22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

La nouvelle salle d’arts martiaux de Vaison-la-Romaine porte le nom d’une championne paralympique

La ville de Vaison-la-Romaine compte désormais une salle d’arts martiaux parmi ses équipements sportifs. La salle ‘Sandrine Martinet’, nommée après la championne de para judo, vice-championne olympique aux Jeux Paralympiques de Paris 2024, vient compléter le complexe sportif Ulysse Fabre et sera inaugurée le samedi 12 octobre.

Les clubs de karaté, judo, taekwondo, aïkido et krav-maga de la ville de Vaison-la-Romaine ont à présent un seul et même lieu pour exercer leur pratique sportive. La salle, entrée en service à la rentrée, vient étoffer le complexe sportif Ulysse Fabre et est également à la disposition de l’école Émile Zola.

Jean-François Périlhou, maire de la ville, a tenu à ce que cette salle porte le nom d’une femme du monde sportif. C’est donc le nom de Sandrine Martinet qui a été choisi. La championne de para judo, malvoyante, qui a remporté la médaille d’argent aux Jeux Paralympiques de Paris 2024, a porté haut les couleurs de la France durant ces Jeux. Elle a aussi brillé lors de précédents Jeux. Elle a été médaillée d’or à Rio en 2016 et médaillée d’argent à Athènes en 2004, à Pékin en 2008, et à Tokyo en 2021. Il allait donc de soi que la nouvelle salle d’arts martiaux de Vaison-la-Romaine serait nommée « la salle Sandrine Martinet. »

Ce nouveau bâtiment, d’une surface totale de 500 m², est composé de deux salles de combat de 160 et 148 m², de quatre vestiaires, deux espaces pour les douches, cinq sanitaires dont des sanitaires accessibles aux personnes à mobilité réduite, un local de rangement, ainsi qu’un parking dédié.

La salle Sandrine Martinet sera inaugurée le samedi 12 octobre à 18h en présence de la championne paralympique.

La salle Sandrine Martinet

La nouvelle salle d’arts martiaux de Vaison-la-Romaine porte le nom d’une championne paralympique

On est tous d’accord, les JO de Paris ont été une vraie réussite. Nous aurions tant aimé que ces moments de plaisirs et d’émotions n’en finissent pas. Mais que restera-t-il de tous ces instants de bonheur partagés ? Juste de simples souvenirs qui, avec le temps, se teinteront d’une certaine nostalgie ?

Les cassandres de tout poil en sont pour leurs comptes. Il n’y a rien à redire. Les JO de Paris ont été un succès en tous points. Même pas l’ombre d’une polémique comme nous les aimons tant dans notre pays. A part peut-être le maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel. Et encore… Il faut le dire haut et fort, Paris 2024 aura été un moment de pur bonheur. Le succès de la parade des champions samedi dernier en témoigne une fois de plus.

Ces jeux auront été de vrais moments d’allégresses qui nous transportent et nous rapprochent d’une sorte d’idéal

Si le spectacle offert par tous les athlètes était exceptionnel, si l’utilisation de la ville comme écrin aux compétitions était LA bonne idée, la ferveur du public était à la hauteur. Cela faisait plaisir à voir et surtout à entendre. Les français, des gens moroses et râleurs ? On a fait la démonstration que non… pas toujours. Ces jeux auront été de vrais moments d’allégresses qui nous transportent et nous rapprochent d’une sorte d’idéal. On comprend mieux ce que voulait dire le baron Pierre de Coubertin quand il affirmait, : « l’important c’est de participer ». L’important n’est pas en effet de gagner mais d’être ensemble et de dépasser nos différences et nos antagonismes. Parmi les centaines d’images on pourra retenir celle du « Marathon pour tous » qui sur 42 ou 10 km a permis à plus de 33 000 sportifs amateurs de courir dans les rues de Paris sur le même parcours que les athlètes olympiques. Quelle belle idée !

Parmi les centaines d’images on pourra retenir celle du « Marathon pour tous »

Dans cette sorte de communion universelle, les athlètes handicapés nous ont donné sans doute les émotions les plus fortes. Si le but du jeu est d’être sur la plus haute marche du podium leur premier combat c’est avec eux-mêmes qu’ils le livrent. Quelle démonstration et quelles leçons de vie ! Fraternité, partage, communion, allégresse… tout cela ressemble à s’y méprendre à des discours religieux. Mais franchement de toutes les chapelles celles des valeurs transmises par le sport et de cette manière ont de loin ma préférence.


