Dans le cadre du renouvellement de ses marchés publics, la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue vient de changer ses abribus pour en placer des plus accommodants, mieux adaptés aux besoins des usagers. Plus spacieux et plus confortables, ces nouveaux abribus sont éclairés, équipés de bancs mais également de prises USB.
Ce changement concerne les abribus des avenues St-Antoine, des Sorgues et des quatre otages, des cours Victor Hugo, Émile Zola, et Fernande Peyre, et de la route de Saumane. Ce remplacement de mobilier est financé par la publicité dans le cadre d’un appel d’offres.
V.A.
L’Isle-sur-la-Sorgue renouvelle ses abribus
Ce jeudi 12 mai, la comédienne Nathalie Savalli lira une sélection de lettres tirées du livre ‘Albert Camus Maria Casarès – Correspondance 1944-1959’ au parc Gautier à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Publié en 2017 aux éditions Gallimard, ce livre est un recueil de 865 lettres échangées entre l’écrivain Albert Camus et l’actrice Maria Casarès. C’est la fille de ce premier, Catherine Camus, qui a décidé de publier les correspondances amoureuses qui ont duré une quinzaine d’année entre les deux amants.
La comédienne Nathalie Savalli, qui avait déjà fait la lecture de quelques de ces lettres à la librairie le Bleuet à Banon, sera cette fois-ci présente au parc Gautier à l’Isle-sur-la-Sorgue dans la soirée de jeudi pour vous faire vivre les échanges issus de cet amour interdit.
Jeudi 12 mai. De 19h à 20h. Entrée libre. Parc Gautier. 74 Avenue de la Libération. Isle-sur-la-Sorgue.
V.A.
L’Isle-sur-la-Sorgue renouvelle ses abribus
Aujourd’hui, de nombreux pays dépendants des productions de blé ukrainiennes voient leurs rayons de farine se vider sans se réapprovisionner. À l’Isle-sur-la-Sorgue, la farine est produite localement depuis 2018.
Depuis 4 ans maintenant, la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue produit sa propre farine grâce à la collaboration de plusieurs acteurs du territoire. En 2018, c’est Yannick Mazette, boulanger à l’Isle-sur-la-Sorgue, et aujourd’hui président de la Chambre des métiers et de l’artisanat régionale, qui lance cette initiative.
En 2019, la première baguette 100% l’isloise sort du four. Aujourd’hui, cette initiative continue de porter ses fruits. Cette année, les acteurs de la filière du blé prévoient d’en récolter près de 145 tonnes grâce aux quatre variétés, l’apache, le calumet, l’orloge et le montecarlo, qui sont plantées sur plus de 28 hectares. Cette quantité de blé devrait représenter environ 115 tonnes de farine.
Le conflit en Ukraine enclenche une pénurie
Si l’Ukraine fait partie des principaux producteurs et exportateurs de blé dans le monde, la France, ainsi que de nombreux autres pays commencent à percevoir les retombées du conflit et voient la farine disparaitre de les rayons de leurs grandes surfaces, mais pas seulement. L’huile de tournesol mais aussi les pâtes commencent à se faire rares dans les magasins.
À ce jour, 6 boulangeries et 1 pâtisserie utilisent quotidiennement la farine produite à l’Isle-sur-la-Sorgue, contre seulement 4 boulangeries il y a quelques mois. De plus en plus de l’Islois souhaitent valoriser des circuits courts et la consommation locale pour le développement d’une économie, elle aussi plus locale. Une interrogation persiste : la commune pourra-t-elle échapper à la pénurie ?
V.A.
L’Isle-sur-la-Sorgue renouvelle ses abribus
Dans le cadre de l’appel à projets lancé par la région Sud intitulé ‘Pour une Méditerranée zéro plastique’ qui engage la protection des milieux naturels contre ce type de déchet, le syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS) vient d’installer un piège dans la rivière à l’Isle-sur-la-Sorgue, près du lycée agricole La Ricarde, pour intercepter les déchets qui peuvent y flotter.
