La CoVe a vendangé les 300 pieds de sa vigne intercommunale
Le mercredi 11 septembre 2024, le vignoble de la CoVe a livré sa vingtième récolte de son histoire. Comme chaque année, à la fin de l’été, la communauté d’agglomération Ventoux-Comtat-Venaissin procède aux vendages de sa vigne intercommunale. Cette année, c’est une nouvelle fois une classe de 1ère AP du campus Provence Ventoux qui ont réalisé la récolte des quelques 300 plants aux côtés d’élus et de Jacqueline Bouyac, présidente de la CoVe et Michel Jouve, délégué à l’Agriculture.
Cette parcelle viticole installée au sein de l’enceinte de l’Hôtel de Communauté a été installée pour permettre un enseignement pédagogique pour les élèves du lycée agricole Louis Giraud de Carpentras-Serres. L’objectif de ce partenariat avec le campus vauclusien est d’offrir la possibilité aux élèves d’effectuer leurs premiers pas et travaux dans leur découverte du cycle végétatif d’une vigne et du travail accompli par les viticulteurs et autres métiers agricoles pour amener la vigne à maturité pour les vendages, moment crucial de leur année.
La CoVe a vendangé les 300 pieds de sa vigne intercommunale
Inaugurée le samedi 24 août 2024 au sein du Forum des patrimoines dans la commune de Carpentras, l’exposition « Liberté, écris leur noms » rend hommage aux hommes et femmes du territoire vauclusien et du Ventoux qui ont risqué leurs vies pour venir en aide aux alliés, venus libérer la France en août 1944. Conçue par le service culture et patrimoine de la Communauté d’Agglomération Ventoux Comtat Venaissin, l’exposition a reçu le soutien de Jacqueline Bouyac, présidente de la CoVe et sa vice-présidente Dominique Plancher lors de sa soirée d’ouverture.
Visible du lundi au samedi de 9h30 à 17h30, cette rétrospective sera disponible jusqu’au vendredi 20 décembre. Les visiteurs pourront effectuer un saut dans l’histoire et plonger dans le destin de ces femmes et de ces hommes du territoire du Ventoux, qui ont tout risqué pour défendre la France et sa devise républicaine. Ils étaient habitants des villes ou des villages, travailleurs, maquisards, jeunes ou moins jeunes. Tous ces civils combattants volontaires ont eu leur rôle à jouer et ont contribué à faire revenir la paix parfois au péril de leur vie. Ce projet a obtenu le Label Mission Libération de l’État.
Infos pratiques : Exposition « Liberté, écris leurs noms ». Du samedi 24 août 2024 au vendredi 20 décembre 2024, accessible de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30. Forum des patrimoines, 79 place du 25 août 1944, à Carpentras. Gratuit, entrée libre par l’office du tourisme.
La CoVe a vendangé les 300 pieds de sa vigne intercommunale
Quelques jours seulement après la fin des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Vauclusien Romain Mahieu, fraîchement médaillé de bronze de BMX lors de l’épreuve du 2 août, était de retour sur son département, ce jeudi 15 août. Entre un bain de foule dans son club de Sarrians et une conférence de presse au Confidentiel, le pilote a pu mesurer sa côte de popularité grandissante et présenter son « graal » bronzé obtenu à la capitale.
Le retour du roi. Ce jeudi 15 août 2024, Romain Mahieu, champion du monde de BMX 2023 et surtout très récent médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Paris 2024 était de retour chez lui, sur son territoire, sur le Vaucluse après avoir illuminé la « ville lumière » de son talent. Le licencié du club de Sarrians est venu profiter d’un bain de foule de 200 personnes venu en masse au sein de son lieu d’entrainement pour partager un moment avec le cycliste.
