Isle-sur-la-Sorgue : le groupe SRP Provence sponsorise la course de ‘Nego chin’
Le groupe SRP Provence mène sa barque. L’embarcation sera présente lors de la mythique course des’ Nego chin’, le dimanche 15 août 2021 à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Vous avez dit ‘Nego chin’ ?
Le ‘Négo chin’ est l’embarcation typique de la Sorgue. Cette barque à fond plat, vous enchantera et vous permettra de découvrir ou redécouvrir la Sorgue. L’association L’Isloise de Nego Chin continue à perpétrer la tradition, en faisant découvrir les joies du maniement de ce bateau. Durant les deux mois d’été, à l’Isle-sur-la-Sorgue, le club vous accueille de 17h30 à 19h00 du mardi au vendredi sur le parking du Portalet. Des compétitions enfants et adultes sont également organisées.
Le groupe SRP Provence
Les deux présidents et co-fondateurs : Benjamin Debris et Kévin Montay ont créé le groupe SRP Provence en 2019, une société en constant développement dans la région. Plusieurs branches forment le groupe : SRP restauration, SRP transaction (agence immobilière), SRP transaction pro (cabinet d’affaires), SRP events (agence évènementielle) et SRP diffusion (centrale de référencement).
T-shirts et bons d’achat
Leur implantation toute récente dans la région et sur la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue les a amenés à s’intéresser au tissu local et notamment associatif. C’est tout naturellement qu’ils ont proposé de sponsoriser la course du 15 août de manière à soutenir l’association qui « met tout en œuvre pour faire perdurer la tradition de cette activité nautique à travers les années et au fil de l’eau de la belle Venise Provençale ». En tant que sponsor, le groupe SRP Provence a souhaité offrir des t-shirts pour tous les équipages et aussi des bons d’achat dans leurs divers établissements pour les gagnants des trois premières places de cette course.
A venir
Très prochainement, le groupe sera présent à Maussane-les-Alpilles et l’Isle-sur-la-Sorgue au 15 avenue de la Libération, où s’ouvrira en 2022 : le estaurant ‘La Commanderie’, un nouveau lieu de vie et de gastronomie chargé d’histoire et de souvenirs de voyages. Parmi les établissements du groupe : La Terrazza di Bonnieux à Bonnieux, le Rooftop à Bonnieux, Bistrot le 5 à Ménerbes, le Café de la Poste à Goult , le Café de la Place à Saint Rémy de Provence , le Café de la Place à Pernes les Fontaines et l’Annexe Café à Vaison la Romaine.
Isle-sur-la-Sorgue : le groupe SRP Provence sponsorise la course de ‘Nego chin’
La Villa Datris propose un regard sur 10 ans d’exposition. Objectif ? Rendre l’art contemporain accessible à tous. Une manière pour la fondatrice, Danièle Kapel-Marcovici, d’ouvrir l’esprit de ses contemporains à une façon de voir et de penser à la marge. Depuis 2011, 500 artistes ont été exposés pour ravir plus de 300 000 visiteurs.
Ce qu’on y verra ?
Toutes les œuvres acquises par la fondation depuis 2011. En comptant rapidement, ça fait 123 artistes à découvrir… La gageure ? Et même le casse-tête chinois ? Placer chaque sculpture à sa place et les faire dialoguer entre-elles ‘en symphonie’ alors qu’elles sont parfaitement hétéroclites… Le talent ? Instaurer une cohérence, un fil conducteur capable d’emmener le visiteur à la marge de l’académisme, de ses connaissances, de ses repères et envies, l’invitant à s’exercer à l’abstraction à appréhender… l’inconnu et donc le futur.
Parmi les œuvres, des artistes livrent leurs pensées
Odile de Frayssinet pour ‘Comme une terre sans ombre’
«Cette sculpture commence par une armature métallique, qui lui sert de squelette, sur laquelle j’appose un tissage que j’ai voulu ‘originel’ comme un témoignage de tous temps, conçu à partir de la ficelle polypropylène qui restera pérenne. Puis j’ai pris mon chalumeau pour en faire une peau, puis je fais une série d’amalgame avec des liants acryliques, de la terre, de la poudre de marbre, de la poudre d’or. Je conçois des sortes de stèles, des totems, des vigies… un peu comme des incantations primitives. Comme un mouvement archaïque originel qui est de s’adresser à quelqu’un à quelque chose de plus grand que soi. Cette grande stèle fait partie d’une série intitulée ‘L’âge de fer’.» Odile de frayssinet est née en 1947 à Santiago du chili. Elle vit et travaille à Vénéjan.