La nouvelle salle d’arts martiaux de Vaison-la-Romaine porte le nom d’une championne paralympique

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 ont été lancés hier, le mercredi 28 août. Les premières épreuves ont déjà obtenu un franc succès auprès du public. À 17h30, rendez-vous devant votre télévision pour regarder le premier match de goalball de la compétition, auquel vont participer deux Vauclusiens.

Nabil Baich et Elias Ouni, tous deux nés à Avignon, mais évoluant respectivement au sein des clubs de goalball marseillais et lyonnais, disputeront leur premier match de goalball à 17h30. L’équipe de France sera face au Brésil lors de ces phases de poule. C’est pour tous les deux leur première participation aux Jeux Paralympiques.

Ce sport collectif, réservé aux joueurs ayant une déficience visuelle, est spécifique à l’univers paralympique. C’est un mélange de bowling et de handball. Les équipes sont composées de trois joueurs de champ et de trois remplaçants, tous ceux sur le terrain doivent porter un masque opaque afin de neutraliser les inégalités de vision et de protéger les yeux. L’objectif du goalball est de lancer la balle dans le but adverse et de marquer le plus de points lors d’un match comportant deux mi-temps de 12 minutes.

Les joueurs français, dont les deux Avignonnais, joueront également ce vendredi 30 août à 13h15 contre l’Iran, ainsi que ce samedi 31 août, également à 13h15, contre les États-Unis. Ces matchs feront également partie de la phase de poule. Les résultats détermineront la suite de la compétition. Les quarts de finale auront lieu le lundi 2 septembre de 13h15 à 19h pour les équipes masculines, les demi-finales le mercredi 4 septembre, et les matchs finaux pour les médailles le jeudi 5 septembre.

Pour voir le programme du goalball en détails, cliquez ici.


La nouvelle salle d’arts martiaux de Vaison-la-Romaine porte le nom d’une championne paralympique

Selon la dernière enquête de la Banque de France menée auprès de 8 500 entrepreneurs entre le 22 juillet et le 5 août dans la Région Sud, on constate une légère progression en juillet dans le secteur des services marchands (commerce, restauration, tourisme, banques, assurances) et le bâtiment, l’industrie, elle a peu évolué.

Pour août, l’activité attendue est en légère hausse, notamment dans les services, donc le tertiaire, mais en repli dans le bâtiment, notamment de l’intérim. Les carnets de commandes restent clairsemés sauf dans l’aéronautique. Le marché de la construction de logements reste en panne. Les dirigeants d’entreprise se plaignent toujours de leur difficulté à recruter (35% contre 33% en juin).

Le marché de la construction de logements reste en panne.

L’impact des Jeux Olympiques et Paralympiques aurait boosté le PIB de +0,25% et l’emploi salarié est passé de +0,1% au dernier trimestre 2023 à +0,3% en début d’année, donc léger frémissement. Autre point positif, du côté de l’artisanat, en PACA, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de +9% l’an dernier, mais le nombre de radiations a fondu de 17% dans ce secteur économique qui représente 33% de l’économie dans la région. 

Mais le chômage en Vaucluse flirte toujours avec la barre des 10% alors que le tertiaire grimpe inexorablement avec la civilisation du temps libre et des loisirs, les demandes en voyages et en sorties des seniors argentés dont l’espérance de vie ne cesse de croître. Ces services représentent plus de 75% de l’activité économique, quand, en 40 ans, la part de l’industrie a été divisée par deux.

le chômage en Vaucluse flirte toujours avec la barre des 10%

Le problème de la France et du Vaucluse en ces temps de farniente estival et de Jeux bientôt Paralympiques, c’est l’incertitude politique, des ministres démissionnaires mais toujours en poste depuis sept semaines, des résultats d’élections effacés, un environnement économique au point mort, faute de visibilité. Espérons qu’on y verra plus clair à la rentrée avec un cap, un horizon. La dynamique est inerte depuis le 9 juin, date des Européennes et de la dissolution-surprise.