Très attaché à son département d’adoption, Romain Mahieu a pris le temps de signer tous les autographes demandés et de prendre un maximum de photos avec le public vauclusien. Un grand moment de partage un avec ses fans (petits et grands) qui se sont déplacés pour admirer la médaille de bronze qui n’a pas quitté le cou du sportif de 29 ans. Sous les yeux du président du BMX de Sarrians, Stéphane Garcia, Romain Mahieu a pu mesurer l’engouement suscité par les Jeux Olympiques de Paris et la fierté générée par son parcours.
« J’avais hâte de rentrer à la maison »
Le médaillé olympique a ensuite poursuivi sa tournée médiatique et de célébrations au bar-hôtel le Confidentiel, à Sorgues, près d’Auchan le Pontet. Accompagné de son président de club et de la présidente de la CoVe, Jacqueline Bouyac et de la vice-présidente du Département de Vaucluse, Christelle Jablonski-Castanier, Romain Mahieu a prononcé quelques mots lors d’une mini conférence de presse dans les jardins du restaurant « j’avais envie de profiter à fond de ces jeux, de la cérémonie d’ouverture à la cérémonie de clôture, j’ai apprécié chaque seconde. J’étais rentré de Tokyo sans médailles donc aujourd’hui je suis heureux que mon travail depuis 4 ans a porté ses fruits, c’est une fierté de partager ce moment et de ramener la médaille aux personnes qui m’ont accompagné dans ce parcours, j’ai les meilleures conditions et les meilleures infrastructures ici, dans mon club de Sarrians ».
« J’avais hâte de rentrer à la maison, de me reposer, de profiter de tout l’amour que je reçois, c’est génial. La suite ? souffler, un peu de vacances, un peu de repos mais j’attends le nouveau calendrier pour me fixer mes futurs objectifs. À long terme c’est bien évidemment les J.O de Los Angeles en 2028 que je préparerai comme ces Jeux à Sarrians avec l’objectif d’aller chercher une nouvelle médaille ».
La CoVe a vendangé les 300 pieds de sa vigne intercommunale
C’est le jour J. La flamme olympique est en direction d’Avignon où elle ira embraser le chaudron qui se trouve au pied du pont Saint-Bénézet dans quelques heures. Avant ce moment historique, le relais de la flamme a traversé plusieurs communes du Vaucluse dans la matinée.
Ce fut le cas notamment au Mont Ventoux ce matin où plusieurs personnes ont pu venir acclamer le porteur de la flamme sur cette partie, Ara Khatchadourian, athlète accompli qui a notamment gravit le mont Everest en 2016 et effectué un Marseille-Erevan en courant sur une distance de 4450 kms en 107 jours.
Jacqueline Bouyac, présidente de la CoVe, quatorzième vice-présidente de la Région Sud en charge du renouveau démocratique, de la participation citoyenne et du renforcement des services publicset présidente du PNR du Mont-Ventoux était présente sur site pour encourager cette action tant attendue en compagnie d’Hervé Liberman, conseiller régional, Alain Constant, maire de Bédoin et Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse.
La CoVe a vendangé les 300 pieds de sa vigne intercommunale
Directrice de la communication et de l’évènementiel depuis plus de 20 ans de la Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin, ( 25 communes et 70 000 habitants) elle en était devenue également depuis juillet 2020 la directrice de cabinet de la présidente Jacqueline Bouyac.
Claire Cantero-Trembley a été notamment à l’origine de la création fin 2012, avec Philippe Debondue (alors ‘dircom’ de la ville d’Avignon aujourd’hui directeur Général Adjoint « Proximité, Evènements et Communication » de la ville de Nîmes) et Monique Ducasse (alors dircom du Département de Vaucluse et maintenant chargée de projet au sein la direction générale des services du département l’Hérault) du Cercle des Dircoms de la Méditerranée dont elle a été la présidente pendant plus de 7 ans.
Elle est également membre avec Philippe Debondue du comité de pilotage de Cap’Com, coopérative qui met en réseau les professionnels, les élus, les étudiants et tous ceux qui s’intéressent à la communication des collectivités locales, des administrations et des organismes publics.
