Parc des Sports d’Avignon : les secouristes du Vaucluse s’entraînent pour les JO 2024
La semaine dernière, en prévision de la coupe du monde de rugby 2023 et des Jeux olympiques 2024, la préfecture de Vaucluse a organisé un exercice de gestion de crise au Parc des Sports d’Avignon. Les secouristes de la Croix Blanche du Vaucluse étaient présents avec d’autres autorités pour se préparer au mieux aux pires situations.
J.R.
Parc des Sports d’Avignon : les secouristes du Vaucluse s’entraînent pour les JO 2024
A l’aube des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Gilles Bonnassieux, président du comité départemental d’aviron en Vaucluse, souhaite mettre en avant ce sport qui n’est, selon lui, pas médiatisé en dehors des JO.
« L’aviron est un sport qui a une forte notoriété, mais qui est très peu visible. On en parle une fois tous les quatre ans pendant les Jeux Olympiques », explique Gilles Bonnassieux, président du comité départemental d’aviron en Vaucluse (CD84). Ce comité, qui s’articule autour des clubs d’Avignon et de Caderousse, a pour vocation la promotion de ce sport nautique et de le faire découvrir à de nouveaux pratiquants : adultes, jeunes, étudiants, parcours santé…
Le comité souhaite mieux prendre en compte le contexte territorial, économique et social dans lequel il s’inscrit : un besoin de solidarité et de bien-être individuel accentué par la crise sanitaire et une préoccupation environnementale de plus en plus prégnante. « Post-pandémie, il y a une attente des gens de retourner dehors et de pratiquer une activité physique. Si on prend tous les avantages de l’aviron, cela coche toutes les cases. » déclare le président du comité aux 254 adhérents (2021-2022).
Au vu de ces éléments, le comité départemental souhaite mettre en place une stratégie pour promouvoir la pratique de l’aviron au sein du département de Vaucluse : faire connaître, communiquer et démontrer, tel est le plan de Gilles Bonnassieux. La première étape de cette stratégie de promotion est de s’adresser en priorité à un public adulte, touché par la pandémie et qui souhaite reprendre l’activité physique. Pour le président du comité, viser ce public « est le choix de la facilité. Il faut juste leur donner le dernier un coup de pouce pour qu’ils franchissent le pas ».
Un sport complet et ouvert à tous
« L’Aviron est un sport complet », explique Gilles Bonnassieux. « Ce n’est pas traumatisant pour les articulations, c’est bon pour le cœur et c’est surtout un sport convivial » poursuit-il. Tout le monde peut s’y mettre et pour les personnes en perte d’autonomie, sédentaires ou éloignées d’une pratique physique, atteintes de maladies métaboliques, cardiovasculaires ou de cancers et/ou en rémission, un programme spécial a été pensé : Aviron Santé.
En plein air, été comme hiver, sur rivière, lac ou en mer, en solo, à deux, quatre ou huit, mixte ou non, l’aviron est un sport exigeant, mais complet, tant pour une pratique de loisir que pour de la compétition, même si pour Gilles Bonnassieux, l’entrée dans ce sport, principalement des jeunes, doit passer par le plaisir : « la médaille Olympique est le Graal, mais ce n’est pas comme ça qu’on rentre dans ce sport, ce n’est pas comme ça que vous allez attirer les jeunes ».
Pour permettre la découverte de ce sport, au coût matériel important, un prototype de bateau une place a été développé par l’entreprise ATG Technologies (Agroparc) et mit en pratique durant plusieurs évènements comme lors de la journée autour du handicap organisée à la plaine des sports d’Avignon. Cela permet aux curieux d’établir un premier contact avec ce sport, même si Gilles Bonnassieux confie que ces premiers contacts se transforment rarement en inscription.
« Aujourd’hui, on ne vit que sur les subventions »
« L’objectif numéro deux, après avoir communiqué auprès des adultes, est de trouver les bons moyens au niveau du département pour aller chercher les jeunes pour qu’ils se mettent au sport et, dans mon cas, à l’aviron » confie le président du comité. « Aujourd’hui, on ne vit que sur les subventions. On a un budget qui est de l’ordre de 12 000 € et qui mon outil pour la promotion, pour la démonstration de l’aviron. » Mais cela ne suffit pas, confie Gilles Bonnassieux qui souhaite trouver des entreprises vauclusiennes partageant sa même conviction de remettre les adultes et jeunes au sport.
