Isle-sur-la-Sorgue : conférence sur le Vaucluse durant la Première Guerre mondiale
Ce samedi 4 mars, la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue organise sa première conférence historique de l’année sur le thème ‘Vaucluse 14-18, commémorer une paix endeuillée ?’. Serge Truphémus, professeur d’Histoire et auteur du livre ‘Vaucluse 14-18, Vivre à l’arrière durant la grande Guerre‘ animera l’événement. Il proposera de découvrir l’histoire locale durant la Grande Guerre dans le but de mettre en lumière une mémoire en partie oubliée.
Son livre, publié aux éditions C’est-à-dire, basées à Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence, restitue la vie en Vaucluse durant la Première Guerre mondiale et le quotidien de ceux qui, loin à l’arrière, vivaient au rythme des nouvelles du front, de l’accueil des réfugiés et des blessés, et de l’annonce redoutée des morts.
Samedi 4 mars. 14h30. Entrée libre. Espace culturel des Plâtrières. 36 Boulevard Paul Pons. Isle-sur-la-Sorgue.
V.A.
Isle-sur-la-Sorgue : conférence sur le Vaucluse durant la Première Guerre mondiale
Eulalie Rus vient d’obtenir le 1er prix du concours des poissonniers au Pavillon France. Une distinction qu’elle vient de remporter après 2h d’épreuves lors du Salon international de l’agriculture qui se tient actuellement à Paris. Installée dans sa poissonnerie Eulalie… poissons & produits de la mer implantée à l’Isle-sur-la-Sorgue, la jeune vauclusienne s’est lancée dans l’aventure en juillet 2018 en ouvrant son magasin place Ferdinand Buisson. Un virage à 180° pour celle qui auparavant avait travaillé pendant 8 ans dans le secteur des assurances après des études de droit. Mais l’appel de la mer a été trop fort et celle qui, déjà toute petite voulait « être poissonnière pour vendre les poissons qu’elle pêchait avec sa petite canne et son épuisette », se lance dans une reconversion professionnelle radicale pour réaliser son rêve d’enfant. Elle plaque alors tout pour se former pendant 18 mois et après 9 mois d’école pour passer un CAP Poissonnier au lycée de la mer à Sète, des semaines de stages et de rencontres pour comprendre la filière, elle inaugure enfin sa boutique l’isloise avant d’en ouvrir une seconde à Caumont-sur-Durance en juin 2019.
Un podium 100% féminin Lors du concours, Euralis Rus a respectivement devancé la dijonnaise Djennyfer Grain et la basque Sandy Lapetite lors de cette édition 2023 comprenant un QCM portant sur la filière ainsi que des épreuves pratiques. « Poissonnière c’est un métier de passion, on ne peut le faire que comme ça, s’est exprimée la gagnante lors de sa remise de prix. C’est un métier magnifique avec la transmission pour valeur, mais aussi très créatif pour la mise en valeur des produits. C’est fantastique, je suis très heureuse d’avoir remporté le concours aujourd’hui. » Organisé par la Scapp Poissonnier Corail, l’OPEF (Organisation des poissonniers écaillers de France) et le Pavillon France, ce concours vise à promouvoir le savoir-faire et les produits des métiers de la mer sous les regards des nombreux visiteurs du Salon de l’agriculture.
Isle-sur-la-Sorgue : conférence sur le Vaucluse durant la Première Guerre mondiale
Sans surprise, c’est Avignon qui a reçu l’an dernier le plus important montant de taxe de séjour reversé par Airbnb. Après avoir reversé plus de 400 000€ de taxe de séjour à la ville d’Avignon en 2021* la plateforme de location d’hébergement touristique chez les particuliers créée en 2007 à San Francisco a versé plus de 570 000€ à la cité des papes en 2022**. La cité des papes devance très largement les autres communes vauclusiennes du top 5 à bénéficier de cette manne : l’Isle-sur-la-Sorgue (150 000€), Gordes (100 000€), Apt (50 000€) et Cavaillon (50 000€).
