3 juillet 2024 |

Ecrit par le 3 juillet 2024

L’Isle-sur-la-Sorgue : tout savoir sur le métier d’assistant familial

Le Conseil départemental de Vaucluse propose une matinée d’information et de recrutement aux métiers d’assistant familial.

Organisée le samedi 29 juin prochain, cette matinée ‘portes ouvertes’ s’inscrit dans la campagne de promotion du métier que le Département a lancée, l’an dernier, visant à embaucher 100 assistants familiaux.
« La profession est en effet confrontée à de nombreux départs en retraite mais aussi à une insuffisance de nouveaux candidats, malgré des besoins croissants », explique le Département.

Salarié du département, l’assistant familial accueille jour et nuit à son domicile des mineurs de tous les âges ou des jeunes de moins de 21 ans. Sa mission principale est d’accompagner les enfants vers l’autonomie, en veillant à leur offrir un environnement favorable à leur épanouissement. Les assistants familiaux bénéficient d’une formation continue et d’un accompagnement professionnel en lien avec les services du Département.  Lors ce cette matinée de nombreuses questions seront abordées, comme la rémunération (environ 2 000€ nets pour l’accueil d’un enfant), l’agrément, la formation et tous les aspects du métier et de la vie quotidienne…

Matinée d’information sur les métiers d’assistant familial. Samedi 29 juin. 10h à 13h. Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue. Renseignements au 06 42 97 18 48. www.vaucluse.fr

Chayma Ajel-stagiaire


L’Isle-sur-la-Sorgue : tout savoir sur le métier d’assistant familial

Sept étapes, cinq communes traversées, trois sites emblématiques, un concert inédit ainsi que des invités et des porteurs locaux, sportivement reconnus, c’est le programme qui aura lieu le 19 juin 2024 sur le département du Vaucluse à l’occasion du passage de la flamme olympique. Des festivités qui ont été présenté ce jeudi 23 mai à l’Hôtel du département par Cécille Helle, maire d’Avignon et Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse, en compagnie des maires de chaque commune qui accueilleront cet évènement historique.

Le compte à rebours se rapproche inexorablement de sa fin. Dans moins de quatre semaines, la flamme olympique traversera le département du Vaucluse et ses cinq communes de l’Isle-sur-la-Sorgue, du Mont Ventoux (ville de Bédoin), d’Orange, de Sorgues et enfin d’Avignon avec un embrasement du chaudron en guise de bouquet final qui aura lieu à 19h20 au pied du pont Saint-Bénézet.

« Cette flamme traversera les communes historiques de notre département. Nous voulons une belle journée, une belle fête sur notre territoire qui est une terre de sport et de culture, quand on voit de quelle manière Marseille a accueilli la flamme, on se dit qu’il y a un vrai défi à relever pour nous » commence Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse aux cotés de Cécille Helle, maire d’Avignon et des maires des communes qui accueilleront la flamme ainsi que tous les relayeurs et porteurs déjà annoncés.

Des animations sportives en pagaille

Tout commencera à Rustrel, dès 8h30 aux Ocres avec une arrivée de la flamme qui sera quelque peu confidentielle puisque fermée au public pour des raisons de sécurité « Le Colorado provençal est un site qui peut être sujet aux feux de forêts et qui est difficile d’accès, on ne peut pas prendre le moindre risque. Néanmoins, nous proposons une retransmission des images à tous les rustreliens dans la salle de la ville et plusieurs photographies seront effectuées pour graver ce souvenir dans la mémoire vauclusienne » annonce Pierre Tartanson, maire de la commune.

La flamme sera ensuite sur la commune d’Apt pour une étape de 3,3 km de 9h à 9h55 avec 16 porteurs qui se relaieront. En cette année exceptionnelle de jeux olympiques sur le territoire nationale, l’ensemble des acteurs départementaux ont souhaité célébrer les valeurs du sport en proposant de nombreuses activités en cette journée du 19 juin. Ainsi, la ville d’Apt proposera après le passage de la flamme des mini tournois de basketball devant les écoles Giono et Bosco ainsi que des ateliers de volleyball, de badminton, de tennis de table et des démonstrations de danse et de cheerleading.

Sorgues déjà en mode J.O

Ce ne sera là que les prémices d’une journée très animée un peu partout sur le département vauclusien. La flamme poursuivra ensuite son chemin par l’Isle-sur-la-Sorgues au niveau du camping de la Sorguette, la commune vauclusienne traversée par La Sorgue a tenu à mettre en valeur son environnement en vue des activités sportives proposées à travers une mise à l’honneur de l’eau « nous aurons un certain nombre de démonstrations de notre club de canoé kayak CCKI durant le passage de la flamme qui mettront en lumière toute la vitalité de notre ville » se réjouit Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgues.

Après un passage par le Mont Ventoux et la commune de Bédoin où une ascension du « Géant de Provence » organisée par la Fédération Française de Cyclisme sera effectuée par une cinquantaine de cyclistes féminines, la flamme traversera Orange puis Sorgues où 1.200 enfants l’attendront au Parc municipal. Pour la ville de 18.000 habitants, les festivités et évènements liés au sport ont déjà commencé et se poursuivront en amont du passage de la flamme comme l’a expliqué le maire de la commune Thierry Lagneau « nous avons déjà eu une exposition au pole culturel du 6 au 22 mai sur le thème les mots du sport , ensuite le 25 mai, nous organisons une journée sur le thème du sport santé et le 10 juin, les élèves de l’école Maillaude joueront une pièce qui s’appellera Andolympie et le jour J, nous aurons également un grand show BMX à 21h30 dont nous sommes très fiers ».