Pour l’heure, le président du comité compte poursuivre son partenariat avec ATG Technologies (Agroparc) et BigBird Communication (Morières), entreprise de communication à l’origine de la vidéo ci-dessus, tout en poursuivant sa recherche de mécènes.
Parc des Sports d’Avignon : les secouristes du Vaucluse s’entraînent pour les JO 2024
«L’annonce du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin d’une potentielle annulation des festivals en 2024 pour concentrer l’action des forces de l’ordre sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris est un nouveau coup de rabot sur notre ruralité et identité ! S’irrite Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, sans compter qu’une telle décision conduirait à opposer le sport à la culture ou l’Ile-de-France aux autres territoires, alors qu’un équilibre est nécessaire !»
C’est ainsi que Lucien Stanzione est intervenu au Sénat lors de l’examen du Projet de Loi de Finances 2023 du ministère de la Culture, interpellant la ministre de la culture Rima Abdul Malak sur les conséquences d’une telle décision sur les territoires de Vaucluse.
Non à l’annulation des festivals Le sénateur a, par ailleurs, rencontré le Conseiller Culture d’Elisabeth Borne Première ministre, échangé avec Violaine Démaret, la Préfète de Vaucluse. Au plan de la culture, l’homme politique se dit très proche des filières culturelles, des organisateurs de festivals nationaux et locaux.
30 sénateurs pour soutenir 7 000 festivals et manifestations culturelles Dans ce cadre, et en lien avec le Président de la Commission de la Culture, les 30 sénateurs de cette Commission ont signé une Tribune parue dans le Monde du 7 décembre dernier. Dans cette lettre ouverte ils disent leur émoi pour la possible annulation des 7 000 festivals et manifestations culturelles françaises ‘qui rassemblent’ et regrettent qu’aucune concertation avec les organisateurs de festivals n’ait été organisée auparavant.
Un Ministère de la Culture tenu à l’écart ? Egalement les sénateurs déplorent que le Ministère de la Culture soit tenu à l’écart des discussions entre le ministère de l’Intérieur, celui des Sports et le Comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques et demandent la nomination d’un référent festival au sein du Ministère de la Culture ainsi que d’un interlocuteur attitré dans chaque direction régionale des affaires. Pour eux, le sport ne doit pas être opposé à la culture –dont l’écosystème a durement été touché lors du Covid-.
La sécurité Le motif de cette possible annulation des festivals portant sur les enjeux de la sécurité, les sénateurs proposent la participation de l’armée à la sécurisation des lieux : « Le projet de faire parcourir aux délégations un trajet de 6 km sur la Seine et d’accueillir 600 000 spectateurs est certes spectaculaire mais son ampleur et sa configuration soulèvent des difficultés en termes de sécurisation qui peinent à être résolues.»
Parc des Sports d’Avignon : les secouristes du Vaucluse s’entraînent pour les JO 2024
La piste de BMX de Sarrians fait partie des centres de préparation aux jeux (CPJ) en vue des Jeux Olympiques 2024. Pour qu’elle soit totalement homologuée par les plus hautes instances sportives, sa butte de départ de 5 mètres a du être relevée à 8.
En octobre 2020, la piste de BMX de Sarrians est officiellement devenue l’un des sites nationaux retenus par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques Paris 2024. De nombreux athlètes s’y entraînent déjà régulièrement et des délégations étrangères ont sollicité le club pour réserver des créneaux d’entraînement. Seulement, pour que ce terrain soit parfaitement aux normes des Jeux, il a fallu que la butte installée au départ de la piste, qui était déjà haute de 5 mètres, en atteigne 8.
