23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

La Mère Germaine est partout chez elle à Châteauneuf-du-Pape : hôtel et restaurant étoilés, bistrot, boutique et vignes 

Ils ont carrément investi Châteauneuf-du-Pape, Isabelle et Arnaud Strasser, les propriétaires depuis 2019 de la mythique Mère Germaine. Cette maison fondée en 1922 par Germaine Vion, ex-chef des cuisines de l’Elysée. Une maîtresse-femme comme La Mère Poulard au Mont-Saint-Michel ou La Mère Brazier à Lyon. Ce cordon-bleu décrochera 2 étoiles Michelin en 1932, un exploit unique en France avec comme hôtes Fernandel, Gabin ou Mistinguett.

Et le couple Strasser a donné un coup de jeune à ce lieu défraîchi et empesé. Avec des artisans de qualité, en huit mois de travaux intensifs, ils ont tout rénové, relooké le cadre avec un design frais et flashy, un mobilier contemporain, des tableaux exotiques hauts en couleur en provenance du Brésil. Le jardin est accueillant et ombragé, la terrasse donne à perte de vue sur les vignes, Le Rhône et même le Palais des Papes au loin. Mais surtout, les Strasser ont gardé l’âme de cette institution iconique. « Notre maison est élégante, mais pas guindée », précise Arnaud Strasser. Sa femme Isabelle ajoute : « Manger chez La Mère Germaine est une expérience unique et donne accès à la gastronomie avec une fourchette de prix pour le déjeuner tout à fait accessible. »

Un nouveau chef pour La Mère Germaine

En mars dernier, le Guide Michelin a confirmé l’étoile l’obtenue en 2021 par La Mère Germaine, et depuis le mois de juin, c’est le jeune chef Adrien Soro qui est à la tête de la brigade. Formé par Joël Robuchon, par Alain Ducasse au Louis XV à Monaco, il a aussi accompagné Hélène Darroze au Royal Mansour à Marrakech. « Il va désormais écrire un nouveau chapitre de l’histoire de notre maison », précise Arnaud Strasser. 

Adrien Soro a voyagé au Vietnam, en Afrique du Sud, en Europe, il avait son propre restaurant en Dordogne (qui avait décroché une étoile au Michelin + une étoile verte). « Ici, nous avons un terroir extraordinaire, dit-il. Des fruits, des légumes extra frais, des viandes et des poissons d’exception, la garrigue, les aromates, le thym, la sarriette. J’adore la fermentation et les marinades qui sont des exhausteurs de goûts ». Âgé d’à peine 32 ans, le timide et perfectionniste Adrien Soro sait qu’il pratique un art éphémère. « Deux fois par jour, nous mettons notre étoile en jeu, nous montons sur scène pour le déjeuner et pour le dîner. Nous sommes jugés et à chaque fois, nous devons être au top. »

À la carte, quand nous avons goûté son menu, ont défilé pas moins de huit propositions à se lécher les babines : Panisse moelleuse et croustillante au parfum d’aïoli, Tartelette de truite de l’Isle-sur-la-Sorgue avec voile de fenouil, Croquette de volaille de la Drôme avec ketchup de betterave aux épices douces, Carpaccio de crevettes aux parfums d’agrumes, persil et aneth, Coquillages et crustacés de Méditerranée, Turbot cuit à l’ail rose et romarin, Condiment pêche blanche, verveine, courgette violon, Joue de bœuf au vin du Prieuré des Papes avec aubergine fondante du potager grillée et marjolaine et enfin Voyage entre agrumes et herbes aromatiques. Un dessert subtil concocté par le talentueux chef pâtissier Grégory Duglé.

Des plats sublimés par les vins locaux

Et pour les accords mets-vins, Adrien Soro peut compter sur une palette infinie de vins maison et le sommelier Boris Laurent. Car les Strasser ont racheté plusieurs domaines. À commencer par le Domaine du Prieuré des Papes, 25 hectares à Châteauneuf-du-Pape qui bénéficient d’un sol sablonneux et d’un sous-sol calcaire. Là, sont organisés des ateliers d’assemblage entre les 13 cépages de l’appellation. Ils sont aussi à la tête, au pied des majestueuses Dentelles de Montmirail à Baumes de Venise, du Domaine de Coyeux 120 hectares d’un seul tenant où sont élevés des vins doux naturels en appellation Muscat, des vins AOC, des IGP Méditerranée ainsi qu’un peu de Gigondas. Là aussi, les bâtiments ont été rénovés, un caveau nouveau édifié avec une longue terrasse sur l’esplanade où tous les vendredis c’été, c’est ‘La Nouba des Dentelles’, une soirée gourmande et musicale.

