7 mars 2025 |

Ecrit par le 7 mars 2025

Association ‘Un par Un’, pour qu’entreprises et futurs salariés travaillent en gagnants-gagnants 

L’association carpentrassienne ‘Un par Un’ propose l’insertion de jeunes de 26 à 30 ans en entreprise par la voie de l’alternance. Leur public ? Les laissés pour compte qui, grâce à leurs mentors, s’épanouissent en entreprise comme en société. Un enjeu colossal selon Henri Lachmann, ancien PDG de Schneider Electric Monde qui a initié une chaîne de mentorat pour une insertion des jeunes efficace et pérenne. Aujourd’hui ‘Un par Un’ recherche des entreprises partenaires pour continuer à jouer collectif.

Ils sont trois à être venus à l’Echo du mardi pour expliquer ce qu’ils font et les résultats déjà obtenus. Pierrot Lauret, directeur de l’association Un par Un –jeu de mot pour signifier parrain- ; Alix Crichton, en charge des relations avec les tiers de confiance –les parrains- ; et Patrick Mentrel ancien DRH de Sonelog devenu ambassadeur de l’association  auprès des entreprises. Mission ? Répondre aux besoins spécifiques des entreprises en talents d’hommes qualifiés. Du recrutement sur mesure et de l’emploi pérenne capable de faire progresser trois entités : l’entreprise, les hommes et la société. Bref, des colibris de l’insertion pour l’emploi et la société inspirés et inspirants.

Pierrot Lauret, directeur de l’association Un par un
«L’association pour l’insertion des jeunes en entreprise ‘Un par un’ a été créée à l’initiative d’Henri Lachmann, ancien PDG de Schneider Electric monde, en octobre 2019, présente Pierre Lauret, directeur de l’association ‘Un par un’. En s’installant en Vaucluse lors de sa retraite, l’homme qui, tout au long de sa carrière a reçu de nombreux jeunes en alternance, s’est très vite inquiété des chiffres exorbitants de tous ces jeunes ‘un peu en perdition’ dans le département. Son crédo : ‘Tout jeune peut trouver sa place pour peu qu’il soit accompagné’. En février 2020, j’attaque ce projet en m’interrogeant : que peut-on faire pour ces jeunes des quartiers, sans diplômes et laissés pour compte ? Ma mission ? Aller à leur rencontre et vers les entreprises pour tisser du lien et trouver une solution qui favorise leur accueil, et, ensemble, entamer un travail de préparation pour leur donner une nouvelle chance de pouvoir s’insérer professionnellement.»

‘Tout jeune peut trouver sa place pour peu qu’il soit accompagné’

Henri Lachmann, président de Un par Un et ancien PDG de Schneider Electric Monde

L’objet de l’association ?
«Créer un écosystème favorable, où le jeune peut s’insérer pour créer toutes les conditions à une insertion professionnelle. Nous avons volontairement ciblé des jeunes entre 16 et 26 ans, voire 30 ans, car nous accordons beaucoup d’importance à la découverte de qui ils sont, à la compréhension de leur construction personnelle, et à leur donner une nouvelle dimension. Le projet est de rencontrer le jeune, de créer un lien de confiance, de repérer l’écosystème le plus adapté à sa personnalité dans une entreprise où l’environnement lui sera favorable avec des personnes, au départ appelées parrains, d’où l’allusion au nom de l’association ‘Un par un’»

Mentorat
«
Le process ? Inclure dans le dispositif une personne de l’entreprise, avec une vraie sensibilité, –le parrain- qui accordera du temps et une appétence à comprendre le jeune. L’objectif est de donner au futur professionnel toutes les chances de se découvrir, et de se laisser découvrir par les autres, pour ainsi réaliser son projet professionnel. Par contre, le parrain ne sera pas le supérieur hiérarchique du jeune.»

Copyright Un par Un

Rencontre avec les partenaires sociaux
«Dans un premier temps j’ai rencontré les partenaires sociaux, les jeunes, puis Alix Crichton nous a rejoints, ainsi que Patrick Mentrel, ancien directeur des ressources humaines, qui vient nous épauler sur le volet découverte des entreprises. Patrick a découvert notre entreprise lorsqu’il était en place avant de passer de l’autre côté de la barrière, détaille Pierrot Lauret.»

