22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Le Pont du Gard sera accessible gratuitement aux étudiants en 2021

Le conseil d’administration de l’EPCC (Etablissement public de coopération culturelle) du Pont du Gard vient de décider la gratuité d’accès pour tous les étudiants. Pour cela, ces derniers n’auront qu’à présenter une carte étudiante valide pour éviter de payer le prix d’entrée plein tarif qui, jusqu’alors, s’élevait pour eux à 9,50€ ou 8€ en prévente. Cette mesure vise notamment à soutenir les publics « en souffrance ». Cependant, pour bénéficier de cet accès les étudiants devront attendre la réouverture du site antique fermé depuis le 30 octobre dernier.

Crise sanitaire oblige, le Pont du Gard a enregistré une forte baisse de sa fréquentation en 2020 engendrant une diminution de 3,5M€ de son chiffre d’affaires, soit une chute de 54%, par rapport à 2019.


Le Pont du Gard sera accessible gratuitement aux étudiants en 2021

Porté par  la Ville de Sorgues, le projet doit permettre l’émancipation individuelle et collective des collégiens Sorguais des classes de 5e à travers une série d’activités destinées à reconnaître, valoriser et encourager leur engagement citoyen.

C’est un projet ambitieux né du constat de Bernard Rigeade, médecin généraliste depuis 40 ans à Sorgues, qui, au fil des années, a vu se développer dans certains quartiers de la ville une forme de cloisonnement social et de communautarisme. « L’idée de ce passeport m’est venue alors que je cherchais une idée pour lutter contre ce cloisonnement en favorisant la mixité sociale envers les jeunes issus des quartiers prioritaires, explique Bernard Rigeade. Etant convaincu que l’émergence de la citoyenneté s’appuie sur des situations vécues et non pas sur la seule connaissance des règles, je me suis rapproché du service ‘Proximité et cohésion’ de la Ville de Sorgues pour créer un passeport pour l’adolescence qui recensera toutes les expériences concrètes vécues par les jeunes. »

Créer une « mémoire collective »

S’adressant aux jeunes de 10 à 13 ans -sans aucune distinction- issus des trois collèges Sorguais (Diderot, Voltaire et Marie Rivier), basé sur le volontariat, le projet ‘Passeport pour l’adolescence’ va s’appuyer sur l’esprit de groupe, la solidarité et l’entraide. « Nous allons proposer un parcours citoyen sur une semaine chargée en expériences fortes et variées, souligne Bernard Rigeade. On va mettre en place toute une série d’activités en collaboration avec les gendarmes, pompiers, l’armée de l’air, etc. qui permettront à tous les jeunes participants de garder une mémoire collective forte et une connivence de ces jours passés ensemble. » 

Des ateliers sur les techniques d’optimisation du potentiel

Parmi les activités mises en place, on retrouve des randonnées pour sensibiliser à l’écologie et au développement durable, un ciné-débat autour de la projection d’un film sur l’adolescence, des ateliers ludiques avec des jeux de rôle autour du savoir-vivre et du sens de la responsabilité collective, des conférences sur le cyberharcèlement et l’égalité filles-garçons, des mises en situation sur les gestes qui sauvent ainsi que des ateliers dédiés aux TOP (Techniques d’optimisation du potentiel). « Il s’agit d’un ensemble de techniques et de stratégies mentales qui vont permettre aux jeunes de créer leur propre boîte à outils pour faire face à des situations stressantes et anxiogènes, précise Bernard Rigeade. Pour cela nous avons fait appel à Von-Son Muonghane, psychologue et expert en neurosciences. »

Véritable laboratoire dédié à l’apprentissage et au développement de l’esprit de citoyenneté chez les jeunes, le projet sera suivi dans son entièreté par des étudiants de la faculté de sociologie d’Aix-en-Provence sous la houlette du professeur Saïd Belguidoum, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Les observations et les remontées du terrain par les agents de la Ville permettront, en outre, de vérifier la pertinence du projet. Quant à la première session, elle est prévue pour les prochaines vacances scolaires de printemps, le temps de constituer des groupes de jeunes volontaires, futurs acteurs de la citoyenneté active.


Le Pont du Gard sera accessible gratuitement aux étudiants en 2021

Dans le cadre du Service national universel, Enedis Vaucluse et l’Association des Cadets de la Gendarmerie Nationale Région Sud viennent de signer un partenariat visant à promouvoir le sens civique chez les jeunes et développer leur esprit citoyen pour favoriser leur insertion professionnelle.

Fin octobre, Patrice Perrot, directeur Enedis Vaucluse, Alain De Haro et Sandra Bouix, représentant le président de l’Association des Cadets de la Gendarmerie Nationale Région Sud, en présence du colonel Jean-Christophe Le Neindre, commandant le Groupement de gendarmerie départementale de Vaucluse, ont signé une charte de partenariat pour un an afin de permettre la poursuite du Service national universel (SNU) sur le territoire. En participant à hauteur de 14 500 euros, Enedis souhaite promouvoir les valeurs de la citoyenneté auprès des jeunes âgés de 16 à 18 ans et accompagner les actions conduites par le comité départemental à destination des jeunes vauclusiens.

