3 juillet 2024 |

Ecrit par le 3 juillet 2024

Plus de 200 acteurs économiques se sont réunis pour la 8e édition de Parlons Cash

Le mardi 11 juin dernier, l’association d’entrepreneurs Luberon & Sorgues Entreprendre (LSE) a organisé la 8ᵉ saison de Parlons Ca$h, un rendez-vous économique devenu incontournable dans le Vaucluse, qui a eu lieu à l’ESAT L’Arche Le Moulin de l’Auro à L’Isle-sur-la-Sorgue.

Plus de 200 chefs d’entreprises et acteurs économiques étaient présents le mardi 11 juin pour la 8ᵉ édition de Parlons Ca$h qui était sur le thème ‘Intuition : Mythe ou Réalité ou Comment muscler nos compétences intuitives pour l’entreprise !’.

Durant cette soirée à l’ambiance chaleureuse, les participants ont pu écouter les témoignages de Josette Balzan, agent immobilier et expert agréé, et Jean-Louis Brun, dirigeant de la manufacture Brun de Vian Tiran à L’Isle sur la Sorgue. Ensemble, ils ont partagé leurs expériences sur le monde de l’entreprise lors d’une première table ronde. A suivi une conférence menée par Victoria Pellé Reimers, conférencière auteure et spécialiste de l’intuition.

L’objectif de cet événement est d’évoquer des sujets sérieux, parfois ardus, avec pédagogie et décontraction pour permettre aux participants de bénéficier d’informations essentielles dans le domaine des ressources humaines, de l’innovation, l’économie et la recherche de financements, le tout avec bonne humeur et efficacité. « Énergies indispensables pour réussir à réussir », conclut LSE.


Plus de 200 acteurs économiques se sont réunis pour la 8e édition de Parlons Cash

En 1984 il avait embarqué sur le Foch, en 1992, il avait commandé Clémenceau. C’était l’époque où la France avait deux porte-avions. Professeur à l’École supérieure de guerre, Alain Coldefy est promu amiral en 2005 et depuis 2018, il préside la SMLH, Société des Membres de la Légion d’honneur.

En Vaucluse, la SMLH compte 293 membres, dans les cinq comités (Apt, Avignon, Carpentras, Cavaillon et Orange) qui incarnent la solidarité intergénérationnelle, la préservation du lien social et qui soutient l’apprentissage.

Temps fort de ce coup de pouce, le Prix des Apprentis qui s’est tenu le samedi 15 juin au Domaine de Mousquety à l’Isle-sur-la-Sorgue. Il favorise l’égalité des chances en valorisant l’apprentissage de métiers manuels et l’insertion dans le monde du travail. Ce prix, qui a aidé plus de 600 apprentis depuis qu’il existe, a été lancé en 2007 par un boulanger, Paul Gilles, ancien président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse. Le colonel Michel Grange lui a rendu un hommage appuyé en remettant la médaille de la SMLH 84 qu’il préside à sa veuve, en présence de ses enfants et petits enfants.

De gauche à droite : Jean-Pierre Messin, nouveau président dela SMLH 84, l’amiral Alain Coldefy, président national de la SMLH, et Michel Grange, président sortant de la SMLH 84.

33 lauréats
Au cours de la cérémonie, 33 lauréats ont été récompensés, par 15 Prix d’Honneur (300€ chacun), 17 Prix du Mérite (500€) et un Prix d’Excellence (800€). Tous ces jeunes sont issus d’un centre de formation professionnelle de l’Artisanat, des Pompiers et du Conservatoire d’Avignon qui forme des futurs comédiens et musiciens. Tout à tour, jardinier-paysagiste, contrôleuse qualité de l’alimentation, major en management, carreleur, maçonne, spécialiste de cybersécurité, menuisier en reconversion, conducteur d’engins, comptabilité, chef de chantier, boulangerie, ingénieur en génie industriel, technicien en maintenance ont été récompensés.