D.P.
La CoVe a vendangé les 300 pieds de sa vigne intercommunale
Horizons, le parti d’Edouard Philippe, vient de désigner Patrick Merle pour assurer les fonctions de responsable départemental en Vaucluse. Vice-président du Conseil départemental de Vaucluse, vice-président en charge du développement économique de la Communauté de communes du pays d’Apt Luberon et 1er adjoint de la mairie de Ménerbes, Patrick Merle a été désigné par le bureau politique Horizons Vaucluse. Cette nomination intervient quelques jours après celle de Valérie Wagner pour assurer les fonctions de déléguée municipale du comité d’Avignon. « Femme de centre droit attachée aux collectivités locales et à l’échelon municipal par mon métier, les valeurs et les engagements d’Horizons me correspondent, explique celle qui est engagée dans la vie associative et politique de la cité des papes depuis plus de 20 ans. Edouard Philippe est un homme politique engagé qui a le charisme d’un homme d’Etat. Alors que certains partis se radicalisent, Horizons est un parti qui s’ouvre, qui donne une voix et veut s’ancrer sur le local. » En pleine structuration dans le département, le parti de l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron avait également désigné, il y a quelques semaines, Jacqueline Bouyac – vice-présidente de la Région Sud, présidente de la Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove), adjointe à la mairie de Carpentras et présidente du Parc du Mont Ventoux – comme déléguée municipale du comité de Carpentras.
L.G.
La CoVe a vendangé les 300 pieds de sa vigne intercommunale
Horizons, le parti d’Édouard Philippe, se structure au cœur des villes de Vaucluse et table sur un ancrage local solide. La nouvelle offre politique impulsée par l’ancien 1er ministre vient de désigner Jacqueline Bouyac pour assurer les fonctions de déléguée municipale du comité de Carpentras.
Vice-présidente de la Région Sud, présidente de la Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove), adjointe à la mairie de Carpentras, présidente du Parc du Mont Ventoux, Jacqueline Bouyac est « l’incarnation du Vaucluse et de la République, de leurs valeurs, de leurs combats, de leurs défis. Une femme appréciée de tous qui est le lien entre notre histoire et notre avenir », déclare le comité national du parti Horizons. Le comité municipal animera, au niveau local, la vie du parti et se veut « une structure de large rassemblement de citoyens et d’élus qui souhaitent participer aux réflexions et aux débats ».
En Vaucluse, les délégués municipaux du parti Horizons qui ont déjà été désignés : comité municipal de Bonnieux : Pascal Ragot (maire de Bonnieux) ; comité municipal de Caseneuve : Gilles Ripert (maire de Caseneuve, président de la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon) ; comité municipal de Cavaillon : Benoit Mathieu (président du Marché d’Intérêt national MIN de Cavaillon).
Gilles Ripert et Ragot Pascal échangeaient il y a quelques jours avec Édouard Philippe sur la mise en place des instances.
La CoVe a vendangé les 300 pieds de sa vigne intercommunale
Présidente de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin), présidente du Parc naturel régional du mont Ventoux et vice-présidente de la Région Paca, Jacqueline Bouyac mise sur la co-construction. Découvrez son entretien à l’occasion de la sortie de l’édition 2021 de notre hors-série ‘Le Vaucluse en Chiffres’.
Comment la Cove s’est-elle adaptée à la crise sanitaire pour apporter des réponses concrètes ?
