Un peu d’Avignon aux JO Paris 2024 grâce à la scénographe Emmanuelle Favre
Entre les 24,4 millions de téléspectateurs pour la cérémonie d’ouverture sur la Seine le vendredi 26 juillet et les 17,1 millions ce dimanche 11 août pour la clôture au Stade de France, l’ordonnancement de cet évènement mondial concocté par le metteur en scène Thomas Jolly est aussi le fruit de l’imagination et du travail d’une l’ancienne élève du Lycée Mistral à Avignon, Emmanuelle Favre.
Bon sang ne saurait mentir. Avec un arrière-grand-père clown, un papa violoniste qui a notamment joué dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes en 1958 aux côtés de l’iconique Gérard Philipe, Emmanuelle Favre a continué à creuser le sillon de l’art et de la créativité.
Après l’École supérieure des Arts et Techniques, en architecture d’intérieur puis en scénographie, cette passionnée d’opéra travaille notamment aux côtés du timide et talentueux Dominique Lebourges, patron d’Artefact à Courthézon. Cet atelier en pleine campagne, spécialisé dans la conception de décors, s’est fait un nom dans le monde du théâtre, des concerts de stars planétaires, de la danse et de l’opéra. Il a collaboré maintes fois aux Chorégies d’Orange, à la Scala de Milan, au Théâtre des Champs-Élysées, au Ballet de Maurice Béjart et aux tournées de Mylène Farmer ou de Johnny Hallyday. Et Emmanuelle Favre était là aussi pour Matt Pokora, Booba, Calogero, Gad Elmaleh, Julien Clerc ou Dutronc, père et fils.
Quand Thomas Jolly est venu à Avignon en 2018 grâce à Olivier Py, alors directeur du Festival In, c’était pour mettre en scène la tragédie du philosophe stoïcien Sénèque Thyeste. Un moment, une rencontre qui, pour Emmanuelle, débouchera sur une collaboration avec lui pour la comédie musicale Starmania pour laquelle l’avignonnaise a décroché le Molière de la création visuelle et sonore en 2023. Mais elle a aussi souvent participé aux mises en scènes opératiques à Saint-Pétersbourg, à Tokyo, à Séoul, à Marseille avec Charles Roubaud et Katya Duflot et surtout à Orange, à l’époque de Raymond Duffaut, où on l’a vue en coulisses à maintes reprises pour Tosca, Aïda, La Bohème, Carmen, Madame Butterfly ou Rigoletto.
Et dimanche 11 août, pour la fin de cette mémorable Olympiade 2024 de liesse, de folie, d’engouement, de réjouissance, de partage, d’inclusion, de fraternité et de solidarité avec tous les sportifs, tous les bénévoles et tous les spectateurs, Emmanuelle Favre, aux côtés de Thomas Jolly et de toute son équipe, a apporté son talent, son supplément d’âme, son sens de la scénographie dans l’immense Stade de France avec danseurs, acrobates et… Tom Cruise. « Mon travail, c’est de traduire en volume, en 3D, les idées du metteur en scène », dit-elle modestement. Bravo l’artiste !
Un peu d’Avignon aux JO Paris 2024 grâce à la scénographe Emmanuelle Favre
Si Auvergne-Rhône-Alpes n’a accueilli que quelques épreuves des Jeux olympiques, elle n’en reste pas moins une terre privilégiée par les équipes pour s’entraîner dans des conditions optimales. Chaussons nos baskets pour partir à la découverte de ces destinations à l’esprit sportif, mais qui conviennent à toutes les envies. Notre sélection.
Équipé de toutes les infrastructures nécessaires, Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) est un spot privilégié l’été par les sportifs de haut niveau pour des stages de préparation physique, et par les touristes qui peuvent profiter du plan d’eau.
