Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Pour célébrer le Printemps des poètes, qui aura lieu du 11 au 27 mars, la Factory ouvre ses portes en solidarité aux artistes ukrainiens lors d’une soirée hommage au poète GrégoryChubaï, ce jeudi 16 mars à partir de 19h.
Initialement prévue le 6 janvier, puis reportée par manque de moyens financiers, cette soirée de soutien a pour objectif de faire connaître la culture du pays aux Français et permettre aux Ukrainiens de retrouver un peu de chez eux. Initiée par Kseniya Kravtsova, artiste plasticienne ukrainienne installée en France depuis 20 ans, et Laurent Rochut, directeur de la Factory, cette soirée est également l’occasion de faire en sorte que l’Ukraine ne soit pas réduite à son malheur actuel.
Intitulée « Dire, se taire et dire à nouveau », cette soirée rendra notamment hommage au poète Ukrainien Grégory Chubaï disparu à l’âge de 33 ans. Devenu chef de file de la poésie underground ukrainienne dans les années 70, ses textes seront interdits par les agents du KGB avant même qu’il ne soit connu des milieux littéraires. Pour faire découvrir son œuvre au plus grand nombre, Kseniya Kravtsova assura la lecture des poèmes en français et en ukrainien.
La soirée se poursuivra par un échange avec Svitlana Smirnova et Matthieu David, respectivement réalisatrice et chef-opérateur du documentaire « We are soldiers ». Le film, projeté à la suite de la session d’échange, suit le parcours de trois combattants ukrainiens volontaires, blessés au front lors de la guerre contre la Russie et les séparatistes du Donbass. Représentant trois générations, trois milieux sociaux et trois régions différentes, Dmytro, Anatolii et Oleksii se rétablissent à l’hôpital militaire de Kiev et essaient de penser à l’avenir.
Le concert reporté au mois de juillet
Cette soirée devait également accueillir Solomiya et Tars Chubaï, les enfants du poète, pour un concert de chants traditionnels ukrainien, mais malgré l’appel aux dons, notamment relayé dans nos pages, la somme nécessaire à leur venus n’a pas pu être récoltée à temps. Cependant, grâce à un important soutien d’Arsud, présidé par Michel Bissière, le concert est reporté au mois de juillet, durant le Festival d’Avignon. Cette nouvelle date permettra une meilleure visibilité des artistes. Contacté par notre rédaction, Kseniya Kravtsova explique que d’autres initiatives devraient se greffer à celle-ci.
Jeudi 16 mars à partir de 19h au Théâtre de l’Oulle, 19 place Crillon, Avignon. Billetterie solidaire en cliquant ici.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Ne manquez pas la première édition du nouveau concept avec les soirées Toncar qui feront la part belle aux artistes locaux de talents.
Ouverture de cette soirée à partir de 20h. Le rappeur parisien Jewel Usain (coup de cœur 2022) qui, avec son dernier album `Mode Difficile’ relate nos vies absurdes, ses rêves de gosse et son amour de la musique sur des instrus bien trop lourdes pour vos frêles épaules. En une dizaine d’années ce rappeur consolide sa place dans le paysage du rap en France en dehors de la tendance. Grain de folie de la nuit, pas moins de 8 rappeurs du cru vont s’affronter (pacifiquement) dans un contest inédit. Chacun aura trois minutes pour vous convaincre et le plus brillant sera couronné Micro d’Or par vos soins. DJ Adroner sera bien en place derrière ses platines pour diffuser sa soundtrack… chaud à vous faire transpirer du dos. C’est le public qui décidera du gagnant.
La soirée se déroulera comme suit : 20h: Ouverture des portes (playlist). 20h30-21h: DJ Set by Adroner avec danseurs ambianceurs. 21h: Début du Rap Contest ‘3mins to live’ (60 min) avec 8 rappeurs + 1 maître de cérémonie. 22h-23h : Concert Jewell Usain (60min), 3 pax on stage 23h à minuit : DJ Set by Adroner.
Samedi 4 février. 20h. Théâtre de l’Oulle. De 15,50€ à 18,50 €. 19, place Crillon. Avignon (entrée du théâtre rue de la Plaisance). 09 74 74 64 90
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Initialement prévue le 6 janvier au Théâtre de l’Oulle, la soirée de soutien aux artistes ukrainiens est reportée au 16 mars, par manque de moyens financiers. Kseniya Kravtsova, artiste à l’initiative de l’évènement, lance un appel aux dons.