Ainsi, le club de Sarrians a acquis la butte de 8 mètres de hauteur du Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (CREPS) d’Aix-en-Provence, qui appartient au Conseil régional Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un achat dont le coût s’est élevé à à 159 512 euros. L’Agence nationale du sport, la région Sud, le club de Sarrians, les sponsors privés, ainsi que le département de Vaucluse ont participé à cette investissement dans un but commun : faire du Vaucluse une ‘Terre de Jeux 2024’.
La butte, qui vient d’être inaugurée, a été fabriquée en acier galvanisé et est recouverte de plaques de bois venues de Finlande. Elle est également dotée d’une grille de départ électrique de dernière génération et d’un revêtement de sol antidérapant et permet aux coureurs d’atteindre les 80 km/h en fin de descente.
V.A.
Parc des Sports d’Avignon : les secouristes du Vaucluse s’entraînent pour les JO 2024
Le catalogue des Centres de préparation aux jeux (CPJ) est désormais disponible pour l’usage des délégations étrangères. Les halles sportives Génicoud à Avignon y sont officiellement référencées.
Les halles sportives Génicoud devraient sans nul doute séduire les délégations étrangères de gymnastique artistique à la recherche d’un centre de préparation de qualité. Première ville de Vaucluse à avoir obtenu la labellisation ‘Terre de Jeux Paris 2024’, « Avignon a notamment été mise à l’honneur grâce à la qualité de ses infrastructures sportives ».
« Grâce à l’ambitieuse réhabilitation que nous avons menée, les halles sportives Genicoud sont le seul centre de préparation des Jeux du quart Sud-Est de la France et dans l’activité gymnastique artistique, à disposer d’atouts majeurs tels qu’une infirmerie, une salle de réunion, une salle de détente et un accès internet. Nous sommes fiers et impatients de recevoir à Avignon les délégations étrangères […] » s’est réjouie Cécile Helle, maire de la Ville.
Pour faire sa sélection, le Comité olympique Paris 2024 s’est basé sur la qualité technique de l’infrastructure sportive, son niveau d’équipement, sa superficie, la proximité et la qualité des accès et des services médicaux mais également sur l’attractivité de la ville ou encore la qualité de l’offre d’hébergement proposée. Au printemps 2019, Cécile Helle recevait Tony Estanguet pour la candidature de la Ville d’Avignon au prestigieux Label. Stade nautique et son bassin chauffé de 50m, Plaine des sports, halles sportives Génicoud, stade Gillardeaux… Le dossier de candidature comprenait les nombreux projets réalisés par la Ville en matière d’équipements sportifs. En novembre 2019, à l’occasion du Congrès des maires de France, Tony Estanguet avait annoncé qu’Avignon figurait dans la liste des 500 communes retenues au titre de ce label.
L.M.
Parc des Sports d’Avignon : les secouristes du Vaucluse s’entraînent pour les JO 2024
Après la Ville de Monteux, c’est au tour de Châteauneuf-du-Pape de bénéficier du label ‘Terre de Jeux 2024’. Les Jeux Olympiques et Paralympiques représentent une opportunité de promotion pour les collectivités territoriales qui profitent de ce coup de projecteur pour promouvoir leurs actions et leur territoire
En obtenant le label ‘Terre de Jeux 2024′, Châteauneuf-du-Pape s’engage à participer aux temps forts des Jeux et à développer des actions valorisant davantage le sport dans le quotidien de tous. Le programme des évènements et animations sportives s’échelonnera sur les 4 années à venir et investira les associations du village, les écoles, les services municipaux et les châteauneuvois. « Pour notre village, obtenir le label ‘Terre de Jeux 2024’ est le début d’une nouvelle aventure », précise Claude Avril, maire de la commune. Le label a été remis par M. Rolant Davau, président du Comité Départemental Olympique et Sportif du Vaucluse (CDOS).