100 jeunes rencontrés par an, 60 accompagnés et plus d’une quarantaine en parcours d’insertion
«Globalement, par an, nous entrons en contact avec entre  80 et 100 jeunes dont 60 seront accompagnés et entre 40 et 45 auront intégré un parcours d’intégration via l’alternance en CAP (Certificat d’aptitude professionnelle), en CDD, CDI (Contrat à durée indéterminée). L’objectif est d’intégrer ses jeunes en formation professionnelle. C’est la raison pour laquelle nous sommes partenaires de centres de formation, de la Chambre des métiers, de la Fédération du bâtiment et des travaux publics, du Geiq (Groupement d’employeurs d’insertion et de qualification)…

‘100 jeunes rencontrés par an avec plus de 40 en parcours d’insertion’

Pierrot Lauret, directeur de l’association d’insertion Un par Un

Une association d’intermédiation
«Nous sommes repérés comme association d’intermédiation, par les structures d’accueil de jeunes, les centres sociaux –comme celui de Villemarie à Carpentras-, les associations départementales : le CDef 84 (Centre départemental enfance et famille), l’Arpe, l’Entraide Pierre Valdo, avec lesquelles nous avons tissé des liens pour favoriser les stages d’immersion, et surtout permette aux jeunes de rentrer dans une dynamique de parcours. Pour cela, nous avons créé une ‘Commission Insertion Jeunes’ mensuelle qui permet de placer, autour de la table, les personnes ressources de ces structures, ce qui nous permet de faire du suivi de parcours des jeunes, dans leur projet professionnel et dans leur rencontre avec les entreprises.»

Tisser des liens de confiance pour aller plus loin, ensemble

Alix Crichton et les ateliers d’intelligence émotionnelle
Alix Crichton travaille sur le volet entreprises. Pour cela, Alix a mis en place des ateliers d’intelligence émotionnelle autour du lien entre un parrain et un jeune filleul, afin de structurer la préparation et l’accompagnement.
«J’accompagne l’association sur le développement et la consolidation du réseau entreprise, relate Alix Crichton. Nous avons mis en place des ateliers mensuels pour engager les marraines et parrains des entreprises autour de l’accompagnement des jeunes. La mission ? Consolider le réseau, engager les marraines et parrains et échanger autour des problématiques des jeunes pour pouvoir y répondre et tisser un accompagnement pertinent et surtout durable pour le jeune.»

‘Les bienfaits de l’intelligence émotionnelle s’exercent au travail comme en dehors, à l’extérieur.’

Patrick Mentrel, ancien DRH en charge des relations avec les entreprises
Ancien Directeur des ressources humaines d’une plateforme de logistique Sonelog (commerce de gros de matériel électrique au Pontet), Patrick Mentrel est en charge des relations avec les entreprises. «J’étais aux côtés des membres de direction, lorsque j’ai rencontré ‘Un par Un’ et nous avons tous été convaincus par la démarche, autant pour les jeunes que pour l’entreprise. Ensemble, nous avons signé une convention et accueilli un jeune pour un premier stage d’immersion de 15 jours en entreprise. Nous avons sélectionné un chef d’équipe qui possédait déjà cette fibre sociale et qui a accompagné le jeune dans plusieurs services, afin que celui-ci puisse repérer, durant ces deux semaines, le service qui pourrait l’intéresser.»

Guider et motiver
«Cela a très bien fonctionné car il était hyper motivé et, de ce fait, est passé en apprentissage puis en formation interne pour, ensuite, signer, cinq mois plus tard, son contrat à durée indéterminée, devenant un salarié très efficace, opérationnel et très intégré de Sonelog où il pourra évoluer au sein de l’entreprise. ‘Un par un’ apporte un recrutement sur-mesure à l’entreprise et met en valeur le tiers de confiance : le parrain, qui se fait le porte-parole du jeune, par rapport aux autres services de l’entreprise.»