Pendant l’année scolaire, leurs professeurs ont détecté les élèves les plus méritants, ceux issus de milieux défavorisés, ceux qui avaient des problèmes de santé (autiste Aperger, handicapé, dyslexique) et proposé leurs noms aux membres de la SMLH 84. À leur tour, ils ont épluché le cursus de chacun, évalué son courage, sa pugnacité, sa détermination pour s’en sortir dans la vie professionnelle. En provenance d’une dizaine d’établissements (Centre Forestier de la Bastide des Jourdans, IFRIA – Métiers de l’agro-alimentaire – Nextech, CFA BTP Florentin-Mouret, Vincent-de-Paul, CCI Avignon Fenaisons, Campus Provence-Ventoux Louis Giraud, Conservatoire, Caserne des Pompiers).

Les candidats primés et les membres de la SLMH84.

Nombre d’invités, Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’Agriculture de VaucluseFranck Alexandre, président de la Fondation Crédit Agricole, Tomas Redondo, directeur général des services de la Chambre de commerce et d’industrie sont montés sur scène pour leur remettre médailles, diplômes et chèques aux vainqueurs.

Des apprentis qui sortent du lot

Avec des moments d’émotion par exemple quand le jeune apprenti comédien, Léo Bacle a expliqué qu’il n’aimait pas l’école, qu’il n’avait que des mauvaises notes et que sa maman lui a dit : « Fais du théâtre, c’est ton destin. » Cet été, il a déjà plein de rendez-vous au Festival d’Avignon. Autre moment suspendu, quand Thomas Ranocchi, à peine 16 ans, pianiste, a joué ‘La Campanella’ de Liszt, une œuvre qui demande d’immenses qualités de virtuose et surtout quand il a pris une baguette et dirigé avec maestria une vingtaine de ses camarades du Conservatoire de la Place Pie à Avignon dans un ‘Prélude’ de Rachmaninov qu’il avait retranscrit pour cordes, saxophone, trombone à coulisse et cors.

Mais le summum de l’intensité a été atteint quand est arrivé sur scène Léo Esteves, 17 ans qui est en Bac Pro Cuisine à la CCI Avignon. Victime pendant son enfance d’un accident de voiture, il a perdu une main et une partie des phalanges de l’autre. Malgré tout, il arrive à ciseler ail, oignon, persil, basilic et ciboulette. Un exploit salué par une ovation du public dans l’amphithéâtre de Mousquety. En plus, les membres du jury de la SMLH 84, lui ont fait une autre surprise, ils lui ont payé un voyage pour le restaurant lyonnais où officie son mentor, le chef Grégory Cuilleron, dépourvu d’avant-bras gauche.

Le prix de l’excellence remis à Léo Esteves par Franck Alexandre, président de la fondation Crédit Agricole.

Frank Alexandre, récemment promu par la Légion d’Honneur, dans son intervention, a expliqué qu’il était orphelin de père autodidacte, sans diplôme, mais élevé avec amour par sa maman. « Avec du travail, de la passion, on arrive à faire de grandes choses. Vous êtes méritants, vous avez choisi le chemin de l’excellence, croyez en vous. »

Légion d’honneur, plus haute distinction en France

L’amiral Alain Coldefy a conclu la cérémonie en rappelant que c’est Napoléon Bonaparte qui avait créé cet ordre en 1802 pour « réconcilier les Français, tous les Français. Hommes et femmes, riches ou pas, civils et militaires. » C’est la plus haute distinction en France, elle récompense ceux qui rendent des services à la République. Un Français sur mille l’arbore à la boutonnière. La recevoir, c’est bien, mais renvoyer l’ascenseur, c’est mieux, c’est-à-dire rendre cet honneur en donnant un coup de pouce à ceux qui en ont besoin. Cette marque de prestige a ses corolaires Honneur – Patrie – Solidarité et nous avons un programme tourné vers la jeunesse pour créer un lien social entre les générations. On a vu ce que vous êtes capables de faire, vous nous préparez vraiment une belle France ».