La commune, qui a une très forte affluence touristique, notamment durant la période estivale, voit sa rivière infestée de déchets flottants chaque année. De plus, l’Isle-sur-la-Sorgue est un point stratégique pour la rivière puisqu’elle est le point de rencontre de nombreux bras de cette dernière, le barrage permet donc de collecter tous les déchets venant de ces différents bras. Le piège est fait de telle façon qu’il permet de récolter les déchets qui flottent tout en laissant l’eau faire son cours en passant par-dessous le barage.
Les travaux de mise en place de ce piège ont été menés par la société de travaux publics sorguaise RMB et leur coût s’est élevé à 45 330€, financé à 55% par la Région et 45% par le SMBS.
V.A.
L’Isle-sur-la-Sorgue renouvelle ses abribus
A l’Isle-sur-la-Sorgue en plein centre ville, l’association Job’Appart propose une aide alimentaire et un accompagnement pour des personnes en précarité financière. Chaque jour, le local ouvre ses portes pour une préparation de repas suivie de deux services à table. Depuis le covid, le nombre de bénéficiaires à doublé.
Au départ, l’association fondée par le psychanalyste et diacre Jean-Louis Andreani en 1995 avait pour vocation d’accompagner au logement ainsi qu’à l’emploi. Les premières aides alimentaires étaient à hauteur d’une cinquantaine de repas par jour moyennant une participation de 50 centimes, pour ceux qui le pouvaient. Tous les repas étaient préparés par des bénévoles et servis (‘la table de Job’) sur deux services à midi et 13h: une soupe, un plat de résistance, un fromage et un dessert. “Très rapidement, on est passé de 50 repas par jour à 80 repas et maintenant on est autour de 100 à 130 repas distribués par jour, constate Fanny Frauciel, directrice de l’association. Avec le covid, l’association à du fermer ses portes et trouver une solution. Finalement, c’est par l’attribution de repas en boîte à l’extérieur du local (Job Drive) qu’elle à pu se maintenir. “C’est à ce moment-là qu’on s’est rendu compte que beaucoup de personnes étaient dans le besoin mais ne venaient pas manger. Elles n’osaient pas venir parce que les principales personnes qui venaient étaient des gens de la rue. Mais beaucoup de personnes avaient besoin de manger, notamment équilibré,” poursuit Fanny Frauciel. Depuis, de nouveaux profils font surface. Beaucoup plus de familles viennent chercher leur repas, notamment des familles nombreuses, des mères seules et des couples. Mais la plus grande majorité des nouveaux bénéficiaires sont retraités ou étudiants.
Une transition difficile Pour la trentaine de bénévoles, l’idéal était d’arriver, après le Covid, à continuer la distribution alimentaire à l’extérieur mais de reprendre ‘la table de Job’ qui fournissait un véritable intérêt pour les personnes à la rue et les plus oubliés, leur permettant de manger assis, tous ensemble et de partager ce moment. “Le problème, indique la directrice et ancienne éducatrice spécialisée, c’était qu’on arrivait plus à faire 100 repas. C’était un calcul tous les matins pour savoir ce qu’on allait faire et comment on allait le faire.” C’est grâce au projet France Relance, pour lequel l’association à été lauréate, que celle-ci a pu continuer de servir les repas. L’année dernière, le préfet du Vaucluse est venu annoncer en personne l’attribution de 75 000€. Une somme qui a permis d’effectuer des travaux d’optimisation de la cuisine, de la réserve, de passer de 1 à 3 salariées. Au bout du compte, c’est de façon tout juste suffisante que l’association se maintient chaque année même si elle bénéficie de subventions du conseil départemental de Vaucluse, du Conseil régional pour l’aide alimentaire, d’apports de fondation qui financent des projets chaque année (Grand Delta Habitat, Saint François d’Assises) et d’entraide de particuliers qui soutiennent le projet par des dons. “On avance grâce à tout ça mais on à toujours la boule au ventre, on n’est jamais très à l’aise” rappelle Fanny Frauciel.