Copyright Un par Un

Intelligence émotionnelle en situation
Alix Crichton met en avant l’utilisation de l’intelligence émotionnelle. Mais que signifie ce terme ? « C’est comment être intelligent avec ses émotions, explique la jeune-femme. L’intelligence est la capacité à s’adapter à des situations. C’est gérer ses émotions pour s’adapter aux situations qui se présentent. L’émotion est commune à tous les mammifères. C’est même le premier langage de l’homme, ce qui lui a permis de vivre en société, de créer du lien, pour travailler ensemble, répondre à des menaces et survivre. Ce qui interpelle ? La raison pour laquelle dès tout petit, l’on détache l’homme de ses émotions, alors que c’est ce qui fait de nous des êtres humains et non pas des machines. Se reconnecter à soi, à ses émotions permet de savoir pourquoi l’on fonctionne ou non ensemble. Cloisonner et diviser ne permet plus à une société de fonctionner. Dans ce cadre, ‘Un par un’ ajoute de l’humain et de l’intelligence dans les relations et dans l’entreprise.»

Intelligence émotionnelle, pleine conscience, lien intergénérationnel, implication…
«J’abonde dans le sens d’Alix, apprécie Patrick Mentrel, à l’heure où l’on parle de risque psycho-sociaux et surtout de conflits, l’intelligence émotionnelle intervient, elle est également au centre, désormais, du recrutement. En intervenant au cœur du programme ‘Un par Un’, ce dispositif créé aussi un lien intergénérationnel, le parrain ayant souvent dans les 50 ans. Cela permet de se parler, de s’entendre, de se comprendre. Je pense que l’intelligence émotionnelle fera évoluer les politiques des ressources humaines des entreprises. Cela a aussi un impact dans les relations entre les salariés, c’est un élément clef du management. Les ateliers d’intelligence émotionnelle peuvent renforcer le partenariat entre notre association et les entreprises.»

Le désengagement salarial
«Le problème qui se pose, au sein de l’entreprise, est également un très prégnant désengagement salarial, relève Alix Crichton. Le lien que le parrain va réussir à créer permet au jeune de rester actif longtemps. J’ai en tête le retour d’expérience d’un manager de l’opérateur Orange qui m’a confié ‘avoir trouvé un autre sens à sa profession depuis qu’il fait de l’accompagnement, parce qu’il est sorti de cette dimension du chiffre de l’entreprise, actuellement, très imposée.»

‘Les entreprises ont un devoir d’inclusion dans la société’

Henri Lachmann, président de Un par Un

Interview de Henri Lachmann, fondateur de ‘Un par Un’
«Je constate que la famille, l’école, l’église foutent le camp et que les entreprises ont un rôle d’inclusion des jeunes à jouer, d’autant plus qu’elles ont les moyens pédagogiques d’accueillir et de former. Les entreprises ont un devoir d’inclusion dans la société.»

L’association ‘Un par Un’
«L’association Un par Un, privilégie l’apprentissage qui doit devenir un mode de formation à part entière, alors que nous nous plaçons en parents pauvres par rapport aux pays nordiques comme l’Allemagne et la Suisse. Et puis, l’entreprise possède la capacité d’enseigner le savoir être et le savoir vivre, notamment en collectivité, ce que le reste des acteurs sociaux peinent à remplir aussi bien. Le savoir être fait partie du savoir. Chez Schneider, en France, nous avons plus de 1 000 apprentis, dont la plupart restera dans l’entreprise en tant que salarié ou placé dans notre écosystème, devenant de véritable ambassadeurs de la marque et de l’entreprise en général.»

Avez-vous des problèmes de recrutement dans les entreprises ?
«Oui, car elles n’ont pas encore compris qu’elles avaient la responsabilité de l’inclusion dans la société et que ce rôle doit être pris à bras le corps. Attendre tout de cellules qui dysfonctionnent, comme la famille et l’école, n’est pas la solution. Si les entreprises ont des difficultés à recruter, c’est que les jeunes sont mal formés. Ils ne peuvent posséder le savoir être que l’école ne leur donne pas.»

A quoi ressemblera l’entreprise de demain ?
«Elle sera l’image de la vie en société, du travail en collectif et dans ce collectif de la diversité. C’est là toute notre richesse. Quand deux hommes sont ensemble et sont d’accord, alors il y en a un de trop. Il y a plusieurs savoirs : le savoir, le savoir être, le savoir-vivre, le savoir-faire. L’entreprise est tout à fait à même d’enseigner cela.»

