22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

1re édition des Jeux d’Avignon : «Sportif, populaire et familial»

Labellisée « Terre de Jeux 2024 », en 2019, la ville d’Avignon organise sa première édition des Jeux d’Avignon, le 2 juillet à la Plaine des sports et au Stade nautique. Il s’agit là du premier temps fort d’une dynamique qui s’étendra jusqu’aux Jeux olympiques de 2024.

En novembre 2019, la ville d’Avignon était labellisée ‘Terre de Jeux 2024’ par le Comité Olympique Paris 2024. Avec cette labélisation, la municipalité d’Avignon souhaite faire briller le sport avignonnais. Ainsi, pendant deux ans, des initiatives, des évènements et des chantiers seront mis en place pour que les habitants se saisissent de la pratique sportive, que ce soit au sein des clubs, des associations, mais aussi en pratique libre, en famille ou entre amis, et ce, quel que soit l’âge.
La première initiative mise en place est celle des ‘Jeux d’Avignon’, organisée le 2 juillet à la plaine des sports et au stade nautique.

« Il s’agit de partager avec nos clubs, avec chaque citoyen, des temps forts de communion et de partage comme seul le sport sait nous les offrir. »

Cécile Helle, maire d’Avignon.

Allumez les jeux !
Le 2 juillet, de 9h à 13h, les Avignonnaises et les Avignonnais pourront traverser les quartiers de la ville en portant la flamme de ‘Terre de Jeux’. Le départ sera donné à 9h sur l’île de la Barthelasse, avec un invité de marque : Jérémie Azou, Champion olympique en deux de couple poids léger masculin aux Jeux olympiques d’été de 2016. L’arrivée de la flamme se fera aux Halles Génicoud où diverses animations seront présentes.

La municipalité d’Avignon lance les ‘Jeux d’Avignon’, première initiative de la ville sous le label ‘Terre de Jeux 2024’.©Jérôme Renaud

En parallèle, d’autres parcours de flammes seront mis en place à partir de 11h, notamment à Montfavet et au Pont-des-deux-eaux. Chaque relayeur, âgé d’au moins neuf ans, parcourra entre 500 et 800m avant transmettra la flamme à un autre.
A 16h30, tous les coureurs se regrouperont à la plaine des sports pour l’embrasement de la vasque, en présence de Jérémie Azou.

Des jeux en famille et entre amis
L’après-midi se poursuivra par des défis sportifs entre équipes intergénérationnelles à la plaine des sports et au stade nautique, de 16h à 20h : escrime, natation, kayak, volleyball, basketball, handball, rugby, pétanque… au total, 25 défis sportifs seront proposés.
Pour participer à ces défis, il faut constituer une équipe de quatre à six participants avec, obligatoirement, deux enfants de moins de 12 ans et un adulte de plus de 50 ans. L’équipe devra participer à au moins six des 25 défis proposés pour recevoir un souvenir ‘Terre de Jeux 2024’.
Particularité de ces défis, la Mairie a souhaité les rendre accessibles aux personnes porteuses de handicap pour « être dans une dynamique olympique et également paralympique ».
Pour clôturer la journée, la plaine des sports se transformera, dès 19h, en salle de concert et accueillera le DJ Breakbot pour un concert de musique électro.

Informations pratiques
Retrouvez toutes les informations concernant l’inscription et la participation aux Jeux d’Avignon sur le site de la mairie d’Avignon.

Affiche des ‘Jeux d’Avignon’ qui auront lieu le 2 juillet 2022.

1re édition des Jeux d’Avignon : «Sportif, populaire et familial»

