22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie

Les élus de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue ont inauguré la nouvelle résidence ‘La Magnanerie’, située chemin du pont de la Sable, aux côtés des représentants du groupe Arcade-Vyv, 4ᵉ acteur sur le marché du logement social.

Implantée sur un terrain de 5 575 m², la résidence La Magnanerie compte 22 logements individuels. Chaque maison dispose d’une terrasse avec un accès à son jardin privatif. Si elle a été pensée pour préserver la tranquillité et l’intimité de chacun, la résidence favorise également la rencontre entre les habitants, avec notamment des espaces de circulation piétonne communs.

La Magnanerie est aussi composée d’espaces communs, notamment un local destiné au stockage des vélos et des trottinettes. Les résidents disposent d’un composteur qui a été mis en place pour privilégier le traitement des déchets organiques et accompagner les nouvelles pratiques. Le coût global pour la construction de la résidence s’est élevé à 4,9M€.

©Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue

Une résidence au service de la santé

La Magnanerie est labellisée ‘Logement santé’. Aujourd’hui, 12 millions de personnes sont fragilisées par rapport au logement, engendrant des répercussions sur leur santé et leur environnement social au quotidien. Ainsi, ce label, créé en 2022 par le groupe Arcade-Vyv, garantit un habitat favorable à la santé de ses habitants. L’obtention du label repose sur trois aspects : le bâti, les services, et le lien social.

La résidence l’isloise a été conçue avec des équipements favorisant la qualité de l’air intérieur, une bonne isolation phonique, ainsi que des aménagements favorisant les mobilités douces. En plus de la zone de compostage, les résidents sont amenés à se croiser et ainsi, à renforcer leurs liens sociaux. En ce qui concerne les services, les habitants de la Magnanerie bénéficient d’une assurance habitation solidaire avec des tarifs préférentiels, d’un accompagnement gratuit dans l’étude des contrats (assurance, électricité, internet, etc.) et d’offres avantageuses, mais aussi à un accès gratuit à la plateforme Klaro et un accompagnement dans les démarches d’obtention d’aides.


L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie

À l’occasion de la 77ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté le mardi 14 mai et s’achèvera ce samedi 25 mai, 31 élèves du Lycée Alphonse Benoit de l’Isle-sur-la-Sorgue ont pu monter les marches du Palais des Festivals ce samedi 18 mai.

Les lycées l’islois ont pu fouler le tapis rouge du Festival de Cannes ce week-end grâce au dispositif ‘Lycéens et Apprentis au cinéma’ de la Région Sud, piloté par Les Écrans du Sud, opérateur majeur de la Région en termes d’éducation à l’image.

En plus d’avoir pu rencontrer des professionnels du monde du cinéma sur le stand de la Région Sud, les jeunes vauclusiens ont assisté à la projection du film Caught by The Tides, un drame réalisé par Jia Zhangke. Le film est en compétition pour la Palme d’Or et pourrait succéder à Anatomie d’une chute, lauréat en 2023.


L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie

70 étudiants en 3e année de licence Administration, économique et sociale (AES) de l’université d’Avignon ont réalisé une étude sur les Quartiers politique de la ville (QPV) de Vaucluse. Ces travaux, intitulés « Derrière les clichés des quartiers prioritaires : Des formes d’attachements construites entre économies informelles et sentiments d’exclusion » viennent d’être présentés ce mardi 7 mai 2024 lors d’une restitution orale au sein de la faculté.

