19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

La Loi ZAN examinée au Sénat : Jean-Baptiste Blanc en a « ras-le-bol des technocrates parisiens qui décident pour nous »

« Depuis 2021, depuis 4 ans, depuis que cette Loi Climat et Résilience préconise de compenser toute construction par une re-naturalisation équivalente des sols pour freiner l’étalement urbain, j’ai fait le tour de France, rencontré des centaines d’élus de 80 départements pour avoir leur avis. Il faut absolument assouplir ce texte qui stipule qu’il faut diviser par deux l’artificialisation des sols d’ici 2031 », martèle le sénateur de Vaucluse Jean-Baptiste Blanc.

Vent debout, Jean-Baptiste Blanc ajoute : « Il faut redonner la main aux maires, leur faire confiance, leur accorder davantage de temps pour ficeler un projet de développement de leur commune qui respecte les terres agricoles. Nous sommes tous favorables à une sobriété foncière mais il faut bien construire des logements, des écoles, des crèches, des commerces pour les habitants, des entreprises pour créer des emplois, pour ré-industruialiser notre pays. On sait bien, par exemple, que les immenses zones commerciales d’Avignon Sud et Nord ont été excessives. Il faut changer de méthode, arrêter de planifier à marche forcée, concerter avec les élus, sur le terrain, dessiner une trajectoire, un chemin, un juste milieu. »

Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. 
Seules les traces font rêver.“

René Char

Le projet ambitieux de la Loi Climat & Résilience qui inclut ‘ZAN’ (Zéro Artificialisation Nette) doit s’appliquer dans sa globalité en 2050. Il s’appuierait sur une demande de l’Union Européenne sur la protection des sols. « Mais en France, on adore les surtranspositions, on en rajoute, alors qu’en Espagne, en Italie, en Allemagne, cette loi n’existe pas », ajoute un autre sénateur LR du Puy-de-Dôme, Jean-Marc Boyer. Du côté des écologistes, la vision est diamétralement différente. L’élu breton Ronan Dante dénonce « un banc-seing, un permis de bétonniser à outrance. Déjà chaque année en France, entre 20 000 et 30 000 hectares sont artificialisés, l’équivalent de la Ville de Marseille entre l’Estaque et les Calanques. »

Plus modéré, mais déterminé, Jean-Baptiste Blanc souhaite qu’on assouplisse la loi ZAN, qu’on fasse des projets qui prennent en compte la transition écologique, rendent des terres à la nature, tout en préservant le rôle-clé des maires, des régions et des collectivités locales pour garantir un développement harmonieux des communes, « encadré, balisé et intelligent. » Les discussions au Sénat promettent d’être âpres et animées.


La Loi ZAN examinée au Sénat : Jean-Baptiste Blanc en a « ras-le-bol des technocrates parisiens qui décident pour nous »

Nicolas Paget, maire de Courthézon se bat pour soustraire les habitants au bruit de l’autoroute. Pourtant, avant son mandat, un mur antibruit avait été édifié en 2017. Cependant sa réalisation, en protégeant un quartier amplifiera le bruit sur le quartier voisin. Le maire demande alors que le mur soit prolongé ainsi qu’une diminution de la vitesse des voitures pour en minorer le bruit. Aidé du sénateur Jean-Baptiste Blanc, le maire de Courthézon continue de se battre pour offrir à ses administrés une meilleure qualité de vie et fait connaître ses actions.

«Réalisé sur l’A7 en 2017 à l’Est ainsi qu’à l’Ouest de la commune, le mur antibruit est venu apporter un confort complémentaire à l’ensemble des zones depuis protégées par ce dernier tant il diminue considérablement l’impact du bruit autoroutier, expose Nicolas Paget, maire de Courthézon, mais cette démarche vertueuse s’est transformée en véritable inégalité. Car l’ouvrage, bâti plus long à l’Est qu’à l’Ouest, a impacté un quartier résidentiel au Nord-Ouest sur près d’un kilomètre en proie aux réverbérations des bruits de la structure, ajoutant des désagréments à l’ensemble des riverains concernés.»