Lieu d’histoire, le village du Chambon-sur-Lignon est niché aux confins de la Haute-Loire, de l’Ardèche et des Cévennes, sur le plateau du Vivarais Lignon. Terre de Justes, le plateau entama une résistance civile, spirituelle et armée entre 1940 et 1944 en sauvant des centaines de Juifs des persécutions. Ce village de moyenne montagne accueille aussi, depuis une vingtaine d’années, des équipes sportives de haut-niveau pour leurs stages de préparation aux compétitions qui les attendent. Il n’est pas rare d’y croiser les Verts de l’AS Saint-Etienne, le Lou rugby, l’équipe de France féminine de Volley ou encore le XV de France. Cette impulsion a été donnée par Guillaume Chazot, le directeur de l’hôtel Bel Horizon, convaincu que la station possédait toutes les infrastructures pour devenir un lieu incontournable pour la préparation des équipes professionnelles. Ses forêts et ses sentiers pour la randonnée ou la pratique du VTT, son golf de 18 trous, son dojo, mais aussi son terrain de foot et ceux homologués de volley, de basket et de hand-ball, ses piscines et tennis…
Se détendre au plan d’eau du Chambon-sur-Lignon
À moins de deux kilomètres du village, la plage, site phare du tourisme local, accueille les estivants pour se rafraîchir, se baigner ou pique-niquer dans un cadre équipé de pataugeoire pour les petits, de jeux pour les plus grands, d’un terrain de volley et de terrains de pétanque. La retenue d’eau, d’environ 5 600 m2, est alimentée par le Lignon, et sa fraîcheur quelque peu désarçonnante de prime abord, est un véritable bienfait quand les températures culminent. Il est possible de se restaurer sur place au snack. Un poste de secours mobile est également présent et la baignade est surveillée à l’intérieur d’une zone délimitée, du mercredi au dimanche de 11 h à 18 h, en juillet et août.
Dormir au Bel’Ô
À deux pas du centre-bourg, le Bel’Ô s’est spécialisé dans l’accueil de sportifs de haut niveau, grâce à Guillaume Chazot, qui connaît bien le monde du sport et aime chouchouter les sportifs, qu’il accueille dans son établissement depuis 1998. Néanmoins, l’hôtel-restaurant de 28 chambres (18 chambres + cinq chalets comprenant deux chambres indépendantes + deux chambres accessibles aux personnes à mobilité réduite) accueille tous les publics et dispose également d’un espace bien-être équipé d’un spa, sauna, hammam, douche balnéo, solarium et d’une piscine extérieure chauffée. En cuisine, on retrouve le chef Benoît Chervy dont les plats mettent à l’honneur les produits de la région, mais aussi d’ailleurs.
Croiser les plaisirs à l’Arbre vagabond
Au lieu-dit Cheyne, le bar à vins, librairie, galerie L’arbre vagabond croise les plaisirs. La cuisine est préparée à base de produits frais du marché et souvent bio. Côté vins, une centaine de références de vins nature et bio sont proposées. Créé en 2014 par Jean-François Manier, cofondateur de Cheyne éditeur, et son fils Simon, cuisinier, L’Arbre vagabond prend place dans l’ancien atelier de typographique de la maison d’édition. Si les activités d’édition ont déménagé à Devesset, à quelques kilomètres, le festival des Lectures sous l’arbre se déroule toujours autour de L’Arbre vagabond. La prochaine édition aura lieu du 18 au 24 août 2024.
Divonne-les-Bains, sport et relaxation
Divonne-les-Bains, charmante station thermale située dans l’Ain, à la frontière franco-suisse, séduit par son cadre naturel enchanteur. Nichée entre le Jura et le lac Léman, la ville offre une vue imprenable sur les Alpes. Son lac paisible, ses parcs verdoyants et son architecture Belle Époque confèrent à Divonne une atmosphère élégante et relaxante. En 2024, la commune s’est préparée à accueillir « Terre de Jeux », un événement sportif et festif en amont des Jeux olympiques de Paris. La ville a été un lieu de rencontre pour les athlètes et le public, proposant des activités sportives et des animations pour tous les âges. 17 pays d’Océanie, dont l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Fidji, avec 45 athlètes, ont choisi Divonne pour s’entraîner dans des disciplines comme le canoë-kayak sprint, le paracanoë, le triathlon ou encore la nage en eau libre. Avant eux, plusieurs clubs de football de ligue 1, l’équipe de France de basket ou encore celle d’épée dame avaient choisi la ville pour ses bonnes conditions d’accueil.