Les élèves de la promotion 2023-2024 de 3e année de la licence AES (Administration, économique et sociale) de l’Université d’Avignon ont effectué lors de leur 6e semestre une large étude autour des Quartiers politique de la ville (QPV) de Vaucluse constituée d’entretiens, d’études ethnographiques et de données quantitatives. Ce travail a été présenté ce mardi 7 mai lors d’une restitution orale menée par les principaux acteurs de cette étude, à savoir les étudiants qui ont présenté l’ensemble de leurs recherches lors d’une conférence à la faculté qui a réuni une centaine de personnes « notre premier travail c’était l’observation et la connaissance. Nous voulions savoir l’histoire de ces lieux populaires, l’histoire de ses habitants, puis nous avons noté lors de nos journées là-bas le déroulement des journées, les habitudes de chacun, les lieux fréquentés, la mémorisation des mots tout en jugeant positivement », annonce en introduction Shaima, une des étudiantes qui a élaboré cette étude.

« Nous voulions savoir l’histoire de ces lieux populaires, l’histoire de ses habitants. »

Shaima, étudiante en licence AES

Au final ce sont plus de 140 entretiens, qui ont été réalisés par les étudiants sur le terrain, dans les zones de Monclar, Champfleury, Saint-Chamand et la Rocade Sud à Avignon, les Amandiers-Eléphants à Carpentras, Générat/Establet à Sorgues ainsi qu’à l’Isle-sur-la-Sorgue. 70 femmes et 70 hommes ont accepté de répondre aux interrogations des étudiants lors de ce travail de fond afin de respecter une parité totale « on était par groupe de 7 ou 8 pour mener nos enquêtes, on s’est réparti les différents quartiers afin d’organiser au mieux nos visites et observations qui nous ont servi à nos notes ethnographiques et on a mis tout en commun lors du dernier mois » explique Elisa, 21 ans, étudiante en 3e année de licence AES.

Le Vaucluse compte 23 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) situés principalement dans le Grand Avignon et à Carpentras.

L’attachement et l’enracinement aux Quartiers de la ville
Ce projet avait pour but de mettre en avant les conditions des habitants de ces quartiers et de leur politisation. Il a été mené en collaboration avec Stéphanie Abrial, Christophe Parnet et Pierre Chiron, chercheurs scientifiques du laboratoire Pacte dans le cadre d’un projet financé par l’Agence Nationale de Recherche. Les deux premiers cités sont intervenus par visioconférence à la fin de la conférence pour appuyer les points principaux soulignés par les jeunes chercheurs avignonnais.

Pour structurer ce travail de ‘fourmi’, qui s’est déroulé sur 4 mois, les 70 étudiants ont choisi de construire leur travail méthodologique autour de trois parties définies après la mise en commun de tous les entretiens réalisés sur le terrain. Le premier axe s’est concentré sur le lien fort qui existe entre les habitants et les quartiers de la ville qui a permis de faire ressortir un profond attachement voir un enracinement ressenti par les résidents mais aussi la solidarité importante qui existe entre eux « nous avons effectué une grille d’entretien à partir de nos observations et des premières interactions que nous avons eu avec les habitants, on a parlé avec les associations, les acteurs sociaux et enfin les habitants, il en est ressorti en premier lieu un sentiment d’attachement au quartier où les individus tissent des liens propres avec leurs environnements et les leurs. Cela peut s’expliquer par une volonté de se réclamer d’un territoire repensé ou identifié négativement dans lequel le chômage prédomine sans possibilité d’issue ou d’échappatoire » constate Lorenzo, un étudiant de la licence.

« On est loin des clichés de violence véhiculés par les médias, il y a un réel élan de solidarité. »

Alexandre

Cette partie de l’étude a permis aux apprentis sociologues de relier ce sentiment à une sensation d’exclusion ou d’abandon qui résulte du regard des autres et des politiques municipales, c’est par ce prisme que l’attachement et le sentiment d’appartenance au quartier se construit selon les résultats de leurs entretiens.