La soirée était initialement prévue le 6 janvier, jour de célébration de Noël en Ukraine, au Théâtre de l’Oulle. Initiée par Kseniya Kravtsova, artiste plasticienne ukrainienne installée en France depuis 20 ans, et Laurent Rochut, directeur de la Factory, la soirée en solidarité aux artistes ukrainiens est reportée au 16 mars, par manque de moyens financiers.
Pour cette soirée, les organisateurs ont décidé de faire venir des artistes ukrainiens afin de faire connaître la culture de ce pays aux Français et permettre de ne pas réduire l’Ukraine à son malheur actuel. La Factory a ainsi lancé un appel aux dons pour couvrir les frais de déplacement et d’hébergement des artistes. Pour l’heure, la somme nécessaire n’a pas été réunie.
Kseniya Kravtsova renouvelle donc l’appel aux dons, « comme toute bonne initiative, nous sommes obligés de tenir compte du côté pragmatique et pratique des choses. J’invite vivement les gens qui souhaiteraient participer à la soirée à faire l’acquisition du billet, car ce sont ces fonds qui nous permettront de faire venir les artistes en France ».
L’acquisition du billet pour assister à la soirée s’effectue sous forme de don via helloasso. La plateforme propose de choisir entre un montant libre ou parmi quatre montants : 20€, 50€, 100€ et 250€. En plus d’accéder à plus ou moins de moments de la soirée selon le montant du don, des contreparties supplémentaires sont proposées comme une journée de stage théâtrale à la Factory.
L’artiste peintre, sculptrice et photographe poursuit, « les personnes qui peuvent se manifester en dehors de la plateforme de collecte de dons, pour par exemple héberger ou offrir le repas aux artistes sont les bienvenues. Toute aide est précieuse. La plateforme de collecte de dons est importante, mais si des personnes se manifestent pour d’autres soutiens possibles, nous sommes ouverts ».
Soirée de soutien aux artistes ukrainiens le 16 mars à partir de 18h au Théâtre de l’Oulle. Pour accéder à la plateforme de collecte des dons permettant l’accès à la soirée, cliquez ici.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Le vendredi 6 janvier prochain, le Théâtre de l’Oulle à Avignon va accueillir la soirée ‘Noël d’Ukraine’, à l’initiative de Laurent Rochut, directeur de la Factory, et Kseniya Kravtsova, artiste ukrainienne vivant en France depuis 20 ans.
Si le réveillon de Noël chrétien est célébré le 24 décembre, en Ukraine il vient 13 jours après, c’est-à-dire le 6 janvier selon le calendrier orthodoxe. Ainsi, le Théâtre de l’Oulle, situé à Avignon, va accueillir une soirée spéciale.
Cette soirée, elle a notamment été possible grâce à Kseniya Kravtsova, une artiste ukrainienne arrivée en France il y a deux décennies, mais pas seulement. « Ça a été un réel travail d’équipe, explique-t-elle. Dès le départ, j’ai pu organiser cet événement uniquement parce que j’étais entourée. » C’est grâce au metteur en scène Noam Cadestin qu’elle fait la rencontre de Laurent Rochut, directeur de la Factory, qui est immédiatement séduit par l’idée de cette soirée.
Un appel aux dons pour accueillir les artistes ukrainiens
Pour cette soirée, les organisateurs ont décidé de faire venir des artistes ukrainiens afin de faire connaître la culture de ce pays de l’Europe de l’Est aux Français. Pour ce faire, la Factory a lancé un appel aux dons pour permettre aux artistes de se déplacer. Ces dons devraient couvrir les frais de voyage et d’hébergement. La Factory propose de choisir un montant libre ou parmi quatre montants : 20€, 50€, 100€, ou 250€. Selon le montant du donateur, il aura accès à plus ou moins de moments de la soirée.
Depuis que la guerre a éclaté en Ukraine en février dernier, de nombreux artistes ont échangé les outils de leur création contre des armes. Ce projet a donc pour objectif de rallumer la flamme qui sommeille en eux et leur permettre de pratiquer de nouveau ce qui les anime : leur métier. « Je fais un parallèle avec les confinements, durant lesquels les artistes n’étaient pas considérés comme essentiels, et donc ne pouvaient pas se produire et atteindre leur public, alors que les gens ont besoin des artistes qui leur apportent du réconfort, un moyen de s’évader par l’image, par le son, ou autre », explique Kseniya Kravtsova.