Odile de Frayssinet ‘Comme une terre sans ombre’
Ciris-Vell pour un ‘Totem ondulatoire’
«Mon thème ? C’est de partir de la terre pour aller à l’univers, au Cosmos. Cette sculpture fait partie d’une série réalisée pour une importante exposition à Paris et avait intégré ce lieu avant même que la Villa Datris ne soit ouverte. Mon mari et moi avions accompagné Danièle et son compagnon Tristan dans la recherche d’un lieu pour la Fondation à l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette œuvre est réalisée à parti de matières recyclées. Le totem ? C’est le trait d’union entre la terre et le cosmos dont le bleu intense, souligne l’immatérialité.» Ciris-Vell est née en 1946 à Paris. Elle vit et travaille à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Ciris-Vell, comme un trait d’union entre la terre et le Cosmos
Henri-François Dumont pour ‘Ascension médiatique’
«Ce siège en inox fait partie des créations ‘Sculptures d’assises’ de l’artiste. L’escalier rouge monte vers un vide figurant la chute des notoriétés pourtant très médiatisées et bien assises. «Je fais référence au tapis rouge qui habille les marches du festival de cannes, symbole de la réussite médiatique. On voit des gens monter puis descendre les escaliers et parfois on ne les voit plus durant des années ou plus jamais. Cela figure la chute des notoriétés. J’ai ainsi réalisé 300 sièges soit sans assises soit avec des assises impossibles.» Henri-François Dumont est né en 1935 à Is-sur-trille. Il vit et travaille à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Henri-François Dumont présente la chute des notoriétés
Samuel Rousseau pour ‘Paysage rupestre’
«Je rends hommage au travail d’artistes existants il y a 30 à 40 000 ans. Pour faire ce montage vidéo, j’ai utilisé les images provenant de la grotte Chauvet et de Lascaux, créé des animations avec le bestiaire de ces grottes ensuite projeté sur une lauze où les anfractuosités se transforment en paysage permettant le cheminement des animaux. La pierre devient ainsi une fenêtre temporelle et spatiale sur un monde où l’on vivait il y a des milliers d’années. Ce qui me fascine ? Les tout débuts de l’imagination de l’humanité. Pourquoi ? Parce que c’est ce qui, intrinsèquement nous constitue. Ces artistes ont inventé le dessin animé, la perspective avant que celle-ci ne resurgisse à la Renaissance… Samuel Rousseau est né en 1971 à Marseille. Il est artiste plasticien, dessinateur, sculpteur, photographe, vidéaste et créé des installations. Il vit et travaille à Grenoble.
Samuel Rousseau salue les premiers artistes de l’humanité avec sa lauze animée des dessins des grottes Chauvet et Lascaux
Laurent Baude présente ‘Alpha Tango’
Le geste. Laurent Baude dessine avec son corps, dresse et sculpte la lumière dans un élan de vie qui enlace l’espace. Il joue avec les formes des néons pour en faire des arabesques de couleur entre geste fulgurant et chorégraphie des corps qui dansent. «La sculpture ? C’est de la lumière, de l’espace, du vide, un geste de vie. Comment j’ai réalisé l’œuvre ? Je l’ai conçue à partir d’éléments recyclés puis j’ai demandé à un souffleur de verre de réaliser ces néons qui suivent et accompagnent ces tiges de métal façonnées pour sculpter la lumière.» Laurent Baude est né en 1966 à Saint-Maurice. Il vit et travaille à Lagnes.
Pour Laurent Baude Alpha Tango est une chorégraphie de la lumière, un élan de vie qui enlace l’espace
Les infos pratiques Fondation Villa Datris. 7, avenue des quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. En août tous les jours sauf le mardi de 10h à 13h et de 14h à 19h. 04 90 95 23 70. Toutes les infos pratiques surwww.fondationvilladatris.com
Isle-sur-la-Sorgue : le groupe SRP Provence sponsorise la course de ‘Nego chin’
Vous êtes de passage à Fontaine de Vaucluse ? Stop. Tournez le volant et prenez direction D57 pour une halte chez Canoë évasion, (n’oubliez pas le clignotant, bien sûr…). Une équipe à la joie contagieuse, un professionnalisme rassurant et un paysage à couper le souffle. La messe est dite.