Au fur et à mesure de l’avancée de l’étude, les élèves d’AES d’Avignon ont pu constater que ce sentiment d’appartenance s’accompagnait par une solidarité importante entre chaque individu vivant dans les Quartiers de la Ville. Une donnée importante dans un milieu souvent décrit comme propice aux règlements de comptes et à l’insécurité « on a pu remarquer au cours de nos semaines d’observations que plusieurs évènements comme des barbecues étaient organisés, ouverts à tous, sans distinctions d’âge ou d’origine ethnique. On a pu également noter que plusieurs dispositifs étaient mis en place par les jeunes du quartier pour aider les mères de famille à porter les courses ou les emmener à certains endroits, ce sont des faits caractéristiques selon nous car c’est révélateur de l’ambiance générale et des règles caractéristiques, on est loin des clichés de violence véhiculés par les médias, il y a un réel élan de solidarité » assure Alexandre, un des étudiants ayant participé à l’étude.

Durant la présentation de l’étude à l’université d’Avignon.

Des quartiers biens plus structurés qu’on ne le pensait
La portée immersive de l’étude menée par les étudiants au sein des quartiers prioritaires les à mener à s’intéresser de plus près à la vie et à l’organisation socio-économique qui s’est crée et qui perdure au sein de ces zones qualifiées de prioritaires par les politiques publiques « nous avons constatés que les QPV sur le Vaucluse sont bien plus structurées et éparpillées qu’on pouvait l’imaginer, il était donc essentiel pour nous d’établir des notes ethnographiques et d’en faire plusieurs synthèses, ce qui nous a permis à partir de ce travail de récolter des datas. Ainsi, nous avons pu définir précisément des valeurs extrêmes sur la part des jeunes dans la population, le taux de diplômés du supérieur, le taux de chômage et le taux d’abstention, à partir de ces résultats nous avons pu faire des corrélations entre ces caractéristiques » détaille Alexandre.

Le quartier de Monclar détient le record de pauvreté en Vaucluse
75,5% de taux de pauvreté dans le quartier de Monclar avec une population majoritairement jeune à 51,4%, c’est le record sur le département du Vaucluse. Ce sont les chiffres récoltés par les étudiants de la licence AES d’Avignon, ils y ont noté également un taux d’abstention de 43,6%. Deux données mis en évidence et face à face car selon les auteurs de l’étude on peut noter une corrélation entre les difficultés économiques de la jeunesse des quartiers et la non-participation à la vie politique nationale. Le travail de fond effectué à permis de définir précisément le revenu médian au sein de ces 8 QPV vauclusiens, il s’élève à 950€ par mois, ce qui veut dire que sur un quartier de 10 000 habitants, c’est à partir de la 5 000e personne que cette dernière gagnera 950€ par mois dans ce quartier.

Beaucoup de clichés à déconstruire
Cette étude a également permis de définir que c’est au sein du QPV de Champfleury, zone voisine de Monclar que le taux de chômage est le plus faible sur l’ensemble des quartiers concernés du département avec 18% de la population qui est sans-emploi et un taux de diplômés dans le supérieur au-dessus de la moyenne « la précision des chiffres et de ces études ethnographiques était fondamentale pour établir nos hypothèses et constats. Par exemple, on s’est aperçu suite à nos entretiens que le taux de population immigré le plus bas sur notre département était à l’Isle-sur-la-Sorgues avec 30% de population immigré et un taux de pauvreté qui était également le plus bas avec 51,4%, on a donc établi une corrélation entre le fait d’être immigré et le fait d’avoir des difficultés économiques ».

« Nous avons été confronté à la réalité des choses. »

Elisa

Au-delà des données, des chiffres et des constats, hypothèses ou corrélations tirées de leur travail, cette étude a surtout permis aux jeunes étudiants de la cité papale de découvrir un peu mieux leur territoire et de comprendre comment se passer la vie des habitants de ces zones prioritaires et comment ils faisaient face à leurs problématiques du quotidien « Cette étude nous a énormément nourri car nous avons été confronté à la réalité des choses. Cela nous a permis de nous apercevoir que, déjà, on prend conscience de l’écart des inégalités socio-économiques qui touchent ces zones prioritaires. Ensuite, on se rend compte que beaucoup de clichés sont complètement à déconstruire. Qu’ils sont faux, parce qu’en fait, ils sont beaucoup plus complexes et organisés que les idées qu’on laisse entendre. C’est fou comme la relation de confiance entre nous, chercheurs-étudiants, et les gens que nous avons interrogé s’est renforcé progressivement, dès qu’on s’intéresse un peu à eux et qu’on apprend à les connaitre, toutes les idées reçues se déconstruisent » conclut Elisa.


