22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

L’ONF et le centre forestier de la région Paca s’allient pour l’avenir des forêts

Le lundi 8 avril, l’Office national des forêts (ONF), représenté par Hervé Houin, directeur territorial ONF Midi-Méditerranée, et le centre forestier de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représenté par son directeur Christian Salvignol, ont signé une convention de partenariat à la Bastide des Jourdans, où est basé le centre forestier. Ce partenariat vise à assurer les engagements, la gouvernance et les modes de relations d’échanges entre les deux structures sur le long terme.

Chacun a présenté les objectifs communs de formation afin d’assurer le recrutement de personnel spécialisé dans les métiers liés à la gestion forestière. « On a tout à faire avec l’ONF, c’est un éternel recommencement, l’ONF c’est peut-être 25% des forêts françaises, mais c’est 100% de gestion durable des forêts et des hommes », a affirmé Christian Salvignol.

Les objectifs principaux sont d’assurer un support technique, de suivre les évolutions des métiers de la filière, d’assurer le renouvellement des générations par la transmission des savoirs, d’accompagner les personnes dans leurs parcours professionnels, d’agir pour l’attractivité des métiers du secteur.


L’ONF et le centre forestier de la région Paca s’allient pour l’avenir des forêts

L’entreprise Les Monocyclettes, spécialisée dans la lingerie post-mastectomie, est née en 2019 à la Bastide des Jourdans. À l’origine du projet, Angélique Lecomte, qui est partie d’un constat personnel : il est difficile de trouver de la lingerie et des vêtements lorsqu’on a une asymétrie suite à un cancer du sein.

En 2023, la France a enregistré 61 214 nouveaux cas de cancer du sein. Si l’on pourrait penser que la plupart des femmes choisissent de faire une reconstruction mammaire après avoir subi une mastectomie, elles ne sont en réalité que 30%. 70% des femmes ayant eu un cancer du sein font le choix de rester plates ou asymétriques.

C’est le cas notamment de la Vauclusienne Angélique Lecomte, qui, après avoir été diagnostiquée d’un angiosarcome du sein en 2016 traité par mastectomie totale, a décidé de ne pas faire de reconstruction. « Deux ans après la mastectomie, quand j’ai pu faire la reconstruction, en fait, je ne la souhaitais plus, j’étais passée à autre chose et je ne voulais pas retourner sur tout un tas d’interventions, de douleurs, et d’hospitalisations », explique-t-elle.

D’infirmière à entrepreneuse

Avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et de créer les Monocyclettes, Angélique a été infirmière. Elle a notamment travaillé dans le milieu psychologique, ce qui lui a apporté des compétences dont elle se sert encore aujourd’hui à travers les Monocyclettes. « L’aspect psychologique du cancer et de tout ce qui en découle après, me parle beaucoup et reste assez central pour moi », affirme la Vauclusienne.

« Il y a beaucoup de handicaps invisibles autour du cancer du sein dont on parle peu, voire pas du tout. »

Angélique Lecomte

Après son cancer du sein, le retour au travail d’Angélique est loin d’avoir été idyllique. « Ça s’est très mal passé, explique-t-elle. Il y a peu de compréhension des séquelles qu’on peut avoir après une telle maladie parce qu’elles ne se voient pas. » Grosse fatigue, impossibilité de lever les bras, difficulté à tourner la tête de gauche à droite… Les séquelles qu’a eu Angélique n’étaient pas compatibles avec son travail. Ainsi, elle ne l’a jamais vraiment repris. De là est venu l’idée de se lancer à son compte.

La naissance des Monocyclettes

Au moment où Angélique a remis sa démission, la suite de son histoire est encore un peu floue. L’envie de créer et d’aider les femmes qui, comme elle, ont eu un cancer du sein, est présente. « J’avais besoin de me former donc pendant un an, en même temps que j’ai monté l’entreprise, j’ai suivi une formation en alternance de chef de projet e-commerce », ajoute-t-elle.

Les Monocylettes naissent donc en 2019, grâce à une campagne réalisée sur la plateforme de financement participatif Ulule. Au départ, Angélique ne propose que des vêtements asymétriques, puis est arrivée la crise de la Covid-19, qui a quelque peu freiné le développement de l’entreprise. À la fin de l’année 2020, les affaires reprennent avec cette fois-ci de la lingerie asymétrique, suite à une rencontre et une alliance avec une couturière indépendante. Aujourd’hui, Angélique travaille aussi avec deux ateliers, un sur Dunkerque et un sur Lyon, qui ont permis d’augmenter la production.