Les jeunes qui composent la team Canoë évasion ont la pêche et sont ravis d’accueillir les vacanciers pour leur dévoiler les secrets de la Sorgue. Une fois arrivé sur les lieux (parking privé gratuit), l’équipe de professionnels vous prend en charge 15 minutes avant votre descente. S’en suit la séance briefing : consignes de sécurité, réponse aux questions, traduction en anglais, le tout ponctué par la devise de l’équipe : « et surtout, régalez-vous ! ». Parmi les chanceux ? Des personnes seules jouissant d’une certaine quiétude, des enfants aux yeux brillants d’excitation et des couples qui ne demandent qu’à se retrouver en tête-à-tête avec la rivière et sa mélodie.
Photo: Canoë évasion
Le canoë est avancé, les pagaies en main, les affaires rangées dans le bidon, l’eau de la Sorgue vous appelle. Chacun embarque à tour de rôle avec l’aide de l’équipe. Partez à l’aventure en toute tranquillité et dans la bonne humeur durant 2h. Une eau cristalline, le chant des oiseaux, une palette de verts émeraude, la végétation sauvage et les canards sublimeront votre voyage. La descente est calme, exceptés quelques moments un peu plus sportifs, mais toujours encadrés par les guides qui veillent sur l’équipage. A l’arrivée à l’Isle-sur-la-Sorgue, un bus vous réceptionne pour vous rapatrier à Fontaine-de-Vaucluse, traversant les contreforts des Monts de Vaucluse et du Luberon. Cerise sur le gâteau, vous vous dodelinerez sur la musique estivale qui planera dans le bus, en dégustant goulûment un bonbon offert par l’équipe.
Photo: Canoë évasion
En attendant votre départ sur l’eau et à votre retour, une paillote vous accueille en terrasse ombragée, brumisée, et en musique. La paillote vous propose des snackings gourmands : boissons fraîches (softs/bières), glaces, encas, burgers-frites, grillades, salades, etc. En fonction de votre demande et sur réservation, l’équipe confectionne des repas sur-mesure à destination des groupes. Canoë Évasion a choisi d’installer des toilettes sèches pour ses clients. Ou comment allier plaisir estival et écologie !
Isle-sur-la-Sorgue : le groupe SRP Provence sponsorise la course de ‘Nego chin’
À partir du 9 août, et pour une période de deux à trois semaines, des travaux de rénovation du réseau des fluides et du système de chauffage vont être réalisés au rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue.
Le fonctionnement des services à la population (accueil, titres sécurisés, état-civil) et urbanisme sera perturbé par phases successives, au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Les usagers sont invités à privilégier la voie dématérialisée lorsque c’est possible et à téléphoner pour toute question préalable à un déplacement.
Isle-sur-la-Sorgue : le groupe SRP Provence sponsorise la course de ‘Nego chin’
En 2020, la municipalité de L’Isle-sur-la-Sorgue lançait l’opération ‘Jardinons nos rues’ qui traduit sa volonté de renforcer la présence du végétal en ville en incitant les habitants à jardiner. À l’instar de précédents chantiers tels que la réfection du chemin de l’école d’agriculture et de la rue Denfert-Rochereau ou la création du skate-park, la Ville poursuit ses aménagements en associant sol et végétal à ses projets urbains.
L’école de musique, lieu de vie
Au fil des années et des créations de classes et sections, le nombre d’élèves est passé de 80 en 1972 à plus de 400 aujourd’hui. Organisant plus de 50 concerts à l’année, l’école de musique est un lieu de vie partagé ouvert au public. Sa cour constitue aujourd’hui un îlot de chaleur. D’une superficie de 623m2, elle est composée de 548m2 d’enrobé et de seulement 75m2 d’espaces verts, dont 27m2 de pelouse. L’enjeu est de taille : renaturer le sol pour améliorer le cadre de vie et favoriser le cycle de l’eau.