L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie

La SPA vauclusienne, située à l’Isle-sur-la-Sorgue, organise une nouvelle journée à thème ce samedi 25 mai : ‘Balade à l’Anglaise’. Cette journée mettra à l’honneur les chats de la chatterie ‘anglaise’ du refuge. Surnommés les « Zouaves », ces chats sont remis à la sociabilisation, timides ou craintifs pour la plupart.

La visite de la chatterie et la présentation de ses pensionnaires aura lieu à 11h. À 15h30, le Dr Estermann, comportementaliste félin, abordera les sujets des caressés-mordeurs, du syndrome du tigre, etc. Comme pour chaque événement de la SPA vauclusienne, une buvette et des pâtisseries seront de la partie et les profits seront en faveur des animaux du refuge.

La SPA rappelle qu’il faut être muni du Certificat d’engagement et de connaissances daté et validé au moins 7 jours à l’avance pour pouvoir procéder à une adoption. Il sera possible de remplir le document au refuge avec l’aide des bénévoles puis attendre 7 jours afin de repartir avec l’un des pensionnaires.

Samedi 25 mai. De 10h à 17h. Refuge du Petit Pigeolet. 170 Chemin du Pigeolet. Isle-sur-la-Sorgue


L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie

La Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue n’avait pas eu de salle de cinéma fixe depuis les années 1980. Si un lieu culturel de ce type manquait aux habitants, ces derniers vont voir leur vœu s’exaucer ce mardi 21 mai avec l’ouverture de Ciné sur la Sorgue, un cinéma composé de trois salles. Un projet sur lequel la municipalité a travaillé sans relâche depuis 2008.

Tout près de l’église de l’Isle-sur-la-Sorgue, à l’entrée de la Rue de la République, une ruelle signalée par une grille indiquant ‘Cinéma’ cache un trésor architectural et historique de la ville. L’îlot de la tour d’argent, actuellement en cours de réhabilitation, est composé de plusieurs bâtiments datant du XIIe au XIXe siècles. L’un d’entre eux a été partiellement détruit puis reconstruit pour accueillir le nouveau cinéma de la ville : Ciné sur la Sorgue.

Ce cinéma ouvrira ses portes le mardi 21 mai. Si le bâtiment qui l’accueille est quasiment entièrement neuf, mis à part quelques détails comme les plafonds de certaines pièces, qui sont restés d’origine, les autres bâtiments devraient juste faire l’objet de rénovations. Un projet mêlant modernité et histoire. C’est d’ailleurs un aspect que la municipalité a souhaité mettre en avant au travers des grandes ouvertures au sein du cinéma, qui permettent d’observer l’architecture ancienne des bâtiments qui l’entourent. « On voulait quelque chose de structuré avec énormément de clarté dans les différentes zones de circulation du cinéma, pour pouvoir admirer le patrimoine », affirme Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire du cinéma.

Si le cinéma (à gauche) sera prêt à accueillir le public à partir du mardi 21 mai, les autres bâtiments de l’îlot de la tour d’argent vont encore faire l’objet de travaux de réhabilitation. ©Vanessa Arnal

Un projet en cours depuis 2008

Pierre Gonzalvez a été élu maire de l’Isle-sur-la-Sorgue en 2008. « On a cette ambition de créer un cinéma depuis le premier jour », déclare-t-il. C’est en 2009 que la Ville s’est lancée dans le projet de rénovation de cet ensemble architectural d’exception qu’est l’îlot de la tour d’argent puisque la tour a été classée au titre des Monuments Historiques en 2012 et l’ensemble a été classé Site Patrimonial Remarquable en 2020. Il était donc indispensable de préserver l’histoire et l’identité de l’îlot en le réhabilitant pour que Ciné sur la Sorgue puisse voir le jour.