« Notre intercommunalité a dû faire preuve d’adaptabilité et d’efficacité pour répondre aux enjeux que la crise Covid a brutalement mis sur notre chemin ; que ce soient au niveau de la continuité du service public pour nos usagers, de la solidarité avec nos communes membres ou du soutien auprès des entreprises et autres acteurs du territoire. Pour le secteur économique, l’engagement annuel de la Cove de 1M€ se décline en soutien aux structures économiques locales, en actions de promotion des filières et des acteurs au sein de la Provence créative, en animation d’infrastructures consacrées aux entreprises mais aussi en actions de promotion pour asseoir le rayonnement de notre destination touristique Ventoux Provence. Ce contexte nouveau de crise nous a amenés à mobiliser des moyens supplémentaires dans un plan de relance de l’économie adapté au tissu local. J’ai porté politiquement ce plan de 500 000€ car c’était une priorité de soutenir nos entreprises fragilisées. Nous avons aussi soutenu financièrement certaines entreprises aux côtés de la Région via le ‘Fonds Covid résistance’. »
À l’image de la Région, la Cove s’est-elle affranchie de ses domaines de compétence pour répondre à l’urgence ?
« Effectivement. Tout en restant dans les champs d’intervention sur lesquels nous avions un réel levier d’action, il nous a fallu réinventer nos dispositifs d’intervention pour être au plus près des besoins. Nous avons ainsi centralisé et co-financé l’achat de masques pour les habitants de nos communes, doté le Centre hospitalier de Carpentras de sur-blouses ou participé à l’organisation et au financement de la mise en place du centre de vaccination à Carpentras. »
Quelles sont les leçons tirées du post-covid en matière de gouvernance ?
« Vous abordez là un sujet qui me tient à cœur : la gouvernance. Dès le début de mon mandat, j’ai d’ailleurs élaboré une charte de gouvernance au sein de la Cove. Je crois à une gouvernance de projet partagée pour agir sur le territoire. L’avenir du territoire passe par l’anticipation, l’innovation, la prise de risque. Nous devons tracer un chemin vertueux qui emporte l’adhésion de tous. Prenons un exemple : celui du tourisme fortement impacté par la crise. Certes, le cadre règlementaire fixe les contours de notre intervention dans ce domaine. Mais il nous appartient avant tout de définir quel tourisme nous voulons pour demain. Et vous le voyez bien, cela ne peut se construire et réussir que dans le cadre d’une approche transversale avec l’ensemble des acteurs du territoire : la Cove, les communes, l’Office de tourisme intercommunal, les professionnels de terrain, le Parc naturel régional du mont Ventoux, la ‘Smart destination’ de la Région et bien d’autres. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus raisonner et agir en « silos » : par échelon de collectivité, par secteur public ou privé… »
Le PNRV, un atout pour le territoire ou une contrainte administrative supplémentaire ?
« Sans hésitation, c’est un formidable atout pour ceux qui aiment le Ventoux ! Parle-t-on de contraintes lorsque les jeunes écogardes du Parc surveillent nos forêts en période estivale ou lorsque le parc intervient concrètement pour reconstruire le massif des Dentelles détruit par l’incendie de cet été ? Le parc impulse en cette fin d’année un projet alimentaire dans nos cantines et nos foyers en faveur du ‘produit local et consommé ici’. Nous finalisons le déploiement de la marque ‘Valeurs parc’ pour distinguer les acteurs du tourisme et de l’agriculture qui se mobilisent en faveur de leur territoire. Le Parc, ce sont aussi des moyens financiers spécifiques qui sont mobilisés pour tous les partenaires. Je citerai pour exemple la quatrième génération du programme Espace Valléen que nous venons de décrocher, 6M€ consacrés à l’écotourisme et à la gestion des sites de nature, notre candidature au programme européen Leader en 2022, 3,5M€ pour l’agriculture, le tourisme ou la culture, ou le tout nouveau ‘Contrat de parc’ qui tenait à cœur au président de Région. Lorsque nous sommes unis, nous avons la capacité de convaincre les collectivités partenaires, l’État et l’Europe pour nous soutenir. Vous l’avez compris, le parc est un dynamiseur mais pas un ‘empêcheur de tourner en rond’. »
Développement économique : comment avoir l’oreille de l’État et de l’Europe ?