Le lac, joyau naturel au cœur de la ville
Le lac de Divonne, mis en eau en 1964, est un lieu prisé tant pour la détente que pour les activités sportives. Entouré de sentiers pittoresques de 3,34 km, il invite à la promenade et à la contemplation. Le lac de Divonne a accueilli des athlètes venus du monde entier. Les visiteurs peuvent toujours profiter des nombreuses activités touristiques du site : pédalos, plages aménagées et restaurants au bord de l’eau. Le lac devient ainsi un véritable carrefour entre sport de haut niveau et découvertes touristiques.
Du lac à la montagne
Le parcours VTT du Mont Mussy est une aventure inoubliable pour les amoureux de la nature. À travers des sentiers boisés et des paysages pittoresques, ce parcours offre une expérience enrichissante. Une fois au sommet, plusieurs activités sont possibles, comme admirer la vue panoramique exceptionnelle sur le Jura, les Alpes et le lac Léman, idéale pour la photographie. Des aires de pique-nique permettent de prendre son repas en plein air tout en profitant du cadre naturel, propice à la détente. Les plus aventureux peuvent explorer les sentiers secondaires. Enfin, observer la faune locale est une activité apaisante et passionnante.
Tout ce sport, ça creuse !
Et quoi de mieux que goûter aux spécialités de Divonne-les-Bains pour s’en remettre. Choisir la tarte à la papette en l’accompagnant d’une gorgée de cuvées insolentes est une bonne option. Spécialité du pays de Gex voisin, qui se trouve facilement dans les trois boulangeries de Divonne-les-bains, la « papette » est composée d’un fond de tarte de pâte briochée, rempli d’une crème pâtissière cuite au four. Pas très « régime » mais ultra-gourmande, elle se marie à merveille avec les cuvées insolentes de Karin. Cette œnologue choisit ses cépages qu’elle vinifie pour faire de nouveaux vins certifiés (vendanges à la main, pressage du raisin à l’aide d’un pressoir manuel).
Domaine de la Brunerie, le cœur sportif de Voiron
Situé sur le domaine de la Brunerie, à Voiron, le Tremplin sport formation (TSF) est installé dans les anciens locaux restaurés du Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (Creps). Il accueille dans un environnement particulièrement adapté, des athlètes de différents sports qui souhaitent se préparer pour des compétitions. Entièrement tourné vers le sport et la performance sportive, le domaine de la Brunerie compte aussi une pépinière d’entreprises spécialisées dans le sport, la santé et le bien-être. Si le site est particulièrement agréable (on y compte un bassin, des châteaux…), il est surtout apprécié pour ses équipements. En plus d’une grande piste d’athlétisme, le domaine héberge un grand gymnase, quatre terrains de basket 3×3, la plus longue piste de BMX du monde et un complexe d’entraînement pour l’escalade pour trois disciplines. Utilisé régulièrement par les différentes équipes de France dans le cadre de stages de préparation aux compétitions internationales, il était le lieu de préparation de l’équipe de France féminine au mois de juin dernier. Une des volontés de la Ville de Voiron quand elle a repris le site de la Brunerie, partiellement occupé par TSF, était que le site soit ouvert, et que les voironnais puissent se l’approprier. Si les sites d’entraînement ne sont pas accessibles, le parc est ouvert à la promenade, mais pas seulement. Nombreux sont les sportifs amateurs locaux qui viennent courir dans les chemins boisés du parc. D’ailleurs, trois boucles sont balisées pour s’entraîner selon son niveau.
Le domaine de la Brunerie, c’est aussi un pôle de loisirs
Le Pavlab, parc aventure outdoor est situé dans un domaine historique et forestier remarquable de 18 hectares ouvert au public de mi-mars à novembre. Il propose des activités ludiques dès trois ans, et jusqu’aux adultes. À commencer par des parcours d’accrobranches pour progresser en toute sécurité sur des parcours qui comptent parmi les plus hauts de la région, au sommet d’arbres tricentenaires rares et majestueux. Un des parcours offre même une tyrolienne d’un kilomètre. Au sol, le Pavlab propose trois jeux d’exploration en équipe pour piquer la curiosité et le sens de l’aventure des participants, ainsi qu’un parcours de chasse au trésor, dont le niveau est adaptable selon l’âge des participants, toujours dès trois ans, mais aussi avec des parcours ados et adultes.
