérateurs au titre du dispositif de couverture ciblée. A ce jour, 5 pylônes mutualisés sont construits et activés en 4G par les quatre opérateurs : Murs, la Tour d’Aigues, Savoillan, Sivergues et Buoux.

Dans la région Paca, le Vaucluse est l’avant-dernier département en nombre de sites mis en service 4G entre le T1 2018 et le T3 2021 (244 sites), après les Bouches-du-Rhône (583 sites), les Alpes-Maritimes (471 sites) ou le Var (448 sites). La région comptait 7 491 sites tous opérateurs confondus au 31 octobre 2021, dont 7 307 sites équipés en 4G. Un pylônes multi-opérateurs passera en 4G au plus tard fin 2022 en Vaucluse, contre 10 dans les Hautes-Alpes, 9 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 7 dans les Alpes-Maritimes et 1 dans le Var.

En complément des sites à passer en 4G et à construire, ce sont au total 190 pylônes mutualisés qui, au titre du dispositif de couverture ciblée, seront construits et financés par les opérateurs entre fin 2019 et début 2024 en Région sud. Le Vaucluse comptera au total 18 pylônes mutualisés, contre 10 dans les Bouches-du-Rhône, 41 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 40 dans les Alpes-Maritimes, 41 dans les Hautes-Alpes et 40 dans le Var.

En France, « plus de 98% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G et plus de 99% de la population est couverte en 4G », indique la Fédération des télécoms. 37 394 sites ont été construits ou passés en 4G depuis le début du ‘New deal mobile’. Au 31 décembre 2021, ce sont 2 319 sites ‘Zones blanches – Centres-bourgs’ (ZB-CB) qui ont basculé en 4G, soit environ 89% de l’objectif à atteindre d’ici fin 2022.

Carte des 18 pylônes mutualisés en Vaucluse, issus du dispositif de couverture ciblée. Crédit: Fédération française des télécoms.

L.M.


Gendarmerie : 3 nouvelles brigades pour le Vaucluse

En décembre dernier, les Compagnons du Goût, le réseau de bouchers charcutiers traiteurs indépendants, lançaient une opération solidaire via la vente de tablettes de chocolat au prix de 3€ intégralement reversés à l’association Petits Princes. Malgré le contexte sanitaire, l’opération a remporté un franc succès, l’association ayant reçu 36 000 € afin de permettre aux enfants malades de réaliser leurs rêves.

Dans le Vaucluse, 5 artisans ont participé à l’opération :

Claudine et Denis Da-Prato : Grande Rue à Cabrières d’Avignon
Anne-Marie Méjean, Choc Viandes : 128 avenue Jean-Henri Fabre à Carpentras
Yvan Amsallem, Les Frères Bouchers : 319 route de Caumont à Jonquerettes
Axel Da Prato, Maison Rastello : 356 bd St Roch à La Tour d’Aigues
Alexis Roumette : 41 rue St Martin à Orange

Créée en 1987, l’association Petits Princes réalise les rêves d’enfants et d’adolescents gravement malades. Elle est à ce jour la seule association en France à réaliser plusieurs rêves pour un même enfant en fonction de l’évolution de sa pathologie. Depuis 33 ans, plus de 7 900 rêves ont été réalisés, avec plus d’un rêve réalisé par jour.


Gendarmerie : 3 nouvelles brigades pour le Vaucluse

Le Gouvernement a lancé, via l’Agence nationale de la cohésion des territoires, un soutien spécifique pour la revitalisation des communes de moins de 20 000 habitants de 3 milliards d’€ dispensés jusqu’en 2026. Concrètement, ce soutien financier intervient dans l’ingénierie des projets (à hauteur de 250M€) et ses possibles financements. Objectif ? La redynamisation économique, sociale, culturelle et écologique des petites communes de moins de 20 000 habitants.

Les communes vauclusiennes choisies

Les communes vauclusiennes éligibles et choisies par le Gouvernement, via le préfet, sont : Apt, Aubignan, Bollène, l’Isle-sur-la-Sorgue, Malaucène, Mazan, Mirabeau, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Sault, la Tour d’Aigues, Vaison-la-Romaine et Valréas.