Les villes du Sud où les voyageurs ont le plus contribué A l’échelle de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Airbnb a reversé au total plus de 26,7M€ aux communes régionales. Ce reversement de la taxe de séjour a ainsi principalement profité à Marseille (2,8M€) et Nice (2,4M€) – voir aussi paragraphe suivant. Arrivent après Cannes (1,8M€), Antibes (860 000€), Aix-en-Provence (820 000€), Saint-Raphaël (580 000€) et Avignon qui se classe en 6e position régionale. Ce top 15 de Paca est ensuite complété par Hyères (530 000€), La Ciotat (490 000€), Toulon (390 000€), Cassis (390 000€), Fréjus (380 000€), Sainte-Maxime (380 000€), Arles (350 000€), Saint-Tropez (340 000€) et Menton (340 000€). Par ailleurs, pour comparatif Montpellier et Nîmes ont reçu respectivement 1,1M€ et 310 000€ sur cette période. Toutes ces villes de la Région Sud figurent dans le dans le top 50 des villes françaises qui ont reçu le plus important montant de la taxe de séjour.
En croissance de 60% en 1 an Au total, en 2022, Airbnb a reversé plus de 148M€ de taxe de séjour aux communes françaises. Un volume en croissance de près de 60% par rapport à 2021. Paris reste largement en tête de ce classement avec plus de 24,3M€ en 2022 contre 9,4M€ en 2021). Loin devant Marseille (2,8M€ vs 1,9M€) et Nice (plus de 2,4M€ vs 1,2M€). Ces grandes villes bénéficient ainsi du retour des voyageurs internationaux et des grands évènements, qui attirent de nouveau les voyageurs sur leur territoire.
Reprise du tourisme partout en France « L’année 2022 marque la reprise du tourisme partout en France, Emmanuel Marill, directeur d’Airbnb France. Elle bénéficie de manière croissante, et ce, chaque année, à une grande diversité de communes. Qu’elles soient situées au cœur ou en périphérie des grandes agglomérations ou dans les campagnes françaises, les municipalités disposent ainsi de moyens supplémentaires pour développer leur offre touristique et promouvoir leur territoire sur le long terme. Ce montant, particulièrement significatif cette année, est également une bonne nouvelle pour l’économie française, les entreprises locales et les hôtes Airbnb, qui, grâce à la location de leur bien, peuvent ainsi compléter facilement leurs revenus et faire face à l’augmentation du coût de la vie. »
*Taxe de séjour collectée auprès des voyageurs en France entre le 1er novembre 2020 et le 31 octobre 2021. **Taxe de séjour collectée auprès des voyageurs en France entre le 1er novembre 2021 et le 31 octobre 2022.
Isle-sur-la-Sorgue : conférence sur le Vaucluse durant la Première Guerre mondiale
Le centre d’art Campredon ferme ses portes dès ce mois de janvier pour les rouvrir au début du mois d’avril de 2023. Cette fermeture est faite dans le but de réaliser des travaux de rénovation mais aussi de réaménagement.
Des travaux financés par un appel aux dons et par des subventions publiques
L’Hôtel Donadeï aura le droit, tout d’abord, à la restauration de son escalier intérieur par l’entreprise Girard qui est spécialisée dans la restauration de monuments historiques. Les marches de l’escalier seront nettoyées et restaurées afin de permettre une sécurité améliorée et une durabilité de cette partie du monument historique. Autre pièce qui sera restaurée, le portail, ce sera la société Marchal Métallerie, basée à Avignon, qui procédera à sa remise en état.
Ces travaux de restauration s’élèvent à un montant de 63 550 € HT, financés à hauteur de 80% par des subventions publiques qui se partagent entre l’Etat (35%), la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur (15%) et le département du Vaucluse (30%).
Quant aux 20 % restant du montant des travaux, ils sont à la charge de la commune, propriétaire du centre, qui propose chaque année des expositions d’art moderne et contemporain. Ce sont donc 12 710 € restant que la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue souhaiterait atteindre avec l’aide de la campagne de souscription de la Fondation du Patrimoine. A ce jour ce sont 5841 € qui ont été récoltés par don à la fondation qui se donne pour but la préservation du patrimoine dans toute la France. L’objectif est d’atteindre 100% des derniers 20% du projet. La fondation rappelle qu’une partie des dons versés est déductible des impôts sur le revenu, de l’impôt sur la fortune immobilière et sur l’impôt sur les sociétés.
Un réaménagement prévu pour améliorer les visites
Cette première phase de gros œuvre sera suivie dès le 20 janvier par des travaux de modernisation ainsi qu’un réaménagement des espaces d’accueil des publics. Le hall du bâtiment datant du XIIIe siècle deviendra une salle d’exposition, l’ancienne banque d’accueil se trouvera aussi dans cette pièce. L’espace sera aussi réaménagé avec un mobilier plus récent et une organisation plus moderne et confortable pour les visiteurs.