Rafraîchir la ville
Fin juin, la Ville lance des travaux de désimperméabilisation et de végétalisation de la cour de l’école de musique située au Bassin. Objectifs : retrouver un espace perméable qui laisse l’eau de pluie s’infiltrer, contribuer à la recharge de la nappe et au rafraichissement estival de la ville qui renoue un peu plus avec la nature. Le chantier a été retenu dans le cadre d’un appel à projets de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Mode d’action
Le projet consiste à désimperméabiliser la totalité de la cour en retirant l’actuel enrobé pour mettre en place un revêtement perméable et végétaliser la cour en prenant en compte les usages. Egalement dans le projet, la plantation de 10 arbres supplémentaires et de 185m2 d’espaces verts plantés d’essences variées et adaptées et gérer les eaux pluviales à la parcelle par la création d’un puits perdu de 54m3 (21,6 m3 de volume de stockage utile) et de noues paysagères (bassin de pluie).
Pour s’inscrire dans la continuité, des végétaux d’essences variées et adaptées seront plantés. Une composition d’arbustes, vivaces et couvre-sols variée d’une hauteur d’1,5 mètres environ viendra agrémenter le pourtour de la cour et offrira des couleurs et senteurs aux usagers tout au long de l’année. Cette cour, autrefois « ilot de chaleur » deviendra alors un « îlot de fraîcheur ».
Aménagements complémentaires
Du mobilier urbain et des aménagements complémentaires viendront parfaire le projet. Le site sera embellit et adapté grâce à un éclairage led, des assises en bois, des corbeilles à papier, une borne fontaine, un accès PMR permettant l’accès à l’établissement depuis l’entrée, la réalisation d’escaliers depuis le cours Fernande Peyre où une ouverture (portail) sera créée et la mise en place d’un espace scénique pour les concerts
Les travaux de génie civil et végétalisation sont pris en charge à hauteur de 70% du montant par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (hors éclairage, mobilier et autres embellissements). Le reste du projet est pris en charge par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue.
Isle-sur-la-Sorgue : le groupe SRP Provence sponsorise la course de ‘Nego chin’
L’Isle-sur-la-Sorgue lance sa première course colorée ! La ‘Run’Isle color’ aura lieu le samedi 17 juillet à Saint Antoine.
La Color Run est inspirée de la célébration indienne et hindouiste Holi. Les courses colorées nous viennent des États-Unis, dont la première épreuve a eu lieu en 2012 à Phoenix. Une course à pied sans objectif ni performance mais qui vous promet de l’amusement entre amis ou en famille. Le principe ? Une course de 5 km à pied à St-Antoine, au départ du bar La Capello, samedi 17 juillet, de 17h à 21h et, au détour du parcours… des projections de couleurs surprises et inattendues !Modalités pratiques : Inscriptions obligatoires à : vie.locale@islesurlasorgue.fr. Course non chronométrée. L’événement s’inscrit dans le cadre de la fête du hameau de St-Antoine.
L.M.
Isle-sur-la-Sorgue : le groupe SRP Provence sponsorise la course de ‘Nego chin’
La ‘Boulangerie d’ici‘ à l’Isle-sur-la-Sorgue compte désormais un ‘Ambassadeur du pain‘ dans ses rangs ! Fabien Mazette, artisan passionné et dévoué vient de décrocher la certification.
Une reconnaissance qui met à l’honneur son savoir-faire sur cette méthode inversée de panification. Les principes ? La réduction du pétrissage et de l’ensemencement, la longue fermentation à température ambiante et l’utilisation de farines pures. Un juste dosage de plusieurs éléments qui engendre une « alchimie parfaite pour un pain de qualité meilleure ». Egalement récompensé : son engagement pour une nutrition de qualité.
« Votre satisfaction et votre bonne santé est notre objectif principal. Un grand merci à nos partenaires dans cette belle aventure : le lycée professionnel agricole La Ricarde qui produit l’excellent blé de l’Isle-sur-la-Sorgue, la Minoterie Giral qui le transforme pour nous, le Mof (Meilleur ouvrier de France) et ambassadeur du pain Amandio Pimenta qui transmet ses savoirs et nous accompagne depuis un an sur cette certification. »
Une certification remise en main propre par le ‘Meilleur ouvrier de France’, Amandio Pimenta à droite.
L.M.
Isle-sur-la-Sorgue : le groupe SRP Provence sponsorise la course de ‘Nego chin’
La Banque publique d’investissement (BPI) France soutient l’entreprise Maksyma. La société, implantée à l’Isle-sur-la-Sorgue et spécialisée dans les aides financières à travers les Certificats économies d’énergie (CEE), développe son propre logiciel de contrôle de dossiers et le commercialisera à terme aux autres mandataires.