“38% de la population française vit dans les petites communes“

En clair 

Petites villes de demain est donc un dispositif organisationnel et financier visant à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentours, en accompagnant les collectivités dans des projets respectueux de l’environnement. Près de 1 000 Petites villes sur le territoire et 53 en Provence-Alpes-Côte d’Azur bénéficieront de ce dispositif dont 13 en Vaucluse.

Objectif

Objectif ? Accélérer l’attractivité et le dynamisme territorial et donc la relance en s’appuyant sur la rénovation du centre-ville, l’écologie et les circuits courts. La problématique ? Aider les maires à faire face au départ des commerces, des services de proximité et de santé. Au préalable, le maire doit s’être mis en relation avec le préfet, délégué territorial de l’Agence nationale de la cohésion des territoires qui vérifie si sa ville est éligible au dispositif et peut, ainsi, bénéficier de ce soutien de redynamisation. La réponse acquise, le maire procède, avec des habitants, au diagnostic du territoire, à la stratégie à mettre en œuvre et aux actions à mener, informations recueillies et énoncées dans un document ‘Projet de territoire’ pour redonner vie à son territoire et valoriser son patrimoine. Enfin, désormais membres des Petites villes de France, le maire et son équipe partagent leur expérience et conseils au sein du Club Petites villes de demain qui réunit d’autres élus et acteurs locaux partout en France.

‘1 000 binômes communes-intercommunalités seront accompagnés par ce programme’

Dans le détail

Au total donc, les 3 milliards d’€ destinés aux 1 000 communes pourront faire éclore les projets menés par le maire et son équipe. Le dispositif, propose, entre-autres, de financer, à hauteur de 75%, le poste de chef de projet qui accompagnera la collectivité, celui du manager de centre-ville à hauteur de 40000€ pour 2 ans, le financement de 1 000 îlots de fraîcheur et d’espaces publics plus écologiques, également des réductions fiscales pour des travaux dans l’immobilier ancien avec le dispositif Denormandie et de la Fondation du patrimoine…

Le numérique aussi

Le numérique reste très présent avec la création de 800 France Services (guichet unique d’accès aux services publics), d’ici 2022 dans les communes du programme (avec 30 000€ de subvention annuelle + une formation et des aides à l’investissement), la création de 200 Fabriques du territoire, tiers-lieux regroupant des services liés au numérique (télétravail, ateliers partagés…) profitant à l’ensemble du territoire, le déploiement de 500 Micro-Folies, tiers-lieux numériques culturels développés par l’établissement public de la Villette et financés jusqu’à 80% par l’État.

‘Petites villes de demain est un dispositif qui délivrera 3 milliards d’€ pour la revitalisation des villes de moins de 20 000 habitants’

Les partenaires

Ce soutien spécifique piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires intervient à partir de partenariats avec la Banque des territoires, l’Agence nationale de l’habitat, l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’Anah (Agence nationale de l’habitat), le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et l’Association des petites villes de France, les CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement )…

En complément d’un autre dispositif

Ce programme est lancé trois ans après ‘Action cœur de ville’, qui lui est destiné aux villes de plus de 20 000 habitants et doté de 5 milliards d’euros sur cinq ans pour améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter le rôle de moteur de ces villes dans le développement du territoire.

 

Les villes du Gard (dont Roquemaure du Grand Avignon) et des Bouches du Rhône limitrophes du département de Vaucluse bénéficiant du dispositif.

Les Bouches-du-Rhône

Les villes retenues dans les Bouches-du-Rhône sont : Chateaurenard, Lambesc, Port-Saint-Louis-du-Rhône, la Roque-d’Anthéron, Saint-Martin-de-Crau, Saint-Rémy-de-Provence, Sénas et Trets.

Le Gard

Les villes choisies dans le Gard sont : Aigues-Mortes, Anduze, Aramon, Barjac, Beaucaire, Bellegarde, Calvisson, La Grande Combe, le Grau-du-Roi, Pont-Saint-Esprit, Quissac, Remoulins, Roquemaure, Saint-Ambroix, Saint-Gilles, Saint-hilaire-de-Brethmas, Saint-Hyppolite-du-Fort, Saint-Jean-du-Gard, Sommières, Vauvert et Le Vigan.

L’Ardèche

Les villes retenues par le Gouvernement sont : Le Cheylard, l’Argentière, Le Pouzin, Ruoms, Saint-Agrève, Le Teil, Tournon-sur-Rhône, Vallon-Pont d’Arc, Le Vans, Villeneuve-de-Berg, Viviers, La Voulte-sur-Rhône.