M.C.
Isle-sur-la-Sorgue : conférence sur le Vaucluse durant la Première Guerre mondiale
La ville de l’Isle-sur-la-Sorgue recherche, pour sa piscine municipale, des maîtres-nageurs sauveteurs en contrat à durée déterminée pour les mois de juillet et août 2023. Les candidats devront posséder le BEESAN (Brevet d’éducateur sportif des activités de la natation), le BNSSA ( Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique) ou le BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) activité natation à jour du CAEP et recyclage PSE1. La révision quinquennale d’un de ces brevets devra être à jour.
L’employé devra assurer la sécurité et l’accueil de différents publics de la piscine et veiller à la bonne tenue des équipements. Le salaire de ce contrat est de 2050€ brut en temps complet à 35h par semaine.
Fiche de poste complète à consulter sur www.islesurlasorgue.fr. Pour postuler, une adresse de candidature et un curriculm vitae est a adressé à : a.pierragi@islesurlasorgue.fr
M.C.
Isle-sur-la-Sorgue : conférence sur le Vaucluse durant la Première Guerre mondiale
La Confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse (CPME 84) vient d’organiser la première visite d’entreprise de l’année à Naturalys à l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette entreprise spécialisée dans les terrariums et les compositions de fleurs séchées et stabilisées, qui à la base était un projet d’étude, réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 12 millions d’euros.
« Les visites d’entreprise ont de plus en plus de succès et cela nous fait plaisir », annonce Olivier Pieri, secrétaire général de la CPME 84. Et pour cause, la visite de l’entreprise Brun de Vian Tiran, qui aura lieu le 9 février prochain, affiche déjà complet. Pour la première visite de l’année, 60 chefs d’entreprise vauclusiens ont fait le déplacement jusqu’à l’Isle-sur-la-Sorgue pour en apprendre plus sur la société Naturalys. « A la CPME 84, nous aimons découvrir et vous faire découvrir des pépites, poursuit Olivier Pieri. Nous pouvons être très fiers de la réussite de cette structure. »
Si cette entreprise est partie de pas grand chose si ce n’est de l’ambition de deux amis il y a presque 20 ans, aujourd’hui elle comptabilise près d’une centaine de collaborateurs, ses productions se vendent dans de nombreuses grandes enseignes telles que Maison du Monde, Jardiland, ou encore Nature & Découvertes, et elle a réalisé 12,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022.
D’un projet d’étude à une entreprise
Avant de devenir l’entreprise à succès qu’elle est aujourd’hui, Naturalys était un projet d’étude. Mené par David Kuster et Loïc Derrien, deux amis aujourd’hui respectivement directeur général et directeur opérationnel de l’entreprise, ce projet de ‘création d’entreprise’ devait leur permettre de valider leur licence en management. Mais à la fin de celle-ci, le projet prend une toute autre dimension.
C’est donc en 2005 que les deux amis, devenus associé, commencent leur affaire en faisant du démarchage auprès des hôtels marseillais afin de leur louer des compositions dotées de fleurs stabilisées (ndlr : des fleurs fraîches dont le processus de vieillissement a été arrêté). « Au début, nous n’avions même pas de local de stockage, nous faisions tout en fonction de la demande, sans savoir qu’elle allait drastiquement augmenter », explique Loïc Derrien.
Une gamme et une équipe qui s’agrandissent
« Le parcours de Naturalys s’est basé sur des rencontres et sur les demandes des clients », développe le directeur opérationnel. Un jour, un de leurs clients leur demande s’ils font des cadres végétaux. L’entreprise se rapproche donc de la société Flowerbox, qui elle est spécialisé dans ces produits, et commencent à vendre des cadres végétaux destinés aux chambres d’hôtels. En voyant l’engouement et la demande des hôtels et des fleuristes, Naturalys se tourne également vers les jardineries.
Ainsi, l’entreprise se met à collaborer avec Jardiland, ou encore Truffaut, et commence à proposer des terrariums. Au vu de la popularité de ces derniers, Naturalys monte en gamme en termes de processus de production, et produit +40% de terrariums tous les ans entre 2015 et 2020. Aujourd’hui, les terrariums représentent un peu plus de 50% du chiffre d’affaires. Avec une production plus importante vient l’embauche de plus de salariés. L’entreprise emploie aujourd’hui près d’une centaine de collaborateurs avec beaucoup de contrats d’intérim et de contrats courts.