Les Jeux Olympiques de Tokyo sont terminés et la bonne nouvelle c’est qu’il n’y aura pas quatre ans à attendre avant la prochaine édition. Avec le décalage d’un an des JO de Tokyo en raison de la pandémie du Covid-19, Paris 2024 se profile déjà dans trois ans. Un laps de temps que les athlètes tricolores devront mettre à profit pour faire émerger une génération de sportifs encore plus forte.
En effet, avec 33 médailles dont 10 en or, le bilan de cette édition de Tokyo est moins bon qu’espéré pour la France qui termine à la huitième place du classement classique des nations les plus victorieuses.
Comme attendu, les Etats-Unis sont en tête du classement des médailles des Jeux olympiques de 2021 alors que la Chine arrive deuxième. Et comme à chaque nouvelle olympiade, le classement du nombre de médailles par pays est souvent le miroir d’autres facteurs tels que la puissance économique de ce territoire ou sa forte population.
Si l’on regarde en revanche, le nombre de médailles remportées rapporté à la population, un différent tableau se dresse. Comme le mettent en avant les données de Tokyo 2020 et la Banque Mondiale via Le Monde, ce sont alors des micro-états tels que Saint-Marin ou l’île caribéenne de Grenade qui dominent le Top 10. D’après ce scénario, la France se situe à la 39ème place tandis que les États-Unis et la Chine arrivent à la 60ème et 78ème place.

De Claire Jenik pour Statista


1re édition des Jeux d’Avignon : «Sportif, populaire et familial»

Après un report d’un an en raison de la pandémie (et toujours sur fond de doutes et polémiques) les Jeux olympiques de Tokyo ont enfin débuté et 408 athlètes français vont tenter de décrocher une médaille. Derrière les têtes d’affiche, comme Teddy Riner, Florent Manaudou, Kevin Mayer ou Clarisse Agbegnenou, la France peut compter sur un important réservoir d’athlètes potentiellement médaillables à Tokyo.

Quel a été le parcours des Bleus au cours des derniers JO d’été ?

Avec un total de 42 médailles (10 en or, 18 en argent, 14 en bronze) obtenues lors des Jeux Olympiques de Rio, dont celle des Vauclusiens Michaël Guigou et Jérémie Azou, la France a dépassé son précédent record établi à Pékin en 2008. Cette année-là, les Bleus avaient obtenu 41 médailles. Ainsi, jamais depuis l’après-guerre, l’équipe française n’avait été autant distinguée que lors des Jeux Olympiques d’été à Rio. Elle a pu notamment compter sur six médailles en boxe et cinq médailles en judo.

De Claire Jenik pour Statista


1re édition des Jeux d’Avignon : «Sportif, populaire et familial»

Alors que l’épéiste Romain Cannone vient d’empocher la première médaille d’or des jeux olympiques de Tokyo pour l’équipe de France, retour sur la contribution des sportifs vauclusiens au palmarès olympique hexagonal.

Nos confrères de France info sport viennent d’éditer un recensement complet, département par département, des 1 627 médailles françaises obtenues aux Jeux olympiques depuis le début de l’ère moderne avec les JO d’Athènes en 1896.
Dans cet article, on apprend que le Vaucluse a rapporté 9 médailles à la France (9 aux JO d’été, aucune aux JO d’hiver) depuis 1896. Ce qui en fait le 52edépartement français le plus prolifique, tous métaux confondus. Il se classe derrière le Finistère et devant la Loire.
Dans le détail, les athlètes vauclusiens ont remporté 5 médailles d’or, 3 médailles d’argent et 1 médaille de bronze. Rapporté à sa population, il se classe 53e des départements français en termes de médaille par habitant. Le Vaucluse a particulièrement brillé en handball (4 médailles, dont 3 pour le seul Michaël Guigou entre 2008 et 2016) et en aviron (1 médaille), avec Jérémie Azou, licencié au SNA (Société nautique d’Avignon) depuis 2002, dans la catégorie ‘du deux de couple poids léger’. Un titre obtenu en 2016 à Rio.
Dans les départements limitrophes, ce sont les Bouches-du-Rhône où l’on dénombre le plus de médailles 35 médailles (toutes durant les Jeux d’été) dont 9 en or. Arrivent ensuite le Gard, 12 médailles (11 aux JO d’été et 1 aux JO d’hiver dont 7 en or), la Drôme 9 médailles (8 aux JO d’été et 1 aux JO d’hiver dont 6 en or), l’Ardèche 3 médailles à la France (3 aux JO d’été dont 1 en or) et les Alpes-de-Haute-Provence 1 médaille d’argent aux JO d’hiver de 1992.