Si l’îlot accueillait un cinéma-théâtre, le Cinévog, et un dancing, le Lido, de 1930 à 1950, ainsi que le cinéma Rive Gauche en centre-ville jusque dans les années 1980, depuis, les L’Islois étaient obligés de se rendre à Carpentras, Cavaillon ou Avignon pour faire l’expérience d’une salle de cinéma. Les sollicitations des habitants auprès de la mairie ont été nombreuses. Dès le mardi 21 mai, il ne sera plus nécessaire pour eux de parcourir plusieurs kilomètres pour profiter des dernières sorties cinématographiques. Ciné sur la Sorgue, à deux pas de chez eux, les accueillera les portes grandes ouvertes.

100 000 spectateurs attendus par an

Outre l’implication de la municipalité, ce projet a été rendu possible grâce à Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire de plusieurs cinémas de la région. Le projet Ciné sur la Sorgue représente un investissement de 5M€, qui a été autofinancé à 50% par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, et le reste par la Région Sud, l’État, et l’exploitant. « Le cinéma va devenir un acteur majeur de la dynamique de la ville, explique Pierre Gonzalvez. Cela va créer de nouveaux flux en centre-ville tous les jours de la semaine, toute l’année. »

À l’entrée du cinéma, on s’avance vers le comptoir qui fait office de billetterie, mais qui accueille aussi toutes les confiseries. Un détail indispensable pour vivre l’expérience cinéma à 100%. Le lieu est composé de trois salles pouvant accueillir 80, 100 et 187 spectateurs. Les L’Islois peuvent s’attendre à environ 5 séances par jour et par salle, avec des tarifs attractifs, à 5€ pour les -18 ans, 7,50€ pour les étudiants et demandeurs d’emploi, 9€ tarif plein, et des cartes d’abonnement pour les plus cinéphiles d’entre eux. « On ambitionne d’accueillir 100 000 spectateurs par an minimum », ajoute Jean-Christophe Benbakir.

Une programmation et des équipements de qualité

Pour accueillir les spectateurs dans les meilleures conditions, le gestionnaire a vu grand avec un son et une image de la plus haute qualité. Le confort n’a pas été mis de côté puisqu’il sera possible de s’assoir sur des fauteuils fabriqués par l’entreprise espagnole Figueras, dont le siège se situe à Barcelone, qui est l’une des meilleures de son secteur. Ce « petit » cinéma, qui est à l’échelle de la ville dans laquelle il se trouve, n’a finalement rien à envier aux plus grands.

Au programme dans les salles : des documentaires, des films commerciaux, des films d’auteur, des films en version originale, et même des films adaptés aux malentendants et malvoyants. À l’avenir, le cinéma pourrait même travailler avec les associations locales pour imaginer des événements comme des festivals.

Une soirée d’ouverture très attendue

Ciné sur la Sorgue ouvrira donc ses portes pour la première fois au public le mardi 21 mai à 20h30 pour une soirée très attendue durant laquelle un film sera projeté dans chaque salle. « L’ambition pour les premiers jours du cinéma est d’ouvrir pour les L’Islois, affirme Jean-Christophe Benbakir. C’est cet esprit qui nous anime pour l’ouverture. » Ainsi, les premiers spectateurs pourront choisir entre la comédie Marcello Mio, le film d’action américain Furiosa, ou le biopic sur la chanteuse Amy Winehouse Back to Black en version originale.