Un savoir-faire minutieux
Au vu de la quantité de production de l’entreprise, on pourrait s’attendre à une automatisation d’une certaine envergure, mais pourtant, il en est tout autre. Dans l’entrepôt, plusieurs dizaines de petites mains s’affairent à préparer les différents produits. Chaque élément est vérifié et entretenu, de son arrivé à l’Isle-sur-la-Sorgue, jusqu’à son départ en camion.
Terrariums, compositions de fleurs séchées, ou encore cadres végétaux, chaque type de produit à son coin et le rythme y est soutenu. Dépot de la terre, puis des plantes stabilisées ainsi que des petites décorations telles que la mousse et des petits cailloux, ces compositions nécessitent un véritable savoir-faire, mais aussi de la minutie et de la rigueur. La composition d’un cadre végétal, par exemple, peut prendre entre 40 minutes et 1 heure et 30 minutes selon sa taille.
Vers du 100% français ?
Pour le moment, Naturalys se procure ses plantes et ses bocaux chez un fournisseur hollandais. Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs, et par conséquent d’entreprises, se tournent vers le 100% français. Un projet vers lequel souhaite aller l’entreprise isloise dans les prochains mois.
La société a pour projet de racheter d’ici quelques mois une exploitation agricole près de Montpellier, sur laquelle des plantes sont produites en géothermie. Cette ambition représenterait un pas en avant pour la politique RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de l’entreprise et ses engagements au niveau de l’environnement. Naturalys, à travers ses projets et sa réussite, s’impose donc au sein du paysage économique vauclusien.
Isle-sur-la-Sorgue : conférence sur le Vaucluse durant la Première Guerre mondiale
La Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue vient de signer un contrat de performance énergétique (CPE) avec la société Citeos et lui confie la gestion et la maintenance de l’éclairage public, de l’éclairage sportif, des illuminations festives et la rénovation de son éclairage public pour la période 2023-2033.
Spécialisée dans l’accompagnement des villes pour améliorer la performance de leurs équipements urbains, leur attractivité et le confort des citoyens, l’entreprise Citeos, à travers ce CPE signé par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, va assurer la continuité et la sécurité du service public, mais aussi réduire les pannes et la consommation d’énergie, et ce, pendant une décénnie.
Un CPE a pour objectif de réduire la consommation énergétique des collectivités. Généralement d’une durée de 8 à 10 ans, ce contrat peut concerner l’éclairage public, mais aussi les bâtiments.
L’éclairage de la ville
À ce jour, l’Isle-sur-la-Sorgue comptabilise 3 740 points lumineux dont 785 sont en bon état, 1 160 sont vieillissants et énergivores et 1 795 ne sont plus en bon état. 1 274 de ces points lumineux ont une puissance inférieure à 100 W et 2 466 de ces points lumineux, c’est-à-dire 65% du parc, une puissance égale ou supérieure à 100 W. Plus de la moitié du parc peut donc être qualifiée d’énergivore.
Chaque année, l’Isle-sur-la-Sorgue consomme autour 1 740 000 KWh, soit environ 235 000€, rien que pour l’éclairage public. Cela représente près de 40% de la facture d’électricité de la Ville.
Ce que prévoit le contrat
Le CPE, qui a débuté le 1er janvier dernier, prévoit l’installation de 3 364 luminaires LED avec gradation de puissance, la rénovation de 124 armoires de commande d’éclairage public, le remplacement de 286 candélabres, la vérification de tous les mâts ‘sportifs’, la rénovation sur mât, poteau ou façade de 652 crosses, l’installation de 3 364 coffrets classe II et de 295 prises illuminations.
Pour Citeos, l’objectif est de rénover l’entièreté du parc d’éclairage public dans un délai de deux ans maximum et de réduire l’énergie de 72% minimum. Pour ce faire, la Ville va bénéficier d’un prêt « intracting » d’un montant de 2,8 millions d’euros pour une durée de 13 ans. Elle bénéficiera également de deux subventions : 1 760 000€ du Fond Verts accordé par le Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, et 30 000€ accordés par le Département de Vaucluse dans le cadre du plan de relance ‘Plus en avant’.
V.A.