La Drôme

Dans la Drôme ce sont : Buis-les-Barronnies, La Chapelle-en-Vercors, Cléon-d’Andran, Crest, Die, Dieulefit, Livron-sur-Drôme, Loriol-sur-Drôme, Nyons, Saint-Donat-sur-l’Herbasse, Saint-Jean-en-Royans et Saint-Vallier qui ont été sélectionnées.

Les Alpes-de-Haute-Provence

Dans les Alpes-de-Haute-Provence : Annot, Banon, Barcelonnette, Castellane, Château-Arnoux-Saint-Auban, Forcalquier, Saint-André-les-Alpes, Seyne et Sisteron bénéficieront du dispositif.

Le Var

Dans le Var, les communes éligibles sont : Les Arcs, Aups, Barjols, Le Beausset, Le Cannet-des-Maures, Cogolin, La Londe-des-Maures, Lorgues, Le Luc, Le Muy, Roquebrune-sur-Argens, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume et Salernes.

Petites villes de demain , explication en vidéo.


Gendarmerie : 3 nouvelles brigades pour le Vaucluse

Malgré la crise sanitaire, les Compagnons du Goût, réseau rassemblant plus de 550 artisans bouchers, charcutiers et traiteurs indépendants parmi les meilleurs de France, vont aider l’association Petits Princes pour permettre à des enfants malades de réaliser leurs rêves.

Pour ce faire, des tablettes de chocolat sont mise en vente pour 3 € intégralement reversés à l’association Petits Princes. Créée en 1987, l’association réalise les rêves d’enfants et d’adolescents gravement malades. Le personnel médical des 150 services hospitaliers avec lesquels l’association collabore au quotidien confirme que le rêve aide leurs petits patients à se sentir mieux émotionnellement et parfois même physiquement. L’association Petits Princes est la seule association en France à réaliser plusieurs rêves pour un même enfant en fonction de l’évolution de sa pathologie. A ce jour, plus de 7 900 rêves ont été réalisés, avec plus d’un rêve réalisé par jour.

Les tablettes de chocolats sont disponibles chez :
Claudine et Denis Da-Prato : Grande Rue à Cabrières d’Avignon.
Anne-Marie Méjean, Choc Viandes : 128 avenue Jean-Henri Fabre à Carpentras.
Yvan Amsallem, Les Frères Bouchers : 319 route de Caumont à Jonquerettes.
Axel Da Prato, Maison Rastello : 356 bd St Roch à La Tour d’Aigues.
Boucherie Roumette et Fils : 41 rue St Martin à Orange.


Gendarmerie : 3 nouvelles brigades pour le Vaucluse

Afin de désengorger les laboratoires, fortement sollicités en Vaucluse, l’Agence régionale de santé (ARS), le préfet de Vaucluse, le laboratoire Meiffre (du groupement Synlab Provence) situé à Pertuis, l’association Santé Lub et la maison de santé pluridisciplinaire les Glycines se sont mobilisés pour ouvrir un nouveau centre de dépistage à la Tour d’Aigues.

Situé dans la salle des fêtes du Pays d’Aigues, ce nouveau centre de dépistage peut accueillir environ 40 à 50 personnes chaque jour. Le nouveau site, ouvert du lundi au vendredi de 10h à 12h, doit aussi faciliter le traitement des situations dites prioritaires. L’accueil des personnes se fait sans rendez-vous mais des critères de priorité sont cependant fixés pour organiser la file d’attente et prendre en charge les personnes pour lesquelles le test est impératif.

« Le Vaucluse est classé en zone de circulation active depuis le 28 août 2020, expliquent les services de l’agriculture. L’affluence dans les laboratoires a entraîné une augmentation des délais de rendez-vous et des délais de diffusion des résultats, au détriment des personnes ‘dites prioritaires’ pour lesquelles le test est impératif, en particulier pour les personnes symptomatiques, les cas contacts identifiés par le ‘contact-tracing’ et le personnel soignant. » C’est notamment pour ces raisons qu’il y a 2 semaines un nouveau centre de dépistage, d’une capacité de 400 tests par jour, a également été mis en place au parc des expositions à Avignon.

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