Perturbations de fonctionnement à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue
À partir du 9 août, et pour une période de deux à trois semaines, des travaux de rénovation du réseau des fluides et du système de chauffage vont être réalisés au rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue.
Le fonctionnement des services à la population (accueil, titres sécurisés, état-civil) et urbanisme sera perturbé par phases successives, au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Les usagers sont invités à privilégier la voie dématérialisée lorsque c’est possible et à téléphoner pour toute question préalable à un déplacement.
Perturbations de fonctionnement à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue
En 2020, la municipalité de L’Isle-sur-la-Sorgue lançait l’opération ‘Jardinons nos rues’ qui traduit sa volonté de renforcer la présence du végétal en ville en incitant les habitants à jardiner. À l’instar de précédents chantiers tels que la réfection du chemin de l’école d’agriculture et de la rue Denfert-Rochereau ou la création du skate-park, la Ville poursuit ses aménagements en associant sol et végétal à ses projets urbains.
L’école de musique, lieu de vie
Au fil des années et des créations de classes et sections, le nombre d’élèves est passé de 80 en 1972 à plus de 400 aujourd’hui. Organisant plus de 50 concerts à l’année, l’école de musique est un lieu de vie partagé ouvert au public. Sa cour constitue aujourd’hui un îlot de chaleur. D’une superficie de 623m2, elle est composée de 548m2 d’enrobé et de seulement 75m2 d’espaces verts, dont 27m2 de pelouse. L’enjeu est de taille : renaturer le sol pour améliorer le cadre de vie et favoriser le cycle de l’eau.
Rafraîchir la ville
Fin juin, la Ville lance des travaux de désimperméabilisation et de végétalisation de la cour de l’école de musique située au Bassin. Objectifs : retrouver un espace perméable qui laisse l’eau de pluie s’infiltrer, contribuer à la recharge de la nappe et au rafraichissement estival de la ville qui renoue un peu plus avec la nature. Le chantier a été retenu dans le cadre d’un appel à projets de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Mode d’action
Le projet consiste à désimperméabiliser la totalité de la cour en retirant l’actuel enrobé pour mettre en place un revêtement perméable et végétaliser la cour en prenant en compte les usages. Egalement dans le projet, la plantation de 10 arbres supplémentaires et de 185m2 d’espaces verts plantés d’essences variées et adaptées et gérer les eaux pluviales à la parcelle par la création d’un puits perdu de 54m3 (21,6 m3 de volume de stockage utile) et de noues paysagères (bassin de pluie).
Pour s’inscrire dans la continuité, des végétaux d’essences variées et adaptées seront plantés. Une composition d’arbustes, vivaces et couvre-sols variée d’une hauteur d’1,5 mètres environ viendra agrémenter le pourtour de la cour et offrira des couleurs et senteurs aux usagers tout au long de l’année. Cette cour, autrefois « ilot de chaleur » deviendra alors un « îlot de fraîcheur ».
Aménagements complémentaires
Du mobilier urbain et des aménagements complémentaires viendront parfaire le projet. Le site sera embellit et adapté grâce à un éclairage led, des assises en bois, des corbeilles à papier, une borne fontaine, un accès PMR permettant l’accès à l’établissement depuis l’entrée, la réalisation d’escaliers depuis le cours Fernande Peyre où une ouverture (portail) sera créée et la mise en place d’un espace scénique pour les concerts
Les travaux de génie civil et végétalisation sont pris en charge à hauteur de 70% du montant par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (hors éclairage, mobilier et autres embellissements). Le reste du projet est pris en charge par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue.
Perturbations de fonctionnement à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue
L’Isle-sur-la-Sorgue lance sa première course colorée ! La ‘Run’Isle color’ aura lieu le samedi 17 juillet à Saint Antoine.
La Color Run est inspirée de la célébration indienne et hindouiste Holi. Les courses colorées nous viennent des États-Unis, dont la première épreuve a eu lieu en 2012 à Phoenix. Une course à pied sans objectif ni performance mais qui vous promet de l’amusement entre amis ou en famille. Le principe ? Une course de 5 km à pied à St-Antoine, au départ du bar La Capello, samedi 17 juillet, de 17h à 21h et, au détour du parcours… des projections de couleurs surprises et inattendues !Modalités pratiques : Inscriptions obligatoires à : vie.locale@islesurlasorgue.fr. Course non chronométrée. L’événement s’inscrit dans le cadre de la fête du hameau de St-Antoine.