Pour les avignonnais, une journée de fête… et de circulation  

Pour tous les habitants d’Avignon, la journée du 19 juin ne sera pas oubliée d’ici tôt. 7,6 km de parcours, le plus long parcours de France, 37 porteurs et des animations sportives et culturelles en pagaille pour célébrer cette journée historique qui se terminera en feu d’artifice par le concert de Bob Sinclar, sur le parking de l’Oulle.

Le départ de la flamme olympique s’effectuera de la Plaine des Sports à 17h45. Sur le complexe sportif, situé au 185 Avenue Pierre Sémard, des évènements de cross-fit, de BMX, de tennis, de judo, de rugby, de street-art, de musique rythmeront le jour J avec l’organisation également d’évènements d’handisport sur plusieurs activités « ces jeux olympiques sont aussi des jeux handisport, il est important de le rappeler, c’est pour cela que nous avons ce type d’ateliers et des porteurs qui sont des représentants de l’handisport importants sur nos terres vauclusiennes » a rappelé Cécile Helle, maire d’Avignon.

Avant l’arrivée en fanfare au Pont d’Avignon, un show de BMX effectué par la Team Starlight Stunt Show sera effectué sur le parvis de la gare SNCF et un show de foot freestyle sera proposé sur la place du Petit Palais. Avignon terre de sport mais aussi terre de culture proposera également des animations culturelles à la bibliothèque Jean-Louis Barrault avec une exposition et une olympiade de la culture.

Comme évoqué précédemment, un dispositif particulier sera mis en place pour cette journée inédite en termes de circulation. La circulation sera modifiée avec un passage aux bords des allées de l’oulle fermé dès 9h du matin dans le sens le Pontet/Courtine puis dans les deux sens à partir de 14h. Le pont de l’Europe ne subira aucun changement et demeurera empruntable toute la journée.

Grace au soutien du Grand Avignon, l’ensemble des transports en commun (bus et tramway) fonctionneront et seront totalement gratuits ce jour-là « j’en appelle à la responsabilité de tous les vauclusiens pour que cette fête soit une totale réussite. Nous mettons tout en œuvre afin de proposer des solutions viables et facile d’accès, on vous recommande d’utiliser les parkings relais où de nombreuses navettes seront mises à votre disposition » affirme Cécile Helle.

DR : Département du Vaucluse

Programme complet disponible en cliquant ici


L’Isle-sur-la-Sorgue : tout savoir sur le métier d’assistant familial

« Maître Claire Baudry a l’honneur de vous faire part que, par arrêté de Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, en date du 25 octobre 2023, paru au Journal Officiel du 3 novembre 2023, la SARL « CLAIRE BAUDRY NOTAIRE » a été nommée notaire à la résidence de L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), office créé, dont Maître Claire Baudry est notaire associée. »

L’Office Notarial a ouvert ses portes le 1er mars 2024 au Parvis de Rode situé 465 Route de Carpentras, 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue.


L’Isle-sur-la-Sorgue : tout savoir sur le métier d’assistant familial

La liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) en Vaucluse a été actualisée le 1er janvier 2024. Cette mise à jour prend en compte les évolutions socio-démographiques et socio-économiques des territoires concernés depuis 2014, date d’entrée en vigueur de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, dite ‘loi Lamy’.
Au-delà de quelques ajustements marginaux de périmètres menés en concertation avec l’ensemble des maires concernés, le Vaucluse passe de 22 à 23 quartiers prioritaires toujours répartis sur 12 communes. C’est à Avignon que les changements sont les plus significatifs avec l’ancien périmètre Nord-Est qui devient officiellement Reine-Jeanne, Saint-Jean et Grange d’Orel. Apparaissent également les QPV Broquetons-Sainte Catherine ainsi que celui de Pont des Deux Eaux.
Dans le même temps, 2 quartiers ont fusionné en un seul : les quartiers Camp Rambaud-Les Mérides et Joffre-Centre ville, sur la commune du Pontet.

70 000 Vauclusiens concernés
« Ces quartiers bénéficieront de moyens additionnels aux mesures de droit commun afin de soutenir des actions au profit des publics les plus en difficulté, expliquent les services de la préfecture de Vauclus. Près de 70 000 personnes pourront être spécifiquement accompagnées, notamment en matière d’éducation, de santé, de parentalité ou encore d’emploi. Cette nouvelle géographie est désormais le périmètre pertinent pour le déploiement des nouveaux contrats de ville Engagement Quartiers 2030 qui seront déclinés par les collectivités locales avec l’appui de l’État, au cours du premier semestre 2024. »

Liste des QPV en Vaucluse :

Apt :
• Centre ancien – Saint Michel

Le périmètre QPV d’Apt. ©SIG-Politique de la Ville

Avignon :
• Monclar – Champfleury – Rocade Sud – Barbière – Croix des Oiseaux
• Reine Jeanne – Saint Jean – Grange d’Orel
• Saint Chamand
• Pont des Deux Eaux
• Broquetons – Sainte Catherine

Le Pontet :
• Camp Rambaud – Les Mérides – Joffre – Centre Ville

Les QPV d’Avignon et Le Pontet. ©SIG-Politique de la Ville

Bollène :
• Centre Ancien – Giono
Valréas :
• Centre ancien – Les Tours – La Gaillarde – Mistral – Sévigné