Les partenaires de Un par Un
Missions Locales (Avignon & Carpentras) – L’entraide Pierre Valdo –  GEIQ BTP 84 –MFR – BTP84 – Lou Tricadou – CFA du Bâtiment Avignon Florentin Mouret – Association du Pôle d’activités de Fontcouverte – MNA Vaucluse – CDEF 84 – Eureka Insertion – CMAR- La Varappe – Fondation Henri Lachmann – Fondation Institut de France – Ressources – Fondation Schneider Electric – Direction départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités – Fiducial – CCI Vaucluse – Le Département du Vaucluse – Face Vaucluse – Vaucluse entreprise – Politiques de la ville (Quartiers d’Eté) – Evolio PAE – Made In Marseille- Sonepar – Leroy Marlin – McCormick – Fuchs – Carrelage au Carré – Cooprovence – Carrefour – Norauto – Groupe Orange – WATTS Industries – Ibis Groupe – Dalkia – Auto-Pièces Service – Brasserie Foncouverte – Boulanger – Bien Perché – Altera Rocca…

Alix Crichton, Pierrot Lauret et Patrick Mentrel Copyright MMH

Un par Un, Association Loi de 1901 pour l’insertion des jeunes. Domiciliée au Campus Louis Giraud, 310 Chemin de l’Hermitage à Carpentras. Pierrot Lauret, directeur de l’association Un par un 06 58 78 38 70. structureunparun@gmail.com


Association ‘Un par Un’, pour qu’entreprises et futurs salariés travaillent en gagnants-gagnants 

Cet été, la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) a été lauréate de l’appel à projet national MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) pour lutter contre les trafics de stupéfiants. Le premier Comité de pilotage réunissant l’ensemble des partenaires de LMV impliqués, sous la présidence d’Elisabeth Amoros, conseillère communautaire déléguée à la Politique de la Ville, a eu lieu à la mairie de Cavaillon ce lundi 16 décembre.

Face au danger grandissant des trafics de stupéfiants, la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) s’engage pour prévenir l’implication des jeunes dans ces réseaux. En étant lauréate de de l’appel à projet national MILDECA, l’Agglomération bénéficie d’un financement de 90 000 euros sur trois ans pour déployer des actions concrètes à destination des pré-adolescents, de leurs familles et des professionnels qui les accompagnent afin que les jeunes soient orientés vers un avenir riche d’opportunités.

Avec ce financement, LMV souhaite renforcer les compétences psychosociales des plus jeunes. Ainsi, l’Atelier Santé Ville du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), interviendra dans six classes de CM2 dès septembre 2025 via le Comité Départemental d’Éducation pour la Santé (CoDES) de Vaucluse pour les aider à faire face à la pression d’un groupe et leur apprendre à dire non aux dealers. L’association marseillaise L’Œuf, quant à elle, accompagnera une dizaine de collégiens dans la création d’un reportage photo et vidéo explorant les conséquences des trafics qui sera diffusé publiquement.

LMV compte aussi faire intervenir des médiateurs auprès des jeunes décrocheurs, grâce au concours du Service jeunesse de la ville de Cavaillon et de la Mission Locale du Luberon, pour leur proposer des solutions sur mesure afin de retrouver un équilibre. Enfin, le centre social La Bastide animera diverses activités pour permettre aux habitants de se réapproprier leur quartier et pour offrir des alternatives positives aux jeunes.


Association ‘Un par Un’, pour qu’entreprises et futurs salariés travaillent en gagnants-gagnants 

Le Collectif départemental de lutte contre le harcèlement scolaire en Vaucluse organise une conférence-débat sur le thème : ‘Favoriser le bien-être des jeunes et prévenir la violence et le harcèlement : Quelles priorités parmi les leviers mis au jour par les professionnels et la recherche ?’ menée par Christophe Marsollier, docteur en Sciences de l’éducation, inspecteur général de l’Education nationale et maître de conférence. Ça se passe ce mardi 5 novembre à partir de 18h, au Campus de la CCI de Vaucluse à Avignon.

Les associations
Cette conférence débat est donnée en collaboration avec les associations : Le passage, point écoute jeunes et parents ; PAEJ (Point accueil et écoute jeunes) ;  Info Jeunes Carpentras ; Maison des adolescents 84 ; le Planning familial 84 ; tandis que le Collectif artHisséo proposera une création artistique en introduction de la soirée.