Une soirée pour rapprocher les deux nations
L’événement ‘Noël d’Ukraine’ a un double objectif : permettre aux personnes réfugiées en France d’entendre un artiste de leur pays d’origine, mais aussi de permettre aux Français de comprendre qui sont les Ukrainiens. L’occasion idéale de découvrir une nouvelle culture, qui se veut joyeuse, colorée et chantante.
Cette soirée, elle n’a pas pour but de ressasser le malheur qui frappe le pays, mais de passer un moment convivial dans la joie et la bonne humeur. « Quand on évoque l’Ukraine, les gens tournent la tête, ils en ont marre qu’on les sollicite pour aider ceux qui sont en détresse parce qu’il y a de la détresse partout dans le monde, poursuit Kseniya Kravtsova. Je voudrais qu’on connaisse aussi l’Ukraine comme une locomotive au niveau culturel. »
Le programme
L’événement débutera en réalité en début d’après-midi, avec la projection du film sur la vie de Chubaï, un poète ukrainien et figure emblématique de la résistance. La projection sera sous-titrée en anglais uniquement. Pour y participer, il faut réserver sa place au préalable au 09 74 74 64 90.
À 18h, la soirée ‘Noël d’Ukraine’ débutera avec des lectures de poèmes de Chubaï en deux langues, suivis d’une rencontre avec les artistes, qui ne sont autres que les enfants du poète : Solomiya et Taras Chubaï. Seuls les contributeurs de la plateforme y seront conviés et se verront offrir un apéritif dinatoire avec quelques plats traditionnels ukrainiens à 19h. Cet apéritif sera suivi par les concerts des deux artistes. Pour terminer la soirée en beauté, les artistes proposeront de faire entendre quelques chants traditionnels de Noël ukrainien.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
«J’aurais pu te faire naître durant les Trente glorieuses, la Belle époque… non, toi ce sera extinction de masse, un truc assez rare qui n’arrive que toutes les 30 millions d’années; mais c’est super de voir la fin du film !» Il était une fois Audrey Vernon. Une maman faussement candide qui écrivait à son enfant à naître. Elle lui décrit le monde, à sa façon, retranscrivant des faits historiques, décryptant les postures des grands de ce monde, la machine du ‘capital’, la terre, les espèces animales… Une épopée très documentée tissée dans la partition mondiale. Ça pourrait être triste, cynique, froid et pourtant c’est tout le contraire : terriblement humain, rigolo, déjanté et intelligent. Audrey en vraie intellectuelle de gauche et lanceuse d’alerte sait très bien faire passer les messages et on en redemande. Un spectacle intelligent, mené à un train d’enfer qui concerne absolument tout le monde.
La Factory. Billion dollar baby. Seule en scène à partir de 14 ans. Audrey Vernon. Jusqu’au 17 juillet Relâche le 11 juillet. Chapelle des Antonins à 21h50. 5, rue Figuière à Avignon. Réservation des placesici.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Faut-il attendre de se brûler les ailes pour oser l’essentiel ? Denise a 55 ans. Une épreuve de vie vient faire tout basculer et remettre du mouvement dans son existence, en elle et autour d’elle. Dans ce récit lumineux peuplé de nombreux personnages, le rire côtoie la profondeur et le corps danse les mots pour raconter l’urgence de réaliser ses rêves les plus intimes.
L’autrice et interprète Sabrina Chézeau en parle ainsi… » Tout a commencé par une épreuve de vie. Une maladie. Un mal qui vient me dire quelque chose : est-ce que tu vis ta vie selon tes aspirations profondes ? Qu’est-ce que tu as à réajuster ou à orienter complètement ? » Il s’ensuit une collecte de récits de vie faits de résistance, empêchements et audaces. Oser se brûler les ailes pour vivre enfin sa vie et ne rien regretter. L’audace du papillon.Vendredi 25 et samedi 26 février. 19h. 10 à 17€. Durée:1h15. La Factory/ Salle Tomasi, 4, rue Bertrand. Avignon.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Quand on entre au Théâtre de l’Oulle, on ne sait pas où l’on atterri. On arrive tout d’abord sur la place Crillon, toujours très chic et dépourvue de ses immenses terrasses parce qu’il fait un froid de gueux. Puis on s’approche de ce qui semble être un bar resto ? Que nenni, un bar où on ne peut pas mettre un pied devant l’autre tellement l’endroit est couru. On boit, on converse collé serré comme dans une rame de métro mais en plus convivial.