Carpentras :
• Centre ville
• Amandiers – Éléphant
• Pous-du-Plan
• Quintine – Villemarie – Bois de l’Ubac – Le Parc
Monteux :
• Vieux Moulin – Centre ville – Les Mûriers

Quartiers prioritaires de la ville à Capentras et Monteux. ©SIG-Politique de la Ville

Cavaillon :
• Docteur Ayme – Condamines – Barillon – Saint Martin – Bon Puits – Saint Gilles – Ratacans
• La Clède – Gare – Route de Pertuis – Sainte Anne

QPV à Cavaillon.©SIG-Politique de la Ville

L’Isle-sur-la-Sorgue :
• Vallades – Rebenas – Clos Saint Michel – Capucins

Les délimitations à l’Isle-sur-la-Sorgue. ©SIG-Politique de la Ville

Orange :
• Fourchevieillles – Comtadines – L’Aygues
• Nogent – Saint Clément
Sorgues :
• Générat – Establet
• Chaffunes
• Les Griffons – Centre ville

Pertuis :
• Centre ancien

©SIG-Politique de la Ville

Le décret n° 2023-1314 du 28 décembre 2023 modifiant la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans les départements métropolitains est disponible à cette adresse :https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048707389


L’Isle-sur-la-Sorgue : tout savoir sur le métier d’assistant familial

Il ne reste plus que quelques places pour participer au voyage sensoriel gastronomique concocté par le chef étoilé vauclusien Xavier Mathieu au profit de la Fondation Gaillanne. Un événement caritatif qui se tiendra au palais des papes à Avignon destiné à financer la seule école en Europe à éduquer et offrir des chiens guides aux enfants aveugles et malvoyants.

La Fondation Frédéric Gaillanne organise un repas gastronomique à l’aveugle afin de financer l’école fondée à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2008. Cette dernière confie des bébés-chiens à une famille d’accueil, afin de les éduquer pendant 6 à 8 mois dans l’école de l’Isle, avant de les offrir gratuitement aux enfants à partir de 12 ans.
Unique établissement en Europe à éduquer et offrir des chiens guides aux enfants aveugles et malvoyants, la Fondation promet pour l’occasion une expérience gustative hors norme qui vous permettra de mobiliser vos sens de manière différente tout en sensibilisant vos amis, collaborateurs, clients et partenaires au handicap visuel.
Que sentez- vous ? Où sont vos couverts ? Quelles sont les saveurs et les émotions que vous ressentez ? Tant de questions qui seront soulevées lors de ce dîner inédit.

La Fondation Gaillanne est la seule école d’Europe à éduquer et offrir des chiens guides aux enfants aveugles et malvoyants.© Fondation Frederic Gaillanne

Un voyage gastronomique sur les 5 continents
Confectionné par Xavier Mathieu, le chef vauclusien de l’établissement étoilé Le Phébus à Joucas, cette expérience sensorielle vous invite à voyage gastronomique unique parcourant les cinq continents. Le menu, comprenant mets & vins, est préparé en collaboration avec le traiteur de Monteux Brunet Frères.
Et pour garder les effets d’une surprise sensorielle à chaque bouchée le menu est gardé secret jusqu’au dernier moment.

« L’objectif est d’accroître le nombre de chiens remis gratuitement à des jeunes de 12 à 18 ans atteints de cécité ou de déficience visuelle. »

Le QR code pour accéder aux réservations.

100% des dons destinés à l’éducation des chiens pour les enfants
Pour cet événement caritatif ‘dans le noir’ avec les yeux bandés, la Fondation Gaillanne rappelle que la réservation est partiellement éligible à la déduction d’impôts, à hauteur de 60% de l’impôt sur les sociétés ou 66% de l’impôt sur le revenu.
« 100% des dons recueillis lors de cette soirée seront affectés à l’éducation et au suivi des chiens guides pour les enfants, poursuit l’école vauclusienne reconnue d’utilité publique depuis 2014. L’objectif est d’accroître le nombre de chiens remis gratuitement à des jeunes de 12 à 18 ans atteints de cécité ou de déficience visuelle, avec des bénéfices attendus tels qu’une meilleure autonomie, une fluidité dans les déplacements, un vecteur de lien social en dehors du cercle familial et un bien-être incomparable. Avec l’organisation de ce dîner gastronomique dans le noir, la Fondation fait appel à votre générosité pour faire vivre le projet et illuminer les pas d’autres enfants aveugles. »

Renseignements et inscriptions sur https://www.helloasso.com/associations/fondation-frederic-gaillanne/evenements/diner-gastronomique-dans-le-noir
Jeudi 16 novembre. 19h. Palais des Papes. Avignon. 04 90 85 11 05. communication@fondationfg.org
Tarif* : Place individuelle : 180€ – Table de 10 convives : 1 800€

*La réservation est éligible dans son intégralité à la défiscalisation de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu.


L’Isle-sur-la-Sorgue : tout savoir sur le métier d’assistant familial

« Dansons sur la Sorgue« , un nouveau festival de musique lancé le 16 septembre Parc Gautier à l’Isle sur la Sorgue. L’idée de cet évènement a germé dans la tête de Marius Fraychinaud, un vauclusien installé à Gordes qui a une société d’évènementiel. « Déjà, il y  5 ans, à Lacoste grâce à l’intervention de Jean-Pascal Hesse, le couturier Pierre Cardin, nous avait donné son feu vert pour organiser une soirée folle dans les carrières, « Le bal du marquis » avec plein de DJ et plus de 5 000 spectateurs étaient venus. »

 Il poursuit : « Du coup, avec Sébastien Roch, un comédien également producteur de musiques électro et patron du label « Egoist Records« , nous avons eu envie de monter un autre évènement musical ouvert à tous. Il s’agit de  »Dansons sur la Sorgue » programmé le samedi 16 septembre au Parc Gautier ».