Pour fêter l’ouverture, la place de cinéma est au prix de 4€, et ce, pendant deux semaines. La billetterie en ligne pour la soirée d’ouverture et pour les autres séances les jours suivants sera accessible ce vendredi 17 mai dans la soirée sur le site du cinéma (cinesurlasorgue.fr). Il sera également possible de prendre son billet sur place. La municipalité a déjà reçu une centaine de messages de L’Islois cherchant des informations concernant la billetterie. La soirée d’ouverture promet donc d’attirer de nombreux curieux et d’être un véritable succès.

Ce à quoi devrait ressembler la cour d’accès à l’entrée du cinéma (situé sur la droite) une fois tous les travaux de l’îlot de la tour d’argent terminés. ©Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue

L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie

Le week-end du 4 et 5 mai, les communes du Thor, de L’Isle-sur-la-Sorgue, Saumane-de-Vaucluse, Fontaine-de-Vaucluse et Châteauneuf-de-Gadagne ont accueilli le 47ᵉ Festival de la Sorgue. Une nouvelle édition qui a rencontré un vif succès.

Démonstrations de kayak, initiations à la pêche, contes, concerts, ou encore expositions de photographies. La Sorgue a été mise en valeur sous toutes ses formes durant ce week-end qui lui a été dédié. Cette nouvelle édition du festival a été repensée en faveur des habitants autour de la valorisation du territoire, dans une ambiance décontractée.

Cette année, le Syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS) a été partenaire du festival, qui est organisé par les Comités des Fêtes des cinq communes traversées par la rivière, la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue et Isle sur la Sorgue Tourisme. Ainsi, de nombreuses animations ont tourné autour de la préservation de la Sorgue et de sa biodiversité.

Les organisateurs vous donnent rendez-vous l’année prochaine pour une 48ᵉ édition avec une programmation toujours plus qualitative, informative et amusante !


L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie

Le petit train touristique de l’Isle-sur-la-Sorgue, qui se charge de faire découvrir la ville aux touristes avec un trajet de 35 minutes, roule désormais au HVO, un biocarburant 100% renouvelable et certifié durable.

Soucieux de réduire son impact environnemental et de limiter son empreinte carbone, le petit train touristique de l’Isle-sur-la-Sorgue vient de passer au HVO. Produit à partir de matières premières végétales, résiduelles ou de déchets, notamment issus de l’agriculture, ce biocarburant peut être utilisé comme alternative au diesel sans avoir besoin de modifier le moteur.

Mis en œuvre par la société carpentrassienne des Voyages Arnaud, le petit train réduit ses émissions de CO2 d’au moins 70% et de particules fines de plus de 85%, diminue le bruit et les odeurs de son moteur, et contribue à améliorer la qualité de l’air de la ville.

Le petit train circule du 3 avril au 2 novembre, au départ du 3 Avenue des Quatre Otages (35 minutes ; arrêt de 10 minutes au Partage des Eaux).
Du lundi au mercredi et le vendredi et le samedi : 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h, 17h, 18h.
Le jeudi : 15h, 16h, 17h, 18h.
Tarif plein : 7€ / Tarif pour les 4 à 12 ans : 5€ / Gratuit pour les moins de 4 ans.


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Pickup, le réseau de relais et de consignes numéro 1 en France et filiale du Groupe La Poste met en place un projet d’installation de consignes alimentées par énergie solaire dans plusieurs centres du territoire français. Une toute nouvelle innovation qui a été pensée pour répondre aux défis environnementaux et écologiques actuels. Deux postes vauclusiens sont concernés à l’Isle-sur-la-Sorgue et Althen-des-Paluds. 

Les nouvelles consignes alimentées à l’énergie solaire débarquent dans plusieurs points de La Poste en France, dont deux sur le Vaucluse. Les centres de l’Isle-sur-la-Sorgues et d’Althen-des-Paluds vont voir débarquer ce nouveau projet très innovant qui ne nécessite aucuns travaux d’installation et qui répond à plusieurs enjeux stratégiques, économiques et écologiques. Au total, ce sont six centres de la région Paca qui vont être concernés, deux dans le Var à Cotignac et Langueux et deux dans les Bouches-du-Rhône à Rousset et Arles. 