Un peu d’Avignon aux JO Paris 2024 grâce à la scénographe Emmanuelle Favre
À un jour de la fin des Jeux Olympiques de Paris 2024, les dernières épreuves s’enchaînent. Le Vauclusien Jean-Baptiste Mourcia est allé jusqu’en finale du pentathlon moderne ce samedi 10 août et a terminé à la 11ᵉ place du classement.
Champion d’Europe cadets en 2017 en individuel et par équipe, puis champion du monde junior en 2019, le Pertuisien Jean-Baptiste Mourcia a participé à ses premiers Jeux Olympiques cette année. S’il n’a pas remporté de médaille, le Vauclusien a tout de même pris la 11ᵉ place du classement.
« Je suis en finale, c’est déjà terrible, avait-il annoncé au micro de France 2 ce vendredi 9 août lors des demi-finales. Je n’aurais pas pu choisir mieux comme premiers Jeux Olympiques qu’à la maison. »
Aucun regret donc pour le Vauclusien qui a tout donné lors des épreuves de sa discipline, le pentathlon, qui regroupe cinq disciplines différentes : l’équitation, l’escrime, la natation, la course à pied et le tir au pistolet.
Un second Français, Valentin Prades, a lui aussi atteint la finale, à laquelle il a terminé en 16ᵉ position.
Un peu d’Avignon aux JO Paris 2024 grâce à la scénographe Emmanuelle Favre
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 vont s’achever ce dimanche 11 août et les athlètes donnent tout lors des différentes épreuves. C’est le cas de plusieurs Vauclusiens comme Carlota Dudek, pour qui l’aventure olympique s’achève lors de la phase préliminaire.
Native de Pertuis, celle qu’on surnomme B-Girl Señorita Carlota, 22 ans, a rencontré le breakdance à l’âge de 6 ans. Coup de foudre, la jeune Vauclusienne n’a jamais cessé de danser depuis et a remporté de nombreux titres.
Championne de France dans la catégorie des moins de 15 ans en 2015 et championne de France en 2019, Carlota a su prouver son talent à de nombreuses reprises, jusqu’à être sélectionnée pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Si la Pertuisienne s’est inclinée face à ses concurrentes ce vendredi 9 août lors des battles de la phase préliminaire de breaking, nouvelle discipline olympique, elle a tout de même rendu la France fière, et plus particulièrement le Vaucluse. Ce n’est que partie remise pour Carlota, qui n’a pas démérité, et qui aura bien d’autres occasions pour conquérir d’autres jurys lors de futures compétitions.
Il reste tout de même un espoir de médaille française parmi les breakdanceuses. Sya Dembélé, alias B-Girl Syssy, poursuit quant à elle la compétition. Les quarts de finale auront lieu dès 20h et seront suivis des demi-finales et les finales.
Un peu d’Avignon aux JO Paris 2024 grâce à la scénographe Emmanuelle Favre
« Paris est une fête », écrivait Ernest Hemingway. Une courte phrase qui fait encore sens aujourd’hui, à l’heure où les Jeux Olympiques de Paris 2024 battent leur plein.