1re édition des Jeux d’Avignon : «Sportif, populaire et familial»

Alors que les Jeux Olympiques de 2020 viennent de débuter dans le contexte d’augmentation des cas de Covid-19, le Japon a enregistré en moyenne 3 000 cas par jour cette semaine alors que seuls un peu plus de 20% des Japonais sont complètement vaccinés à ce jour. L’événement devrait désormais se dérouler à huis clos, ce qui représente un coup dur pour le public et les organisateurs après un travail et des investissements massifs. Cette édition des Jeux est hélas de plus en plus impopulaire au Japon et à travers le monde.

Si accueillir les Jeux Olympiques est toujours un honneur pour les pays organisateurs en temps normal et offre des perspectives de retombées économiques, les coûts liés à l’organisation de l’événement sont eux beaucoup moins réjouissants. Les précédentes éditions des JO ont montré qu’un dépassement du budget prévu initialement est presque inévitable et sont quasiment devenu la norme pour les villes hôtes.

Dans le cas de Tokyo, on estime que le report des Jeux d’un an en raison de la pandémie a coûté au Japon 2,8 milliards de dollars, dont les deux tiers ont été payés par des fonds publics. Cela s’ajoute à un projet dont le budget avait déjà été largement dépassé. Lorsque la capitale japonaise a remporté les Jeux olympiques en 2013, le comité de candidature prévoyait une facture finale de 7,3 milliards de dollars. Celle-ci fut revue à la hausse à 12,6 milliards de dollars en décembre 2019 avant le report, puis à 22 milliards de dollars. Selon les journaux financiers Nikkei et Asahi, le coût final de l’organisation des Jeux Olympiques s’élèvera en réalité à 28 milliards de dollars. Si le montant de la facture se confirme, cela ferait des JO d’été de Tokyo les plus chers de l’histoire récente.

Selon Les Echos, le budget révisé des JO de Paris-2024, initialement bâti en 2016, augmentait de 2,5 %, à 4,6 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) en décembre 2020. Cette progression résultait pour l’essentiel d’une légère hausse (71 millions d’euros) de la contribution du Comité olympique international (CIO), laquelle avoisine désormais 1,2 milliard d’euros. Toutefois, une nouvelle revue des risques de surcoûts engendrés par la crise du Covid-19 reste également probable.

De Claire Jenik pour Statista


1re édition des Jeux d’Avignon : «Sportif, populaire et familial»

Avec l’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, il serait normalement temps de les anticiper avec joie et enthousiasme – pour la ville hôte, les spectateurs du monde entier et les athlètes pour lesquels cette participation est l’aboutissement d’années de préparation. Cette année, avec le COVID-19, les choses sont tristement différentes.

Un an après le report des Jeux en raison de la pandémie, le Japon se prépare à vivre l’événement sportif par excellence avec des sentiments mitigés: joie et tristesse, fierté et inquiétude. Certains les appellent déjà «les Jeux Olympiques tristes». Afin d’éviter la propagation du virus, il n’y aura en effet pas de spectateurs dans les tribunes des stades de Tokyo, les accolades entre athlètes ne seront pas autorisées et les olympiens devront mettre eux-mêmes leur médaille autour du cou pour éviter tout éventuel contact.

Selon un récent sondage Ipsos, une moyenne de 57% des personnes interrogées dans les 28 pays dans lesquels le sondage a été réalisé est opposée à la tenue des JO cette année, avec une opposition japonaise particulièrement forte à 78%. Au milieu des craintes d’une augmentation du nombre de cas et de variantes virales aggressives, le peuple japonais est fermement opposé aux Jeux de Tokyo.

Alors que les athlètes se retirent des Jeux olympiques en raison d’infections au COVID et que d’autres se seraient révélés positifs après leur arrivée au village olympique, les doutes sur la sécurité continuent de faire planer sur l’évènement. Selon un sondage Asahi Shimbun, 68% des répondants japonais doutent que les Jeux puissent se dérouler « en toute sécurité », une promesse faite à plusieurs reprises par le Premier ministre Yoshihide Suga et le CIO.

De Claire Jenik pour Statista

https://echodumardi.com/tag/jeux-olympiques/page/2/   1/1