« Tout est allé à une vitesse incroyable »
« Nous avons obtenu une réponse très rapide, je n’y croyais pas du tout. Bpi France a été très intéressée par ce projet », s’enthousiasme la fondatrice Emilie Debris. Arrivée en 2019 à l’Isle-sur-la-Sorgue pour des raisons familiales, l’entrepreneuse dans l’âme fonde rapidement la société Maksyma (du polonais Maxime, le nom de son chérubin). Ce prêt Bpi ? Une enveloppe financière de 100 000€ avec des répercussions concrètes sur la société : développement d’un logiciel interne inédit sur le marché et recrutement de deux profils experts en informatique.
« Au départ, j’avais pour objectif de recruter une équipe de 3 ou 4 collaborateurs maximum », précise la chef d’entreprise qui balaie les locaux d’un regard amusé. Les bureaux blancs se sont multipliés à vitesse grand V. Victimes de leurs succès, les collaborateurs se retrouvent trop à l’étroit dans cet antre situé avenue Jean Bouin, où téléphones, ordinateurs et méninges sont en permanence en ébullition. « Et encore, en ce moment la plupart travaille au domicile, nous gagnons un peu plus d’espace. » Comme toute société qui prospère, Maksyma voit plus grand et déménage bientôt ses services dans des locaux plus spacieux, toujours dans la Venise Comtadine. De l’aveu de la chef d’entreprise, « tout est allé à une vitesse incroyable », un boom caractérisé par une prise de conscience de la part des sociétés et des particuliers qui se sont manifestés pour profiter d’économie sur la facture travaux.
Des aides financières pour vos travaux d’énergie
Une prime énergie est une subvention accordée dans le cadre du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE). Elle permet aux particuliers, entreprises ou collectivités de financer tout ou partie de travaux de rénovation énergétique, et ainsi de réaliser des économies d’énergie. Créé en 2005, le dispositif encadre l’obligation des fournisseurs d’énergie (tels que Total, EDF, Carrefour, Auchan, etc.), nommés ‘les obligés’, à subventionner des travaux visant à rendre les bâtiments (résidentiels, industriels, tertiaires et agricoles) et réseaux (éclairage public, réseaux de chaleur, transports) plus efficaces énergiquement.
Maksyma a nettement contribué à la promotion de cette solution dans l’imaginaire collectif. « Nous nous sommes rendus compte que le dispositif était très peu connu, ou mal connu. Il a fallu faire un travail de terrain pédagogique, explique Nadine Ondel, responsable des relations institutionnelles. La plupart n’ont pas les ressources et les compétences techniques pour monter un dossier soumis à de nombreuses réglementations. » Au total, 200 fiches de travaux son référencées sur le logiciel, permettant de bénéficier d’une prime sur l’isolation des murs, des sols et de la toiture, la ventilation, la chaudière, l’optimisation du moteur diesel, la pompe à chaleur, pour ne citer que ceux-ci. « Ce dispositif de 10 ans est en plein développement et surtout ne coûte rien, puisqu’il est financé par les fournisseurs de fioul, d’électricité et d’énergie. Ce sont des fonds privés qui viennent se combiner aux fonds publics. »
150 dossiers par semaine, 5 recrutements en juillet
Emilie Debris décide alors de créer son propre logiciel de contrôle de dossier afin de le proposer à d’autres mandataires. Une aubaine lorsque l’on connait la technicité et les nombreuses pièces à réunir. « Il n’y avait qu’un seul logiciel sur le marché, très cher et pas performant. » En attendant, l’équipe travaille sur un logiciel loué pour l’occasion, loin d’être à la hauteur de la réactivité dictée par les besoins du marché. La réactivité ? Le nerf de la guerre. Chaque semaine, ce sont 150 dossiers qui se retrouvent sur les bureaux des collaborateurs qui automatisent désormais les tâches et accompagnent les partenaires du début jusqu’à la fin. Les adhérents ? Ce sont les entreprises partenaires qui peuvent se connecter sur le logiciel : plombier isolant, chauffagiste, maçon, etc. A ce jour, 200 mandataires ont leur propre accès sur le site internet et proposent la solution à leurs propres clients. « Nous intervenons en aval pour contrôler le dossier auprès de l’obligé ». Parmi ces derniers, Maksyma collabore avec Intermarché, Avia, ou Total. Détail qui a son importance, la prise en charge est gratuite pour le bénéficiaire de la prime.