Mais il ne faut pas oublier non plus le Domaine de la Pousterle dans le Luberon, à Ansouis, une vingtaine d’hectares certifiés bio depuis 2020 où des cépages blancs Rolle (ou Vermentino) ont été replantés. Ni le Domaine du Moulin blanc de 9 hectares à Tavel, un rosé complexe du Gard Rhôdanien.

Et pour satisfaire les consommateurs les plus exigeants, les Strasser ont réponse à toute requête. Ils proposent aussi, face à la Mairie de Châteauneuf-du-Pape, ‘Au Bonheur de Germaine’, une boutique et sa sélection de vins, produits du terroir et objets d’artisanat. Également, une cave dont l’adresse est tenue secrète avec pas moins de 8 000 bouteilles de Châteauneuf, dont le Domaine Saint-Préfert d’Isabel et Guillemette Ferrando, le Domaine Beaurenard et Le Vieux Télégraphe, mais aussi des Côtes-Rôties, du Chapoutier, du Condrieu, du Pouilly Fuissé, du Saumur, un vrai trésor caché au cœur du village. Mais la liste ne s’arrête pas là. Les insatiables Strasser ont aussi, en face de La Mère Germaine, un hôtel éponyme classé 4 étoiles avec une douzaine de chambres et suites luxe, mais aussi spa et hammam. Et pour ceux qui préfèreraient une table bistronomique, Le Comptoir de la Mère Germaine, face au vignoble et au Ventoux, offre une large cuisine et une imposante rôtissoire rouge où le chef venu d’Équateur, Emilio Arriaga marie les cuisines du monde. 

La cave secrète, un trésor de 8 000 bouteilles des vignobles les plus réputés de France.

Isabelle et Arnaud Strasser cultivent la convivialité, l’hospitalité, la gastronomie, la viticulture et l’excellence avec leurs 80 salariés, ce qui n’est pas rien dans un département où le chômage frôle les 10%. Ils vous attendent chez eux, pour un repas, une nuitée, une dégustation, voire une ‘Nouba’, bref, un moment de partage et de bonheur.

Contact : www.lameregermaine.com


La Mère Germaine est partout chez elle à Châteauneuf-du-Pape : hôtel et restaurant étoilés, bistrot, boutique et vignes 

Le chef Chistophe Hardiquest étoilé du restaurant La mère Germaine à Châteauneuf-du-Pape accueillera dans sa cuisine un autre chef étoilé pour un dîner exceptionnel à 4 mains. C’est Armand Arnal, chef de La Chassagnette à Arles vers le Sambuc qui viendra en voisin pour proposer un menu en 6 séquences avec possibilité d’une formule avec accords mets et vins.
L’occasion de découvrir le domaine Font de Michelle à Châteauneuf-du-Pape en présence des vignerons alors que seulement quelques places sont encore disponibles.

Une institution depuis 1922
Créé en 1922 par Germaine Vion, qui rachète l’Hôtel Bellevue pour en faire ‘La mère Germaine’, l’établissement est alors devenu une véritable institution. En effet, la cuisinière de la présidence de la République à l’Elysée fait de cette maison une étape incontournable sur la route de la Provence. Mistinguette, Jean Gabin et Fernandel fréquentent régulièrement les lieux.
Après une période plus difficile c’est Arnaud Strasser, passionné de vin et de gastronomie, et sa femme Isabelle qui redonnent tout son lustre à ‘La mère Germaine’ qu’ils rachètent en 2019 avant d’obtenir une étoile au Michelin en 2021.

L.G.

Dîner à 4 mains. Samedi 18 novembre 2023. A partir de 19h. Restaurant ‘La mère Germaine’.
Menu en 6 séquences 145 €
Menu en 6 séquences avec accords mets & vins 205 €
Informations & réservation : restaurant@lameregermaine.info ou  04 90 22 78 34

www.lameregermaine.com


La Mère Germaine est partout chez elle à Châteauneuf-du-Pape : hôtel et restaurant étoilés, bistrot, boutique et vignes 

« Le Vaucluse est une pépite avec ses vins des Côtes-du-Rhône, son Ventoux, son Luberon, ses vestiges classés à l’UNESCO, ses deux Parcs Naturels Régionaux, ses cultures maraîchères et fruitières, ses festivals, ses poètes engagés et sa gastronomie aux accents du soleil, suivez le guide ».