Sébastien Roch, un des fondateurs du festival

Ouverture des portes dès 15h, tout le monde est invité, grands et petits, c’est gratuit pour les moins de 12 ans et ça coûte 15€ pour un programme non-stop jusqu’à minuit.

« Notre but est de faire connaître de jeunes artistes et des groupes émergents de la chanson française. Pour que les parents viennent l’esprit libre avec leurs enfants, une « Kids’Zone » surveillée est prévue avec animation, jeux, séances de maquillage et de tatouages en paillettes, danseuses sur échasses, projection de films vintage » précise Marius Fraychinaud. » A 16h 30, la fanfare municipale défilera dans les rues de l’Isle jusqu’au parc, où se succèderont « Moonbird », puis  » Luufa », à 21h « Citron sucré », 22h « The supermen lovers », Galabru B&B Serrano, et NTDT conclura cette 1ère édition à minuit.

Marius Fraychinaud, un des fondateurs du festival

Détente, musique, après-midi et soirée plaisir en famille le 16 septembre à l’Isle sur la Sorgue. La mairie espère que ce sera un succès et que d’autres éditions pourront avoir lieu dans les années qui viennent.
Contact : www.dansons-sur-la-sorgue.com. Tout le programme ici.

La programmation
15h : Ouverture des portes et KIDS ZONE Animations pour les enfants + Cinéma vintage ;  15h30 GALABRU b2b VERINO ; 16h30 Fanfare du festival dans les rues ; 18H30 MOONBIRD ; 19H30 LUFFA ; 21h CITRON SUCRÉ ; 22h THE SUPERMEN LOVERS ; 23h NTDT ; clôture de la soirée à minuit.

La programmation du Festival offre une palette diversifiée d’expériences musicales, en commençant par le duo local Galabru B2B Serrano, les deux Dj Producteur improviseront un « back to back » pour le plus grand plaisir de leur fans.   

Moonbird prendra ensuite le relais avec son live machine. Moonbird est le projet solo électronique du musicien Pierre Chamot. À mi-chemin entre les paysages impressionnistes d’Apparat, la techno froide de Daniel Avery et les interprétations tortueuses de Thom Yorke, l’électronique se fait ici le canevas d’une certaine sensibilité, avec un goût prononcé pour l’immersion dans des paysages imaginaires décharnés. 

Luufa est un OVNI, un extraterrestre sonore comme on les aime et qui, par son audace, permet à la créativité musicale de faire de grands bonds en avant. Quand on le voit arriver sur scène avec sa guitare électrique et ses machines, on n’imagine pas l’expérience que vous allez vivre, intense et pleine d’expérimentation. Pourtant, c’est fondamentalement pop…

Citron Sucré explorera les recoins de l’électro-clash en équilibrant habilement entre obscurité et éclat. La scène prendra ensuite feu avec la présence des incontournables The Supermen Lovers, déjà célébrés pour leur hit « Starlight », promettant ainsi une prestation flamboyante, le clou de la soirée.


L’Isle-sur-la-Sorgue : tout savoir sur le métier d’assistant familial

La Fiesta des quais célèbre les bords de la Sorgue au cœur de l’Isle-sur-la-Sorgue autour des activités nautiques, associatives et commerçantes le long du quai Jean Jaurès jusqu’à celui de la Charité.

Au programme
Le marché d’artisanat d’art déploiera ses trésors de 6h à minuit. De 16h à 20h, place sera faite pour les animations nautiques, un concert de bandas, des démonstrations de street art. A 18h, les garçons de café feront la course. De 20h30 à minuit habitants et visiteurs sont conviés aux concerts qui rythmeront la soirée pour, à 22h, assister à la course nocturne de Nègo chin, barques à fond plat.

Le point sur la circulation
La circulation sera interdite de vendredi 4 août à 11h au samedi 5 août à 1h30 sur les quais Jean Jaurès, Rouget de Lisle, rues Carnot et Rose Goudard, ponts Gambetta et Benoît et aussi, du 4 août à 16h au 5 août à 1h30 sur la place Émile Char, rue Autheman, et pont Bouïgas.

Le point sur le stationnement
Il sera interdit de jeudi 3 août à 15h au samedi 5 août à 12h sur le quai Jean Jaurès, rue et place Rose Goudard et du 3 août à 18h au 5 août à 12h sur le quai Rouget de Lisle.

Mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue 04 90 38 06 45. Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 et le 3e samedi du mois de 9h à12h –pas de permanence en juillet et en août.
MH


L’Isle-sur-la-Sorgue : tout savoir sur le métier d’assistant familial

Le sur-tourisme, c’est la nouvelle expression crée pour désigner les situations où trop de touristes se trouvent au même endroit au même moment. Ce phénomène est mondial. Il est également observable sur plusieurs sites du Vaucluse. Faudra-t-il bientôt aussi réguler les flux de visiteurs et limiter l’accès de quelques-unes de nos pépites touristiques ?