La Mairie a fait réaliser, en 2022 et sur ses propres deniers, une étude de bruit sur zone afin de s’appuyer sur des éléments d’informations précis qui révèlera que les nuisances peuvent être considérées comme nocives pour la santé, et relevant de la santé publique, causant des troubles extra-auditifs avec des valeurs de 40 dba –décibels- la nuit passés à 55 le jour. Nicolas Paget a également demandé à ce que le préfet autorise une réduction de la vitesse de 20km/h, soit 110 Km/h au lieu de 130, lors de la traversée de Courthézon par l’autoroute, demande qui avait déjà été refusée par l’ancienne préfète Violaine Démaret, en octobre 2023.

En août 2022 Vinci Autoroutes a demandé au service de la Direction des mobilités routières d’intégrer la réalisation du mur anti-bruit restant sur le Nord-Ouest de la commune dans le contrat de plan qui les lient. En septembre, Jean-Baptiste Blanc et Nicolas Paget rencontraient le ministre des transports, Philippe Tabarot pour défendre le dossier du mur anti-bruit.

Enfin, le préfet, Thierry Suquet, confirme la saisie du Cerema –Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement- afin de mener une étude de bruits sur le site et d’en informer Vinci autoroutes. Le maire de Courthézon espère ainsi que le ministre des Transports, Philippe Tabarot, se saisira du dossier demandant au concessionnaire Vinci de compléter le mur anti-bruits d’ici la fin de la concession.

Jean-Baptiste Blanc sénateur de Vaucluse, Nicolas Paget maire de Courthézon et Philippe Tabarot ministre des Transports

La Loi ZAN examinée au Sénat : Jean-Baptiste Blanc en a « ras-le-bol des technocrates parisiens qui décident pour nous »

La France n’a pas de budget 2025, le département vote le sien en étant contraint d’économiser 13M€ tout en investissant 124M€ pour maintenir l’attractivité du Vaucluse.

« Investir est le seul moyen d’assurer l’avenir, le dynamisme et l’attractivité de notre département » a déclaré Dominique Santoni, la Présidente lors de la 1ère Plénière de 2025. Les 1584 pages des 52 délibérations ont été passées au crible en moins de deux heures par les élus départementaux. Au niveau national, l’ambiance est morose depuis la dissolution. Et lors de la dernière séance en novembre 2023, sous le gouvernement Barnier, il était question de 28M€ d’économies pour le Vaucluse, l’un des départements les plus pauvres de France… Mais depuis, avec la censure, il a fait long feu et François Bayrou lui a succédé à Matignon. « Nous avons dû trouver 13M€ grâce à l’ensemble des services qui a identifié les pistes d’économies en priorisant certaines actions, mutualisant les autres. Mais 5 piliers demeurent : l’agriculture, l’aide aux communes, la santé, les pompiers et l’investissement » a martelé la présidente.

« Investir est le seul moyen d’assurer l’avenir, le dynamisme et l’attractivité de notre département »

Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse

Le Budget Primitif s’élève à 776,5M€ (contre 767,1 en 2024, soit + 1,2%), celui du fonctionnement, malgré la disette, passe à 688,5M€ (+ 1,4%), les dépenses de gestion (social + personnel) augmentent de 619 à 624,7M€, ce qui n’est pas si mal en pèriode de vaches maigres. Le budget du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) progresse, de 36M€ à 38,6M€ avec une « Prime de feu » pour les pompiers et la location d’un hélicoptère bombardier d’eau l’été.

© Département de Vaucluse

« Ce budget est réaliste, basé non sur des hypothèses mais sur des chiffres et des contraintes tangibles » ajoute-t-elle. « Oui, des économies doivent être réalisées, mais elles seront proportionnées aux contraintes réelles, pas moins, pas plus ». 77 677€ seront dévolus au « Salon de l’Agriculture » entre le 170m2 Porte de Versailles à Paris, pour notre stand, vitrine de l’excellence agricole vauclusienne » insiste Dominique Santoni. 934 000€ pour le soutien à la culture, au cinéma, à l’image animée et 300 000€ pour les Chorégies d’Orange, le plus ancien festival du monde. Mais aussi 28,5M€ en 3 ans pour les contrats « Vaucluse Ambition » à destination des 151 communes du département.