Les infos pratiques
Conférence-débat sur Favoriser le bien-être des jeunes et prévenir la violence et le harcèlement : Quelles priorités parmi les leviers mis au jour par les professionnels et la recherche. Mardi 5 novembre 2024. De 18h à 21h. Campus de la CCI du Vaucluse, Allée des Fenaisons à Avignon. Renseignements auprès de PAEJ Le Passage. 04 90 67 07 28 asso.lepasssage84@gmail.com


Association ‘Un par Un’, pour qu’entreprises et futurs salariés travaillent en gagnants-gagnants 

Lancé par la Ville de Sorgues, le Pass’Ados revient du lundi 21 au vendredi 25 octobre, pour une 4ᵉ édition. Durant toute la semaine, les jeunes sorguais qui se sont inscrits vont apprendre le vivre ensemble, la solidarité et la citoyenneté.

Les trois premières éditions ayant remporté un grand succès, le Pass’Ados, lancé à l’initiative de Bernard Rigeade, adjoint délégué à la politique de la ville, la jeunesse et la santé, revient durant cette première semaine des vacances de la Toussaint. Ce stage s’adresse chaque année aux collégiens des classes de 5ᵉ inscrits dans un établissement sorguais.

Du lundi 21 au vendredi 25 octobre, les jeunes suivront ce stage ludique et gratuit articulé autour de sept thématiques : le vivre ensemble, la gestion du stress et la confiance en soi, la sécurité individuelle et collective, les valeurs citoyennes, l’environnement et le développement durable, l’entraide et la solidarité ainsi que l’esprit critique.

L’objectif du Pass’Ados est pour les jeunes de développer des compétences individuelles, collectives et sociales. Ce passeport, qui explore les interactions entre l’éducation, la citoyenneté et la santé, a pour ambition l’émancipation individuelle et collective, pour que chaque jeune devienne un citoyen résilient et solidaire. Durant cinq jours, les jeunes vont pouvoir participer à divers animations et ateliers tels que : une randonnée, un théâtre-forum, une formation résilience et secourisme, un escape game, un atelier self-défense, un atelier cyber-harcèlement. À l’issue de ce stage, les jeunes se verront remettre leur passeport lors de la cérémonie de clôture.


Association ‘Un par Un’, pour qu’entreprises et futurs salariés travaillent en gagnants-gagnants 

Ces vendredi 11 et samedi 12 octobre, la Fruitière numérique de Lourmarin va accueillir le Grand Forum de la jeunesse dans le cadre du projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe).

Avec huit ateliers organisés tout au long de l’année, le projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe) a fédéré 200 jeunes en direct autour de plusieurs enjeux : l’orientation, la différence de genre, le handicap… et bien d’autres thématiques qui touchent la jeunesse.

Le résultat de ces rencontres sera restitué lors du Grand Forum de la jeunesse ces 11 et 12 octobre à Lourmarin. Ce sera également l’occasion d’échanger, partager et célébrer autour des différentes thématiques abordées toute l’année. L’objectif est de mobiliser toutes les jeunesses du territoire pour montrer qu’il est possible d’agir, même en étant jeune et en milieu rural.

Ce vendredi 11 octobre, le forum permettra aux jeunes de s’exprimer et d’être acteurs de leur territoire avec le soutien des décideurs. Ce samedi 12 octobre sera une journée en intelligence collective pour que les jeunes et acteurs de la jeunesse concrétisent une dynamique commune. Près de 70 jeunes et 50 élus et acteurs de la jeunesse seront présents sur les deux jours.

Vendredi 11 octobre de 9h à 17h. Samedi 12 octobre de 9h à 17h30. Inscription en ligne. La Fruitière numérique. Avenue du 8 Mai. Lourmarin.


Association ‘Un par Un’, pour qu’entreprises et futurs salariés travaillent en gagnants-gagnants 

Que ce soit pour communiquer, échanger des contenus, se divertir ou s’informer, les réseaux sociaux rythment le quotidien des jeunes. Une vague d’enquête conduite par Statista entre avril 2023 et mars 2024 dans le cadre des Consumer Insights donne un aperçu des plateformes plébiscitées par les jeunes adultes en France. 

Comme le montrent les résultats présentés dans le graphique ci-dessus, Instagram reste de loin le réseau le plus largement utilisé par les moins de 30 ans, avec une part d’utilisateurs réguliers qui atteint 80% dans cette tranche d’âge, soit 24 points de pourcentage de plus que la population générale (18-64 ans). Sur le podium, on trouve ensuite au coude-à-coude les applications Snapchat (70%) et TikTok (69%), pour lesquelles la part d’utilisateurs réguliers chez les moins de 30 ans est supérieure de 31 points à celle de l’ensemble de l’échantillon étudié.