« On est plus chez soi », c’est la première réaction des autochtones qui se sentent envahis, comme dépossédés. Ce sont les premières victimes de ces zones sur fréquentées. L’idée de vivre au cœur d’un parc d’attraction et de faire partie intégrante des curiosités à y découvrir n’est pas forcément réjouissant. Reconnaissons que le quotidien de ces indigènes peut vite devenir compliqué et pénible. Ensuite, ces flux de population, pas toujours très disciplinés, que certains n’hésiteront pas à qualifier de hordes touristiques, peuvent provoquer des dégradations des lieux ou de leur environnement. Ça c’est cadeau !

Les « toutouristes » comme les appellent, dans leur jargon les professionnels du tourisme.

Dans le Luberon, Gordes est, en été, dans une situation de sur fréquentation qui n’est pas sans poser beaucoup de difficultés pour un village pas vraiment conçu pour recevoir tous ces visiteurs. Surtout que ces derniers ont la fâcheuse tendance à vouloir tous faire les mêmes choses. Les « toutouristes » comme les appellent, dans leur jargon les professionnels du tourisme. Beaucoup d’entre eux ont fait des milliers de kilomètres pour découvrir ce site remarquable, qu’ils en soient d’abord remercié. C’est aussi une liberté qui leur est offerte de venir et il est essentiel, à mon sens de la préserver.

La mère Poulard viendrait s’installer à Gordes et proposerait des omelettes au pistou.

Mais papatra, le magazine américain Travel + Leisure a élu, en ce début d’été, Gordes « le plus beau village du monde » (lire ici). Pas moins que cela. On imagine les compteurs de la fréquentation qui s’affolent et montent en régime. D’ici que notre village ressemble au Mont Saint-Michel avec ses 2,8 millions de visiteurs annuels, il n’y a pas loin. Mis à part que la mer est assez éloignée de Gordes, les deux sites présentent quelques similitudes intéressantes. Ainsi, la mère Poulard pourrait venir s’y installer et proposer des omelettes au pistou.

Pourquoi toujours contraindre plutôt qu’inciter ?

Bien sûr le tourisme est essentiel à l’activité économique du département. Ce secteur est un pourvoyeur important d’emplois, même si, aujourd’hui l’offre est supérieure à la demande. On ne va quand même pas cracher dans la soupe au pistou. Mais, doit-on pour autant réguler l’accès à certains sites comme le réclame certains professionnels conscients que le sur-tourisme peut nuire au tourisme. De leur côté les élus sont pris entre deux logiques avec d’un côté des retombées économiques indispensables et de l’autre la protection des lieux et de la tranquillité de ceux qui y vivent. Alors plutôt que réguler l’accès ne pourrait-on pas inviter tous ces touristes à venir à d’autres moments de l’année et surtout ne pas se concentrer sur les mêmes lieux (les richesses sont nombreuses) ? Pourquoi toujours contraindre plutôt qu’inciter ?


L’Isle-sur-la-Sorgue : tout savoir sur le métier d’assistant familial

Mouvement et lumière #2 s’épanouit à la Fondation Datris, 10 ans après sa 1e édition. Une exposition exceptionnelle qui réunit les maitres de l’art cinétique, des œuvres dont certaines parties sont en mouvement via le vent, le soleil, un moteur, ou une personne. On y célèbre également les 100 ans de la naissance de Jesus Rafael Soto. En tout ? 81 œuvres de 60 artistes nationaux et internationaux y sont exposés jusqu’au 1er novembre. Courrez vivre cette fabuleuse exposition.

10 ans après sa première exposition ‘Mouvement et lumière’ en 2012 la Villa Datris propose ‘Mouvement et lumière 2023’ « que l’on devrait d’ailleurs appeler ‘Mouvement, lumière et couleurs’ », sourit Danièle Marcovici, la maitresse des lieux. Un exposition de haute facture qui s’épanouit sur plusieurs niveaux, depuis le sous-sol jusqu’au fait de la maison, pour voyager au gré de 81 œuvres et du pouvoir créateur de 60 artistes nationaux et internationaux.

Villa Datris
La Villa Datris ainsi nommée –issue de l’acronyme de Danièle et Tristan Fourtine- «offre une revisite actualisée de ‘Mouvement et Lumière 2012, qui était l’expression d’une intense passion pour l’abstraction, le cubisme et l’art cinétique partagée avec Tristan Fourtine, mon compagnon, à travers nos choix artistiques. Avec son œil d’architecte, il était réceptif à la justesse de la forme, à l’espace en 3 dimensions, à la perception de la lumière, si fondamentale dans son métier,» relate Danièle Marcovici, présidente directrice-générale du groupe Raja qui se place comme la 10e femme la plus riche de France en 2022 et leader européen de l’emballage.» 

Cette nouvelle édition
«Cette nouvelle édition réunit un ensemble d’œuvres et d’artistes historiques, pour lesquels j’éprouve admiration et attachement, et s’ouvre à de nouveaux artistes, héritiers des maîtres de l’art cinétique, utilisant les outils contemporains au service de leurs créations.»

La sphère bleue de Julio Le Parc Copyright Mireille Hurlin

Les artistes
«Les femmes sont très présentes, tant du côté des historiques qui ont brillé lors de la dernière biennale de Venise telles que Marina Apollonio et Grazia Varisco, que des plus contemporaines comme Andrea Bowers et Jenny Holzer. Nous rendons un vibrant hommage à Jesús Rafael Soto pour célébrer les 100 ans de sa naissance. Une surprenante scénographie vous fera découvrir Julio Le Parc dans un univers immersif, une installation hypnotique de Manuel Mérida et deux œuvres captivantes d’Elias Crespin qui fascinait Tristan par la subtilité de l’alliance entre technologie et poésie,» conclut Danièle Marcovici.