Pour lutter contre les déserts médicaux, 4 Maisons de santé ont déjà ouvert (Avignon, Cadenet, Apt et Sorgues). « 12 500 consultations se sont déroulées, 3 000 vauclusiens ont enfin trouvé un médecin traitant » s’est félicitée Dominique Santoni. Valréas va suivre et il est question aussi d’adjoindre un assistant médical par structure ainsi qu’un bus qui quadrillera les territoires ruraux. Il existe, restent à trouver le chauffeur et le médecin.

« L’État à Paris dans son rôle de partenaire financier, n’a pas su être fiable, et je doute que nous puissions compter sur lui à l’avenir. »

Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse

En présence de Daniel Léonard, le président de la Fédération du BTP 84 dans l’assistance, elle a évoqué les chantiers en cours, le carrefour de Bonpas, la déviation d’Orange, la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées (7,1M€) et « Memento », le futur Pôle des Patrimoines à Agroparc. 50M€ seront dévolus à la voirie, 16,9M à la réhabilitation de collèges.

La dette par habitant est de 272€ ce qui est peu par rapport aux départements de même strate (388€) c’est dire si la rigueur est d’actualité. Et le Vaucluse positive, avance, garde le cap pour rester attractif. Et un rapport de 38 pages détaillées fait le point sur la situation du Vaucluse en matière de développement durable pour ses 564 566 habitants. Une mine d’informations sur le nombre d’allocataires du RSA qui baisse, les 2388km de voirie qu’il faut entretenir, les 160km de véloroutes. Une personne sur 6 est en situation d’illectronisme, c’est à dire ne sait pas utiliser internet, ce qui pose problème en cette pèriode du « tout dématérialisé » même si, depuis 2023, a été déployé « Le réseau des acteurs de l’inclusion numérique ». On compte 46 000 passoires thermiques (17% du parc), 9,4% de chômeurs, mais aussi 140 000 bénévoles qui ne lésinent pas pour aider leur prochain.

©Département de Vaucluse

Enfin, en signe de solidarité, le département de Vaucluse a voté une aide de 10 000€ pour nos compatriotes de Mayotte, frappés par le cyclone Chido le 14 décembre dernier. « Les habitations ont été dévastées, les paysages ravagés, la solidarité doit s’exprimer envers les 320 000 mahorais. Ici dans le Vaucluse, personne n’a oublié les inondations du 22 septembre 1992 à Vaison-la-Romaine et les soutiens qui nous sont parvenus du monde entier » a conclu Dominique Santoni.


La Loi ZAN examinée au Sénat : Jean-Baptiste Blanc en a « ras-le-bol des technocrates parisiens qui décident pour nous »

Les trois sénateurs Lucien Stanzione, Alain Milon et Jean-Baptiste Blanc ont invité les acteurs majeurs des grands crus du département ainsi que le président de la Fédération des Vignerons indépendants de la Vallée du Rhône, Thierry Vaute, et le Syndicat des Côtes-du-Rhône à procéder à un état des lieux pour enrayer la crise. L’activité agricole occupe la 1re place régionale avec 12 700 emplois et plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel. En répartition par surfaces de culture en Vaucluse, la vigne représente 47%.

L’effondrement des ventes de vin rouge qui s’étend jusqu’aux ventes de crus prestigieux des Côtes-du-Rhône interpelle le monde de la viticulture. C’est ainsi que les six grands crus soutenus par Thierry Vaute, des Vignerons indépendants, ont remis aux sénateurs un document intitulé ‘Demandes des ODG (organismes de Gestion).

Le point
Le point a été fait sur l’impact économique dramatique que vit la filière viticole, mettant en péril l’existence même des grands crus ; Les mesures déjà mises en œuvre, telles que le dispositif d’arrachage ; les PGE (Prêt garanti par l’Etat) et les aides à la consolidation de la trésorerie.