Avec 23 millions de téléspectateurs pour la cérémonie d’ouverture, 42 millions devant leur télé pendant au moins une minute depuis le début de la compétition, les Jeux Olympiques font le plein dans une ambiance survoltée. « Cette cérémonie était grandiose, malgré certains éléments, commence par dire Jean Viard. C’était la France des villes, Paris, Versailles, Marseille, celle du génie français, seul le sport peut apporter une telle joie, booster le taux de satisfaction. Il est le vecteur d’une émotion intense comme le foot en 98, faute de clarification politique après la dissolution surprise du 9 juin, ces JO ressoudent les Français. »
Le patron des Éditions de l’Aube à La Tour d’Aigues émet juste une critique : « Il manquait les paysans, les ouvriers, le travail n’était pas représenté, pas plus que la France des campagnes, des ronds-points, c’était très métropolitain, très urbain. Heureusement, le sport cimente la culture populaire, la cohésion, la diversité et la fierté française » ajoute-t-il. « Nous sommes le pays de la Révolution qui a une résonance universelle, nous sommes médaille d’or de l’égalité Homme-Femme, de l’Outre-mer, du hip-hop, du spectacle vivant. Avec la scène magique de la montgolfière au-dessus de Paris, on n’a même pas senti la pluie, et pourtant, c’était un déluge. Cette ferveur, cet enthousiasme a tout emporté et en plus, les athlètes sont flamboyants, ils collectionnent les médailles. »
Entre les monuments, les avenues, les ponts, les parcs, l’architecture majestueuse de Paris, les Français partagent la même fierté patriotique, le même sentiment de bonheur, de partage de ce bien commun. Jean Viard ajoute : « Il y a un mois, on était en pleine dépression avec ces élections. Ces JO font du bien, la compétition est positive, elle valorise les gagnants et elle est solidaire des perdants, elle fédère. On fait nation. On se souvient de l’époque des ‘Black-Blanc-Beurre’ en 1998, mais depuis, la Loi Immigration a fait des ravages. Mais il ne faut pas se méprendre, ceux qui votent RN ne sont pas forcément tous racistes. Il serait temps que les politiques soient à la hauteur, se remontent les manches, se mettent au travail et arrêtent de faire les c… Que le modèle républicain revienne en force. Et surtout que cette fraternité et cette liesse populaire se poursuivent après les JO, pendant les Jeux Paralympiques, entre le 28 août et le 8 septembre. »
Un peu d’Avignon aux JO Paris 2024 grâce à la scénographe Emmanuelle Favre
Les Jeux olympiques de Paris battent leur plein. La cérémonie d’ouverture a lieu le vendredi 26 juillet dans la capitale, en partie sur la Seine. C’est la troisième fois que Paris accueille les Jeux, cent ans exactement après la dernière olympiade parisienne.
Cette année, plus de 10 000 athlètes devraient prendre part à la compétition, avec des épreuves prévues sur une grande partie du territoire français métropolitain et d’outre-mer : l’épreuve de surf, par exemple, a lieu à Tahiti, au célèbre spot de surf de Teahupo’o.
Comme le montre notre infographie (voir ci-dessous), basée sur des données compilées par le site Olympedia, les États-Unis sont, de loin, le pays ayant à l’heure actuelle reçu le plus de médailles lors des Jeux olympiques d’été modernes (soit depuis 1896). Les athlètes américains comptabilisent actuellement 2 655 médailles au total : 1 070 médailles d’or, 841 d’argent et 744 de bronze. En deuxième position des nations les plus titrées, on retrouve l’URSS — un exploit impressionnant, puisque l’ancien bloc soviétique n’a pris part qu’à dix éditions des jeux d’été au total (entre 1952 et 1988). En dix participations, les athlètes soviétiques ont remporté 395 médailles d’or, 319 médailles d’argent et 296 médailles de bronze, soit 1 010 médailles au total.
La France, quant à elle, arrive en dernière position du top 5 des nations avec le plus de médailles olympiques : elle a jusqu’à maintenant reçu 231 médailles d’or, 257 médailles d’argent et 285 médailles de bronze.
De Valentine Fourreau pour Statista
Un peu d’Avignon aux JO Paris 2024 grâce à la scénographe Emmanuelle Favre
On pouvait s’attendre à ce que les JO soient l’occasion d’une parenthèse plus que nécessaire. De ce point de vue, la cérémonie d’ouverture aura donné le ton. On y a retrouvé notre fierté d’être français. Nos valeurs, notre esprit critique, nos patrimoines, nos savoir-faire, et nos diversités y ont été sublimés. Une France créative qui vibre à l’unisson. C’est beau non ? On se demandait si c’était encore possible…
Il faut bien reconnaître que seul le sport est capable d’accomplir cet exploit de mobiliser tout un peuple et de les réunir autour de valeurs comme le respect, la fraternité ou l’humilité (liste non limitative). On mettra de côté pour une fois les grincheux et les râleurs professionnels. En juillet 1998, avec la victoire de la France contre le Brésil (3-0 rappelons-le) en Coupe du Monde de football, c’était aussi la victoire de la France Black-Blanc-Beur. Mais avec les JO, nous ne sommes plus dans l’entre-soi franco-français. On change de dimension, c’est le monde entier qui nous regarde. Notre sentiment de fierté n’en est que plus fort.