« En menant des projets ambitieux ou innovants, comme par exemple la ‘Gare numérique’ ou le développement raisonné des stations du mont Ventoux. La Cove postule à de nombreux dispositifs et appels à manifestation d’intérêt qui nous permettent en retour de crédibiliser notre rôle et d’être identifiés comme un partenaire solide auprès de la Région et de l’État. À titre d’exemple, plusieurs de nos communes sont labellisées ‘Cœur de ville’ ou ‘Petite ville de demain’ et notre territoire bénéficie du label ‘Territoire d’industrie’ et de ‘Smart destination’. En matière économique, nos principaux axes d’intervention sont, notamment par le prisme de la transition écologique, l’accompagnement à la relance, le soutien à l’attractivité et à l’innovation et la mise en place d’actions ciblées en fonction de secteurs identifiés : tourisme, agro-agri, commerce, immobilier et circuits courts. Ma casquette de vice-présidente de la Région me permet également d’être au cœur des dispositifs d’intervention comme le CRET ou le SRADDET. »
Comment placer l’avenir du territoire au-dessus des rivalités politiques ?
« À la Cove d’abord, nous sommes engagés et mobilisés sur nos 25 communes pour créer un territoire capable de satisfaire l’ensemble des besoins de sa population et dans l’intérêt général de tous ! La place du débat politique est dans les conseils municipaux. Je ne souhaite pas que les conseils communautaires refassent les débats majorité-opposition des conseils municipaux. L’étymologie du mot Intercommunalité n’est-elle pas ‘Inter’ ensemble et ‘co’ avec ? Pour le parc, la mission qui m’a été confiée était de rassembler pour bâtir un projet de territoire qui fasse consensus. Avec 37 communes adhérentes (sur 39), force est de constater que nous avons dépassé les clivages politiques. Dans la méthode de travail, tout comme dans la conduite des projets, le dialogue et la concertation sont au service d’un projet commun tourné vers la transition écologique et la préservation patrimoines. Lorsque élus, institutions, entreprises et associations se rassemblent, c’est pour le bien de tous. Le Parc naturel régional est un projet collectif qui fait sens autour du Ventoux et, le plus important, c’est bien le Ventoux ! »
À quoi ressemblera la Cove en 2050 ?
« En 2050, la Cove sera un territoire qui, je l‘espère, aura opéré sa mutation par une transition économique et écologique. Sur la transition économique d’abord, nous travaillons par exemple sur le secteur touristique avec la compétence de gestion des stations du Mont-Ventoux et nous conduisons un vaste programme de diversification des activités du Mont-Ventoux face à l’évolution du climat. Sur la transition écologique ensuite, nous serons, si nous atteignons les objectifs de notre plan ‘Climat air énergie territorial’, un territoire Tepos, c’est à dire un territoire à énergie positive. Notre objectif est de diminuer de près de 47% la consommation énergétique du territoire et d’augmenter la production d’énergie renouvelable pour passer de 6% en 2015, à 38% en 2030 et 110% en 2050. Comment ? En intervenant par exemple sur le développement des énergies solaires, sur la rénovation énergétique de l’habitat et sur une offre concrète de mobilité douce par un schéma directeur des pistes cyclables pour les déplacements quotidiens. En 2050, il sera donc possible de se rendre sur son lieu de travail à vélo, entre les villages ou vers la ville centre, ou de se rendre dans un bâtiment public autonome en consommation grâce à sa couverture en photovoltaïque. »
La CoVe a vendangé les 300 pieds de sa vigne intercommunale
C’était il y a un peu plus de trois ans maintenant. À l’occasion d’une rencontre avec la presse à l’issue de ses premiers mois d’exercice, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, avait alors fait le point sur ses premiers pas dans notre département suite à sa nomination. Auparavant en poste en Corrèze, ce dernier avait plusieurs fois évoqué son ancienne affectation lors de ce bilan incitant l’un de nos confrères de la presse quotidienne à l’interroger sur les différences entre Corrèze et Vaucluse. « Eh bien, en Corrèze, avait-il répondu après un léger temps de réflexion, il y a des communistes, des gaullistes, des socialistes, des radicaux, mais dès qu’ils sortent du département il n’y a que des Corréziens. Hors de leurs frontières, ils chassent en meute avec pour seul objectif l’intérêt de leur territoire. » En quelques mots, ce serviteur de l’État, particulièrement apprécié des élus vauclusiens (son prédécesseur ayant tout fait pour être singulièrement détesté), venait de tacler – avec la délicatesse qui le caractérise – notre incapacité à jouer collectif.