Une aide qui va bien au-delà des repas Au-delà de la distribution des repas, l’association met en place tout un système d’accompagnement pour les bénéficiaires. Au-dessus du local, un hébergement d’urgence est ouvert avec quelques lits pour des périodes de courtes durées. Tous les matins, pendant que les bénévoles épluchent, trient, ramassent et cuisinent, Fanny s’entretient avec des bénéficiaires pour un accompagnement social spécifique (aide vers l’hébergement, médicale, administrative) en collaboration avec les partenaires sociaux du secteur. Car à l’Isle-sur-la-Sorgue, Job’Appart n’est pas seule et bénéficie de l’aide d’autres associations comme Les restos du cœur,La Croix Rouge, le Secours Catholique, les 3 Eco, pour l’accompagnement de l’aide au logement ou encore de la Cigalette pour l’aide administrative et l’accompagnement de l’apprentissage de la langue française. Un réseau actif qui permet le bon fonctionnement des associations et facilite la coordination. “La table de Job et Job Drive sont une entrée pour les personnes qui n’osent pas forcément demander de l’aide. Par ce biais là, les bénéficiaires prennent confiance et viennent ensuite chercher une aide, principalement administrative. Les trois quart n’ont pas de poste informatique ou ne savent pas l’utiliser.”
Une situation qui traduit ‘un mal-être’ Si le nombre de bénéficiaires a augmenté si drastiquement, ce n’est pas un hasard. En tout, on retrouve dans le Vaucluse une dizaine d’associations d’aide alimentaire. Une présence indispensable pour le 5ème département le plus pauvre de France avec 11,5% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté en 2021, contre 9,5% en 2017. Néanmoins, la directrice de Job’Appart y voit du positif et relativise sur le sujet. “L’Etat ne peut pas tout gérer. On voit bien que tout cela traduit un mal-être. Malgré tout, on perçoit un tissu associatif qui se renforce, que les particuliers entre eux s’entraident. Cette situation actionne tout un système de solidarité, qui ne fonctionne que parce que cela reste associatif, qu’on reverse ce que l’on reçoit et qu’il n’y a aucun but lucratif derrière. Les gens donnent à leur manière et en fonction de leur capacité. Beaucoup de bénéficiaires sont aussi bénévoles. Sur 300 foyers qu’on aide, peut-être 5 ou 6 vont abuser du système, et encore ce n’est pas sûr. Certains vont aller dans 3 associations en un jour et redistribuer à ceux qui n’y vont pas. Chacun effectue un échange à sa manière. Le principal est de ne pas faire de l’associatif inutile et d’accompagner vers l’autonomie,” insiste Fanny Frauciel.
Vendredi dernier, le lycée Alphonse-Benoît de l’Isle-sur-la-Sorgue a été le théâtre d’un exercice de sécurité civile grandeur nature simulant une tuerie de masse dans un établissement scolaire. Organisé à l’initiative de la préfecture de Vaucluse il a mobilisé les acteurs de la sécurité intérieure (gendarmerie, police judiciaire), des services de secours (Sdis, Samu, Cump-Cellules d’urgence médico-psychologique), du parquet du Tribunal judiciaire d’Avignon, des services de l’État (Dasen-Directeur académique des services de l’Éducation nationale-, ARS-Agence régionale de santé) ainsi que des agents de la municipalité de l’Isle-sur-la-Sorgue, de la région Sud ainsi que des personnels et élèves majeurs volontaires de la section des métiers de la sécurité du lycée Alphonse Benoît.
Près de 200 participants En tout, près de 200 personnes et plus d’une cinquantaine de véhicules ont participé à cet entrainement à grande échelle dont le scénario se basait sur une attaque de l’établissement scolaire par un ou plusieurs assaillants occasionnant plusieurs victimes, à l’arme blanche et par arme de poing. La simulation prévoyait aussi un retranchement du terroriste avec un ou plusieurs otages. « Cet exercice répond à la nécessité de maintenir en conditions opérationnelles les différents acteurs de la sécurité et du secours, tout en associant la participation de la population à la gestion d’un évènement de sécurité civile », expliquent les services de la préfecture qui pour l’occasion ont pu tester les dispositions du plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) NOVI-Attentat (Nombreuses victimes). L’objectif de cet exercice étant maintenir les différents services en conditions opérationnelles.
L.G.