Quant au Colonel Michel Grange, qui présidait la SMLH 84 depuis 2016, il a tiré sa révérence avec des sanglots dans la voix en rendant hommage à son équipe et à sa femme Jeannine qui l’a soutenu discrètement pendant toutes ces années de mandat, dans l’ombre, comme secrétaire bénévole. Jean-Pierre Messin, actuel président du Comité d’Apt succède à Michel Grange.

Les drapeaux des 5 comités de la SMLH 84.

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L’association ‘Voir plus loin’ du cabinet d’ophtalmologie Atlas Vision organise la troisième édition de l’Atlas Vision Nego Cup à l’Isle-sur-la-Sorgue ce samedi 22 juin. Cette course en nego chin a pour objectif de sensibiliser au don de cornées, d’organes et de sang.

Durant toute la durée de la troisième édition de l’Atlas Vision Nego Cup, de 16h à 19h, un stand de sensibilisation sera installé sur l’esplanade Robert Vasse, en présence de la Fondation Frédéric Gaillanne et de l’Établissement français du sang. Des experts partageront leur expérience et informeront sur les étapes du processus de don. Il sera possible de participer à une promenade découverte en nego chin.

À 18h, il y aura le top départ de la course en nego chin. Les participants partiront de l’esplanade Robert Vasse et longeront les quais Sud. S’ensuivra la remise des prix à 19h, qui récompensera les participants pour leur générosité et leur esprit d’équipe.

Cette course sur la Sorgue symbolisera l’engagement des participants envers la vie et la solidarité. L’événement promet d’allier moments d’émotion, solidarité et engagement en faveur d’une noble cause qu’est le don d’organes et notamment le don de cornées qui sont primordiales pour la transmission et la réfraction de la lumière. Chaque année, près de 6 000 greffes de cornées sont réalisées en France.


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Lucienne Claustres-Bonnet, ancienne infirmière libérale à L’Isle-sur-la-Sorgue, vice-présidente de l’Association des infirmières, membre du Conseil National de la profession Infirmière et du Conseil d’administration de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) du Pays des Sorgues et Luberon, et experte auprès de la Haute autorité de santé, vient de se voir remettre la distinction de chevalier de la Légion d’honneur.

Le lundi 10 juin, Renaud Muselier, Président de la Région Sud, a remis la distinction de chevalier de la Légion d’honneur à la L’Isloise Lucienne Claustres-Bonnet. L’ancienne infirmière libérale a été en première ligne durant la crise de Covid-19. Elle s’est engagée quotidiennement pour venir en aide aux patients, notamment aux côtés de la Région Sud, elle s’est mobilisée pour l’ouverture des centres de dépistages et de vaccination, mais elle a aussi apporté du matériel de protection aux personnels de santé exposés au virus sur le terrain.

Lucienne Claustres-Bonnet, a joué un rôle important pour la place des infirmiers dans l’accès aux soins de proximité et d’urgence grâce au développement de la télémédecine. Un projet auquel la Région Sud a participé, et qui a permis de faire naître le statut d’Infirmiers Correspondant Samu en décembre 2023. Accompagnée par la Région Sud, elle a aussi répondu à l’Appel à manifestation d’intérêt du Ministère de la Santé en 2020 sur le vieillissement, avec la création d’un Gérontopôle Sud.

Après avoir été présidente de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) Infirmière PACA de 2016 à 2021, Lucienne Claustres-Bonnet se consacre aujourd’hui au projet ICOPE, un programme développé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour prévenir la dépendance des personnes âgées, qu’elle pilote dans trois CPTS de la région.


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Les élus de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue ont inauguré la nouvelle résidence ‘La Magnanerie’, située chemin du pont de la Sable, aux côtés des représentants du groupe Arcade-Vyv, 4ᵉ acteur sur le marché du logement social.