Isle-sur-la-Sorgue : conférence sur le Vaucluse durant la Première Guerre mondiale
Des travaux de réaménagement complet vont être réalisés sur la route qui relie l’Isle-sur-la-Sorgue et Le Thor à partir du lundi 9 janvier, et ce, pendant 8 à 10 mois.
Ces travaux vont s’étendre du rond-point du Saint Louis jusqu’à l’entrée de la commune du Thor sur une distance de 1,5km. La voie sera recalibrée et des pistes cyclables seront aménagées des deux côtés de la route. L’aménagement de ces dernières permettra à la communauté de communes du Pays des Sorgues Monts de Vaucluse de s’engager pleinement dans la promotion de l’utilisation du vélo.
Les réseaux aériens seront enterrés et un nouveau giratoire sera construit pour desservir au mieux la nouvelle zone d’activité Saint Joseph. Les commerces et entreprises dont l’accès se situe sur cette voie seront tout de même accessibles pendant toute la durée des travaux, qui devraient prendre fin à l’automne prochain.
V.A.
Isle-sur-la-Sorgue : conférence sur le Vaucluse durant la Première Guerre mondiale
Au cours du mois de décembre, Isle sur la Sorgue Tourisme a organisé un événement afin de clôturer l’année. L’occasion de revenir sur 2022 et d’aborder les projets et perspectives pour l’année qui arrive.
34 professionnels ont répondu ‘oui’ à l’invitation d’Isle sur la Sorgue Tourisme. L’événement a eu lieu au Belambra Club ‘Le Domaine de Mousquety’ à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Pendant une heure, les professionnels et les représentants de l’office de tourisme ont pu échanger sur la fréquentation touristique de l’année qui vient de s’écouler, sur les différentes labellisations de la structure, sur le tourisme à l’année et pas seulement durant la saison estivale, mais aussi sur la stratégie digitale des professionnels et son lien avec l’office de tourisme.
Plus de fréquentation qu’en 2019
Malgré une année difficile pour tous, professionnels et touristes, notamment à cause de l’inflation, les conditions climatiques, mais aussi la pénurie de main d’œuvre à laquelle les professionnels ont dû faire face, la fréquentation touristique s’est avéré plus élevée qu’en 2019, la dernière année avant la crise du Covid-19.
Après deux années de crise, avec la difficulté, voire l’impossibilité, de se rendre à l’étranger, et les nombreuses annulations de grands événements phares, la réouverture totale des frontières aux voyageurs internationaux et la diminution des restrictions sanitaires ont été un véritable soulagement pour le tourisme. Ainsi, le Vaucluse et les quatre agences d’Isle sur la Sorgue Tourisme ont pu apercevoir une grosse clientèle française, notamment venue des Bouches-du-Rhône, mais aussi internationale, qui elle provenait essentiellement de pays d’Europe du nord comme l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas.
Les différents labels de l’office pour un tourisme d’exception
Isle sur la Sorgue Tourisme a été labellisée Qualité Tourisme avec un score de 95%. Ainsi, lorsqu’un touriste se rend dans l’une des quatre agences, il a la garantie de la qualité des activités et services proposés.
L’office de tourisme ne détient pas seulement ce label, elle peut également labelliser les établissements professionnels afin de structurer leurs offres et leur apporter une nouvelle clientèle : Tourisme et Handicap, Meublé de Tourisme, Accueil Vélo et Vignobles et découvertes. Tous les professionnels du secteur sont d’ailleurs invités à se rapprocher des offices de tourisme afin d’obtenir un référencement qui, qui plus est, est gratuit.
Le tourisme à l’année
Selon Eric Bruxelle, président de Isle sur la Sorgue Tourisme, des discussions sont en cours concernant l’avenir touristique de l’Isle-sur-la-Sorgue afin de concilier tourisme à l’année et confort des habitants. 330 nouveaux foyers sont arrivés en 2022, ce qui fait de l’Isle-sur-la-Sorgue la ville à une des plus fortes croissances en Vaucluse.
Cette année, la Ville a comptabilisé environ 900 hébergements locatifs saisonniers, seulement dans le centre-ville, avec un total de 1,5 million de touristes par an dans la ville. Malgré un impact positif sur l’emploi et donc l’économie, divers problèmes auxquels il faut trouver des solutions apparaissent tels que l’engorgement des infrastructures, la sur-fréquentation, la gestion des déchets, ou encore la nuisance sonore.