5 pistes pour faire face à la crise viticole
Les Organismes de gestion (ODG) et Thierry Vaute proposent de travailler sur 5 axes : social, administratif, fiscal, ainsi qu’en termes de commercialisation et de communication. 
Au chapitre du social, les OGD proposent au Sénat de faciliter le recrutement, d’alléger les charges sociales, d’améliorer les conditions d’hébergement des saisonniers et la pérennisation définitive du Tode (travailleurs occasionnels demandeurs d’emploi).
Ils demandent également la simplification administrative, proposant de fusionner les démarches redondantes, de créer un guichet unique, de limiter la redondance et l’accumulation des contrôles.
Au chapitre de la fiscalité, les ODG demandent l’exonération des droits de transmission et de soutenir le stockage du vin pour faire face à la fermeture des marchés.
Au chapitre de la commercialisation, de renforcer les soutiens à l’export et de simplifier la vente à distance, notamment pour les particuliers.
Et enfin, en termes d’image et de communication, de lutter contre la stigmatisation du vin et de permettre une meilleure promotion des produits.

A l’avenir ?
Les sénateurs se sont engagés à porter ces revendications auprès du Sénat dans le cadre de l’examen du PLF 2025 (Projet de Loi de finances) et de la loi de programmation agricole en janvier prochain. «Le Sénat est devenu un élément de stabilité dans la vie politique française, analyse Lucien Stanzione. Des solutions urgentes seront nécessaires pour éviter un effondrement irréversible de cette filière emblématique de la région Sud-Est. »

En savoir plus
Le chiffre d’affaires de la production agricole du département est estimé à 1 106M€ en 2018 (33 % de la valeur de Paca). Les vins constituent la première source de chiffre d’affaires agricole avec près de 48% de la valeur agricole départementale. Les fruits sont la deuxième orientation en valeur avec 30% du chiffre d’affaires agricole. En termes d’emploi saisonnier, le Vaucluse était par exemple, le premier département de la région PACA en termes d’embauche en CDD (saisonniers) avec 35 887 contrats en 2022.

Les chiffres clés
Avec 5 210 exploitations agricoles, le département rassemble 27% des exploitations de la région dont près de 60 % spécialisées en vins ou fruits. L’a surface agricole s’étend sur 115 000 ha soit 32% de Vaucluse et 4% de la région Paca.
En 2022, le Vaucluse est le premier département de la région PACA à employer des salariés dans l’année avec 28 314 salariés. Il est également le premier département en nombre d’ETP (équivalents temps plein) : 9 809 salariés. La part des femmes est de 31% des salariés et les moins
de 30 ans représentent 31% des salariés dans le Vaucluse. La masse salariale dégagée est également la première au niveau régional avec 250M€.
(Sources Economie et vision syndicale de l’agriculture de Vaucluse, Matignon 09-2023)

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La Loi ZAN examinée au Sénat : Jean-Baptiste Blanc en a « ras-le-bol des technocrates parisiens qui décident pour nous »

Ministre, préfet, maire, sénateur… l’incendie cette nuit de plusieurs véhicules de la police nationale devant le commissariat de Cavaillon a entraîné une succession de réaction condamnant cet acte qualifié de ‘représailles’ de la part des narcotraficants locaux.

« Cette nuit vers 5h du matin, plusieurs individus ont incendié les véhicules de police stationnés devant le commissariat de Cavaillon, a précisé cet après-midi Thierry Suquet, le préfet de Vaucluse. Quatre véhicules de police ont été détruits par le feu. L’incendie s’est propagé sur la façade du commissariat et sur un commerce attenant. Grâce à l’intervention rapide des pompiers, le feu a pu être rapidement circonscrit. La façade du commissariat a été endommagée et l’immeuble enfumé, néanmoins les dégâts à l’intérieur sont relativement mineurs. Aucun des trois fonctionnaires présents dans le commissariat n’a été blessé. Cinq autres individus qui étaient en garde à vue dans les geôles du commissariat ont été transférés à l’hôtel de police d’Avignon. Une famille a dû évacuer son domicile du fait des fumées, mais a pu le réintégrer dans la matinée. »

« Ces événements survenus renforcent la détermination des services de l’État à éradiquer le trafic de stupéfiants à Cavaillon. »