Implantée sur un terrain de 5 575 m², la résidence La Magnanerie compte 22 logements individuels. Chaque maison dispose d’une terrasse avec un accès à son jardin privatif. Si elle a été pensée pour préserver la tranquillité et l’intimité de chacun, la résidence favorise également la rencontre entre les habitants, avec notamment des espaces de circulation piétonne communs.

La Magnanerie est aussi composée d’espaces communs, notamment un local destiné au stockage des vélos et des trottinettes. Les résidents disposent d’un composteur qui a été mis en place pour privilégier le traitement des déchets organiques et accompagner les nouvelles pratiques. Le coût global pour la construction de la résidence s’est élevé à 4,9M€.

©Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue

Une résidence au service de la santé

La Magnanerie est labellisée ‘Logement santé’. Aujourd’hui, 12 millions de personnes sont fragilisées par rapport au logement, engendrant des répercussions sur leur santé et leur environnement social au quotidien. Ainsi, ce label, créé en 2022 par le groupe Arcade-Vyv, garantit un habitat favorable à la santé de ses habitants. L’obtention du label repose sur trois aspects : le bâti, les services, et le lien social.

La résidence l’isloise a été conçue avec des équipements favorisant la qualité de l’air intérieur, une bonne isolation phonique, ainsi que des aménagements favorisant les mobilités douces. En plus de la zone de compostage, les résidents sont amenés à se croiser et ainsi, à renforcer leurs liens sociaux. En ce qui concerne les services, les habitants de la Magnanerie bénéficient d’une assurance habitation solidaire avec des tarifs préférentiels, d’un accompagnement gratuit dans l’étude des contrats (assurance, électricité, internet, etc.) et d’offres avantageuses, mais aussi à un accès gratuit à la plateforme Klaro et un accompagnement dans les démarches d’obtention d’aides.


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À l’occasion de la 77ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté le mardi 14 mai et s’achèvera ce samedi 25 mai, 31 élèves du Lycée Alphonse Benoit de l’Isle-sur-la-Sorgue ont pu monter les marches du Palais des Festivals ce samedi 18 mai.

Les lycées l’islois ont pu fouler le tapis rouge du Festival de Cannes ce week-end grâce au dispositif ‘Lycéens et Apprentis au cinéma’ de la Région Sud, piloté par Les Écrans du Sud, opérateur majeur de la Région en termes d’éducation à l’image.

En plus d’avoir pu rencontrer des professionnels du monde du cinéma sur le stand de la Région Sud, les jeunes vauclusiens ont assisté à la projection du film Caught by The Tides, un drame réalisé par Jia Zhangke. Le film est en compétition pour la Palme d’Or et pourrait succéder à Anatomie d’une chute, lauréat en 2023.


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70 étudiants en 3e année de licence Administration, économique et sociale (AES) de l’université d’Avignon ont réalisé une étude sur les Quartiers politique de la ville (QPV) de Vaucluse. Ces travaux, intitulés « Derrière les clichés des quartiers prioritaires : Des formes d’attachements construites entre économies informelles et sentiments d’exclusion » viennent d’être présentés ce mardi 7 mai 2024 lors d’une restitution orale au sein de la faculté.

Les élèves de la promotion 2023-2024 de 3e année de la licence AES (Administration, économique et sociale) de l’Université d’Avignon ont effectué lors de leur 6e semestre une large étude autour des Quartiers politique de la ville (QPV) de Vaucluse constituée d’entretiens, d’études ethnographiques et de données quantitatives. Ce travail a été présenté ce mardi 7 mai lors d’une restitution orale menée par les principaux acteurs de cette étude, à savoir les étudiants qui ont présenté l’ensemble de leurs recherches lors d’une conférence à la faculté qui a réuni une centaine de personnes « notre premier travail c’était l’observation et la connaissance. Nous voulions savoir l’histoire de ces lieux populaires, l’histoire de ses habitants, puis nous avons noté lors de nos journées là-bas le déroulement des journées, les habitudes de chacun, les lieux fréquentés, la mémorisation des mots tout en jugeant positivement », annonce en introduction Shaima, une des étudiantes qui a élaboré cette étude.