L.M.
Perturbations de fonctionnement à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue
La ‘Boulangerie d’ici‘ à l’Isle-sur-la-Sorgue compte désormais un ‘Ambassadeur du pain‘ dans ses rangs ! Fabien Mazette, artisan passionné et dévoué vient de décrocher la certification.
Une reconnaissance qui met à l’honneur son savoir-faire sur cette méthode inversée de panification. Les principes ? La réduction du pétrissage et de l’ensemencement, la longue fermentation à température ambiante et l’utilisation de farines pures. Un juste dosage de plusieurs éléments qui engendre une « alchimie parfaite pour un pain de qualité meilleure ». Egalement récompensé : son engagement pour une nutrition de qualité.
« Votre satisfaction et votre bonne santé est notre objectif principal. Un grand merci à nos partenaires dans cette belle aventure : le lycée professionnel agricole La Ricarde qui produit l’excellent blé de l’Isle-sur-la-Sorgue, la Minoterie Giral qui le transforme pour nous, le Mof (Meilleur ouvrier de France) et ambassadeur du pain Amandio Pimenta qui transmet ses savoirs et nous accompagne depuis un an sur cette certification. »
L.M.
Perturbations de fonctionnement à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue
La Banque publique d’investissement (BPI) France soutient l’entreprise Maksyma. La société, implantée à l’Isle-sur-la-Sorgue et spécialisée dans les aides financières à travers les Certificats économies d’énergie (CEE), développe son propre logiciel de contrôle de dossiers et le commercialisera à terme aux autres mandataires.
« Tout est allé à une vitesse incroyable »
« Nous avons obtenu une réponse très rapide, je n’y croyais pas du tout. Bpi France a été très intéressée par ce projet », s’enthousiasme la fondatrice Emilie Debris. Arrivée en 2019 à l’Isle-sur-la-Sorgue pour des raisons familiales, l’entrepreneuse dans l’âme fonde rapidement la société Maksyma (du polonais Maxime, le nom de son chérubin). Ce prêt Bpi ? Une enveloppe financière de 100 000€ avec des répercussions concrètes sur la société : développement d’un logiciel interne inédit sur le marché et recrutement de deux profils experts en informatique.
« Au départ, j’avais pour objectif de recruter une équipe de 3 ou 4 collaborateurs maximum », précise la chef d’entreprise qui balaie les locaux d’un regard amusé. Les bureaux blancs se sont multipliés à vitesse grand V. Victimes de leurs succès, les collaborateurs se retrouvent trop à l’étroit dans cet antre situé avenue Jean Bouin, où téléphones, ordinateurs et méninges sont en permanence en ébullition. « Et encore, en ce moment la plupart travaille au domicile, nous gagnons un peu plus d’espace. » Comme toute société qui prospère, Maksyma voit plus grand et déménage bientôt ses services dans des locaux plus spacieux, toujours dans la Venise Comtadine. De l’aveu de la chef d’entreprise, « tout est allé à une vitesse incroyable », un boom caractérisé par une prise de conscience de la part des sociétés et des particuliers qui se sont manifestés pour profiter d’économie sur la facture travaux.
Des aides financières pour vos travaux d’énergie
Une prime énergie est une subvention accordée dans le cadre du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE). Elle permet aux particuliers, entreprises ou collectivités de financer tout ou partie de travaux de rénovation énergétique, et ainsi de réaliser des économies d’énergie. Créé en 2005, le dispositif encadre l’obligation des fournisseurs d’énergie (tels que Total, EDF, Carrefour, Auchan, etc.), nommés ‘les obligés’, à subventionner des travaux visant à rendre les bâtiments (résidentiels, industriels, tertiaires et agricoles) et réseaux (éclairage public, réseaux de chaleur, transports) plus efficaces énergiquement.