Thierry Suquet, préfet de Vaucluse

L’intensification de la lutte contre les narcotrafics à l’origine de cette attaque ?
« Cet événement, complète le préfet de Vaucluse, survient alors que la police mène en ce moment des actions particulièrement offensives à l’encontre du trafic de stupéfiant, avec une opération ‘place nette’ qui s’est déroulée il y a quelques jours, 25 interpellations, 6 kilos de cocaïne et 15 kilos de cannabis saisies depuis début septembre. Les évènements survenus tôt ce matin renforcent la détermination des services de l’État à éradiquer le trafic de stupéfiants et à rendre aux habitants de Cavaillon la tranquillité publique à laquelle ils ont droit. Ces agissements n’entraveront en rien l’action des services. »
« Ainsi, rappelle Thierry Suquet, alors même que ces évènements survenaient, la police était en action pour démanteler un squat proche de l’avenue de la Libération, dont les liens avec le trafic de stupéfiants sont avérés. »
Pour conclure, le représentant de l’Etat en Vaucluse insiste : « Dès cette fin de matinée, le commissariat a repris une partie de ses activités. »

Même indignation pour Gérard Daudet, le maire de Cavaillon qui « condamne avec fermeté ces actes inacceptables et apporte bien évidemment tout mon soutien aux forces de l’ordre qui au quotidien sont sur le terrain, ainsi qu’au commerçant et familles impactées. Je laisse les enquêteurs effectuer leur travail pour retrouver les auteurs que la justice devra condamner sévèrement. »

« Je ne baisserai pas les bras face à la violence et face au trafic de drogue. »

Gérard Daudet, maire de Cavaillon

Recrutement de 3 policiers municipaux supplémentaires
« Ces événements surviennent alors que les forces de police intensifient leurs efforts pour combattre le trafic de stupéfiants à Cavaillon, efforts qui ont déjà permis des saisies importantes de drogue et plusieurs interpellations, confirme l’élu cavare. Ma détermination à éradiquer la criminalité aux côtés de notre police nationale ne faiblira pas. Lors de mon échange avec le ministre de l’Intérieur, j’ai eu la confirmation que les actions de la police vont continuer à se multiplier en ce sens. »

« Dès ce matin, en lien avec la préfecture et les services de police, un squat en sortie de ville était évacué. Je ne baisserai pas les bras face à la violence et face au trafic de drogue, » conclut Gérard Daudet qui rappelle également qu’il a engagé depuis plusieurs semaines déjà « le recrutement de trois agents supplémentaires pour la Police municipale et renforcé la présence policière en centre-ville afin de lutter plus efficacement encore contre l’insécurité et les incivilités. »

« Frapper fort, résister et tenir debout face aux représailles ! »

Jean-Baptiste Blanc, sénateur de Vaucluse

Pour sa part, le sénateur de Vaucluse Jean-Baptiste Blanc insiste sur sa volonté de « Frapper fort, résister et tenir debout face aux représailles » dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue à Cavaillon.
Le parlementaire poursuit : « L’incendie criminel de cette nuit ne fera que renforcer collectivement notre détermination. En tant que Sénateur de ce territoire, je tiens à réaffirmer ici mon soutien inconditionnel aux forces de l’ordre, aux autorités locales et à tous ceux qui s’impliquent quotidiennement dans cette lutte difficile. Nous mènerons cette bataille sans relâche, car nous avons la responsabilité de protéger nos concitoyens et de restaurer l’ordre républicain à Cavaillon. »

Il y a quelques jours, la police nationale a procédé à 9 interpellations à Cavaillon. Cette vaste opération de lutte contre les trafics de stupéfiants a permis la saisie de 3kg de cocaïne, 2,5kg de cannabis et des armes. Crédit : Police nationale/Facebook/DR