Un lieu intemporel
Ancienne propriété de Michel Biehn antiquaire et écrivain, cette grande demeure provençale construite en 1870, établie en bord de Sorgue, allait devenir, dès 2011, l’un des hauts lieux de l’art contemporain. Acquise en 2010 par Danièle Marcovici et son compagnon Tristan Fourtine, la Villa Datris propose, depuis 2011, date de son ouverture au public, une découverte de l’art contemporain, via une exposition annuelle, également en lien avec un 2e lieu historique de l’entreprise Raja devenu espace d’exposition : l’espace Monte Cristo dans le 20e arrondissement de Paris, en plein cœur du quartier du Père Lachaise.

Depuis son ouverture,
la demeure de l’Isle-sur-la-Sorgue a accueilli les œuvres de plus de 800 artistes et reçu plus de 400 000 visiteurs. Si l’exposition s’étend du sous-sol au plafond, formes, couleurs, ingénierie, et géométrie déploient leurs savoirs au gré d’œuvres aussi fascinantes qu’hypnotiques, tandis que les jardins donnent une autre respiration avec des sculptures d’Hanna Roeckle aux couleurs saturées et éclatantes, le mobilier urbain détourné et plein d’humour de Jeppe Hein et, entre-autre, l’incroyable sculpture en mouvement conçue à partir d’onyx, de Gabriel Sobin.

Danièle Marcovici, Mai 2023, Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue Copyright Mireille Hurlin

Les interviews

Danièle Moscovici, fondatrice de Villa Datris
«Notre regard change au fur et à mesure de l’observation de l’œuvre. Si les objets sont mobiles, nous aussi nous devons l’être, pour acquérir cette perception changeante des œuvres. C’est très joueur comme exposition. C’est un peu comme le mouvement perpétuel de la vie, et la lumière est ce vers quoi nous tendons. Tout cela représente la symbolique de la vie.»

«J’avais envie de faire une exposition jubilatoire.
Que le grand public montre un enthousiasme pour cet espace proactif, que tout le monde perçoive des émotions selon les œuvres, les espaces immersifs. Que les visiteurs déambulent dans le parc et à l’intérieur de la villa Datris au gré des installations, s’arrêtant sur les œuvres de Mérida qui réclament une posture de contemplation ; Les œuvres d’Helias Crespin qui sont tout à fait hypnotiques.»

«A chaque exposition
nous nous attachons à expliquer la démarche artistique, parfois sociétale des artistes, qui peuvent accrocher les visiteurs. Il est important pour nous d’être un lieu où l’on essaie de prendre son temps pour percevoir et ressentir. Il est primordial d’aller de l’avant, d’aller vers les autres. J’ai beaucoup d’admiration pour les artistes.»

«Dans les années 1970,
je faisais partie d’une Maison de la jeunesse et de la culture-Théâtre des deux portes à la Porte de Bagnolet, quartier très populaire. Je fréquentais des danseurs, des comédiens de théâtre. J’étais déjà très militante et féministe. On s’est fait virer par la Ville de Paris. Nous n’étions pas de la même obédience. Puis je me suis mis à diriger l’entreprise familiale.»

«Raja est devenue une entreprise internationale
parce que j’étais très européenne et que je voyageais beaucoup. Je voulais que des personnes de toutes les nationalités travaillent ensemble. J’ai œuvré à ma propre construction européenne. Aujourd’hui ? Raja ce sont 4 500 collaborateurs dans 20 pays, 1 milliard 720M€ de chiffre d’affaires. Ma mère était l’âme entrepreneuse et moi je me suis prise au jeu du développement de l’entreprise d’abord en France et, dans les années 1991, à l’international, au moment où les frontières se sont ouvertes. J’avais la vision qu’il ne fallait pas rester franco-français. »

«Le succès ?
Je le dois à mes convictions comme l’écoute de mes clients, la qualité du service, à l’innovation produit, à un ensemble de valeurs. Et aussi à mon talent et celui de mes équipes, je n’ai pas envie d’être modeste (rires). Est-ce que je lève le pied ? Un peu, (silence) mais pas tant que çà. Je suis au bureau tous les jours sauf lorsque je visite un atelier d’artiste, où quand je vais à Bâle ou dans les expositions.»

Les artistes pourvoyeurs du monde du futur ?
«Je crois beaucoup à l’éducation et à la culture pour tous, à la culture populaire. Lorsque nous avons acquis cette maison avec Tristan, c’était justement pour démocratiser l’art et la sculpture contemporaine, ce qui n’est pas une démarche lointaine de la Maison de Jeunes et de la Culture de l’après Mai 68, dans laquelle j’étais engagée. D’ailleurs ma première exposition a été ‘Sculptrices’, exposition féministe.»

Stéphane Baumet, Mai 2023, Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue Copyright Mireille Hurlin

Stéphane Baumet, directeur de la Villa Datris
«Ce qui nous a intéressés ? Faire une exposition sur des sujets qu’abordent actuellement les artistes contemporains que n’abordaient pas forcément les artistes historiques des pièces produites il y a 30, 40, et 50 ans en arrière. Nous avons ouvert notre champ de recherche sur les data days, l’environnement, la nature avec plusieurs exemples d’artistes âgés de 30 à 45 ans, qui sont dans ce mouvement. Andréa Bowers est aussi une artiste féministe qui aborde des problématiques environnementale, de migration, sujets qui ont existé de tout temps mais que les artistes mettent actuellement très en exergue.» 