Ainsi s’exprime Véronique Dardoize, cheville ouvrière de ce guide de 625 pages qui fait la part belle aux départements de Provence, d’Aubagne et ses santons à Sisteron et sa citadelle, de l’Enclave des Papes au Golfe de Saint-Tropez, de Fontvieille au Thoronet et son abbaye cistercienne.

À Lyon, il y a ‘La Mère Brazier’, au Mont Saint-Michel, ‘La Mère Poulard’ et à Châteauneuf-du-Pape, ‘La Mère Germaine’, une véritable institution née en 1922 grâce à Germaine Vion, cuisinière de la Présidence de la République, à l’Elysée qui rachète l’Hôtel Bellevue, le bien-nommé et fait de cette maison une étape incontournable sur la route de la Provence. « Mistinguette, Jean Gabin et Fernandel ont honoré ce lieu de leur présence », explique Arnaud Strasser, passionné de vin et de gastronomie, qui, avec sa femme Isabelle, a racheté l’établissement en 2019 et a obtenu une étoile au Michelin en 2021.

« Nous l’avons rénové tout en conservant son âme », ajoute-t-il. Le couple a beaucoup investi sur ce site, son restaurant, sa verrière ombragée avec vue de toute beauté sur les vignes, le Rhône et le Palais des Papes, a refait les chambres avec goût et chic, choisi un mobilier contemporain, les tableaux et sculptures viennent de leur ancienne propriété au Brésil. « C’est notre ADN, on est chez nous » dit Arnaud Strasser. C’est là que règnent le chef belge doublement étoilé Christophe Hardiquest et sa cuisine aux saveurs et textures inédites. Un peu plus loin, ils ont racheté l’hôtel ‘La Garbure’, au-dessous de la Mairie. Ils ont aussi créé ‘Le Comptoir de la Mère Germaine’, lieu branché de la Place Jean-Moulin, avec assiettes de charcuterie ou de fromages, rôtissoire pour pièces de viandes. Les Stresser sont aussi propriétaires d’autres domaines vinicoles : le Prieuré des Papes (17ha) au nord de Châteauneuf-du-Pape, le Domaine de Coyeux à Beaumes-de-Venise (120 hectares) qui a un nouveau caveau de vente, le Mas du Moulin Blanc à Tavel (8ha) qui produit un rosé de gastronomie et le Domaine de la Pousterle (15ha) à Ansouis où sont commercialisés des vins AOP dans les trois couleurs.

« On n’a pas rajouté un seul mètre carré, on n’a fait appel ni à un décorateur ni à un architecte d’intérieur, on a fait selon nos goûts, nos envies, avec ma femme, ajoute Arnaud Strasser. Avant, La Mère Germaine était une Belle endormie, elle ronronnait, elle végétait dans son jus. On a rencontré le maire du village, Claude Avril, il nous a plu, on a foncé, on a tout refait mais on a gardé l’esprit des lieux. On est ouvert toute l’année, on partage la vie de Châteauneuf même en hiver, quand les touristes sont bien moins nombreux, on est motivés. »

Et surtout, Arnaud Strasser a créé des emplois, une cinquantaine, pour le service dans les restaurants et les hôtels, pour l’administration, la gestion, l’entretien. Il a fait appel aux artisans locaux pour la rénovation. Et une journaliste qui travaille à la BBC et au Financial Time, Jancis Robinson s’est déplacée à Châteauneuf-du-Pape, et elle a adoré… Donc, les planètes sont alignées pour un avenir lumineux. Et d’autres emplois restent à pourvoir pour l’import-export des vins, pour la gestion des stocks, pour s’occuper de l’œnotourisme, c’est dire si l’arrivée des Stresser donne un coup de fouet à l’économie et à la gastronomie locales.


La Mère Germaine est partout chez elle à Châteauneuf-du-Pape : hôtel et restaurant étoilés, bistrot, boutique et vignes 

Isabelle Strasser, présidente de Maisons et Vignobles de Provence, et Antoine Petrus, Directeur Général et Meilleur ouvrier de France, viennent de compléter leur équipe avec Julien Richard, désormais chef exécutif des établissements de La Mère Germaine, à Châteauneuf-du-Pape.