Issue d’une famille d’entrepreneurs, Emilie Debris a mis au service de Maksyma ses compétences et son expertise.
Un nouveau logiciel plus performant
L’obtention du prêt permet ainsi à l’entreprise de créer un logiciel adapté et performant et de créer encore des emplois sur le territoire Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, sur lequel elle est implantée et s’investit auprès des acteurs locaux au quotidien. « Ce logiciel va nous faire gagner beaucoup de temps à travers l’automatisation et la performance des fonctionnalités. Il sera commercialisé en septembre 2022 à d’autres mandataires. Nous avons déjà des demandes de la part d’obligés qui eux-mêmes ont des demandes de la part des mandataires. » Au regard des nombreuses fiches de travaux répertoriées, les ingénieurs auront du pain sur la planche en matière de développement.
Ce qui fait la différence ?
Des procédures simples, un interlocuteur unique, une expertise technique et financière et une veille réglementaire permanente, voilà comment Maksyma est devenue en quelques mois incontournable sur son marché sudiste. « 100% de nos dossiers sont validés par le pôle national. La différence se fait sur le terrain, nous écoutons les besoins des clients et nous les accompagnons de A à Z sur les logiciels, les devis, les factures, les mentions obligatoires… » Les primes financent entre 15 et 30% d’un bouquet global de travaux. « Pour l’année 2021, nous avons projeté un financement à hauteur de 25%, qui représente 15M€ de financement d’économie en 2021, tous secteurs confondus. » Autre atout dans la manche, le réseau. La fondatrice peut s’appuyer sur les relations qu’elle a su nouer au long de sa carrière au sein de deux gros délégataires sur ce dispositif.
Particuliers, professionnels, collectivités
Nadine Ondel, anciennement en charge de la communication de la Communauté de communes Pays des Sorgues, en est pleinement consciente : « les process sont toujours plus long à mettre en place dans l’administration ou il n’y a pas d’appel d’offre pour les CEE. Les collectivités ne maitrisent pas forcément les montages techniques du dossier. Il faut souligner que l’aide est cumulable avec les subventions, ça ne vient pas en remplacement. » Prochaine étape : une formation auprès des élus. « S’ils savaient qu’ils avaient le droit à quelque chose pour chaque ampoule d’éclairage publique ! » Maksyma investit tous les marchés, d’où une rencontre organisée avec la Chambre des métiers et de l’artisanat du Vaucluse. La règlementation autour de la rénovation énergétique des bâtiments est un facilitateur puisque les acteurs sont contraints d’opérer des travaux pour réduire leur empreinte énergétique. Prochaine étape ? Un audit directement chez le particulier pour le conseiller sur ses besoins. Un accompagnement qui a le mérite d’éclairer encore mieux qu’une ampoule saurait le faire.
Isle-sur-la-Sorgue : le groupe SRP Provence sponsorise la course de ‘Nego chin’
La Villa Datris propose un regard sur 10 ans d’exposition. Objectif ? Rendre l’art contemporain accessible à tous. Une manière pour la fondatrice, Danièle Kapel-Marcovici, d’ouvrir l’esprit de ses contemporains à une façon de voir et de penser à la marge. Depuis 2011, 500 artistes ont été exposés pour ravir plus de 300 000 visiteurs.
Ce qu’on y verra ?
Toutes les œuvres acquises par la fondation depuis 2011. En comptant rapidement, ça fait 123 artistes à découvrir… La gageure ? Et même le casse-tête chinois ? Placer chaque sculpture à sa place et les faire dialoguer entre-elles ‘en symphonie’ alors qu’elles sont parfaitement hétéroclites… Le talent ? Instaurer une cohérence, un fil conducteur capable d’emmener le visiteur à la marge de l’académisme, de ses connaissances, de ses repères et envies, l’invitant à s’exercer à l’abstraction à appréhender… l’inconnu et donc le futur.
Danièle Kapel-Marcovici, la fondatrice avec Tristan Fourtine de la Villa Datris, espace d’art contemporain dédié à la sculpture
Le crédo de Danièle Kapel-Marcovici ?