« Nous sommes ravis d’avoir obtenu ce label. Il nous permettra de faire vivre les temps forts des Jeux aux châteauneuvois, de suivre les sportifs dans leur préparation et de permettre une rencontre avec les jeunes, explique Marie-Laure Miquel, élue au sein de la commune. Notre objectif est de remettre le sport au cœur de la vie des habitants, grâce notamment à nos multiples associations et nos éducateurs sportifs. Parmi les démarches envisagées, nous souhaitons faire venir les sportifs qui participeront au Jeux Olympiques mais également paralympiques afin de sensibiliser les jeunes au handicap. Nous projetons également de réorganiser les Olympiades intergénérationnelles et la journée olympique dans les écoles, des événements qui n’ont pas pu être maintenus en raison du covid. »
Par ailleurs, la Ville est engagée en faveur du projet « Impact 2024 », financé par l’Agence Nationale du Sport. Ce projet porté par la Ligue de Badminton, en partenariat avec la commune de Courthézon, le club Volant des 7 rivières et le CDOS, entend promouvoir le sport et le développement durable. Ainsi, des évènements sportifs seront organisés et sensibiliseront sur des éléments clés tels que la gestion des déchets ou la préservation des lieux.
Les communes labellisées peuvent par la suite candidater afin de devenir Centre de Préparation aux Jeux (CPJ). A ce titre, elles accueillent les délégations du monde entier sur leur territoire le temps d’un stage de préparation, ou servent de base arrière pendant les Jeux Olympiques. Les communes souhaitant prendre part à ce projet peuvent candidater via le formulaire disponible sur le site du label ‘Terre de Jeux 2024’.
Parc des Sports d’Avignon : les secouristes du Vaucluse s’entraînent pour les JO 2024
Le Vaucluse compte deux centres de préparation des jeux (CPJ) labellisés par le Comité d’organisation des Jeux olympiques d’été Paris 2024. La piste de BMX de Sarrians et le gymnase Génicoud d’Avignon. Les deux lieux accueilleront des athlètes venus du monde entier pour s’entraîner.
Deux Centres en Vaucluse En effet, la désignation des Centres de préparation aux jeux (CPJ) constitue le point de départ de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques pour les athlètes du monde entier. 619 sites sportifs ont ainsi été désignés, en octobre dernier, par le Comité d’organisation des jeux olympiques (Cojo) Paris 2024. Le Vaucluse en comptera deux dont celui du BMX.
Partage d’expérience des champions Pour l’heure, Twan Van Gendt, l’actuel Champion du monde s’entraîne à Sarrians aux côtés d’autres coureurs titrés ainsi que le vauclusien Sylvain André, Champion du monde 2018. Ces athlètes de haut niveau interviendront auprès des autres pratiquants de la discipline au cours d’échanges amicaux.
La piste La piste de Sarrians, qui s’étend sur 5 hectares, a reçu l’homologation UCI (Union cycliste internationale). Elle comprend, entre autres, une bute de 5m bientôt relevée à 8, une section pro avec des virages de plus de 4m de hauteur, une grille de départ pro start et un système de chronométrage. Le Centre de préparation s’animera également de structures d’accueil des délégations étrangères : hébergement, restauration, salles de réunion ou de préparation physique… Le site, connu des coureurs nationaux et internationaux, a déjà accueilli nombre de compétitions dont le Championnat d’Europe.
Investissement Le Conseil départemental de Vaucluse a augmenté sa participation au Club BMX de Sarrians investissant de 3 300€ en 2015 à 57 600€ en 2020 dont 47 500€ pour l’organisation de compétitions européennes et nationales. L’enveloppe du Département en 2021 est de 60 264€ permettant l’achat d’un mobile-home, d’un PC portable et l’organisation nécessaire à la participation du club à la Coupe d’Europe de BMX race. La participation financière du Département aux clubs sportifs était de 70 000€ en 2020.
Allumez le feu ! L’inscription du Vaucluse comme ‘Terre de Jeux’ permet de postuler pour le passage de la flamme olympique sur le territoire, d’accéder aux opérations nationales (formations, outils, événements…), d’accroître la promotion du sport auprès des jeunes publics, et, dans le cadre des CPJ-Paris 2024, d’accueillir des délégations étrangères lors d’entrainements. Pour mémoire, en janvier 2020, Dominique Santoni, Vice-présidente en charge des Sports, avait reçu de Tony Estanguet, le Président du Comité d’organisation (COJO Paris 2024), la labellisation officielle ‘Terre de jeux’ pour le Vaucluse.