25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Tendance économique en Vaucluse : léger mieux grâce aux JO mais pas de quoi pavoiser

Selon la dernière enquête de la Banque de France menée auprès de 8 500 entrepreneurs entre le 22 juillet et le 5 août dans la Région Sud, on constate une légère progression en juillet dans le secteur des services marchands (commerce, restauration, tourisme, banques, assurances) et le bâtiment, l’industrie, elle a peu évolué.

Pour août, l’activité attendue est en légère hausse, notamment dans les services, donc le tertiaire, mais en repli dans le bâtiment, notamment de l’intérim. Les carnets de commandes restent clairsemés sauf dans l’aéronautique. Le marché de la construction de logements reste en panne. Les dirigeants d’entreprise se plaignent toujours de leur difficulté à recruter (35% contre 33% en juin).

Le marché de la construction de logements reste en panne.

L’impact des Jeux Olympiques et Paralympiques aurait boosté le PIB de +0,25% et l’emploi salarié est passé de +0,1% au dernier trimestre 2023 à +0,3% en début d’année, donc léger frémissement. Autre point positif, du côté de l’artisanat, en PACA, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de +9% l’an dernier, mais le nombre de radiations a fondu de 17% dans ce secteur économique qui représente 33% de l’économie dans la région. 

Mais le chômage en Vaucluse flirte toujours avec la barre des 10% alors que le tertiaire grimpe inexorablement avec la civilisation du temps libre et des loisirs, les demandes en voyages et en sorties des seniors argentés dont l’espérance de vie ne cesse de croître. Ces services représentent plus de 75% de l’activité économique, quand, en 40 ans, la part de l’industrie a été divisée par deux.

le chômage en Vaucluse flirte toujours avec la barre des 10%

Le problème de la France et du Vaucluse en ces temps de farniente estival et de Jeux bientôt Paralympiques, c’est l’incertitude politique, des ministres démissionnaires mais toujours en poste depuis sept semaines, des résultats d’élections effacés, un environnement économique au point mort, faute de visibilité. Espérons qu’on y verra plus clair à la rentrée avec un cap, un horizon. La dynamique est inerte depuis le 9 juin, date des Européennes et de la dissolution-surprise.


Tendance économique en Vaucluse : léger mieux grâce aux JO mais pas de quoi pavoiser

Entre les 24,4 millions de téléspectateurs pour la cérémonie d’ouverture sur la Seine le vendredi 26 juillet et les 17,1 millions ce dimanche 11 août pour la clôture au Stade de France, l’ordonnancement de cet évènement mondial concocté par le metteur en scène Thomas Jolly est aussi le fruit de l’imagination et du travail d’une l’ancienne élève du Lycée Mistral à Avignon, Emmanuelle Favre.

Bon sang ne saurait mentir. Avec un arrière-grand-père clown, un papa violoniste qui a notamment joué dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes en 1958 aux côtés de l’iconique Gérard Philipe, Emmanuelle Favre a continué à creuser le sillon de l’art et de la créativité.

Après l’École supérieure des Arts et Techniques, en architecture d’intérieur puis en scénographie, cette passionnée d’opéra travaille notamment aux côtés du timide et talentueux Dominique Lebourges, patron d’Artefact à Courthézon. Cet atelier en pleine campagne, spécialisé dans la conception de décors, s’est fait un nom dans le monde du théâtre, des concerts de stars planétaires, de la danse et de l’opéra. Il a collaboré maintes fois aux Chorégies d’Orange, à la Scala de Milan, au Théâtre des Champs-Élysées, au Ballet de Maurice Béjart et aux tournées de Mylène Farmer ou de Johnny Hallyday. Et Emmanuelle Favre était là aussi pour Matt Pokora, Booba, Calogero, Gad Elmaleh, Julien Clerc ou Dutronc, père et fils.

Quand Thomas Jolly est venu à Avignon en 2018 grâce à Olivier Py, alors directeur du Festival In, c’était pour mettre en scène la tragédie du philosophe stoïcien Sénèque Thyeste. Un moment, une rencontre qui, pour Emmanuelle, débouchera sur une collaboration avec lui pour la comédie musicale Starmania pour laquelle l’avignonnaise a décroché le Molière de la création visuelle et sonore en 2023. Mais elle a aussi souvent participé aux mises en scènes opératiques à Saint-Pétersbourg, à Tokyo, à Séoul, à Marseille avec Charles Roubaud et Katya Duflot et surtout à Orange, à l’époque de Raymond Duffaut, où on l’a vue en coulisses à maintes reprises pour Tosca, Aïda, La Bohème, Carmen, Madame Butterfly ou Rigoletto.

Et dimanche 11 août, pour la fin de cette mémorable Olympiade 2024 de liesse, de folie, d’engouement, de réjouissance, de partage, d’inclusion, de fraternité et de solidarité avec tous les sportifs, tous les bénévoles et tous les spectateurs, Emmanuelle Favre, aux côtés de Thomas Jolly et de toute son équipe, a apporté son talent, son supplément d’âme, son sens de la scénographie dans l’immense Stade de France avec danseurs, acrobates et… Tom Cruise. « Mon travail, c’est de traduire en volume, en 3D, les idées du metteur en scène », dit-elle modestement. Bravo l’artiste !