Maksyma a nettement contribué à la promotion de cette solution dans l’imaginaire collectif. « Nous nous sommes rendus compte que le dispositif était très peu connu, ou mal connu. Il a fallu faire un travail de terrain pédagogique, explique Nadine Ondel, responsable des relations institutionnelles. La plupart n’ont pas les ressources et les compétences techniques pour monter un dossier soumis à de nombreuses réglementations. » Au total, 200 fiches de travaux son référencées sur le logiciel, permettant de bénéficier d’une prime sur l’isolation des murs, des sols et de la toiture, la ventilation, la chaudière, l’optimisation du moteur diesel, la pompe à chaleur, pour ne citer que ceux-ci. « Ce dispositif de 10 ans est en plein développement et surtout ne coûte rien, puisqu’il est financé par les fournisseurs de fioul, d’électricité et d’énergie. Ce sont des fonds privés qui viennent se combiner aux fonds publics. »
150 dossiers par semaine, 5 recrutements en juillet
Emilie Debris décide alors de créer son propre logiciel de contrôle de dossier afin de le proposer à d’autres mandataires. Une aubaine lorsque l’on connait la technicité et les nombreuses pièces à réunir. « Il n’y avait qu’un seul logiciel sur le marché, très cher et pas performant. » En attendant, l’équipe travaille sur un logiciel loué pour l’occasion, loin d’être à la hauteur de la réactivité dictée par les besoins du marché. La réactivité ? Le nerf de la guerre. Chaque semaine, ce sont 150 dossiers qui se retrouvent sur les bureaux des collaborateurs qui automatisent désormais les tâches et accompagnent les partenaires du début jusqu’à la fin. Les adhérents ? Ce sont les entreprises partenaires qui peuvent se connecter sur le logiciel : plombier isolant, chauffagiste, maçon, etc. A ce jour, 200 mandataires ont leur propre accès sur le site internet et proposent la solution à leurs propres clients. « Nous intervenons en aval pour contrôler le dossier auprès de l’obligé ». Parmi ces derniers, Maksyma collabore avec Intermarché, Avia, ou Total. Détail qui a son importance, la prise en charge est gratuite pour le bénéficiaire de la prime.
Un nouveau logiciel plus performant
L’obtention du prêt permet ainsi à l’entreprise de créer un logiciel adapté et performant et de créer encore des emplois sur le territoire Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, sur lequel elle est implantée et s’investit auprès des acteurs locaux au quotidien. « Ce logiciel va nous faire gagner beaucoup de temps à travers l’automatisation et la performance des fonctionnalités. Il sera commercialisé en septembre 2022 à d’autres mandataires. Nous avons déjà des demandes de la part d’obligés qui eux-mêmes ont des demandes de la part des mandataires. » Au regard des nombreuses fiches de travaux répertoriées, les ingénieurs auront du pain sur la planche en matière de développement.
Ce qui fait la différence ?
Des procédures simples, un interlocuteur unique, une expertise technique et financière et une veille réglementaire permanente, voilà comment Maksyma est devenue en quelques mois incontournable sur son marché sudiste. « 100% de nos dossiers sont validés par le pôle national. La différence se fait sur le terrain, nous écoutons les besoins des clients et nous les accompagnons de A à Z sur les logiciels, les devis, les factures, les mentions obligatoires… » Les primes financent entre 15 et 30% d’un bouquet global de travaux. « Pour l’année 2021, nous avons projeté un financement à hauteur de 25%, qui représente 15M€ de financement d’économie en 2021, tous secteurs confondus. » Autre atout dans la manche, le réseau. La fondatrice peut s’appuyer sur les relations qu’elle a su nouer au long de sa carrière au sein de deux gros délégataires sur ce dispositif.
Particuliers, professionnels, collectivités
Nadine Ondel, anciennement en charge de la communication de la Communauté de communes Pays des Sorgues, en est pleinement consciente : « les process sont toujours plus long à mettre en place dans l’administration ou il n’y a pas d’appel d’offre pour les CEE. Les collectivités ne maitrisent pas forcément les montages techniques du dossier. Il faut souligner que l’aide est cumulable avec les subventions, ça ne vient pas en remplacement. » Prochaine étape : une formation auprès des élus. « S’ils savaient qu’ils avaient le droit à quelque chose pour chaque ampoule d’éclairage publique ! » Maksyma investit tous les marchés, d’où une rencontre organisée avec la Chambre des métiers et de l’artisanat du Vaucluse. La règlementation autour de la rénovation énergétique des bâtiments est un facilitateur puisque les acteurs sont contraints d’opérer des travaux pour réduire leur empreinte énergétique. Prochaine étape ? Un audit directement chez le particulier pour le conseiller sur ses besoins. Un accompagnement qui a le mérite d’éclairer encore mieux qu’une ampoule saurait le faire.