Jusqu’à 20 ans de prison pour ces actes criminels ?
« Je tiens à saluer l’engagement sans faille de Gérard Daudet, maire de Cavaillon, des élus, de la police nationale et police municipale, ainsi que des services de l’Etat, poursuit Jean-Baptiste Blanc. Ensemble, ils mènent avec détermination une bataille essentielle pour restaurer la sécurité et la sérénité dans Cavaillon. Ces représailles démontrent que nos actions touchent là où ça fait mal. Nous continuerons le combat, avec force et persévérance, aux côtés de tous ceux qui refusent de laisser notre ville aux mains des trafiquants. La justice sera rendue. Une enquête a été immédiatement ouverte par la police judiciaire, sous l’autorité de la procureure de la République d’Avignon. Les auteurs de cet acte criminel, qualifié de ‘destruction par moyens dangereux’, encourent jusqu’à 20 ans de prison. »

« Une attaque contre nos institutions. »

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur 

Enfin pour Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur : « L’Etat ne se laissera pas intimider et nous allons intensifier notre lutte contre le narco-banditisme. Je placerai la lutte contre le crime organisé au centre de mes préoccupations parce qu’il constitue une attaque contre nos institutions ».
Le ministre de l’Intérieur, qui a demandé à Nicolas Daragon, son ministre délégué à la sécurité, de se rendre sur place, a aussi confirmé l’envoi d’une unité de forces mobiles de la CRS 81 afin de renforcer soutenir l’action de sécurisation de la police. Plus particulièrement dans la cité du Dr Ayme, mais aussi dans les autres cités de Cavaillon.


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Suite à l’attaque d’un fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville dans l’Eure, le sénateur vauclusien Jean-Baptiste Blanc vient d’exhorter le Gouvernement à renforcer la sécurité des transferts de détenus. Ce dernier a rappelé qu’il avait déjà alerté le ministre de l’Intérieur sur ce sujet il y a quelques semaines déjà. L’élu vauclusien avait alors dénoncé le manque de sécurité entourant les transferts de détenus notamment vers les unités psychiatriques.

« Aujourd’hui, cette réalité cruelle exige une action immédiate et décisive de la part du gouvernement, explique-t-il. Les transferts vers les unités psychiatriques sont actuellement effectués sans escorte policière, exposant ainsi les personnels soignants, les patients, et la population à un risque inacceptable. Cette vulnérabilité est particulièrement préoccupante au centre hospitalier de Montfavet, où les transferts de détenus classés à haut risque se font sans escorte, mettant en péril la sécurité de tous.

« Cette vulnérabilité est particulièrement préoccupante au centre hospitalier de Montfavet. »

Jean-Baptiste Blanc, sénateur de Vaucluse

« Face à cette situation alarmante et au drame qui s’est noué mardi au péage d’Incarville où deux agents ont perdu la vie et 3 autres ont été grièvement blessés dans l’exercice de leur fonction », Jean-Baptiste Blanc «  appelle le gouvernement à prendre des mesures immédiates et à étendre l’obligation des escortes policières aux transferts vers les unités psychiatriques. »

De plus, il demande instamment l’ouverture des 20 lits supplémentaires de l’Unité d’Hospitalisation Spécialement Aménagée (UHSA) de Marseille, afin de garantir des soins psychiatriques sécurisés pour les détenus de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

L.G.

Deux agents sont morts et trois autres été grièvement blessés lors de l’attaque d’un convoi pénitentiaire au péage d’Incarville dans l’Eure par des assaillants ayant permis l’évasion du détenu Mohamed Amra. ©DR

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Depuis 2019, cet accord entre l’Union Européenne et le Canada (CETA = Comprehensive Economic & Trade Agreement), n’a jamais été ratifié. Hier, au Palais du Luxembourg, il a été rejeté à une écrasante majorité, ce que dénonce le sénateur LR de Cavaillon, Jean-Baptiste Blanc qui participait à La Taille de la Vigne des Papes à Avignon ce jeudi 21 mars.

« Le Canada est le 4ème marché d’export pour nos vignerons de la Vallée du Rhône. Il représente 77 000 hl et un chiffre d’affaires de 51M€. Il progresse régulièrement de 5% en valeur et de 4% en volume depuis 2016 et les Côtes-du-Rhône sont la 1ère AOP (appellation d’origine protégée) exportée vers le Canada. Quel gâchis. C’est surréaliste. » dénonce-t-il.