«Nous voulions ouvrir un Centre d’art pour démocratiser l’art contemporain, que le lieu soit ouvert à tous les publics, gratuitement, avec des artistes émergents ou inconnus mais aussi avec de grands artistes internationaux et de toutes les générations, se souvient Danièle Kapel-Marcovici. L’idée ? Des expos thématiques –de préférence sociétales pour exprimer convictions et idées- et éclectiques. Ce que l’on ne voulait pas ? Pas un centre d’art régional avec des artistes régionaux. Le challenge ? Réussir des expositions qui faisaient redécouvrir des mouvements de l’art comme l’art cinétique, luminocinétique, optique. Notre méthode ? Je choisis le thème que nous explorons, recherchons des œuvres et partons à la découverte de tous les artistes qui s’expriment sur celui-ci. Et on va les chercher partout ! C’est d’ailleurs ainsi que l’on fait connaître de jeunes artistes. L’ambition ? Ouvrir le regard sur la sculpture contemporaine qui est peu exposée, parfois un peu dans les parcs jardins et, bien plus rarement, dans les villas et les musées. C’est ainsi que Villa Datris est devenu un lieu très particulier grâce à ces expositions.»
Une démarche hors du marché
«Dès le départ nous avons voulu avoir une démarche hors du marché de l’art contemporain, de partage, de transmission, de pédagogie justement pour aller vers des publics qui n’entrent pas dans les musées, les galeries avec une démarche facilitée par des choix ‘séduisants’ comme ce nous aimions Tristan et moi, le cubisme, l’abstraction, l’art cinétique -du mouvement, du déplacement- qui fait participer les visiteurs, avec la multiplicité des regards. Il y a un côté magique ! On créé des événements, des rencontres aussi entre les artistes, du mouvement, une dynamique, c’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus original dans nos expositions. Mon énergie ? Elle me vient de l’intérêt que je conçois pour les autres, pour l’humain. Il faut élargir nos horizons et, en cela, l’art contemporain nourrit une perpétuelle découverte. Les artistes nous titillent, parfois nous choquent. Le plus important ? Offrir de la diversité, que chacun laisse jaillir son émotion sur au moins une œuvre de l’exposition. Nous sommes une Fondation à mission ! Quelle mission ? De faire découvrir et aimer la sculpture contemporaine à tous les âges !»
Derrière de hauts murs,
Une magnifique maison bourgeoise sur la rue principale de l’Isle-sur-la-Sorgue. L’entrée, au nord, donne à voir les œuvres remarquables et emblématiques de ces 10 ans d’exposition tandis que le jardin Sud continue de nous étonner avec ses œuvres bien plantées jusqu’en bout de jardin où la sorgue étend ses eaux magiques reflétées par Mare Nostrum (Jean Denant, Sète) l’une des œuvres exposées. En tout 32 sculptures goûtent à une bucolique liberté où règne, majestueux, en lieu et place d’un arbre défunt, l’Arbrabra d’Anne Claverie fait de pneus et structure métal.
‘Juste une illusion’, art cinétique et optique
A l’étage
La salle de bain, magnifique, accueille en cabinet de curiosité d’autres œuvres délicates. Le bâtiment, ultra préservé, offre clarté et majesté aux œuvres décalées, incongrues, délicates, intelligentes, abstraites, chacune donnant à découvrir un segment de l’univers des artistes. Le lieu se vit un peu comme une machine non pas à remonter le temps mais, au contraire, à imaginer demain. Et c’est tout à fait paradoxal d’ailleurs, car même l’ascenseur extérieur collé comme un mille-pattes géant au pignon de l’édifice, est habillé de panneaux colorés, une installation renouvelée ‘Elévation colorée’ de l’artiste Daniel Buren, oui, oui celui-là même qui installa ses colonnes dans la cour d’honneur du Palais Royal. Un dernier étage, un peu sous comble et c’est tout un univers onirique et gentiment fantasque qui nous happe.
Pourquoi Villa Datris ?
Datris mêle les premières lettres des prénoms de Danièle et de son compagnon Tristan Fourtine, architecte disparu en janvier 2013. Leur coup de cœur ? Cette jolie demeure bourgeoise de 1870 trouvée à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2010 pour y épanouir leur passion commune « l’art contemporain qui dessine le futur », explique Danièle Kapel-Marcovici. La mission ? Proposer un accès gratuit à ce drôle de voyage dans l’inconnu «parce que peu de personnes y ont accès.»