Une idée audacieuse

Ce projet de consignes sans travaux et autonomes en énergie est né chez Pickup qui a lancé cette initiative il y a plus d’un an avec un seul objectif : faciliter l’installation des consignes en éliminant les travaux de raccordement, pour mieux répondre à la demande croissante des cyberacheteurs pour ce type de services. Une solution en phase avec les aspirations des consommateurs et les enjeux environnementaux actuels, qui permet de soutenir efficacement les partenaires commerçants dans leurs objectifs business. 

Passé la phase de conception et de développement, le tout premier prototype a été installé le 26 septembre dernier dans une station de recharge pour véhicules électriques « Stations-e », située à Combs-la-Ville, en Île-de-France. Quelques semaines plus tard démarrait le déploiement du modèle de série.

Un engagement écologique 

Ces nouvelles consignes conçues par le réseau Pickup répond à un double défi : économique et écologique. En premier lieu écologique, car il propose un service de retrait de colis à la fois plus pratique, accessible, mais surtout écoresponsable avec cette alimentation en énergie renouvelable, ce qui répond à la politique d’avenir voulue par La Poste. L’opérateur de services postaux s’engage ainsi sur un projet qui est une réponse aux enjeux de son temps en respectant des émissions à effet de gaz et à effet de serre moindre sur l’environnement.   

« Créer des consignes autonomes en énergie, fonctionnant avec des panneaux solaires, était pour nous une façon concrète d’opérer notre transition énergétique et de participer à l’effort commun en faveur d’une consommation plus vertueuse et responsable. Cette solution offre également un bénéfice important à nos partenaires relais, en éliminant le temps et le coût des travaux de raccordement, mais aussi le prix de l’électricité lié au fonctionnement des consignes », déclare Maxime d’Hauteville, président de Pickup. 

Un engagement économique 

Cette innovation répond aussi à un enjeu économique, car il vient proposer un nouveau modèle rapide et moins couteux que le modèle précédent. De nombreuses économies peuvent en effet être réalisées parce qu’il ne nécessite aucuns travaux de raccordement au réseau électrique qui consomme ainsi moins d’énergie et qui offre un allégement de la facture d’électricité aux commerçants partenaires. 

En termes de performances, la consigne solaire tient toutes ses promesses. Capable de fonctionner de manière autonome pendant dix jours sans ensoleillement grâce à ses batteries, la consigne solaire est tout aussi fiable que les modèles branchés sur prise. Son lancement à l’automne 2023 a permis à Pickup de valider la robustesse du modèle, qui a passé son premier hiver haut la main, et ce, dans toutes les régions de France.

À tous ces bénéfices s’ajoute aussi un entretien minimal. Selon les sites d’implantation, un nettoyage du panneau solaire peut être utile à la saison automnale, en cas de chutes de feuilles par exemple. Ces consignes ont une durée de vie moyenne de 10 ans. Échéance à laquelle un bilan sera établi pour évaluer la possibilité de prolonger la vie du matériel, en reconditionnant les pièces trop usées. Les pièces en fin de vie seront confiées, quant à elles, à des filières de démantèlement spécialisées, pour recyclage dans le respect des normes en vigueur.

Un déploiement important avec plusieurs objectifs 

Les nouvelles consignes solaires de La Poste seront accessibles en grande majorité 24 heures sur 24, 7 jours par semaine et seront installées progressivement à l’ensemble des partenaires Pickup qui jouissent d’un espace extérieur (commerçants, grandes enseignes de distribution, stations services, etc). 250 installations ont déjà été réalisées depuis septembre 2023, Pickup souhaite un déploiement de plus de 1.000 consignes sans travaux alimentées par énergie solaire à fin 2024 avec une moitié de consignes Pickup qui seront couvertes de panneaux solaires d’ici 2026. 