Perturbations de fonctionnement à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue
La Villa Datris propose un regard sur 10 ans d’exposition. Objectif ? Rendre l’art contemporain accessible à tous. Une manière pour la fondatrice, Danièle Kapel-Marcovici, d’ouvrir l’esprit de ses contemporains à une façon de voir et de penser à la marge. Depuis 2011, 500 artistes ont été exposés pour ravir plus de 300 000 visiteurs.
Ce qu’on y verra ?
Toutes les œuvres acquises par la fondation depuis 2011. En comptant rapidement, ça fait 123 artistes à découvrir… La gageure ? Et même le casse-tête chinois ? Placer chaque sculpture à sa place et les faire dialoguer entre-elles ‘en symphonie’ alors qu’elles sont parfaitement hétéroclites… Le talent ? Instaurer une cohérence, un fil conducteur capable d’emmener le visiteur à la marge de l’académisme, de ses connaissances, de ses repères et envies, l’invitant à s’exercer à l’abstraction à appréhender… l’inconnu et donc le futur.
Le crédo de Danièle Kapel-Marcovici ?
«Nous voulions ouvrir un Centre d’art pour démocratiser l’art contemporain, que le lieu soit ouvert à tous les publics, gratuitement, avec des artistes émergents ou inconnus mais aussi avec de grands artistes internationaux et de toutes les générations, se souvient Danièle Kapel-Marcovici. L’idée ? Des expos thématiques –de préférence sociétales pour exprimer convictions et idées- et éclectiques. Ce que l’on ne voulait pas ? Pas un centre d’art régional avec des artistes régionaux. Le challenge ? Réussir des expositions qui faisaient redécouvrir des mouvements de l’art comme l’art cinétique, luminocinétique, optique. Notre méthode ? Je choisis le thème que nous explorons, recherchons des œuvres et partons à la découverte de tous les artistes qui s’expriment sur celui-ci. Et on va les chercher partout ! C’est d’ailleurs ainsi que l’on fait connaître de jeunes artistes. L’ambition ? Ouvrir le regard sur la sculpture contemporaine qui est peu exposée, parfois un peu dans les parcs jardins et, bien plus rarement, dans les villas et les musées. C’est ainsi que Villa Datris est devenu un lieu très particulier grâce à ces expositions.»
Une démarche hors du marché
«Dès le départ nous avons voulu avoir une démarche hors du marché de l’art contemporain, de partage, de transmission, de pédagogie justement pour aller vers des publics qui n’entrent pas dans les musées, les galeries avec une démarche facilitée par des choix ‘séduisants’ comme ce nous aimions Tristan et moi, le cubisme, l’abstraction, l’art cinétique -du mouvement, du déplacement- qui fait participer les visiteurs, avec la multiplicité des regards. Il y a un côté magique ! On créé des événements, des rencontres aussi entre les artistes, du mouvement, une dynamique, c’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus original dans nos expositions. Mon énergie ? Elle me vient de l’intérêt que je conçois pour les autres, pour l’humain. Il faut élargir nos horizons et, en cela, l’art contemporain nourrit une perpétuelle découverte. Les artistes nous titillent, parfois nous choquent. Le plus important ? Offrir de la diversité, que chacun laisse jaillir son émotion sur au moins une œuvre de l’exposition. Nous sommes une Fondation à mission ! Quelle mission ? De faire découvrir et aimer la sculpture contemporaine à tous les âges !»