L’espace Monte-Cristo
Danièle Kapel-Moscovici et son époux Tristan Fourtine, ont, parallèlement à la Villa Datris créé un autre lieu emblématique de l’art contemporain à Paris, au n°9 de la rue Monte-Cristo dans le 20e arrondissement. L’espace y expose la collection permanente également accessible au public gratuitement. L’adresse a vu naître la société Raja, contraction de ‘Rachel et Janine’, Rachel Marcovici, la maman de Danièle Kapel-Marcovici qui, à la création de l’entreprise, avait une associée dénommée Janine Rocher.
La reine de l’emballage
L’histoire entrepreneuriale commence avec Rachel Marcovici et Janine Rocher qui débutent leur aventure entrepreneuriale en rachetant des lots de cartons usagers pour les revendre, à bas prix, aux entreprises. A 16 ans, Danièle Marcovici entre dans l’entreprise en tant que commerciale, poste qu’elle occupera durant 10 ans à sillonner toutes les routes de France et même à l’étranger avant de devenir directrice des ventes puis de prendre la tête de l’entreprise. Très vite, elle se rend compte du potentiel de croissance de l’activité elle-même –boostée ces dernières années par le e-commerce- et du filon que constituent les activités connexes.
Se développer
Elle fait le pari de la diversification utilisant le même mode opératoire dans les fournitures, l’équipement des entreprises et l’hygiène. Danièle Kapel-Marcovici doit son succès à une croissance externe et organique prenant en compte une réponse à tous segments de la filière : la manutention, le stockage, l’emballage et l’emballage alimentaire, les équipements et machines, l’hygiène, l’entretien, la sécurité et la gestion des déchets. Créative, la chef d’entreprise s’est même lancée dans le mobilier en carton ! Sans oublier les sacs à destination des commerçants. La société, présente dans 18 pays et à la tête de près de 4 000 salariés dans 25 sociétés a réalisé un chiffre d’affaires de 1,02 milliard d’euros en 2020 ; est en lien avec 1 million de clients ; possède 330 000m2 de stockage ; propose 200 000 produits et possède 14 centres de distribution.
Sur le pignon de la Villa Datris, l’ascenseur habillé par Daniel Buren
Rétrospective
Ce qu’on y a vu durant 10 ans ? ‘Bêtes de scène’ où la vision des relations entre les humains et les animaux avec 120 sculptures représentées et un record de 51 000 visiteurs fut un des événements majeurs de 2019 ! En 2018, il était question de ‘Tissage, dressage, quand la sculpture défile’, l’exploration des pratiques textiles medium d’art et de positionnement sociétal. 2017 donnait sa place à ‘De nature en sculpture’, entre paix et merveille, tumulte et inquiétude, atteinte à l’environnement aussi… 2016 appelait la ‘Sculpture en partage’ autour de l’abstraction géométrique, l’art minimaliste, les arts cinétiques et optiques. 2015 avait rendu hommage à Tristan Fourtine architecte et co-fondateur de la Villa Datris disparu en 2013. L’exposition avait regroupé 100 architectes de renommée et artistes, 95 sculptures et 25 maquettes. Les sujets travaillés ? L’urbanisme, l’art, l’architecture, l’approche plastique de l’espace. 2014 s’était concentré sur ‘Sculpture du Sud’, le pourtour méditerranéen avec une évocation du Printemps arabe et l’acceptation de cultures multiples. 2013 avait laissé toute la place aux femmes avec ‘Sculptrices’, pionnières dans l’art. 2012 fit la part belle au ‘Mouvement et lumière’ avec, notamment, l’art cinétique et optique au creux d’une expo interactive et ludique avec des œuvres évoluant selon les déplacements ou actions des visiteurs. Et avant tout naissait, en 2011, ‘Sculptures plurielles’ émergeant du granit, du carton, de l’inox, du bois, de l’aluminium, des néons, du plexi, du verre, de l’ardoise, du zinc, du bronze, de la pierre, du marbre, du béton, de la résine ou encore de l’acier.
Les infos pratiques
Fondation Villa Datris. 7, avenue des quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. Les horaires. Juin : du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h. En juillet et en août tous les jours sauf le mardi de 10h à 13h et de 14h à 19h. 04 90 95 23 70. Toutes les infos pratiques sur ici & www.fondationvilladatris.com