En quatrième position, Facebook n’était utilisé régulièrement plus que par la moitié environ (52%) des adultes de moins de 30 ans, qui se détournent de plus en plus de la plateforme lancée en 2004 par Mark Zuckerberg. Ce chiffre était en effet inférieur de 18 points à la part d’utilisateurs réguliers de Facebook dans l’ensemble de la population étudiée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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Le Groupement des Artisans Boulangers Pâtissiers du Vaucluse a organisé une journée de l’excellence ce mercredi 10 avril au cours de laquelle ont eu lieu le Concours départemental des Meilleurs Jeunes Boulangers et le Trophée départemental du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie. Les jeunes apprenants volontaires ont participé à cette journée, organisée au CFA d’Avignon.

Au-delà de l’aspect compétitif, cette journée de l’excellence avait plusieurs objectifs :
• Mettre en valeur la boulangerie artisanale.
• Susciter des vocations chez les jeunes et leur permettre d’accéder ensuite au Brevet Professionnel, voire de concourir aux Meilleurs Ouvriers de France.
• Sensibiliser l’opinion publique sur la formation dispensée par la profession et susciter l’intérêt des fabrications artisanales, saines et de qualité, fabriquées en boulangerie et boulangerie-pâtisserie.
• Valoriser le métier du personnel de vente de la boulangerie française.
• Accroître les compétences et les responsabilités du personnel de vente et développer son implication dans le conseil en boulangerie-pâtisserie.
• Faire naitre une réflexion sur comment adapter la profession de la boulangerie aux attentes des consommateurs.

Le Concours des Meilleurs Jeunes Boulangers

Les épreuves du Concours des Meilleurs Jeunes Boulangers de Vaucluse ont débuté à 8h30 et se sont terminées à 16h30. Les jeunes avaient ensuite 15 minutes pour nettoyer leur poste de travail, une tâche qui était comprise dans la note finale. Durant la journée, les participants ont dû réaliser plusieurs pains de tradition française sur pâte fermentée (baguette, couronne bordelaise, pain polka, etc), six pains de campagne, des pains avec des avantages nutritionnels, plusieurs pâtisseries avec une pâte levée feuilletée au beurre (croissants, brioches, etc), un pain décoré sur le thème des animaux, ainsi que cinq tartines salées de leur création. Le jeune ayant reçu le 1ᵉʳ prix a gagné un chèque de 100€.

Lauréats :
• 1ᵉʳ : Narakson Pauleau (BP 1ʳᵉ année)
• 2ᵉ : Kylian Lavialle (BP 1ʳᵉ année)
• 3ᵉ : Matys Duperrier (CAP 1ʳᵉ année)

Le Trophée du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie

Les épreuves du Trophée du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie de Vaucluse ont eu lieu, quant à elles, de 14h à 16h30. Les participants ont d’abord dû remplir un QCM (questions à choix multiples) autour de la réglementation, (étiquetage, affichage), l’hygiène et les produits, les bases de la sécurité physique et sanitaire. Ils sont ensuite passés à la phase pratique avec une mise en place des produits pour laquelle ils ont disposé de 15 minutes, puis une mise en situation de vente. Le jeune ayant reçu le 1ᵉʳ prix a gagné un chèque de 100€.

Lauréats :
• 1ᵉʳ : Lily-Rose Pecoraro (CAP 1ʳᵉ année)
• 2ᵉ : Lya Gonzales (CAP 1ʳᵉ année)
• 3ᵉ : Louane Berard (CAP 1ʳᵉ année)


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L’entreprise Enedis, filiale d’EDF, a permis à 11 collégiens de Cavaillon de se sensibiliser aux métiers techniques à travers une journée découverte le jeudi 15 février. Une initiative qui s’est déroulée sur les sites d’Enedis à Avignon. Les élèves ont été accompagnés par des professionnels d’Enedis au travers d’ateliers ludiques et pratiques. 