« Nous voulions savoir l’histoire de ces lieux populaires, l’histoire de ses habitants. »

Shaima, étudiante en licence AES

Au final ce sont plus de 140 entretiens, qui ont été réalisés par les étudiants sur le terrain, dans les zones de Monclar, Champfleury, Saint-Chamand et la Rocade Sud à Avignon, les Amandiers-Eléphants à Carpentras, Générat/Establet à Sorgues ainsi qu’à l’Isle-sur-la-Sorgue. 70 femmes et 70 hommes ont accepté de répondre aux interrogations des étudiants lors de ce travail de fond afin de respecter une parité totale « on était par groupe de 7 ou 8 pour mener nos enquêtes, on s’est réparti les différents quartiers afin d’organiser au mieux nos visites et observations qui nous ont servi à nos notes ethnographiques et on a mis tout en commun lors du dernier mois » explique Elisa, 21 ans, étudiante en 3e année de licence AES.

Le Vaucluse compte 23 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) situés principalement dans le Grand Avignon et à Carpentras.

L’attachement et l’enracinement aux Quartiers de la ville
Ce projet avait pour but de mettre en avant les conditions des habitants de ces quartiers et de leur politisation. Il a été mené en collaboration avec Stéphanie Abrial, Christophe Parnet et Pierre Chiron, chercheurs scientifiques du laboratoire Pacte dans le cadre d’un projet financé par l’Agence Nationale de Recherche. Les deux premiers cités sont intervenus par visioconférence à la fin de la conférence pour appuyer les points principaux soulignés par les jeunes chercheurs avignonnais.

Pour structurer ce travail de ‘fourmi’, qui s’est déroulé sur 4 mois, les 70 étudiants ont choisi de construire leur travail méthodologique autour de trois parties définies après la mise en commun de tous les entretiens réalisés sur le terrain. Le premier axe s’est concentré sur le lien fort qui existe entre les habitants et les quartiers de la ville qui a permis de faire ressortir un profond attachement voir un enracinement ressenti par les résidents mais aussi la solidarité importante qui existe entre eux « nous avons effectué une grille d’entretien à partir de nos observations et des premières interactions que nous avons eu avec les habitants, on a parlé avec les associations, les acteurs sociaux et enfin les habitants, il en est ressorti en premier lieu un sentiment d’attachement au quartier où les individus tissent des liens propres avec leurs environnements et les leurs. Cela peut s’expliquer par une volonté de se réclamer d’un territoire repensé ou identifié négativement dans lequel le chômage prédomine sans possibilité d’issue ou d’échappatoire » constate Lorenzo, un étudiant de la licence.

« On est loin des clichés de violence véhiculés par les médias, il y a un réel élan de solidarité. »

Alexandre

Cette partie de l’étude a permis aux apprentis sociologues de relier ce sentiment à une sensation d’exclusion ou d’abandon qui résulte du regard des autres et des politiques municipales, c’est par ce prisme que l’attachement et le sentiment d’appartenance au quartier se construit selon les résultats de leurs entretiens.

Au fur et à mesure de l’avancée de l’étude, les élèves d’AES d’Avignon ont pu constater que ce sentiment d’appartenance s’accompagnait par une solidarité importante entre chaque individu vivant dans les Quartiers de la Ville. Une donnée importante dans un milieu souvent décrit comme propice aux règlements de comptes et à l’insécurité « on a pu remarquer au cours de nos semaines d’observations que plusieurs évènements comme des barbecues étaient organisés, ouverts à tous, sans distinctions d’âge ou d’origine ethnique. On a pu également noter que plusieurs dispositifs étaient mis en place par les jeunes du quartier pour aider les mères de famille à porter les courses ou les emmener à certains endroits, ce sont des faits caractéristiques selon nous car c’est révélateur de l’ambiance générale et des règles caractéristiques, on est loin des clichés de violence véhiculés par les médias, il y a un réel élan de solidarité » assure Alexandre, un des étudiants ayant participé à l’étude.