On s’excuse, on se faufile en essayant de trouver un itinéraire. Ça y est, derrière la petite cloison de l’entrée, on retrouve le visage familier de Laurent Rochut, le directeur artistique de la Factory ‘La fabrique permanente d’art vivant à Avignon’ qui gère trois salles : le Théâtre de l’Oulle place Crillon, la Salle Tomasi rue Bertrand et la Chapelle des Antonins rue Figuière, le tout dans Avignon intramuros. Auprès d’Alice Dubois, rivée à son ordi portable, il accueille les spectateurs venus en nombre. Ils sourient. Chacun fait la queue, joyeux, pour un échange de billets. On parle d’Audrey Vernon qui, en fausse ingénue, secoue le cocotier, de la Zad de Pertuis qui sera là ce soir et prendra la parole après le spectacle. Rien que cela en dit long. Pourquoi ? Parce qu’on peut penser que même au théâtre on surfe sur l’actu. La question ? Est-ce que c’est justement pour l’actu ou par conviction ? Et là on se rend compte qu’Audrey Vernon est très suivie par les assos. Signe que conviction y est et que l’image de la comédienne est porteuse.
Tout le monde est installé Ça y est. Tout le monde est installé. 194 places tout de même. Laurent Rochut s’avance sur la scène encore sombre, sans lumière, sans micro, sans rien, il prend la parole. La salle s’installe dans un silence impatient. «On a tendance à penser que le seul truc qui va mal en ce moment, c’est la santé et pourtant Audrey va nous rappeler qu’il y a plein d’autres choses qui ne vont pas bien et que la santé est là pour cacher cette forêt. Dans les théâtres on parle de la vraie politique, celle de la Cité et non pas de la politique politicienne qui consiste à spéculer, au gré d’éléments de langage. Notre rôle ? Ramener les vrais sujets sur le devant de la scène.»
L’autre Fest’hiver ? Avec humour et malice, il ajoute. «On a le plus beau spectacle du Fest’hiver tout en n’en faisant pas partie. On est puni, on n’est pas gentil, alors on est au coin. On n’a pas le droit de faire avec les autres scènes d’Avignon. On fait mieux qu’eux parce qu’on vous propose 2 autres spectacles, une sortie de résidence de la compagnie de danse contemporaine ‘Evolves’ pour ‘#Bêtise’ samedi 29 janvier à 18h puis Home movie, théâtre contemporain avec la compagnie des Lucioles les 4 et 5 février à 20h.»
Billion dollar baby Reprenons. Jeudi soir (27 janvier 2022) Audrey Vernon dans ‘Billion dollar baby, lettre à mon bébé à naître’ avait fait le plein du Théâtre de l’Oulle. La comédienne, enceinte jusqu’aux yeux, nous sort la tête du Covid pour aborder les thèmes majeurs qui secouent la planète : Les destins de l’humanité au prise avec le capitalisme dévoreur de monde, fossoyeur de la raison et de la nature… Et pourtant on rit à gorge déployée !
Un spectacle drôlissime Oui, oui ! Audrey Vernon écrit à son bébé et, pour lui, revisite l’histoire, l’évolution des sociétés et leurs ravages, la destruction ou l’isolement des peuples primitifs, met au jour les enjeux, les mots qu’on ‘bidouille’ pour en cacher le sens et surtout les intentions. Comme à son habitude, le spectacle est ultra documenté, proposant une revisite de l’histoire, des angles de réflexions politiquement totalement inédits, incorrects, dérangeants révélant la face cachée et, surtout, le cynisme des grands de ce monde.