Julien Richard aura d’abord pour mission d’affiner la ligne culinaire du restaurant étoilé la Mère Germaine en y écrivant une cuisine inspirée, moderne dans ses contours et enracinée dans le patrimoine gastronomique français. Il se verra aussi confier les rênes du ‘Comptoir de la Mère Germaine’, nouvel établissement qui ouvrira à l’été 2021 et dont la vocation sera d’offrir dans un cadre soigné autour d’une cuisine ouverte et d’une rôtissoire, une expérience culinaire gourmande et inventive dans un esprit de convivialité et de partage.

Isabelle Strasser :  « Je suis heureuse d’accueillir aujourd’hui au sein de notre groupe Julien Richard.  C’est un chef expérimenté qui a fait ses classes auprès de grands chefs tels que Didier Aniès, meilleur ouvrier de France. Sa soif d’apprendre et sa volonté de viser toujours l’excellence lui ont permis de se confronter et de remporter de prestigieux concours de cuisine. Nous sommes certains avec Antoine que Julien saura remplir avec succès la mission qui lui est confiée. »

Julien Richard : « C’est avec un immense honneur que je rejoins les établissements de la Mère Germaine. Faire perdurer l’étoile Michelin du restaurant gastronomique, donner naissance au Comptoir tout en magnifiant les produits de nos artisans sont tout autant de défis passionnants qui m’animent. »

La Mère Germaine : 04 90 22 78 34 – 3 rue du Commandant Lemaître, 84230 Châteauneuf-du-Pape.


La Mère Germaine est partout chez elle à Châteauneuf-du-Pape : hôtel et restaurant étoilés, bistrot, boutique et vignes 

Et oui, en ces temps de restaurants fermés c’est à la maison que l’on fait ripaille. Alors à deux ou entre amis, car la Saint Valentin est aussi la fête de l’amitié, on peut se faire plaisir et manger ‘gourmet’ avec un petit coup de pouce bienvenu grâce aux bons soins de la Mère Germaine qui a tout prévu au creux d’un panier à aller retirer.

Au menu ?
En entrée : œuf mollet frit, piperade et crémeux chorizo suivi par un des deux plats au choix proposés : filet de barbue contisé aux truffes noires, choux fleur, crème de coquillages ou Mignon de veau à la moutarde, pressé de pommes de terre et oignons. Le dessert fait la part belle à l’entremet à la vanille de Madagascar, cœur de framboise à l’hibiscus. Le menu pour une personne est à 49€.

Les infos pratiques
Les réservations -24h à l’avance- se font par mail et sont disponibles du vendredi au dimanche de 11h30 à 14h30. Paiements sur place lors de la récupération de la commande. 3, rue Commandant Lemaître à Châteauneuf-du-Pape. 04 90 22 78 34

Un peu d’histoire
Quand Germaine Vion pose ses casseroles à Châteauneuf-du-Pape, nous sommes en 1922. Après de longues années passées dans les cuisines de la présidence de la République, elle donne un nouveau visage à sa carrière en rachetant l’hôtel Bellevue, créé au tout début du siècle. Sa forte personnalité, son talent aux fourneaux et ses relations parisiennes vont vite faire de cette maison une étape incontournable sur la route de la Provence. Jusqu’en 1958, de Mistinguett à Jean Gabin, de Fernandel à Gaby Morlay, une foule d’hôtes prestigieux honoreront ce lieu de leur présence. Car la maison a vite changé de nom pour devenir celle de cette cuisinière d’exception, La Mère Germaine.

Aujourd’hui
Isabelle Strasser la nouvelle propriétaire de la Mère Germaine passionnée de vin et de gastronomie a entrepris l’entière rénovation du restaurant et de l’hôtel, tout en conservant l’âme de l’institution. Pour l’épauler, elle a choisi le chef de cuisine Camille Lacome qui aux cotés de grands chefs comme
Philippe Labbé à la Tour d’argent, Christophe Roure au 9e Art à à Lyon, a affiné son savoir faire de cuisinier. Son amour du produit, la simplicité de sa cuisine et la finesse de son approche font découvrir ou redécouvrir à ses hôtes les saveurs de cette région. Isabelle a aussi choisi une pâtissière de talent Agathe Richou, qui a travaillé au côté de Christophe Pelé, chef du restaurant le Clarence. Elle se fera l’héritière d’une cuisine ancrée dans un patrimoine d’où émergent des compositions à la fois familières et innovantes.

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