Durant la présentation de l’étude à l’université d’Avignon.

Des quartiers biens plus structurés qu’on ne le pensait
La portée immersive de l’étude menée par les étudiants au sein des quartiers prioritaires les à mener à s’intéresser de plus près à la vie et à l’organisation socio-économique qui s’est crée et qui perdure au sein de ces zones qualifiées de prioritaires par les politiques publiques « nous avons constatés que les QPV sur le Vaucluse sont bien plus structurées et éparpillées qu’on pouvait l’imaginer, il était donc essentiel pour nous d’établir des notes ethnographiques et d’en faire plusieurs synthèses, ce qui nous a permis à partir de ce travail de récolter des datas. Ainsi, nous avons pu définir précisément des valeurs extrêmes sur la part des jeunes dans la population, le taux de diplômés du supérieur, le taux de chômage et le taux d’abstention, à partir de ces résultats nous avons pu faire des corrélations entre ces caractéristiques » détaille Alexandre.

Le quartier de Monclar détient le record de pauvreté en Vaucluse
75,5% de taux de pauvreté dans le quartier de Monclar avec une population majoritairement jeune à 51,4%, c’est le record sur le département du Vaucluse. Ce sont les chiffres récoltés par les étudiants de la licence AES d’Avignon, ils y ont noté également un taux d’abstention de 43,6%. Deux données mis en évidence et face à face car selon les auteurs de l’étude on peut noter une corrélation entre les difficultés économiques de la jeunesse des quartiers et la non-participation à la vie politique nationale. Le travail de fond effectué à permis de définir précisément le revenu médian au sein de ces 8 QPV vauclusiens, il s’élève à 950€ par mois, ce qui veut dire que sur un quartier de 10 000 habitants, c’est à partir de la 5 000e personne que cette dernière gagnera 950€ par mois dans ce quartier.

Beaucoup de clichés à déconstruire
Cette étude a également permis de définir que c’est au sein du QPV de Champfleury, zone voisine de Monclar que le taux de chômage est le plus faible sur l’ensemble des quartiers concernés du département avec 18% de la population qui est sans-emploi et un taux de diplômés dans le supérieur au-dessus de la moyenne « la précision des chiffres et de ces études ethnographiques était fondamentale pour établir nos hypothèses et constats. Par exemple, on s’est aperçu suite à nos entretiens que le taux de population immigré le plus bas sur notre département était à l’Isle-sur-la-Sorgues avec 30% de population immigré et un taux de pauvreté qui était également le plus bas avec 51,4%, on a donc établi une corrélation entre le fait d’être immigré et le fait d’avoir des difficultés économiques ».

« Nous avons été confronté à la réalité des choses. »

Elisa

Au-delà des données, des chiffres et des constats, hypothèses ou corrélations tirées de leur travail, cette étude a surtout permis aux jeunes étudiants de la cité papale de découvrir un peu mieux leur territoire et de comprendre comment se passer la vie des habitants de ces zones prioritaires et comment ils faisaient face à leurs problématiques du quotidien « Cette étude nous a énormément nourri car nous avons été confronté à la réalité des choses. Cela nous a permis de nous apercevoir que, déjà, on prend conscience de l’écart des inégalités socio-économiques qui touchent ces zones prioritaires. Ensuite, on se rend compte que beaucoup de clichés sont complètement à déconstruire. Qu’ils sont faux, parce qu’en fait, ils sont beaucoup plus complexes et organisés que les idées qu’on laisse entendre. C’est fou comme la relation de confiance entre nous, chercheurs-étudiants, et les gens que nous avons interrogé s’est renforcé progressivement, dès qu’on s’intéresse un peu à eux et qu’on apprend à les connaitre, toutes les idées reçues se déconstruisent » conclut Elisa.