La nouvelle salle d’arts martiaux de Vaison-la-Romaine porte le nom d’une championne paralympique

Après l’effervescence qu’ont créé les Jeux Olympiques de Paris 2024, place aux Jeux Paralympiques ! Plus de 230 para-athlètes représenteront la France, dont quatre venant du Vaucluse.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 vont débuter le mercredi 28 août et auront lieu jusqu’au dimanche 8 septembre. Ces Jeux accueilleront 4 400 athlètes répartis sur 549 épreuves et 23 disciplines. La France a de grandes chances de remporter des médailles. Le Vaucluse, lui, a quatre espoirs de médaille. Ces quatre espoirs portent les noms de Nabil Baich, Elias Ouni, Prescillia Lézé, et Léa Ferney.

Le goalball

Deux natifs d’Avignon, Nabil Baich et Elias Ouni, disputeront les épreuves de goalball. Ce sport collectif, réservé aux joueurs ayant une déficience visuelle, est spécifique à l’univers paralympique. C’est un mélange de bowling et de handball. Les équipes sont composées de 3 joueurs de champ et de trois remplaçants, tous ceux sur le terrain doivent porter un masque opaque afin de neutraliser les inégalités de vision et de protéger les yeux. L’objectif du goalball est de lancer la balle dans le but adverse et de marquer le plus de points lors d’un match comportant deux mi-temps de 12 minutes.

Nabil Baich, qui évolue dans un club de goalball marseillais, est membre de l’équipe de France depuis 2017. Le paralympien de 34 ans a participé à plusieurs sélections et compétitions internationales. À côté du handisport, Nabil est masseur-kinésithérapeute. Elias Ouni, quant à lui, joue dans un club lyonnais. À seulement 18 ans, est un phénomène du goalball. Il n’a commencé cette discipline qu’en 2022, mais a rejoint très rapidement l’équipe de France.

Le para judo

Prescillia Lézé, qui est née et s’entraîne à Entraigues-sur-la-Sorgue, représentera le Vaucluse lors des épreuves de para judo. C’est à la suite du harcèlement scolaire que le syndrome de Stargardt est déclanché et qui a fait perdre la vue progressivement à Prescillia Lézé, à l’âge de 8 ans. Mais sa détermination et son courage n’a pas laissé cette épreuve la définir. Sa passion pour le judo l’a menée à combattre en para judo, mais aussi dans les catégories valides. Elle a déjà remporté une médaille d’argent aux championnats d’Europe de 2022 et une médaille d’or à ceux de 2023. La para-judoka de 25 ans s’est même classée en 5ᵉ place aux championnats du monde en 2022 dans la catégorie +70kg, ce qui présage de belles chances de médaille aux Jeux Paralympiques 2024.

Le para judo s’adresse uniquement aux personnes en situation de handicaps visuels, malvoyants ou non-voyants. Les 3 niveaux de déficiences combattent ensemble, par catégories de poids. Ce sont les mêmes règles qu’au judo valide, sauf en ce qui concerne les règles de la saisie : le kumikata, c’est-à-dire une main à la manche, l’autre au revers de l’adversaire à chaque départ de combat ou de séquences. L’objectif est soit de faire tomber son adversaire sur le dos ou le soumettre par une immobilisation, une clé ou un étranglement afin de marquer plus de points que lui durant le temps de combat ou de marquer un ippon, qui équivaut à un KO en boxe.

Le para tennis de table

Léa Ferney joue au para tennis de table à Dijon, mais c’est pourtant bien en Vaucluse qu’elle est née. C’est à Carpentras que l’athlète a découvert le tennis de table durant son enfance. La Fédération du Sport Adapté la repère à 11 ans, et l’inscrit un an plus tard sur la liste ministérielle des sportifs de haut niveau. À seulement 20 ans, elle est déjà médaillée paralympique puisqu’elle a remporté la médaille d’argent aux Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021. Pour ces Jeux 2024, Léa n’a qu’un seul objectif : décrocher l’or.

Le para tennis de table adopte strictement les mêmes règles que le tennis de table olympique (sauf en ce qui concerne le service pour les joueurs en fauteuil roulant). Ainsi, les matchs se disputent en sets de 11 points, au meilleur des cinq sets, avec une différence nécessaire de deux points pour la victoire. 

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