De la lingerie pour toutes les poitrines

Aujourd’hui, l’entreprise propose principalement de la lingerie. Sur le site, on trouve des mono-bonnets profonds ou plats, des soutiens-gorge plats ou avec poche, ou encore des grandes tailles. Ainsi, aucune poitrine n’est mise à l’écart. « J’ai fait beaucoup de recherches pour voir ce qui était proposé, même à l’étranger, explique Angélique. Et je ne trouvais pas vraiment de produit qui répondait à mon besoin, j’ai donc décidé de le faire moi-même. » L’entreprise du Sud Vaucluse compte trois revendeurs en France, auxquels devraient bientôt s’ajouter d’autres.

Les Monocyclettes subliment les femmes, principalement en France, mais aussi quelques-unes à l’étranger. « J’ai quelques clientes en Europe, par exemple en Espagne, en Angleterre, en Suisse, en Belgique, mais j’en ai aussi au Canada, aux États-Unis, poursuit-elle. C’est la preuve qu’il existe peu de produits adaptés aux asymétries alors qu’il y a une demande. »

Des produits qui respectent le corps et la santé

De nombreuses femmes décident de ne pas porter de prothèse suite à leur mastectomie, cela peut créer un déséquilibre de la posture, tout comme celles qui choisissent de porter une prothèse, mais dont le poids n’est pas toujours bien adapté. La chirurgie et la radiothérapie peuvent, elles aussi, créer des troubles posturaux. C’est pourquoi Les Monocyclettes proposent un système de bretelles ‘papillon’, un concept breveté qui permet d’améliorer la posture et diminuer les douleurs dorsales.

De plus, les modèles proposés sont en tissus Oeko-Tex et/ou bio, un détail qui a du sens. « On a une fabrication française, on a des matières premières qui sont sourcées en France ou en Europe, ajoute Angélique. C’était important pour moi qu’il n’y ait rien qui aille à l’encontre du respect de la santé. On s’adresse quand même à des personnes qui viennent d’avoir un cancer, on ne va pas en plus proposer des articles qui contiennent des produits toxiques ».

Un accompagnement au-delà de l’aspect esthétique

« La féminité ne se résume pas à une paire de seins ! » C’est une phrase que l’on retrouve sur le site des Monocyclettes. C’est en ce sens qu’Angélique souhaite développer l’entreprise. « Je suis en train de développer la partie accompagnement, la partie coaching, explique l’entrepreneuse. Il y a un réel travail de réappropriation du corps et de quête d’identité après un cancer. »

« Les problèmes liés au fait de se sentir ‘femme’ après un cancer du sein sont peu abordés. Il n’y a pas vraiment d’accompagnement donc on peut se sentir seule. »

Angélique Lecomte

Souvent, la poitrine est associée à la féminité, mais aussi à la sexualité. Ainsi, les femmes qui ont eu un cancer du sein ont souvent du mal à se réaligner avec ces aspects-là. Angélique propose donc un programme personnalisé sur 12 mois qui s’intitule ‘DÉFI’ (Douleurs, Émotions, Fatigue, Image de Soi) afin que les femmes se réconcilient avec elles-mêmes, comme elle a réussi à le faire, notamment à travers Les Monocyclettes.


L’ONF et le centre forestier de la région Paca s’allient pour l’avenir des forêts

9 communes vauclusiennes ont été récompensées par Vaucluse Provence Attractivité (VPA) lors du concours ‘Villes et villages fleuris 2023’ pour leurs efforts d’embellissement du cadre de vie.

Chaque année, l’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité, par délégation du Département, organise le concours ‘Villes et villages fleuris’. Ce dernier récompense et valorise les efforts d’embellissement du cadre de vie réalisés par les communes vauclusiennes participantes.

Les prix ont été remis le mercredi 20 décembre à l’Hôtel de Sade à Avignon par Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse, et Pierre Gonzalvez, président de VPA, à 9 communes vauclusienne :
– La commune de Buisson a reçu le premier prix dans la catégorie ‘commune de moins de 500 habitants’, ainsi que le prix spécial du Patrimoine pour son pigeonnier.
– La commune du Beaucet a reçu le second prix dans la catégorie ‘commune de moins de 500 habitants’.
– La commune de Viens a reçu le prix Coup de cœur du jury dans la catégorie ‘commune de 501 à 1000 habitants’.
– La commune de Lagnes a reçu le premier prix dans la catégorie ‘commune de 1001 à 3500 habitants’.
– La commune de La Bastide des Jourdans a reçu le deuxième prix dans la catégorie ‘commune de 1001 à 3500 habitants’.
– La commune de Beaumont-de-Pertuis a reçu le troisième prix dans la catégorie ‘commune de 1001 à 3500 habitants’.
– La commune de Sarrians a reçu le premier prix dans la catégorie ‘commune de 5001 à 10 000 habitants’.
– La commune de Morières-lès-Avignon a eu les encouragements dans la catégorie ‘commune de 5001 à 10 000 habitants’.
– La commune de Lauris a reçu le prix spécial Jardin familiaux.

V.A.

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