Plus de 200 acteurs économiques se sont réunis pour la 8e édition de Parlons Cash

La SPA vauclusienne, située à l’Isle-sur-la-Sorgue, organise une nouvelle journée à thème ce samedi 25 mai : ‘Balade à l’Anglaise’. Cette journée mettra à l’honneur les chats de la chatterie ‘anglaise’ du refuge. Surnommés les « Zouaves », ces chats sont remis à la sociabilisation, timides ou craintifs pour la plupart.

La visite de la chatterie et la présentation de ses pensionnaires aura lieu à 11h. À 15h30, le Dr Estermann, comportementaliste félin, abordera les sujets des caressés-mordeurs, du syndrome du tigre, etc. Comme pour chaque événement de la SPA vauclusienne, une buvette et des pâtisseries seront de la partie et les profits seront en faveur des animaux du refuge.

La SPA rappelle qu’il faut être muni du Certificat d’engagement et de connaissances daté et validé au moins 7 jours à l’avance pour pouvoir procéder à une adoption. Il sera possible de remplir le document au refuge avec l’aide des bénévoles puis attendre 7 jours afin de repartir avec l’un des pensionnaires.

Samedi 25 mai. De 10h à 17h. Refuge du Petit Pigeolet. 170 Chemin du Pigeolet. Isle-sur-la-Sorgue


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La Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue n’avait pas eu de salle de cinéma fixe depuis les années 1980. Si un lieu culturel de ce type manquait aux habitants, ces derniers vont voir leur vœu s’exaucer ce mardi 21 mai avec l’ouverture de Ciné sur la Sorgue, un cinéma composé de trois salles. Un projet sur lequel la municipalité a travaillé sans relâche depuis 2008.

Tout près de l’église de l’Isle-sur-la-Sorgue, à l’entrée de la Rue de la République, une ruelle signalée par une grille indiquant ‘Cinéma’ cache un trésor architectural et historique de la ville. L’îlot de la tour d’argent, actuellement en cours de réhabilitation, est composé de plusieurs bâtiments datant du XIIe au XIXe siècles. L’un d’entre eux a été partiellement détruit puis reconstruit pour accueillir le nouveau cinéma de la ville : Ciné sur la Sorgue.

Ce cinéma ouvrira ses portes le mardi 21 mai. Si le bâtiment qui l’accueille est quasiment entièrement neuf, mis à part quelques détails comme les plafonds de certaines pièces, qui sont restés d’origine, les autres bâtiments devraient juste faire l’objet de rénovations. Un projet mêlant modernité et histoire. C’est d’ailleurs un aspect que la municipalité a souhaité mettre en avant au travers des grandes ouvertures au sein du cinéma, qui permettent d’observer l’architecture ancienne des bâtiments qui l’entourent. « On voulait quelque chose de structuré avec énormément de clarté dans les différentes zones de circulation du cinéma, pour pouvoir admirer le patrimoine », affirme Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire du cinéma.

Si le cinéma (à gauche) sera prêt à accueillir le public à partir du mardi 21 mai, les autres bâtiments de l’îlot de la tour d’argent vont encore faire l’objet de travaux de réhabilitation. ©Vanessa Arnal

Un projet en cours depuis 2008

Pierre Gonzalvez a été élu maire de l’Isle-sur-la-Sorgue en 2008. « On a cette ambition de créer un cinéma depuis le premier jour », déclare-t-il. C’est en 2009 que la Ville s’est lancée dans le projet de rénovation de cet ensemble architectural d’exception qu’est l’îlot de la tour d’argent puisque la tour a été classée au titre des Monuments Historiques en 2012 et l’ensemble a été classé Site Patrimonial Remarquable en 2020. Il était donc indispensable de préserver l’histoire et l’identité de l’îlot en le réhabilitant pour que Ciné sur la Sorgue puisse voir le jour.