Voir ici les votes


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Depuis la mise en place du guichet unique les ratés et les retards se multiplient pour les formalités électroniques des entreprises. Avec pour conséquence, une pression sur les greffiers qui pourtant, avec le portail Infogreffe, disposent du seul outil de secours fonctionnant actuellement. Certains d’entre-eux servant même de défouloir a des personnes excédées par les dysfonctionnement de l’Inpi.

Le Sénateur de Vaucluse Jean-Baptiste Blanc vient d’interpeller le ministre de l’Industrie lors de la séance de questions orales du 18 décembre dernier au Sénat sur « les dysfonctionnements du guichet Unique qui met à mal bon nombre d’entreprises en Vaucluse et au bord du burn-out les greffiers. »

« En effet, d’ici quelques jours, la possibilité pour les entrepreneurs d’effectuer leurs formalités de modification et de cessation via le portail Infogreffe ou sous format papier dans d’autres cas plus exceptionnels, prendra fin, poursuit le parlementaire. Cette procédure de secours, demandée, dès les premiers dysfonctionnements par la présidente du Conseil national de l’ordre experts comptables et déjà prolongée par deux fois, s’apprête à se clore. Le guichet unique présenté comme le fer de lance de la simplification administrative par la loi Pacte, a connu des débuts tumultueux depuis son lancement le 1er janvier 2023. Autrefois vanté, cette interface entre les entrepreneurs et l’administration, confiée à l’INPI, semble encore en quête de stabilité alimentant des préoccupations légitimes des entrepreneurs, des experts-comptables et des greffiers sur sa pérennité et sa performance en 2024. »

A l’aube de la nouvelle année, le Sénateur appelle donc de ses vœux « un guichet unique plus résilient et performant souhaitant que les erreurs de 2023 deviennent des leçons apprises, que les bugs soient corrigés avec célérité. Puisse 2024 être synonyme de stabilité, d’efficacité. »

« Que tous les entrepreneurs de Vaucluse et de France puissent aborder cette nouvelle étape de la transition numérique enfin, avec confiance et que 2024 soit placée sous le signe de l’efficacité, de l’ergonomie du guichet unique et, enfin, de la simplification administrative. Cependant, le glas de cette nouvelle année n’a pas encore sonné, et les entrepreneurs, les experts-comptables ainsi que les greffiers du Vaucluse sont toujours dans l’attente d’une décision du Gouvernement. Il reste quelques jours pour répondre aux inquiétudes des entrepreneurs et des représentants de greffiers soucieux de maintenir l’assistance offerte par eux pour compenser les failles du guichet unique jusqu’à son entière mise en œuvre en 2024. »


La Loi ZAN examinée au Sénat : Jean-Baptiste Blanc en a « ras-le-bol des technocrates parisiens qui décident pour nous »

Le sénateur de Vaucluse, Jean-Baptiste Blanc, est l’invité de la prochaine émission ‘Manger c’est voter’ diffusée ce vendredi sur la chaîne Public Sénat.
Le principe ? « Élus par les territoires, les sénatrices et les sénateurs connaissent le terrain et côtoient les acteurs de notre patrimoine agricole et nourricier, tout ce qui fait de la France un pays où le contenu de l’assiette relève d’un engagement quotidien, expliquent les responsables de l’émission. Tous les mois, Vincent Ferniot rencontre ces hommes et ces femmes, en compagnie d’un sénateur ou d’une sénatrice, sur son territoire. »
A cette occasion, le parlementaire vauclusien fera découvrir le terroir du département ainsi que ses richesses gastronomiques et pastorales. Il passera également derrière les fourneaux en compagnie de la cheffe étoilée vauclusienne, Nadia Sammut.

https://youtu.be/Yf9GgBJgIVc?si=fxrCd4zIl0KtAYvh

Quelques images du tournage de l’émission.

Manger c’est voter’. Première diffusion le Vendredi 24 novembre 2023 à 19h. Sur Public Sénat.

L.G.

https://echodumardi.com/tag/jean-baptiste-blanc/   1/1