Une nouvelle fois, la société Enedis s’engage pour l’inclusion et l’insertion professionnelle. Après avoir accueilli une première fois plusieurs élèves du collège Paul Gauthier en 2022, la structure spécialisée en gestion de réseau électrique a remis une nouvelle intervention en place avec la même institution. 11 collégiens de ce même collège Paul Gauthier ont eu la chance le jeudi 15 février de passer une journée au contact de techniciens professionnels d’Enedis travaillant sous tension (TST HTA). 

Une journée placée sous le signe de la découverte

Le jeudi 15 février a commencé par un accueil des collégiens par Emilie Blondel, directrice adjointe Enedis Vaucluse, sur le site de Saint-Gabriel et une présentation de l’entreprise, ses objectifs, ses axes de travail et les tâches des différents employés. Une étape cruciale pour permettre aux jeunes présents d’intégrer un maximum d’informations sur leur environnement d’accueil. 

La deuxième partie de la journée s’est déroulée sur le site d’Enedis Cazaux, à Avignon. La société a pu mettre en place trois ateliers conçus afin de permettre une implication directe des 11 collégiens. Les élèves ont ainsi pu s’essayer à la pratique de l’ascension à l’échelle, de l’ascension à la nacelle et, pour finir, une manipulation des perches des techniciens.

Des ateliers bien évidemment encadrés par les spécialistes d’Enedis, qui ont permis à ces adolescents d’être au plus près de la réalité quotidienne des techniciens et de découvrir ce qui sera peut-être leurs métiers de demain.   

Une initiative rendue possible grâce aux partenaires

Cette action a été rendue possible par un partenariat entre Enedis et l’Académie d’Aix-Marseille, mais aussi dans le cadre du Paqte (Pacte avec les quartiers pour toutes les entreprises) mis en place par la Fondation agir contre l’exclusion et la Préfecture du Vaucluse. Ce dispositif permet à Enedis et d’autres entreprises de s’engager pour une meilleure insertion professionnelle auprès des jeunes du territoire et les aider à trouver leur voie. 

Enedis s’est également engagé à travers son partenariat avec l’Académie d’Aix-Marseille à accueillir plusieurs stagiaires issus de leurs établissements. Parmi les autres partenaires qui s’engagent pour l’avenir professionnel des jeunes vauclusiens, l’Orchestre national Avignon-Provence proposera des ateliers de découvertes artistiques aux élèves de Paul Gauthier et une invitation pour le concert de Ludwig Van, à Vedène, le 24 mars. 


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Chaque année, la Mutualité sociale agricole (MSA) lance un appel à projet à destination des jeunes vivant en communes rurales, qui doivent proposer des actions et projets originaux afin de dynamiser leur territoire. La cérémonie de remise de prix a eu lieu au Salon de l’agriculture ce dimanche 25 février et a récompensé 15 projets, dont un soutenu par la MSA Alpes-Vaucluse qui a remporté un 1er prix, qui vont recevoir des bourses entre 1 500€ et 2 500€ pour mener à bien leur projet.

Les participants à l’appel à projet de la MSA, âgés de 13 à 22 ans, doivent proposer des actions et projets originaux afin de dynamiser leur territoire, sur diverses thématiques telles que : culture et événements grand public, éducation et exercice de la citoyenneté, lutte contre les violences et les discriminations, inclusion des personnes fragiles, prévention en santé, environnement et économie sociale, et promotion de l’agriculture.

Chaque année depuis 20 ans, l’appel à projet ‘Mieux vivre en milieu rural’ récompense 14 groupes qui sont choisis par le jury national et un lauréat reçoit le prix ‘Coup de cœur des internautes’. Ils sont partagés dans trois catégories : les 13-17 ans, les 18–22 ans, les prix Coups de cœur, et le prix des internautes.

Depuis sa création, plus de 500 jeunes du territoire Alpes-Vaucluse ont été concernés par cet appel à projets et 160 projets ont été présentés dans le cadre des comités de sélection départementaux. Parmi eux, 17 projets ont été retenus au niveau du concours national. Cette année, un projet soutenu par la MSA Alpes-Vaucluse a reçu le premier prix dans la catégories des 18-22 ans : le projet ‘Sensibiliser aux dons’, qui s’articule autour de 3 actions afin de favoriser l’entraide au sein du territoire, à savoir le glanage, le don de vêtements et la distribution de dons.