Pour aller encore plus loin dans sa démarche, l’entreprise cherche également à réduire la consommation énergétique de ses consignes « classiques. » Pour ce faire, elle a développé un système de mise en veille des éléments non essentiels de la consigne lorsque celle-ci n’est pas utilisée, avec une économie de 30% à la clé. Pickup cherche ainsi à instaurer de nouveaux usages plus responsables, pour réinventer la proximité en cœur de ville.

Plus largement, le groupe La Poste, acteur majeur de solutions de livraison urbaine en France et en Europe, poursuit la décarbonation de sa flotte, renforce son maillage territorial et continue d’innover en faveur d’une logistique urbaine à faibles émissions. L’annonce du lancement de consignes solaires par sa filiale Pickup s’inscrit dans l’ambition du groupe La Poste de proposer 100% des colis livrés à faibles émissions dans 22 métropoles en France à horizon 2025. Cette toute nouvelle innovation sera présentée à Viva Technology 2024 du 22 au 25 mai sur le stand du Groupe La Poste à Paris. 


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Le jeudi 11 avril, l’entreprise Enedis, filiale d’EDF, s’est rendue au sein du lycée Alphonse Benoît à l’Isle-sur-la-Sorgue afin de présenter les métiers de techniciens et chargés de projet aux lycéens vauclusiens issus des filières Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D), des BTS Électrotechniques ainsi qu’aux étudiants de la branche électricité et de ses environnements connectés (MELEC). 

Enedis poursuit ses missions d’initiation aux métiers techniques auprès des étudiants du Vaucluse. Après les opérations effectuées avec le collège Paul Gauthier, la structure spécialisée en gestion de réseau électrique s’est rendue le jeudi 11 avril au sein du lycée Alphonse Benoît, à l’Isle-sur-la-Sorgue, afin d’encourager les étudiants aux métiers d’Enedis. 

Cette initiative traduit la volonté de la filiale d’EDF de faire découvrir les métiers d’intervention polyvalent et chargé de projets. Pour cela, un programme de présentation a été proposé sur les missions effectuées par les métiers techniques ainsi que sur les offres d’alternance possibles au sein d’Enedis. Pour appuyer son offre, la structure a également mis en place un atelier pratique animé par des techniciens de l’entreprise. 

La théorie et la pratique 

Cet atelier pratique, qui a été offert aux étudiants l’islois par des professionnels d’Enedis, a permis de faire découvrir une partie des activités de leur quotidien au travail. Les élèves ont pu avoir une première expérience à travers une activité spécifique : la Recherche de Détection de Défaut. 

Accompagnés de leur camion, les techniciens ont pu faire étalage d’une démonstration de cette technologie de pointe qui permet aux techniciens de détecter les défauts des câbles souterrains en un temps extrêmement rapide tout en conservant une très grande précision. 

Enedis poursuit la présentation de ses métiers auprès des professionnels de demain 

Très engagé sur le département de Vaucluse, Enedis maintient son engagement auprès des établissements scolaires de son territoire. Ce n’est pas la première opération de ce type menée par la filiale d’EDF qui a déjà essayé cette formule au sein de l’établissement de la Salle à Avignon, mais également sur des bases opérationnelles d’Enedis de la cité papale lors de la participation d’élèves du collège Paul Gauthier de Cavaillon à des ateliers de découverte du métier de technicien travaux sous tension le 15 février dernier. 

Cette matinée d’échange avec les élèves s’inscrit dans cette démarche visant d’une part à former davantage de jeunes talents aux métiers d’avenir de la filière électrique et d’autre part à favoriser leur insertion professionnelle au sein d’Enedis. Pour faire face à une hausse de ses activités et répondre à un triple défi technique, technologique et écologique, Enedis sur les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes recrute cette année 160 personnes en CDI et alternance. 

https://echodumardi.com/tag/isle-sur-la-sorgue/page/3/   1/1