Pour rappel, le SNU est un programme triennal mis en place par le gouvernement en 2019 qui succède indirectement au service militaire en France et pour lequel la gendarmerie nationale s’est immédiatement impliquée dans l’animation et l’encadrement du SNU. Pour garantir l’accueil des jeunes volontaires pour la réalisation de leur mission d’intérêt général, la gendarmerie s’est dotée d’une structure régionale sous forme associative ‘Les Cadets de la Gendarmerie nationale Région Sud’. 13 départements français, dont le Vaucluse, ont été choisis pour préfigurer le SNU dès 2019. Dans le département, la gendarmerie, sous l’égide de la préfecture, a pris part à l’organisation d’un séjour cohésion pour la phase 1 en 2019 et a entrepris cette année de proposer une formation de cadets dans le cadre de la phase 2 du SNU.


Le Pont du Gard sera accessible gratuitement aux étudiants en 2021

Lycéens, apprentis et étudiants sont invités à participer à la vie civique en intégrant le Parlement régional de la jeunesse. Pour la mandature 2020-2021, ils seront 110 jeunes, parmi lesquels 11 Vauclusiens, à prendre part aux projets et aux décisions de la Région Sud sur des thématiques telles que le développement durable, l’accès à la culture ou encore la citoyenneté.

Laboratoire démocratique et d’innovation, le Parlement régional de la jeunesse (PRJ) est constitué de lycéens, d’apprentis, de jeunes en formation professionnelle et en formation sanitaire et sociale, âgés entre 15 et 25 ans. Le PRJ leur permet ainsi de participer à la vie civique en contribuant aux décisions de la Région Sud, par leurs travaux, leurs propositions et leurs projets. Lors des précédentes mandatures, les jeunes ont pu œuvrer auprès de la Région Sud sur des mesures concrètes telles que la Banque de Stage, le e-PASS Jeunes ou plus récemment, sur la création des éco-ambassadeurs dans les lycées.

« Dans notre région, un habitant sur quatre à moins de 30 ans. Dès notre élection, nous avons donc souhaité créer une assemblée représentative de la jeunesse et des territoires pour construire ensemble l’avenir de la Région », déclare Renaud Muselier, président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Intégrer le Parlement régional de la jeunesse est également l’occasion pour ces jeunes de découvrir le fonctionnement d’une collectivité et la mise en œuvre d’une politique publique. Chaque année, la Région mobilise un tiers de son budget soit 765 millions d’euros pour la jeunesse. »

Pour cette nouvelle mandature qui débute, les jeunes parlementaires vont pouvoir participer à des sujets tels que le développement durable, la communication, la citoyenneté et les conditions de vie des jeunes sur le territoire régional. Pour ce faire, ils disposeront d’un budget autonome de 100 000 € afin de travailler sur les thématiques qu’ils auront choisies.


Le Pont du Gard sera accessible gratuitement aux étudiants en 2021

Samedi 3 octobre, le Pôle culturel de Sorgues accueille ‘Les murmures d’Ananké’, un spectacle mêlant les techniques interactives du jeu vidéo aux arts du mime et de la danse pour les enfants de 6 ans et plus.

L’histoire prend place au fin fond d’une forêt paisible, où un vieil homme vit un quotidien solitaire aux abords d’un marécage. Un jour, il découvre une petite fille un peu sauvage qu’il élève. Les années passent. Un soir, comme chaque soir, le grand-père part sur son bateau mais ne reviendra pas. Elle se lance à sa recherche… Tout en racontant une belle histoire, ce spectacle questionne avec douceur, justesse et subtilité l’épreuve du manque d’un être cher.

Samedi 3 octobre. 15h. Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon, Sorgues. Gratuit sur réservation au 04 86 19 90 90. Billets à retirer à l’Espace Jeunesse de la Médiathèque. Un adulte accompagnateur maximum.


Le Pont du Gard sera accessible gratuitement aux étudiants en 2021

 

C’était une volonté forte de la ville de cavaillon. Celle de remplacer l’ancien centre de loisirs en préfabriqués de l’avenue Kennedy par un tout nouvel équipement à la fois plus moderne, fonctionnel et confortable. Avec la récente inauguration du nouveau centre de loisirs, situé avenue Elsa Triolet, les jeunes de la cité cavare vont désormais bénéficier d’un espace de 2 669 m2 dédié à la pratique sportive. Conçue par le cabinet d’architecture lillois ‘Avant propos’ également basé à Cavaillon, la nouvelle infrastructure, construite sur un terrain en friche, dispose de huit salles d’activités, de trois dortoirs, d’une salle polyvalente de 100 m2 ainsi que des locaux administratifs. Prévu pour accueillir 300 enfants, le lieu se pare d’une architecture moderne aux formes épurées, répondant à certains critères en matière environnementale avec notamment la présence de puits climatiques et d’une toiture végétalisée, favorisant ainsi les échanges bioclimatiques.

■ Un gymnase attenant de 880 m2

En parallèle, la commune a souhaité construire un nouveau gymnase afin d’y accueillir le club de gymnastique cavaillonnais, actuellement en plein essor. Ainsi, les 400 adhérents de l’Acti’Gym vont pouvoir s’entraîner au sein d’un espace flambant neuf de 880 m2 entièrement dédié à la pratique gymnique. De quoi renforcer l’offre sportive à Cavaillon avec ce nouvel édifice à destination des familles et des associations et dont le coût total avoisine les 6,5M€. Un investissement important pour la Ville qui a notamment pu compter sur le soutien financier de la Région Sud (200 000€ pour le centre de loisirs et 200 000€ pour le gymnase), du Conseil départe- mental de Vaucluse (95 000€) et de la Caisse d’allocations familiales de Vaucluse qui a contribué à hauteur de 50 000€ dans le cadre de l’action sociale et de 50 000€ de prêts bonifiés.

 
 

https://echodumardi.com/tag/jeunesse/page/3/   1/1