L’Isle-sur-la-Sorgue renouvelle ses abribus
Dans le cadre du programme gouvernemental France Relance, le Festival des vieilles recettes, un projet instruit et noté par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, vient d’être labellisé ‘Année de la gastronomie’.
Le projet ‘Les vieilles recettes’, porté par le gérant de l’entreprise Lab Event FactoryJacques Chalvin, vient de recevoir la labellisation ‘Année de la gastronomie’. Le festival commencera ce vendredi 15 avril, pendant la Foire internationale antiques Art & You de l’Isle-sur-la Sorgue, et se terminera le lundi 18 avril. Ce festival mettra en compétition 25 restaurateurs de la commune qui proposeront de vieilles recettes provençales.
L’Année de la gastronomie est un appel à projets national, lancé en automne 2021, visant à soutenir des initiatives de valorisation de la gastronomie sur tout le territoire. Le jury a décidé d’accorder cette labellisation au projet du Festival des vieilles recettes en raison de son originalité, son ancrage sur le territoire, mais aussi pour la diversité de ses partenaires. En recevant ce titre, le projet du Festival des vieilles recettes s’est notamment doté d’un financement de 20 000€.
V.A.
L’Isle-sur-la-Sorgue renouvelle ses abribus
Alors que la saison estivale approche à grands pas, la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue va de nouveau piétonniser les ruelles de son centre-ville.
Cette décision permet chaque année d’assurer la sécurité des piétons qui sont de plus en plus nombreux lorsque les beaux jours arrivent, mais elle permet également de réduire les nuisances sonores et la pollution, et de favoriser la visibilité des commerçants islois.
Ainsi, il sera interdit de circuler et stationner dans les rues Carnot, Michelet, Dr Tallet et République, les quais Jean Jaurès & Rouget de Lisle, et les places de la Liberté & Rose Goudard.
Quand l’interdiction sera-t-elle effective ?
Du vendredi 22 avril au dimanche 19 juin 2022 : les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit, les dimanches de 15h à minuit.
Du lundi 20 juin au dimanche 28 août 2022 : tous les jours de 11h à minuit.
Du lundi 29 août 2022 au dimanche 30 octobre 2022 : les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit, les dimanches de 15h à minuit.
Comment faire quand on habite dans l’une des ces zones réservées temporairement aux piétons ?
Les riverains du centre-ville doivent préalablement fournir un justificatif de domicile à la police municipale. Ceux qui possèdent un garage dans l’une des zones piétonnisées doivent donner aux services de la Direction prévention sécurité un bail (pour les locataires) ou un titre de propriété (pour les propriétaires), les cartes grises des véhicules qui auront accès au garage, ainsi qu’une pièce d’identité.
V.A.
L’Isle-sur-la-Sorgue renouvelle ses abribus
‘Trait pour trait’, une exposition linéaire
À partir du vendredi 8 avril prochain, et ce, jusqu’au vendredi 6 mai, il sera possible d’admirer le travail de Martine Cazin, Patrice Poutout et Danielle Desnoues à la Chapelle du collège à Carpentras. Les trois artistes se rassemblent pour exposer leurs œuvres mêlant la ligne, la recherche de la lumière et l’intensité émotionnelle.
Un vernissage de cette exposition aura lieu ce vendredi 8 avril à 18h30 au 21, Rue du collège à Carpentras. Il sera possible de découvrir les œuvres du mardi au jeudi de 10h à 12h30 et de 15h à 18h, et le vendredi et samedi de 10h à 13h et de 14h30 à 18h.
Peintures, gravures et livres réunis dans une exposition
La fabrique Notre-Dame de l’Isle-sur-la-Sorgue accueillera, quant à elle, les œuvres de l’artiste Jean-Pierre Blanpain du samedi 9 avril au samedi 30 avril prochains. Cette exposition présentera la talent de l’artiste à travers ses linogravures, peintures acryliques, livres illustrés, et bien d’autres styles.
L’exposition sera accessible au public du mardi au dimanche de 10h à 13h et de 14h30 à 18h30 au 31, Cours Ferdinand Peyre à l’Isle-sur-la-Sorgue. Une rencontre avec Jean-Pierre Blanpain sera organisée le samedi 16 avril à 18h.