Si l’îlot accueillait un cinéma-théâtre, le Cinévog, et un dancing, le Lido, de 1930 à 1950, ainsi que le cinéma Rive Gauche en centre-ville jusque dans les années 1980, depuis, les L’Islois étaient obligés de se rendre à Carpentras, Cavaillon ou Avignon pour faire l’expérience d’une salle de cinéma. Les sollicitations des habitants auprès de la mairie ont été nombreuses. Dès le mardi 21 mai, il ne sera plus nécessaire pour eux de parcourir plusieurs kilomètres pour profiter des dernières sorties cinématographiques. Ciné sur la Sorgue, à deux pas de chez eux, les accueillera les portes grandes ouvertes.

100 000 spectateurs attendus par an

Outre l’implication de la municipalité, ce projet a été rendu possible grâce à Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire de plusieurs cinémas de la région. Le projet Ciné sur la Sorgue représente un investissement de 5M€, qui a été autofinancé à 50% par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, et le reste par la Région Sud, l’État, et l’exploitant. « Le cinéma va devenir un acteur majeur de la dynamique de la ville, explique Pierre Gonzalvez. Cela va créer de nouveaux flux en centre-ville tous les jours de la semaine, toute l’année. »

À l’entrée du cinéma, on s’avance vers le comptoir qui fait office de billetterie, mais qui accueille aussi toutes les confiseries. Un détail indispensable pour vivre l’expérience cinéma à 100%. Le lieu est composé de trois salles pouvant accueillir 80, 100 et 187 spectateurs. Les L’Islois peuvent s’attendre à environ 5 séances par jour et par salle, avec des tarifs attractifs, à 5€ pour les -18 ans, 7,50€ pour les étudiants et demandeurs d’emploi, 9€ tarif plein, et des cartes d’abonnement pour les plus cinéphiles d’entre eux. « On ambitionne d’accueillir 100 000 spectateurs par an minimum », ajoute Jean-Christophe Benbakir.

Une programmation et des équipements de qualité

Pour accueillir les spectateurs dans les meilleures conditions, le gestionnaire a vu grand avec un son et une image de la plus haute qualité. Le confort n’a pas été mis de côté puisqu’il sera possible de s’assoir sur des fauteuils fabriqués par l’entreprise espagnole Figueras, dont le siège se situe à Barcelone, qui est l’une des meilleures de son secteur. Ce « petit » cinéma, qui est à l’échelle de la ville dans laquelle il se trouve, n’a finalement rien à envier aux plus grands.

Au programme dans les salles : des documentaires, des films commerciaux, des films d’auteur, des films en version originale, et même des films adaptés aux malentendants et malvoyants. À l’avenir, le cinéma pourrait même travailler avec les associations locales pour imaginer des événements comme des festivals.

Une soirée d’ouverture très attendue

Ciné sur la Sorgue ouvrira donc ses portes pour la première fois au public le mardi 21 mai à 20h30 pour une soirée très attendue durant laquelle un film sera projeté dans chaque salle. « L’ambition pour les premiers jours du cinéma est d’ouvrir pour les L’Islois, affirme Jean-Christophe Benbakir. C’est cet esprit qui nous anime pour l’ouverture. » Ainsi, les premiers spectateurs pourront choisir entre la comédie Marcello Mio, le film d’action américain Furiosa, ou le biopic sur la chanteuse Amy Winehouse Back to Black en version originale.

Pour fêter l’ouverture, la place de cinéma est au prix de 4€, et ce, pendant deux semaines. La billetterie en ligne pour la soirée d’ouverture et pour les autres séances les jours suivants sera accessible ce vendredi 17 mai dans la soirée sur le site du cinéma (cinesurlasorgue.fr). Il sera également possible de prendre son billet sur place. La municipalité a déjà reçu une centaine de messages de L’Islois cherchant des informations concernant la billetterie. La soirée d’ouverture promet donc d’attirer de nombreux curieux et d’être un véritable succès.

Ce à quoi devrait ressembler la cour d’accès à l’entrée du cinéma (situé sur la droite) une fois tous les travaux de l’îlot de la tour d’argent terminés. ©Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue

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