Gabriel Sobin, Mai 2023, Villa Datris, Isle sur la Sorgue Copyright Mireille Hurlin

Gabriel Sobin
«Mon travail sur la  pierre est très physique, soustractif puisque j’enlève de la matière. Il s’agit, ici, d’onyx venu d’Iran, une pierre très dense, assez homogène. Je me fournis, la plupart du temps, aux carrières de Carrare, au nord-ouest de la Toscane, qui importent du monde entier. Il est le seul lieu qui compte le plus de variétés de pierres du monde entier : onyx, granites, grès, marbres, albâtres… Les carrières de Carrares sont le plus grand marché au monde de la pierre. C’est à 7 heures de Lacoste où je vis et où se trouve mon atelier. Je prends mon pick-up, et je charge mes trouvailles en une journée.»

Mes clients ?
«Ce sont des collectionneurs américains, français, allemands, qui me connaissent depuis un certain temps, qui me retrouvent au fil des expositions… Pourquoi je fabrique des éoliennes depuis 25 ans ? Parce que j’ai grandi dans le vent, en pleine face nord. Il fallait que je fasse quelque chose avec cet élément si impressionnant, saoulant parfois, c’était ma façon d’être créatif avec cette puissance incroyable. »

Comment je travaille ?
«Avec des disques diamant. La modernité ? Ce se sont ces coupes en S façonnées par des câbles reliées à des machines qui tournent à vive allure avec de l’eau, via un programme autocade, ce qui permet les coupes en courbes, en lignes droites… C’est passionnant parce que cela donne moins de travail et surtout l’on gaspille moins de cette matière première précieuse. Au départ ? Il s’agit d’un bloc d’onyx, un parallélépipède rectangle d’entre 100 à 150 millions d’années et dont les trois quart vont disparaitre. Pour concevoir mes œuvres ? Je créé des gabarits très précis, prenant en compte le poids de l’onyx. C’est technique et en même temps un luxe de travailler de telles matières, car je touche à la mémoire de la planète.»

D’où vient l’inspiration ?
«Du vent, comme je l’ai mentionné, puisque j’ai baigné dedans puis de l’Égypte que j’ai découverte à 25 ans. Ce qui m’interpelle ? Il y a plus de 5 000 ans, cette civilisation fascinante avait une connaissance de ce que nous ne savons toujours pas faire aujourd’hui. C’est là que je me suis dit : tout est possible ! C’est aussi à partir de cet instant que je me suis mis à faire des éoliennes. Pourquoi ne pas faire tourner la pierre avec le vent ?»

Gabriel Sobin présente Akh, -qui signifie, en hiéroglyphe : lumineux, transfiguré, lié aux principes de puissance créatrice. Une sculpture éolienne en onyx venu d’Iran. «Elle incarne l’aspect solaire et lumineux du minéral. C’est une célébration des origines, du vent, des planètes, de la terre et des roches qui nous apparaissent fixes et immuables, mais sont en réalité en constante mutation à une échelle spatio-temporelle qui nous échappe.»

Julio Le Parc, Mai 2023, Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue Copyright Mireille Hurlin

Julio Le Parc
La Sphère bleue de Julio Le Parc trône dans une pièce de l’entrée, dévolue au noir absolu, faisait comme naitre cette sphère bleue de plus de 365cmx230x230cm. Elle est faite de plexiglas translucide, de fils d’acier et d’aluminium et semble tout droit extraite du cosmos. Couleur, lumière, transparence, mouvement, tout est dit. Face à cet astéroïde parfait, plongé dans l’obscurité, l’on se sent à la fois petit et immense, contemplant le rêve d’être comme englouti et existant dans le Cosmos, un espace sans bruit, où toutes les dimensions se rejoignent.

Venir en France pour rencontrer l’avant-garde
«L’art est entré dans ma vie tout petit, commence Julio Le Parc. J’avais depuis le plus jeune âge des facilités pour dessiner. Dès l’adolescence ma mère m’a orienté vers les Beaux-Arts. J’ai toujours su que je serais artiste. Je travaillais en journée dans une usine de maroquinerie pour la fabrique de sacs, de gants et accessoires de mode pour femme, et le soir j’allais au cours des Beaux-Arts. Le fait de gagner des prix très jeune, dès l’âge de 15 ans, a été très stimulant.»

Faire sécession pour faire progresser l’art
«Également, avec un groupe d’étudiants, nous nous sommes rebellés contre l’enseignement que nous jugions trop académique et avons occupés les lieux. Lorsque le directeur nous a demandé de partir, nous n’avons pas cédé. Ce mouvement collectif a permis d’ouvrir l’académie à d’autres jeunes peintres, à renouveler les professeurs et leur enseignement. Place était faite à l’avant-garde.»

Le talent récompensé
«Certains de nos professeurs venaient en France et, à leur retour, nous rapportaient leurs expériences. Et puis, un jour, j’ai pu gagner une bourse, dans la catégorie artiste plasticien, qui permettait de venir, à mon tour en France. C’était une immense chance car il n’y avait qu’une seule bourse pour tout le pays, par catégorie d’art. Celle-ci était d’habitude, dévolue aux artistes déjà connus et moi qui ne l’étais pas encore, l’avais obtenue.»

Ce qui s’est passé pour moi ?
«Pour la première fois de ma vie, j’avais 30 ans, je pouvais disposer de 24h par jour à pour faire mon travail. Je dormais à peine, mangeais au restaurant universitaire et je vivais dans une toute petite chambre d’hôtel. Je n’avais pas d’argent pour acheter de matériaux, alors je me fournissais en petits cartons, crayons, en encre de Chine. Mon capital c’était mon temps.»