Comment épouser un milliardaire Audrey Vernon est déjà très connue du grand public, notamment pour avoir écrit et interprété ‘Comment épouser un milliardaire’, sur l’explosion des inégalités et la privatisation de la richesse mondiale. L’histoire ? Comment une jeune comédienne décide d’arrêter son métier pour épouser un milliardaire. Au fil de son spectacle, la comédienne explique «Comment 1 810 personnes ‘ultra riches’ ont réussi à s’approprier les richesses naturelles, humaines et breveté les semences… »
Une intellectuelle rigolote Audrey Vernon commence le théâtre à 13 ans, âge à partir duquel elle découvre les grands auteurs français et parmi eux Claudel. Elle intègre le cours Florent. A 21 ans, elle passe une audition devant Dominique Farrugia, pour Canal +. On lui demande d’être fraîche et pétillante, elle arrive sombre et déprimée. Elle veut rater l’audition. Canal + la rappelle. Elle y restera 10 ans. Elle voulait réciter les grands auteurs classiques. On lui demande d’écrire des chroniques sur l’actualité. Elle est confrontée au traitement froid de l’information. Ça la bouscule. Elle se rend compte que le mot ‘pauvre’ est tabou, particulièrement à la TV, qu’on prononce très peu le mot ‘milliardaire’, notion encore vague à l’époque. Elle commence à s’intéresser à l’économie, dévore le Fig éco, Challenges, des ouvrages spécialisés. Son talent et une documentation fouillée construiront sa renommée. Elle explique tout cela ici, et c’est captivant. Depuis ? Ses décryptages enchantent. Elle est le caillou dans la chaussure qui éveille les consciences et on adore.
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
Comédienne aux multiples talents – chroniqueuse, metteuse en scène, écrivaine- la marseillaise Audrey Vernon est une habituée des planches avignonnaises et même enceinte, elle n’abandonne pas son combat… au contraire !
En 2009, elle commence à s’intéresser à l’économie et écrit un «one-woman-show économique» sur l’explosion des inégalités : «Comment épouser un milliardaire» qui sera joué plus de 500 fois et durera 10 ans. Elle créé ensuite au Festival off de 2012 «Marx et Jenny», un spectacle sur l’œuvre de Karl Marx et qui nous permet de découvrir Jenny, sa femme. Elle enchaîne en 2015 avec ‘Fukushima Work in Progres’ puis la création d’une lecture autour des textes d’écologie radicale.
Avec Billion Dollar Baby la femme enceinte s’adresse à son futur enfant Elle lui explique le monde dans lequel il va devoir apprendre à respirer et nous prend ainsi à témoin du monde dans lequel nous vivons, fait l’inventaire des réalités du néo-libéralisme : puissance étatique, pollution de l’air, privatisation de l’eau, artificialisation des terre, marchandisation de la vie, changement climatique, et les guerres…
Du bon théâtre documentaire Comme tous ses «seule en scène», c’est drôle, documenté et pertinent. De la difficulté de décrire un monde si complexe, Audrey Vernon devient lanceuse d’alerte, choisit la lettre ouverte à un bébé à naître pour éveiller également les consciences et susciter peut-être l’engagement de tous.Un spectacle forcément salutaire.
Billion dollar baby.Jeudi 27 janvier. 20h. 10 à 20€. Factory/ Théâtre de l’Oulle. 9, place Crillon. Avignon. Réservations / informations par téléphone : 09 74 74 64 90. www.theatredeloulle.com
Printemps des poètes : la Factory ouvre ses portes aux artistes ukrainiens
La Factory, fidèle à sa mission et à son objectif de créer un dispositif d’accueil et d’aide à la création d’art vivant, accueille la compagnie ‘Anges de Travers, fondée par deux anciens élèves de l’École Actéon d’Avignon.
Représentation publique du spectacle : « L’homme poubelle : ensemble vers l’harmonie sociale ! » En résidence de création au théâtre de l’Oulle depuis le 1er novembre, la compagnie nous propose sa version du texte Mateï Visniec ‘Le Théâtre Décomposé ou l’homme poubelle’.
Dans une société bien ordonnée, le gouvernement décide d’ouvrir un Centre National de Recherche pour l’harmonie sociale… Entrez au cœur de l’intrigue et venez découvrir ce monde étrange et poétique, où les hommes peuvent suspendre le temps en s’entourant simplement d’un cercle, où les papillons sont carnivores, mais un monde dans lequel le lavage de cerveau devient obligatoire…
Mercredi 10 novembre 2021. 19h. Tarif unique10€. Théâtre de l’Oulle. Entrée Rue Plaisance. Avignon.09 74 74 64 90 contact@theatredeloulle.com