Une France qui affiche ses créations les plus folles et se nourrit de toutes ses diversités
Cette cérémonie d’ouverture aura surpris tout le monde. On s’attendait évidemment à découvrir la ville lumière sous ses plus beaux apparats. Genre carte postale et clichés consensuels. Bien sûr, elles étaient là ces images d’Épinal. Imaginez le tollé si elles n’avaient pas été au rendez-vous ? Mais nous avons eu droit à bien plus. Thomas Jolly, le génial metteur en scène de cette cérémonie hors-norme, a montré une France qui affiche ses créations les plus folles et se nourrit de toutes ses diversités. Et, cela à un moment où les crispations identitaires divisent le pays. Au moins pour cela, bravo !
« Nous gagnerions à nous inspirer quotidiennement de l’esprit du sport et des valeurs de l’olympisme. »
Mais, après il se passe quoi, une fois l’émotion retombée ? On se prête à rêver que tout cela perdure quelque peu… Et, que notre pays cesse de se fracturer. Nous gagnerions à nous inspirer quotidiennement de l’esprit du sport et des valeurs de l’olympisme. Trois semaines tous les deux ans c’est clairement pas assez. C’est la raison pour laquelle, je propose que l’on nomme comme premier ministre un grand sportif ou une grande sportive, médaillé(e) d’or, bien sûr. Lui ou elle au moins, auront plus qu’une majorité relative !
Un peu d’Avignon aux JO Paris 2024 grâce à la scénographe Emmanuelle Favre
Quelques-uns des 571 athlètes français qui participent aux Jeux Olympiques de Paris 2024 sont Vauclusiens. C’est le cas notamment de Romain Mahieu, champion du monde de BMX en 2023 et qui fait partie du BMX Club de Sarrians, qui participera, au sein de l’équipe de France, aux épreuves de BMX Racing ces jeudi 1ᵉʳ et vendredi 2 août.
Pour l’occasion, ses fidèles supporters se réuniront de 20h à 22h ces jeudi et vendredi au restaurant Le Sarriannais (28 Boulevard Albin Durand, Sarrians), qui retransmettra les épreuves en direct et se transformera en véritable ‘fan-zone’. L’occasion de venir encourager le coureur de BMX, grand favori du côté français, et ses coéquipiers, qui ont de grandes chances de remporter une médaille. Une chose est sûre, les Sarriannais, eux, seront tous derrière Romain Mahieu.
Un peu d’Avignon aux JO Paris 2024 grâce à la scénographe Emmanuelle Favre
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont enfin débuté et battent leur plein depuis plusieurs jours. La France a déjà huit médailles à son compteur, dont trois d’or, trois d’argent, et deux de bronze (le lundi 29 juillet à 10h).
Si les Français ont su se montrer performant jusqu’à présent, ils ne comptent pas s’arrêter là. Sur les 571 athlètes français, 63 viennent de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et 7 du département de Vaucluse. Parmi ces derniers, il y a notamment le coureur de BMX Sylvain André, licencié à Cavaillon, champion du monde de BMX 2018 et vainqueur de la coupe du Monde en 2017 et 2022. Il participera, au sein de l’équipe de France, à l’épreuve de BMX Racing ce jeudi 1ᵉʳ août.
Le Cavaillonnais et le reste de l’équipe française disputeront les quarts de finales qui se feront en trois séries à partir de 20h. Les demi-finales et la finale, quant à elles, auront lieu le lendemain, également à partir de 20h. Ce jeudi 1ᵉʳ août, la Ville de Cavaillon mettra en place une ‘fan zone’ et diffusera sur écran géant les quarts de finale sous la verrière de l’Hôtel de ville. L’occasion de se réunir autour du programme fédérateur qu’est le sport et de soutenir l’équipe de France de BMX.