Je travaillais avec quelques amis.
«Ce qui m’a marqué ? J’avais un ami qui était arrivé peu avant moi en France. Il passait son temps à dormir. Il me disait qu’il avait des idées extraordinaires et que dès qu’il serait riche, il travaillerait. Je lui répondais nous n’avons rien mais pourtant nous ne cessions de travailler. Je lui disais de ne pas gâcher son temps. Puis il épousa une femme riche et ne fit rien de son talent. Nous, nous faisions avec ce que nous avions, nous travaillions pour changer, petit à petit, notre situation. Puis nous avons rencontré d’autres artistes.»

Ce que je veux que l’on voit de moi ?
«Ce que je veux que l’on voit de moi, au-delà de ce que j’ai fait ? Une attitude, un comportement, une posture de réflexion qui passe par des projets, des dessins, des confrontations, la production d’expériences qui aboutissaient ou non. L’essentiel de ma vie ? Avoir toujours été en recherche. J’ai fait ce que je voulais faire. Il y a des artistes qui travaillent sur un ou quelques thèmes toute leur vie, moi j’ai voulu tout explorer, aller au-delà. Il fallait accepter que ces expériences donnent du fruit, d’autre fois pas. Expositions, critiques d’art, je ne me suis jamais laissé entamer par quoi que ce soit. Je voulais explorer, mener mes recherches, c’est la seule aptitude que je souhaitais développer. J’ai remarqué que j’avais toujours eu beaucoup de chance dans ma vie.»

Anna Roeckle, Mai 2023, Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue, Copyright Mireille Hurlin

Hanna Roeckle
Native du Lichtenstein Hanna Roeckle conçoit des polyèdres peints à la laque automobile, associant sculpture, peinture et design. Elle travaille particulièrement sur le corps, l’espace, la transparence et l’opacité. L’objet est aussi image, couleurs. « Ici ce n’est pas la sculpture qui se meut mais l’homme qui découvre, à chaque pas, de nouvelles formes et d’invisibles vagues qui voguent au gré de changeantes couleurs, des ombres et des lumières du jardin,» se plait à dire Hanna Roeckle. Ses monolithes iridescents, faits de plastique renforcés à la fibre de verre, semblent des gemmes sortis de terre, arborant des surfaces laquées aux couleurs changeantes, attirant le promeneur, pour mieux le questionner entre nature et industrialisation, surface et espace.

En savoir plus sur Raja
L’entreprise Raja a été créée, au sortir de la guerre, en 1954, par deux amies Rachel Marcovici et Janine Rocher. Leur marotte ? Acheter des cartons usagers pour les revendre à prix cassés aux entreprises. En 1962, à 16 ans, Danièle rejoint l’entreprise familiale en tant que commerciale pour devenir, en 1978, directrice commerciale puis présidente directrice-générale en 1982. Très à l’écoute des tendances et des innovations, elle se lance dans la VAD (Vente à distance) avec la parution de son 1er catalogue en 1975, « pour couvrir un plus large territoire ». Depuis 1980, l’entreprise connaît un essor considérable, multipliant entre 1983 et 1992 son chiffre d’affaires par 5. Ouverte à la croissance organique et externe, l’entreprise est présente dans une vingtaine de pays et continue sa progression grâce à l’essor de la vente en ligne.

‘Surge drops’ d’Ivan Navarro, mouvement puissant et surtension électrique Villa Datris Isle sur la Sorgue Mai 2023

Les infos pratiques
Exposition Mouvement et lumière #2. Jusqu’au 11 novembre 2023. Villa Datris. 7, avenue des Quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. 04 90 95 23 70 .Entrée libre .info@fondationvilladatris.com Les horaires : en juin, du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche ouvert non-stop. En juillet août ,tous les jours sauf le mardi, de 10h à 13h et de 14h à 19h, le dimanche ouvert en continu. En septembre et octobre,du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h, dimanche ouvert en continu. Ouvert en continu les jours fériés. Lieu accessible aux personnes à mobilité réduite. Visites guidées, réservation conseillée, les samedis à 16h et les dimanches à 11h,e n juillet et août les vendredis, samedis à 16h et dimanches à 11h. Visites de groupes uniquement sur rendez-vous. mediation@fondationvilladatris.com Visites scolaires. Entrée libre auprès de Fanny Vouland f.vouland@fondationvilladatris.com
Toutes les informations ici.

La fondation Raja-Danièle Marcovici ‘Agir pour les femmes’
La Fondation Raja-Danièle Marcovici a vu le jour à l’initiative de Danièle Kapel-Marcovici, Présidente Directrice Générale du Groupe Raja. Depuis sa création en 2006, sous l’égide de la Fondation de France, elle œuvre pour l’émancipation des femmes en France et dans le monde. La fondation s’incarne à travers trois missions : le soutien à l’émancipation des femmes ; Témoigner et sensibiliser et la Mobilisation des collaborateurs Raja.

Concrètement
En 2022, la fondation Raja-Danièle Marcovici a financé 110 projets en France et dans le monde. Concrètement, cela représente 8 494 jeunes filles scolarisées, 6 949 femmes soutenues dans leurs actions en faveur de la planète, 880 formations professionnelles ou aides à l’emploi dispensées. Retrouvez le rapport d’activités ici.

Matières métalliques de Manuel Merida, installation monumentale inédite, mouvement de matériaux dans 5 cercles, Copyright Mireille Hurlin

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