Tendance économique en Vaucluse : léger mieux grâce aux JO mais pas de quoi pavoiser

À un jour de la fin des Jeux Olympiques de Paris 2024, les dernières épreuves s’enchaînent. Le Vauclusien Jean-Baptiste Mourcia est allé jusqu’en finale du pentathlon moderne ce samedi 10 août et a terminé à la 11ᵉ place du classement.

Champion d’Europe cadets en 2017 en individuel et par équipe, puis champion du monde junior en 2019, le Pertuisien Jean-Baptiste Mourcia a participé à ses premiers Jeux Olympiques cette année. S’il n’a pas remporté de médaille, le Vauclusien a tout de même pris la 11ᵉ place du classement.

« Je suis en finale, c’est déjà terrible, avait-il annoncé au micro de France 2 ce vendredi 9 août lors des demi-finales. Je n’aurais pas pu choisir mieux comme premiers Jeux Olympiques qu’à la maison. »

Aucun regret donc pour le Vauclusien qui a tout donné lors des épreuves de sa discipline, le pentathlon, qui regroupe cinq disciplines différentes : l’équitation, l’escrime, la natation, la course à pied et le tir au pistolet.

Un second Français, Valentin Prades, a lui aussi atteint la finale, à laquelle il a terminé en 16ᵉ position.


Tendance économique en Vaucluse : léger mieux grâce aux JO mais pas de quoi pavoiser

L’Équipe de France de football a obtenu la médaille d’argent après sa défaite (5-3) contre l’Espagne ce vendredi 9 août 2024 au Parc des Princes. Titulaire, l’orangeois Joris Chotard ajoute une médaille au tableau des médailles obtenues par les vauclusiens. 

Une défaite au goût amer. Ce vendredi 9 août 2024, l’Équipe de France de football emmené par son sélectionneur Thierry Henry s’est incliné face à la « Roja » de Santiago Daena au Parc des Princes en finale de la compétition de football des Jeux Olympiques 2024 qui se déroulent à Paris. Titulaire, le milieu de terrain du MHSC (Montpellier Hérault Sport Club), Joris Chotard, natif de la ville d’Orange a donc obtenu une médaille d’argent qui aura du mal à contenter le vauclusien qui visait l’or sur cette compétition. 

Tout avait pourtant bien commencé pour les « bleus » qui avait ouvert le score à la 11ème minute par l’intermédiaire d’Enzo Millot qui a célébré son but dans un stade (48.000 spectateurs) en fusion acquis bien évidemment à la cause des français. Idéalement lancés, les bleus se sont ensuite totalement effondrés en 10 min en encaissant deux buts du barcelonais Fermin Lopez (18 et 25ème minute) avant de voir Baena, le milieu offensif de Villareal, aggravait la marque sur coup-franc. 

La seconde mi-temps a vu les hommes de Thierry Henry poussaient jusqu’au bout avec plusieurs grosses occasions. Ils seront récompensés en revenant au score grâce à un but du monégasque Akliouche sur un coup franc de Michael Olise à la 80ème minute. 3-2, les bleus continuent de pousser plus que jamais dans les 10 dernières minutes et finissent par obtenir un penalty sur une faute commise sur Arnaud Kalimuendo et transformé par l’attaquant de Crystal Palace, Jean-Philippe Mateta (89ème minute).

 L’Équipe de France finit donc par obtenir les prolongations mais encaisse un but cruel de la part des Espagnols par l’intermédiaire de Camello à la 100ème minute qui vient tromper Guillaume Restes d’un lob subtil. Les hommes de Thierry Henry ont ensuite tout donné pour égaliser et aller arracher les tirs aux buts mais c’est finalement les ibériques qui ont sanctionné les Français au bout de l’effort en aggravant le score à la 118ème par l’intermédiaire encore une fois de Camello qui signe donc un doublé. Médaille d’argent pour la France et pour notre vauclusien Joris Chotard. 


Tendance économique en Vaucluse : léger mieux grâce aux JO mais pas de quoi pavoiser

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 vont s’achever ce dimanche 11 août et les athlètes donnent tout lors des différentes épreuves. C’est le cas de plusieurs Vauclusiens comme Carlota Dudek, pour qui l’aventure olympique s’achève lors de la phase préliminaire.

Native de Pertuis, celle qu’on surnomme B-Girl Señorita Carlota, 22 ans, a rencontré le breakdance à l’âge de 6 ans. Coup de foudre, la jeune Vauclusienne n’a jamais cessé de danser depuis et a remporté de nombreux titres.

Championne de France dans la catégorie des moins de 15 ans en 2015 et championne de France en 2019, Carlota a su prouver son talent à de nombreuses reprises, jusqu’à être sélectionnée pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. 

Si la Pertuisienne s’est inclinée face à ses concurrentes ce vendredi 9 août lors des battles de la phase préliminaire de breaking, nouvelle discipline olympique, elle a tout de même rendu la France fière, et plus particulièrement le Vaucluse. Ce n’est que partie remise pour Carlota, qui n’a pas démérité, et qui aura bien d’autres occasions pour conquérir d’autres jurys lors de futures compétitions.

Il reste tout de même un espoir de médaille française parmi les breakdanceuses. Sya Dembélé, alias B-Girl Syssy, poursuit quant à elle la compétition. Les quarts de finale auront lieu dès 20h et seront suivis des demi-finales et les finales.

https://echodumardi.com/tag/jeux-olympiques-de-paris-2024/   1/1