Il faut dire que dans le département entre le Comtat, le Haut-Vaucluse, l’Enclave, le Ventoux, les Monts de Vaucluse, une cité des papes penchant de plus en plus dans le Gard et les Bouches-du-Rhône et un Sud Luberon aspiré chaque jour davantage par la métropole Aix-Marseille, chacun semble jouer sa propre partition. Une tendance encore renforcée par des frontières administratives de plus en plus en décalage avec la réalité des bassins de vie. Ici donc, pas de meute mais plutôt des loups solitaires se contentant de maintenir une neutralité indifférente avec leurs voisins.
En effet, pourquoi jouer en équipe lorsque l’on dispose d’autant d’atouts en un si petit territoire ?
Les temps changent, mais pas forcément en Vaucluse où l’on se complait à regarder passer les trains, au propre comme au figuré comme avec la gare TGV de Courtine où si peu a été fait depuis plus de 20 ans. Un Vaucluse où, comme un symbole, trois des quatre anciens présidents du Conseil départemental ont été élus au bénéfice de l’âge. Idem pour le dernier président de la CCI. Il ne s’agit pas de faire du jeunisme à tout va, mais il est parfois difficile d’imaginer demain avec les yeux d’hier. Voilà pourquoi, certainement, le Vaucluse figure maintenant au 5e rang des départements les plus pauvres de France. Le gâchis semble immense, à la hauteur du formidable potentiel de ce territoire.
« Un alignement des planètes inédit pour le Vaucluse. »
Malgré tout, tout pourrait changer. Et sans tomber dans un optimisme béat, le Vaucluse pourrait bénéficier d’un alignement des planètes inédit. Ainsi, pour enfin mener cette meute vauclusienne vers le succès, c’est plutôt désormais du côté des louves qu’il faudrait chercher. À commencer par le Département où, pour la première fois, une femme a été élue à la présidence depuis sa création en 1793. L’institution vauclusienne désormais dirigée par Dominique Santoni entend jouer le rôle de locomotive du territoire en fédérant toutes les bonnes volontés locales. Pour cela, elle pourra s’appuyer sur d’autres louves comme Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove ainsi que du nouveau parc naturel régional du mont Ventoux, et Cécile Helle, maire d’Avignon dont l’entente avec la nouvelle présidente du Conseil départemental sera déterminante pour pousser le Vaucluse hors les murs. Sans oublier tous ceux qui veulent faire avancer le Vaucluse dans le bon sens.
Avec en 1re ligne, la CCI de Vaucluse qui possède désormais une gouvernance stabilisée, enfin en ordre de bataille pour, on l’espère, accompagner les entrepreneurs dans le développement économique de notre territoire.
Dans cette redynamisation, le Vaucluse doit aussi voir au-delà de ses frontières. Regarder au-delà du Rhône afin d’agglomérer le Gard rhodanien laissé à l’abandon par la région Occitanie. Regarder aussi de l’autre côté de la Durance, vers le Pays d’Arles qui a senti si près le vent du boulet de la fusion forcée avec la métropole marseillaise : il sait que son seul allié, pour conserver son autonomie, ne peut être que le Vaucluse.
Chasser en meute n’est pas une option, c’est une question de survie.