Derrière de hauts murs,
Une magnifique maison bourgeoise sur la rue principale de l’Isle-sur-la-Sorgue. L’entrée, au nord, donne à voir les œuvres remarquables et emblématiques de ces 10 ans d’exposition tandis que le jardin Sud continue de nous étonner avec ses œuvres bien plantées jusqu’en bout de jardin où la sorgue étend ses eaux magiques reflétées par Mare Nostrum (Jean Denant, Sète) l’une des œuvres exposées. En tout 32 sculptures goûtent à une bucolique liberté où règne, majestueux, en lieu et place d’un arbre défunt, l’Arbrabra d’Anne Claverie fait de pneus et structure métal.
A l’étage
La salle de bain, magnifique, accueille en cabinet de curiosité d’autres œuvres délicates. Le bâtiment, ultra préservé, offre clarté et majesté aux œuvres décalées, incongrues, délicates, intelligentes, abstraites, chacune donnant à découvrir un segment de l’univers des artistes. Le lieu se vit un peu comme une machine non pas à remonter le temps mais, au contraire, à imaginer demain. Et c’est tout à fait paradoxal d’ailleurs, car même l’ascenseur extérieur collé comme un mille-pattes géant au pignon de l’édifice, est habillé de panneaux colorés, une installation renouvelée ‘Elévation colorée’ de l’artiste Daniel Buren, oui, oui celui-là même qui installa ses colonnes dans la cour d’honneur du Palais Royal. Un dernier étage, un peu sous comble et c’est tout un univers onirique et gentiment fantasque qui nous happe.
Pourquoi Villa Datris ?
Datris mêle les premières lettres des prénoms de Danièle et de son compagnon Tristan Fourtine, architecte disparu en janvier 2013. Leur coup de cœur ? Cette jolie demeure bourgeoise de 1870 trouvée à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2010 pour y épanouir leur passion commune « l’art contemporain qui dessine le futur », explique Danièle Kapel-Marcovici. La mission ? Proposer un accès gratuit à ce drôle de voyage dans l’inconnu «parce que peu de personnes y ont accès.»
L’espace Monte-Cristo
Danièle Kapel-Moscovici et son époux Tristan Fourtine, ont, parallèlement à la Villa Datris créé un autre lieu emblématique de l’art contemporain à Paris, au n°9 de la rue Monte-Cristo dans le 20e arrondissement. L’espace y expose la collection permanente également accessible au public gratuitement. L’adresse a vu naître la société Raja, contraction de ‘Rachel et Janine’, Rachel Marcovici, la maman de Danièle Kapel-Marcovici qui, à la création de l’entreprise, avait une associée dénommée Janine Rocher.
La reine de l’emballage
L’histoire entrepreneuriale commence avec Rachel Marcovici et Janine Rocher qui débutent leur aventure entrepreneuriale en rachetant des lots de cartons usagers pour les revendre, à bas prix, aux entreprises. A 16 ans, Danièle Marcovici entre dans l’entreprise en tant que commerciale, poste qu’elle occupera durant 10 ans à sillonner toutes les routes de France et même à l’étranger avant de devenir directrice des ventes puis de prendre la tête de l’entreprise. Très vite, elle se rend compte du potentiel de croissance de l’activité elle-même –boostée ces dernières années par le e-commerce- et du filon que constituent les activités connexes.
Se développer
Elle fait le pari de la diversification utilisant le même mode opératoire dans les fournitures, l’équipement des entreprises et l’hygiène. Danièle Kapel-Marcovici doit son succès à une croissance externe et organique prenant en compte une réponse à tous segments de la filière : la manutention, le stockage, l’emballage et l’emballage alimentaire, les équipements et machines, l’hygiène, l’entretien, la sécurité et la gestion des déchets. Créative, la chef d’entreprise s’est même lancée dans le mobilier en carton ! Sans oublier les sacs à destination des commerçants. La société, présente dans 18 pays et à la tête de près de 4 000 salariés dans 25 sociétés a réalisé un chiffre d’affaires de 1,02 milliard d’euros en 2020 ; est en lien avec 1 million de clients ; possède 330 000m2 de stockage ; propose 200 000 produits et possède 14 centres de distribution.