Les lauréats

Les 13-17 ans :
– 1er prix pour le projet ‘Rénove ta cabane’ (soutenue par la MSA Alpes du nord) : rendre plus confortables quatre refuges, situés sur les circuits de randonnées en montagne, pour les randonneurs, améliorer leur image et les faire connaître.
– 2e prix pour le projet ‘Harcèlement : MPSDC’ (soutenu par la MSA Ardèche Drôme Loire) : élaboration d’un escape game sur la thématique du harcèlement scolaire, et organisation d’une soirée dans un lycée autour du concept, diffusion de vidéos et courts-métrages, échanges avec des intervenants, concours de slogans et d’affiches.
– 3e prix pour le projet ‘Opération chercheurs de plastique’ (soutenu par la MSA Grand Sud) : actions de ramassage de déchets pour sensibiliser la population.
– 4e prix pour le projet ‘Accompagner le développement durable et l’intergénérationnel’ (soutenu par la MSA Sud Aquitaine) : actions de développement durable telles que la création d’un jardin partagé, le recyclage de l’huile de friture en produit vaisselle, ou encore la création d’un marché de Noël avec des seniors en utilisant des produits de récupération.

Les 18-22 ans :
– 1er prix pour le projet ‘Sensibiliser aux dons’ (soutenu par la MSA Alpes Vaucluse) : actions de solidarité telles que la récupération de légumes invendus auprès d’agriculteurs locaux, une collecte de vêtements et de produits de premières nécessités, et une redistribution des dons auprès des Restos du Cœur et une distribution de paniers solidaires pour les jeunes suivis par la mission locale.
– 2e prix pour le projet ‘La Madeleine déguste’ (soutenu par la MSA Loire Atlantique Vendée) : découverte des produits de la ferme pour les personnes en situation de handicap, en collaboration avec une ferme de réinsertion de détenus.
– 3e prix pour le projet ‘Les olympiades solidaires’ (soutenu par la MSA Franche Comté) : organisation d’olympiades solidaires, pour lesquelles les seniors et personnes en situation de handicap pourront aider à la préparation, sur plusieurs mois autour de thèmes de la cuisine, du numérique, de la photo, des parcours professionnels et du sport.
– 4e prix pour le projet ‘Studio Bord de Scène’ (soutenu par la MSA Île-De-France) : partage d’une passion musicale avec le plus grand nombre de jeunes âgés de 11 à 25 ans, en leur offrant un accès gratuit à un studio de musique.

Les Coups de cœur :
– Le projet ‘Circuit VTT au cœur des vignes’ (soutenu par la MSA Grand Sud) : création d’un circuit de randonnée VTT pour découvrir leur territoire de façon amusante, tout en sensibilisant à la faune et flore et en découvrant le patrimoine territorial local.
– Le projet ‘Egalité Fille Garçon … Parlons-en !’ (soutenu par la MSA Nord Pas-de-Calais) : réalisation d’interviews dans la rue, au collège, au lycée et dans un EPHAD sur les questions d’égalités entre femme et homme pour en faire une chanson et un clip, et organiser un concert dans un EPHAD qui accueille des adultes déficients intellectuels, et un autre dans une résidence qui accueille des adultes déficients moteurs.
– Le projet ‘GATI’LYMPIQUES’ (soutenu par la MSA Poitou) : organisation de deux journées ‘Jeux Olympiques’ avec des événements sportifs, ludiques et culturels aux habitants de tout âge.
– Le projet ‘Ch’Vimeu en fête Festival’ (soutenu par la MSA Picardie) : création d’un événement avec un programme riche et varié sur trois jours mettant en avant le patrimoine et la culture de la Picardie.
– Le projet ‘Création d’une œuvre théâtrale : Quelle connerie la guerre’ (soutenu par la MSA Gironde) : création d’un spectacle sur l’ensemble du département de la Gironde et susciter le goût du théâtre au plus large public.
– Le projet ‘Lez’Arts des Champs’ (soutenu par la MSA Ain Rhône) : création d’un festival avec de multiples animations pour tout public comme un concert, des jeux en bois, des contes, une pièce de théâtre, et un spectacle de cirque ou d’art de rue.

Le prix des internautes :
– Le projet ‘Da Eri a Oghje’ (soutenu par la MSA Corse) : création d’une comédie musicale en langue corse qui retracera l’histoire de la musique corse à travers la mise en scène et l’interprétation des chansons corses traditionnelles et modernes.

©Patrice Maurein

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