Rétrospective
Ce qu’on y a vu durant 10 ans ? ‘Bêtes de scène’ où la vision des relations entre les humains et les animaux avec 120 sculptures représentées et un record de 51 000 visiteurs fut un des événements majeurs de 2019 ! En 2018, il était question de ‘Tissage, dressage, quand la sculpture défile’, l’exploration des pratiques textiles medium d’art et de positionnement sociétal. 2017 donnait sa place à ‘De nature en sculpture’, entre paix et merveille, tumulte et inquiétude, atteinte à l’environnement aussi… 2016 appelait la ‘Sculpture en partage’ autour de l’abstraction géométrique, l’art minimaliste, les arts cinétiques et optiques. 2015 avait rendu hommage à Tristan Fourtine architecte et co-fondateur de la Villa Datris disparu en 2013. L’exposition avait regroupé 100 architectes de renommée et artistes, 95 sculptures et 25 maquettes. Les sujets travaillés ? L’urbanisme, l’art, l’architecture, l’approche plastique de l’espace. 2014 s’était concentré sur ‘Sculpture du Sud’, le pourtour méditerranéen avec une évocation du Printemps arabe et l’acceptation de cultures multiples. 2013 avait laissé toute la place aux femmes avec ‘Sculptrices’, pionnières dans l’art. 2012 fit la part belle au ‘Mouvement et lumière’ avec, notamment, l’art cinétique et optique au creux d’une expo interactive et ludique avec des œuvres évoluant selon les déplacements ou actions des visiteurs. Et avant tout naissait, en 2011, ‘Sculptures plurielles’ émergeant du granit, du carton, de l’inox, du bois, de l’aluminium, des néons, du plexi, du verre, de l’ardoise, du zinc, du bronze, de la pierre, du marbre, du béton, de la résine ou encore de l’acier.
Les infos pratiques
Fondation Villa Datris. 7, avenue des quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. Les horaires. Juin : du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h. En juillet et en août tous les jours sauf le mardi de 10h à 13h et de 14h à 19h. 04 90 95 23 70. Toutes les infos pratiques sur ici & www.fondationvilladatris.com
Perturbations de fonctionnement à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue
Après avoir présenté leurs spectacles équestres dans le monde entier, Frédéric Pignon et Magali Delgado reviennent aux sources. Pour le plus grand bonheur des amateurs et des passionnés de chevaux, les artistes l’islois posent leurs valises et invitent le public le temps d’un nouveau spectacle équestre mêlant créativité et originalité, songe et intimité, en partenariat avec la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue.
Après de nombreuses aventures à travers le monde, Frédéric Pignon et Magali Delgado questionnent la relation de l’homme au cheval dans l’antre intime des artistes. « Chez eux, sur cette scène familiale – presque confidentielle – se déploient avec magie les interactions fascinantes et puissantes qui existent entre l’homme et le cheval. Les prémices d’une danse poétique et ludique qui offre un regard nouveau et intuitif sur la conscience animale. Entre art, humour et complicité, ce show s’illustre par sa sincérité, son ancrage familial et son ouverture magistrale par Sueño, neveu de l’inoubliable Templado, qui offre son nom au spectacle. » Au programme : une trentaine de chevaux (Lusitaniens, Espagnols, Purs Sang Arabes ou encore Frison), des clowns artistiques, des acrobates et de la musique live avec guitariste.
Informations pratiques
Les représentations (2h) auront lieu du 1er au 11 juillet, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches à 21h30. Adresse de la représentation : 1105 chemin de Margoye, l’Isle-sur-la-Sorgue. Parking sur place gratuit. Buvette et petite restauration sur place. Ouverture des portes à 20h45. 300 places assises non numérotées, placement libre. Réservation : Office du Tourisme Isle-sur-la-Sorgue Tourisme, place Ferdinand Buisson et en ligne en cliquant ici. Tél. information : 07 56 80 01 66. Tél. réservation : 04 90 38 04 78. Un spectacle en partenariat avec Stübben, Hip’podium et Charrière Distribution.
L.M.
Perturbations de fonctionnement à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue
La marketplace www.commerceslislois.com lance la livraison à domicile ! Pierre Gonzalvez, maire de la commune, l’équipe Boutigo en charge du développement de la plateforme et le groupe aixois Hopps qui assure la livraison présentaient cette nouveauté économique il y a quelques jours. La livraison à domicile porte sur un rayon de 15 km autour du centre-ville.
60 commerçants, 1 449 visites par mois, 3 000 produits
Lancée fin 2020, la place de marché « Mes commerces l’Islois chez moi » est basée sur la solution de marketplace « Boutigo » lancée il y a 2 ans par l’entreprise avignonnaise ARG solutions. Créée pour favoriser la mise en relation entre commerçants locaux et clients, elle regroupe dans un marché virtuel tous les commerçants l’islois indépendants qui souhaitent figurer, qu’ils soient alimentaires, non alimentaires ou de type prestations de service tels que les salons de coiffure, d’esthétique ou encore les aides à la personne. Lancée à l’origine avec 30 commerçants adhérents, elle rencontre très vite un succès considérable et fédère aujourd’hui 60 commerçants, dont des producteurs du marché agricole de Petit Palais.
Comment ça marche ?
Il suffit de se connecter sur www.commerceslislois.com pour découvrir les boutiques en ligne des commerçants locaux, accessibles 24h sur 24, 7 jours sur 7. Ensuite, il devient possible de constituer son panier unique, quel que soit le nombre d’achats effectués auprès de différents commerçants, de payer en ligne de façon sécurisée et de choisir son mode de retrait : soit en livraison à domicile, soit en ‘click&collect’.
Hopps group à la livraison
La livraison sera assurée par Hopps Group, à travers son entreprise Adrexo et la solution Drive To Home. Expert de la logistique locale basé à Aix-en-Provence, Hopps compte 22.000 collaborateurs, 25.000 clients et affichait un chiffre d’affaires de 540M€ en 2020. Concrètement, la livraison sera assurée par un chauffeur recruté spécifiquement à l’occasion de ce projet. 2 véhicules à température dirigée seront utilisés. Floqués aux couleurs de la marque commerceslislois.com, ces véhicules sont tri-zone : frais, surgelé et sec. En centre-ville, un vélo cargo électrique permettra de réaliser la collecte des produits chez les commerçants pour une livraison groupée chez le consommateur. Un camion frigorifique 12m3 effectuera la livraison à domicile.
Promotions en pagaille sur Facebook
Autre nouveauté : la création d’un groupe Facebook intitulé ‘Marketplace – Mes commerces l’Islois’ pour permettre aux abonnés de profiter régulièrement de promotions exclusives et de remises. Tous les jours, à midi, un code promotionnel valable 24h sur l’intégralité de la boutique de l’un des commerçants sera publié. Il suffira alors de cliquer sur la publication du jour pour se rendre sur le site de la marketplace puis de renseigner le code promotionnel au moment de valider sa commande. La boutique en promotion est renouvelée toutes les 24 heures de façon à opérer un roulement parmi les commerçants et à proposer un grand nombre de promotions au fil du temps.
L.M.
Perturbations de fonctionnement à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue
Stéphanie et Fabien Antoine, anciens professionnels du textile, viennent de poser leurs bagages à l’Isle-sur-la-Sorgue où ils ont ouvert ‘Ovio Home’, le nouveau rendez-vous des amoureux de la déco, 8 place Ferdinand Buisson.
Changer de décor
C’est ainsi que le couple de quinquagénaire nous invite dans une très belle bastide provençale où se mêlent plusieurs univers fait de métissage de matières brutes, traditionnelles, de sobriété et de raffinement dans un esprit plutôt Bohème. Là, sont mis en scène mobilier, art de la table, linge de maison, luminaires, accessoires de mode… Pssss… On y trouve même des créations de Sarah Lavoine et la collection out door est à tomber… dans son jardin, là, juste sous le tilleul avec un bon bouquin, un thé et un carré de chocolat.
Des artistes pour faire vibrer la vie
Des expositions ajoutent un supplément d’âmes au lieu, comme le peintre Robert Bourrasseau, dont le couple, particulièrement séduit par la peinture contemporaine captant la magie et la poésie du quotidien, a acquis, il y a plusieurs années, sa ‘tasse du gaucher’ «qui aura vu grandir nos enfants au fil des repas et leur laissera sans doute un souvenir indélébile». Ovio-Home 8, place Ferdinand Buisson à l’Isle-sur-la-Sorgue. 04 90 90 50 77 contact@ovio-home.com & www.ovio-home.com